Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
attraper le temps qui file…
Newsletter
Albums Photos
24 novembre 2024

52/2024 : Froid

Le thème que nous propose Virginie ce dimanche  tombe à pic ! Je suis curieuse de voir qui, parmi les participants, ne proposera pas une photo de neige*.
Jeudi, la météo avait annoncé "quelques flocons". À 8h30, j'ai reçu un SMS de ma voisine « J'ai des  laissé des boutures de rosiers devant la maison, apparemment, il va geler, est-ce que tu peux les rentrer ? », ce que j'ai fait tout de suite. Une heure plus tard, j'ai tourné la tête vers la fenêtre : « Oh, il neige ! » À midi, c'était déjà une jolie couche blanche qui recouvrait le sol.
Vers 15h, je suis allée voir comment les poules, encore toutes jeunes, régissaient à ce phénomène inconnu : elles étaient sorties de bon matin, avaient réussi à contourner mon barrage de palette et de grillage pour passer sous l'oranger du Mexique et, voyant tomber un truc blanc étrange, n'en avaient plus bougé. J'ai dû les porter pour les remettre dans le poulailler où elles se sont jetées sur la mangeoire. Et pas question de poser une patte sur ce sol froid et mou !

Après mon travail, j'ai sorti mon vélo, attaché ma carriole et je suis partie faire les courses… 200m plus loin, j'ai fait demi-tour : je dérapais, pédalais dans le vide, traînant des gros paquets de neige, impossible d'y aller et surtout de revenir avec mes courses. J'ai sorti la voiture, roulé tout doucement (sans trop de risques : il n'y avait quasiment personne et c'est tout plat), j'en ai profité pour prendre des trucs lourds (des sacs de 25 kg de sel pour l'adoucisseur). Il neigeait fort : quand je suis rentrée, mes traces avaient complètement disparu.

À la tombée de la nuit, le spectacle était magique ! Au matin, il avait encore neigé, les arbres ployaient sous le fardeau, je suis partie à pied pour la gare avec Marie (qui n'avait pas pu rentrer chez elle) et nous avons bien profité de ces 20 minutes de marche dans un décor inhabituel.

Même la gare en deviendrait presque moins moche.

* Je m'interdis d'aller voir les photos des autres participants avant de trouver mon idée, mais allez leur rendre visite, ça vaut le coup d'œil :
Anne, AnthomGilsoub, Loulou (qui a réussi à contourner son problème de photos), Mirovinben, Virevolte

Publicité
Publicité
17 novembre 2024

52/2024 : reflet

Ce dimanche, Virginie nous propose de chercher des reflets. En général, le reflet est une difficulté à contourner pour le photographe : vous avez déjà posté une annonce pour un four ou une plaque de cuisson ? Pas facile d'éviter le reflet indésirable. J'ai déjà montré ici des dizaines d'arbres se reflétant dans l'étang, des flaques d'eau… et j'ai grillé l'une de mes cartouches en utilisant la photo, moche par prise avec mon téléphone, de l'énorme boule (3 m de diamètre, à vue de nez) suspendue au plafond du hall de l'école d'ingénieurs où nous avons animé un bal le mois dernier.

J'ai trouvé toute ma cuisine reflétée dans le couvercle de la cafetière :

Quant au grille-pain, le précédent était entièrement chromé et certains matins, trop souvent à mon goût, Aurore, qui était facilement contrariée à cette heure-là, trouvait le moindre prétexte pour pleurer, puis se regardait dans le grille-pain et en rajoutait dans les effets dramatiques, c'était d'un pénible… aussi, quand il est tombé en panne, avions-nous opté pour une façade moins réfléchissante, qui a apaisé nos petits-déjeuners.

 

10 novembre 2024

52/2024 : déco

Le thème choisi par Virginie pour ce dimanche m'a fait réfléchir : je ne suis décidément pas douée pour la déco, certaines pièces de notre maison sont restées en l'état depuis 20 ans (enfin, toutes ont été repeintes quand même), parfois les cadres et autres objets étaient déjà sur nos murs versaillais.

Faire les boutiques, chercher des objets coordonnés, ne m'amuse guère et changer toute la déco d'une pièce serait une véritable corvée (mes filles, en revanche, adorent ça).

Il n'y a que pour certaines occasions que j'ai des idées et de l'énergie à dépenser (et encore, je ne renouvelle pas non plus chaque année mes décorations de Noël)

 

 

 

 

 

 

 

(même aligner joliment des photos sur mon blog me pose problème — je n'y comprends plus rien depuis que Canalblog a changé de propriétaire)

Cela ne m'empêche pas de photographier régulièrement les jolis décors dans nos locations de vacances, en me disant que ça me donnera des idées pour plus tard (je suis pleine de contradictions)

 

7 novembre 2024

Lunch box #1

Jeudi matin, en préparant son déjeuner, Aurore m'a dit qu'il fallait qu'elle rapporte de la maison des couverts en plastique et qu'elle se couse une pochette pour les transporter, plus solide que le sachet en papier habituel. Sachant que son emploi du temps est bien chargé, j'ai proposé de la coudre moi-même et lui ai fait choisir des tissus. Nous avons opté pour du lin enduit à l'intérieur, nettoyable d'un coup d'éponge. Pour l'extérieur, elle a choisi un coton fleuri dans lequel j'avais cousu un pantacourt pour Marie quand elle avait deux ans (et qui s'était usé à vitesse grand V, mais je pense que pour une pochette à couverts, il tiendra le coup).

Au dos de la pochette, j'ai cousu une poche dans laquelle on peut glisser une serviette de table et, pour terminer la chute de tissu, j'ai coupé et ourlé deux petites serviettes assorties à la pochette.

 

5 novembre 2024

Duo en jaune (ou vaincre ses peurs)

Mon sac jaune avait un peu mal vieilli, le cuir était toujours impeccable mais les coutures, déjà imparfaites à la base, avaient lâché en pas mal d'endroits. Et puis je le trouvais un peu trop grand. Je l'ai donc laissé de côté un moment (pour aller travailler, j'ai désormais un sac à dos adapté au transport de l'ordinateur) et, l'automne dernier, je l'ai décousu en vue de le refaire entièrement. Et puis j'ai laissé les morceaux décanter quelques mois… qui se sont transformés en une petite année.

Le concours de T&N consacré aux accessoires "les deux font la paire" m'a semblé une occasion de refaire, enfin, ce sac : j'ai retaillé les pièces de cuir (pour réduire les dimensions du sac et éliminer les parties percées par les coutures), j'ai coupé et cousu l'intérieur, en choisissant ce tissu aux motifs de faience de Quimper pour assumer pleinement mes origines bretonnes, puis… j'ai procrastiné. J'avais peur d'avoir de nouveau des points sautés (alors que j'ai une nouvelle machine à coudre dédiée spécialement aux épaisseurs). Enfin, j'ai rassemblé tout mon courage pour terminer ce projet qui avait beaucoup trop attendu.

La couture du cuir s'est faite tranquillement, l'assemblage intérieur/extérieur a été plus laborieuse, puisque cette fois j'avais cousu le Jeffytex directement avec la partie intérieure et que j'ai oublié de racler le cuir sur les valeurs de coutures, je me suis donc contentée de surpiquer le devant de la poche et pas tout le haut du sac : les côtés sont maintenus par les vis Chicago qui fixent la bandoulière et le dos ne bouge pas.

Le rabat est assez serré, mais je ne pouvais plus modifier les emplacements des aimants, tant pis, ça m'évitera de remplir ce sac au-delà du raisonnable !

Je suis contente d'avoir vaincu mes réticences et d'avoir enfin terminé cet ouvrage, ce sac est un parfait intermédiaire entre la version mini achetée à Florence (qui ne contient guère plus qu'un porte-monnaie, un téléphone, des clés et un stylo) et mon grand sac à dos de télétravail. Comme le précédent, il est équipé de poches pour ranger tous mes petits indispensables : portefeuille, porte-monnaie, téléphone, stylo, passe de transport, clés, avec un espace central suffisant pour un livre et une petite bouteille d'eau. Je n'ai pas remis le mousqueton pour mes clés, je ne m'en servais pas.

Dans la foulée, j'ai cousu un étui à lunettes moins volumineux que la boîte offerte par l'opticien (dont la charnière, en plus, vient de casser). J'ai enduit mon tissu breton avec de l'odicoat et utilisé un bout de serviette microfibre pour l'intérieur, ainsi mes lunettes sont essuyées à chaque fois que je les range. J'ai utilisé le modèle Mirettes de Sacôtin, en changeant légèrement les dimensions pour les adopter au fermoir, que j'avais dans mes tiroirs depuis une éternité.

Comme je trouvais l'étui un peu fin, j'ai ajouté à l'intérieur une couche de mousse destinée à l'origine à doubler de la lingerie (2,5 mm d'épaisseur), achetée pour la robe bustier. Je savais que je lui trouverais d'autres utilisations !

Le plus compliqué, finalement, a été de remettre la petite tige du fermoir, qui ne voulait plus entrer dans son logement, il m'a fallu sortir le marteau. L'étui est moins encombrant et plus léger que la boîte, me voilà bien équipée pour avoir tout sous la main sans surplus de poids.

J'ai de belles chutes de cuir, il faudrait que je remplace mon porte-monnaie-porte-cartes qui ne ferme plus, mais je pense que ce sera pour plus tard.

 

Publicité
Publicité
4 novembre 2024

Le tour du monde en 80 livres #31

C'est un petit challenge lecture créé par Bidib. Octobre a débuté par un petit passage à vide : les livres réservés n'avaient pas encore été rendus par leurs lecteurs précédents, ma fournisseuse de livres préférée n'avait pas mis à jour sa carte de bibliothèque et le seul livre que j'avais encore sur ma table de chevet (L'arbre anthropophage de Raharimanana) m'est tombé des mains dès la première page tant l'écriture m'a déroutée. Je suis allée piocher dans la bibliothèque d'Aurore un petit poche japonais et le dernier Dicker en attendant de reprendre la route. J'ai lu 5 livres et visité 3 nouveaux pays, j'arrive à un total tout rond de 140 pays. La recherche de nouveaux livres s'avère de plus en plus ardue !

Madagascar
Johary Ravaloson, La fabuleuse parcelle de Monsieur Isidore.

Monsieur Isidore, l'instituteur, a acheté, comme beaucoup de ses voisins, une parcelle de forêt. Mais contrairement à eux, il n'a pas abattu les arbres, il n'a pas brûlé les souches pour planter sur les cendres, il ne pratique pas la culture intensive de maïs, puis de manioc, puis d'ananas, puis de… plus rien car le sol est épuisé. Monsieur Isidore a apporté de sa région natale la pratique de l'ala vadim-boly :  la permaculture à l'ombre des arbres, où le sol s'enrichit des feuilles mortes, où les plantes entremêlées se rendent mutuellement service : manioc, pois, riz, moringa, café, noix de coco, courges, pastèques, haricote, girofle, vanille. Son jardin est un petit paradis, peu exposé aux ravageurs et aux caprices de la météo. Seuls les vols de gousses de vanille sont à craindre, mais Isidore en est persuadé : en transmettant aux enfants de son école son savoir-faire , « il y aura peut-être moins de voleurs si chacun sait que la nature donne tout quand l'homme travaille ».
Un magnifique album jeunesse, bilingue franco-malgache, enrichi de superbes illustrations réalisées par les étudiants du campus métiers nature de Coutances.

Suisse
Joël Dicker,
Un animal sauvage.

Arpad et Sophie Braun semblent mener une vie de rêve dans leur villa près de Genève. Ce couple fascine Karine et Greg, qui vivent modestement dans un petit lotissement tout proche, au point que Greg, fasciné par Sophie, les épie jour et nuit. Jusqu'à ce qu'il découvre un lourd secret.
Comme toujours, ce roman est savamment construit, on se perd un peu d'un chapitre à l'autre (je suis beaucoup revenue en arrière) sans réussir à deviner le fin mot de l'histoire. Et cette fois, l'édition est correcte, sans les fautes grossières du roman précédent !

Japon
Toshikazu Kawaguchi, Tant que le café est encore chaud.

Dans une petite ruelle de Tokyo se trouve Funiculi Funicula, un petit établissement au sujet duquel circulent mille légendes. On raconte notamment qu’en y dégustant un délicieux café, on peut retourner dans le passé. Mais ce voyage comporte des règles : il ne changera pas le présent et dure tant que le café est encore chaud. Quatre femmes vont vivre cette singulière expérience et comprendre que le présent importe davantage que le passé et ses regrets. Un court roman émouvant sur les regrets, les souvenirs, l'amour et le pardon. 

« Au Japon, l'origami représentant la grue est un symbole de paix et de guérison. Selon une légende, si l'on confectionnait mille grues de papier pour une personne gravement malade, sa maladie disparaîtra. »

Lettonie
Sandra Kalniete, En escarpins dans les neiges de Sibérie.

« Je suis née au goulag le 22 décembre 1952 au village de Togour, district de Kolpacbevo, région de Tomsk. Deux fois par mois, mes parents devaient obligatoirement se rendre à la komendatoura pour pointer. » Ce n'est pas un roman, mais un récit, fait par Sandra Kalniete, des déportations et répressions qu'a subies sa famille. Ses grands-parents maternels et paternels ont fait l'objet de condamnations de la part du régime soviétique qui avait pris le contrôle de la Lettonie pendant la seconde guerre mondiale et durant les années qui ont suivi. Les brimades subies par la population lettone étaient telles que les "libérateurs" allemands ont été accueillis avec liesse en 1941, avant un rapide désenchantement. La condamnation du père de famille (l'un pour avoir été trop "riche" — il possédait une maison en ville et une ferme – l'autre pour ses activités politiques) entraînait automatiquement la déportation en Sibérie de sa femme et de ses enfants. Ce n'est que des années après la mort de Staline que les Lettons, du moins ceux qui ont survécu, ont pu regagner leur pays. Sandra Kalniete a effectué de nombreuses recherches dans les archives pour retracer l'histoire de sa famille, car ses grand-mères, séparées de leur maris, n'ont jamais su quand et où ils étaient morts. 
Sa mère, Ligita, encore adolescente, reçoit de son frère aîné de délicats escarpins de satin vert, assortis à la robe neuve qu'elle portera au prochain bal du village. Le lendemain, ses parents et elle sont arrêtés et ce sont les seules chaussures qu'elle emporte, ignorant qu'elle devra marcher pendant des kilomètres sur de mauvaises routes et dans la neige. La jeune fille choyée de tous devra travailler jusqu'au bout de ses forces et s'est vue privée de sa jeunesse. C'est en Sibérie qu'elle rencontre celui qui deviendra son mari, mais lorsqu'ils réalisent que leur petite fille, elle aussi, est frappée par la condamnation familiale, ils décident de ne pas avoir d'autre enfant. « Un mois après ma naissance, mon père dut m'enregistrer pour la première fois _ j étais destinée à la captivité, moi aussi. Mes parents n'ont pas souhaité offrir d'autres esclaves au pouvoir soviétique. Je n'ai eu ni frère ni soeur ». Malgré tout, la petite Sandra, entre ses parents et sa grand-mère paternelle, a connu une enfance heureuse, ignorant qu'elle était privée de liberté.

« Dans mes souvenirs, notre maison est blanche, chaleureuse et ensoleillée. Ce sentiment reflète l’univers de sécurité et d’amour dans lequel je vivais et sur lequel je régnais. Ma journée débutait par un grand cri : “Mamieee!”, qui avertissait la maisonnée que la divinité venait de se réveiller. »

« Là, sur les bords du Parabel, Ligita fut pour la première fois attelée à une barge afin de la tirer en amont de la rivière. C’était un travail de galérien, légendaire depuis des temps immémoriaux en Russie. A l’époque des tsars, le halage était épargné aux femmes. Ma mère se rappelle que la traversée des petits affluents était le plus pénible, car l’eau froide lui arrivait parfois jusqu’au cou. Trempée, affamée, elle devait des heures durant patauger sur le chemin de halage détrempé et spongieux. »

« Même moi, pourtant si habituée au jargon bureaucratique et idéologique soviétique, je fus bouleversée par la terminologie barbare de cette directive: “Armes prêtes au combat, contingent, point de ramassage, convoiement, séparation du chef de famille, chargement, déchargement, transport.” Une directive froide et sinistre qui montre de façon accablante la nature inhumaine et criminelle du régime soviétique. »

Malaisie
Tash Aw, La carte du monde invisible.

Indonésie, 1964 : la vie d'Adam bascule lorsque son père adoptif, Karl, est emmené par les hommes du président Sukarno. L'adolescent n'a que des bribes de souvenirs de sa vie à l'orphelinat, avant ses cinq ans, et une seule certitude : il a un frère, Johann. Il quitte alors leur île tranquille pour gagner Jakarta, où il parvient à retrouver Margaret, une universitaire américaine qui fut le grand amour de Karl autrefois. Tandis que le pays sombre peu à peu dans la guerre civile, tout deux, malmenés par les événements, vont s'acharner à retrouver Karl. Au même moment, Johann se révolte contre le riche homme d'affaires qu'est son père adoptif, mais reste très attaché à sa mère et sa sœur. Lui se souvient très bien du moment où il a até brutalement séparé de son jeune frère et ce passé le hante. Le récit est à l'image de la confusion qui règne dans la ville, mêlant mes lieux et les époques, mais on croise nombre de personnages attachants.

« De temps en temps, très rarement, il entrevoit une seule et unique image, qui brille comme un éclair lointain pendant quelques secondes : de la mousse noire sur un mur de béton nu, des éraflures sur les pieds d’un bureau en bois, le plafond d’une longue pièce sombre, un morceau de toile, une table au plateau tellement criblé de piqûres de vers qu’en passant les doigts dessus il a l’impression de ne sentir que des trous, rien de solide. »

« Une vie entière passée en Asie lui avait appris à reculer pour mieux obtenir ce qu'elle voulait : si on insistait trop, on provoquait de la gêne, or la gêne conduisait au refus, et le refus en Asie était irréversible, car changer d'avis équivalait à perdre la face, en d'autres termes : être humilié. C'est pourquoi il ne fallait jamais être trop (ouvertement) pressant ; ne jamais insister, toujours suggérer. déchiffrer le langage du corps. Sourire. S'incliner. Ne pas réagir avec excès. Se montrer humble. Reconnaître le fait qu'on est étranger. »

 


Afrique

Afrique du Sud
Yewande Omotoso, La Voisine.

Algérie 
Kamel Daoud, La préface du nègre : le Minotaure 504 et autres nouvelles

Angola
Ondjaki, GrandMèreDixNeuf et le secret du Soviétique. 

Bénin
Florent Couao-Zotti, La traque de la musaraigne.

Burkina Faso 
Roukiata Ouédraogo, Du miel sous les galettes.

Burundi 
Gaël Faye, Petit pays.

Cameroun
Calixte Beyala, Le Christ selon l'Afrique.

Congo Brazzaville
Alain Mabanckou, Le commerce des Allongés.

Côte d'Ivoire
Marguerite Abouet, Aya de Yopougon, tomes 1, 2, 3.

Djibouti
Abdourahman A. Waberi, Aux États-Unis d'Afrique.

Égypte
Alaa El Aswany, L'Immeuble Yacoubian.

Érythrée
Sulaiman Addonai, Le silence est ma langue natale.

Éthiopie
Maaza Mengiste, Le roi fantôme.

Gabon
Janis Otsiemi, La vie est un sale boulot.

Ghana 
Yaa Gyasi, No home.
Nii Ayikwei Parkes, Notre quelque part.

Guinée
Camara Laye, L'enfant noir.

Kenya
Ngugi wa Thiong'o, La rivière de vie.

Libéria
Leymah Gbowee, Notre force est infinie.

Lybie 
Hisham Matar, Une disparition.

Malawi
William Kamkwamba, Le garçon qui dompta le vent.

Mali
Aya Cissoko, N'ba.

Maroc 
Mohamed Leftah, L'enfant de marbre

Maurice
Mariam Sheik Fareed, Le syndrôme de l'accent étranger.
Nathacha Appanah-Mouriquand, Blue Bay Palace.

Mayotte
Nassuf Djailani, À tous ceux qui accusent le poète de traîtrise à la langue française, poème.
Yazidou Maandhui, Mirage, poème.

Mozambique
Mia Couto, Le chasseur d'éléphants invisibles.

Niger
Fatima, Esclave à 11 ans.

Nigeria  
Chigozie Obioma, Les pêcheurs

Ouganda
Jennifer Nansubuga Makumbi, Kintu.

République démocratique du Congo
Denis Mukwege, La force des femmes.

Réunion
Aimé Césaire, Calendrier lagunaire, poème.
Myriam Cazalou, Convois vers l'usine sucrière, poème.
Agnès Gueneau, Cause à ou, poème.
Rosemay Nivard, Un quart de pomme, poème.
Patrice Treuthardt, Retour au port natal, poème.

Rwanda 
Scholastique Mukasonga, L'iguifou, nouvelles rwandaises. 
Beata Umubyeyi Mairesse, Tous tes enfants dispersés.  

Sénégal
Birago Diop, Les contes d'Amadou Koumba
Fatou Diome, Celles qui attendent

Somalie
Farah Nuruddin, Du lait aigre-doux.

Soudan
Abdelaziz Baraka Sakin, Le Messie du Darfour.
Tayeb Salih, Saison de la migration vers le Nord.

Tanzanie
Abdulrazak Gurnah, Près de la mer.

Tchad
Adjim Danngar, Djarabane. 1. Au petit marché des amours perdues.

Togo
Kossi Ejoui, L'ombre des choses à venir.

Tunisie
Habib Selmi, La voisine du cinquième.

Zimbabwe
Petina Gappah, Le livre de Memory.

 

Amérique

Argentine
Gabriela Cabezón Cámara, Pleines de grâce

Bolivie
Edmundo Paz Soldán, Norte.

Brésil 
Paulo Coelho, L'Alchimiste.

Canada :
Jean-Paul Dubois, Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon (prix Goncourt 2019).
Nancy Huston, Le club des miracles relatifs.

Chili 
Luis Sepúlveda, Histoire d'une mouette et du chat qui lui apprit à voler et Histoire du chat et de la souris qui devinrent amis.

Colombie 
Gabriel Garciá Márquez, La Mala Hora.

Costa Rica
Edo Brenes, Bons baisers de Limon.

Cuba
Leonardo Padura, Adios Hemingway.

États-unis  
Jack London, Martin Eden
Harper Lee, Va et poste une sentinelle.
Toni Morrison, Beloved.

Équateur
Alfredo Noriega, Mourir, la belle affaire !

Guadeloupe
Jenny Archimède, Dans mon île, poème.
Daniel Maximin, Natale, poème
Max Rippon, Cataplasme, poème.
Guy Tirolien, Prière d'un petit enfant nègre, poème.

Guatémala
Miguel Angel Asturias, Le Pape vert.

Guyane française
Léon-Gontran Damas, Solde, poème.
Serge Patient, Cayenne est désoléepoème.

Groenland
Mo Malø, Qaanaaq.
Mo Malø, Diskø.
Mo Malø, Nuunk.

Haïti
Jacques-Stephen Alexis, L'étoile absinthe.
René Depestre, Lettre au poète Léon Damas, poème.

Honduras
Horacio Castellanos Moya, Effondrement.

Jamaïque
Kei Miller, By the Rivers of Babylon.

Martinique
Nicole Cage-Florentiny, Dans mon île ne poussent pas les saules, poème.
George Desportes, À la crinière du cyclone, poème.
Éric Pézo, On avance la peur…, poème.
Joseph Polius, Petits mots…, poème.
Julienne Salvat, Dire d'enfance rosée…, poème.

Mexique 
Laura Esquivel, Chocolat amer. 
Carlos Fuentes, Une certaine parenté

Paraguay
Augusto Roa Bastos, Fils d'homme.

Pérou 
Mario Vargas Llosa,  La Tante Julia et le scribouillard.

Salvador
Horacio Castellanos Moya, Effondrement.

Uruguay
Juan Carlos Onetti, Les adieux.

Venezuela
Karina Sainz Borgo, La fille de l'Espagnole.

 

 

Asie

Afghanistan
Spôjmaï Zariâb, La plaine de Caïn.
Mahmud Nasimi, Un Afghan à Paris.

Arabie Saoudite
Athîr Abdallah Al-Nashmî, Une perte.

Azerbaïdjan
Tchinguiz Abdoullaïev, Le fardeau des idoles.

Bangladesh
Shirshendu Mukhopadhyay, La tante qui ne voulait pas mourir.

Cambodge 
Tian, L'année du lièvre (BD) : 1. Au revoir Phnom Penh. 2. Ne vous inquiétez pas. 3. Un nouveau départ.

Chine 
Qiu Xiaolong, La danseuse de Mao.

Corée du Nord
Hyeonseo Lee, La fille aux sept noms.

Corée du Sud
Ch'oe Yun, Là-bas, sans bruit, tombe un pétale. 

Georgie
Boris Akounine, Pélagie et le bouledogue blanc.

Inde 
Rohinton Mistry, L'équilibre du monde.

Indonésie
Pramoedya Ananta Toer, Le monde des hommes. (Buru Quartet tome 1)

Iran 
Fariba Vafi, Un secret de rue
Zoyâ Pirzâd, On s'y fera.

Irak 
Abbas Khider, Lettre à la république des aubergines

Israël
Amos Oz, Vie et mort en quatre rimes

Japon 
Haruki Murakami, Le passage de la nuit. 
Durian Sukegawa, Les délices de Tokyo.

Jordanie
Nadia Shammas (autrice), Sara Alfageeh (illustratrice), Écuyère.

Laos
Loo Hui Phang, L'imprudence.

Liban
Jabbour Douaihy, Il y avait du poison dans l'air.

Mongolie
Galsan Tschinag, Belek, une chasse dans le Haut-Altaï, suivi de Une histoire Touva.

Népal 
Mahjusshree Thapa, Les saisons de l'envol.

Ouzbékistan
Hamid Ismaïlov, Dans les eaux du lac interdit.

Pakistan
Daniyal Mueenuddin, La saison des mangues introuvables.

Palestine
Sahar Khalifa, Chronique du figuier barbare.
Nadia Shammas (autrice), Sara Alfageeh (illustratrice), Écuyère.

Singapour
Balli Kaur Jaswal, Le club des veuves qui aimaient la littérature érotique.

Syrie
Niroz Malek, Le promeneur d'Alep.

Sri Lanka 
Antonythasan Jesuthasan, Friday et friday.

Taïwan
Xiaole Wu, Les enfants des riches.

Thaïlande
Rattawut Lapcharoensap, Café Lovely.

Turquie
Orhan Pamuk, La femme aux cheveux roux.

Vietnam 
Kim Thúy, Man.  

Yémen
 Ali al-Muqri, Le beau Juif.

Europe

Albanie
Ornela Vorpsi, Buvez du cacao Van Houten !  

Allemagne 
Eduard von Keyserling, Altesses.
Marlen Haushoffer, Le mur invisible.

Autriche
Daniel Glattauer, Quand souffle le vent du nord. 
Daniel Glattauer, La septième vague. 

Belgique 
Amélie Nothomb, Antéchrista.
Michel Van Zeveren, Le plat du loup plat.
Nadine Monfils, Les folles enquêtes de Magritte et Georgette. 1. Nom d'une pipe !

Biélorussie
Sacha Filipenko, La traque.

Bosnie Herzégovine 
Miljenko Jergović, Volga, Volga.

Bulgarie
Elitza Gueorguieva, Les cosmonautes ne font que passer.

Chypre
Tefcros Michaelides, Petits meurtres entre mathématiciens.

Croatie
Ante Tomic, Miracle à la Combe aux aspics.

Danemark
Jens Christian Grøndahl, Quelle n'est pas ma joie

Espagne 
Carlos Ruiz Zafón, Marina

Estonie
Andrus Kivirähk, Les secrets. 

Finlande
Sofi Oksanen, Baby Jane.
Arto Paasilinna, La douce empoisonneuse.

France 
Maurice Leblanc, Arsène Lupin
Riad Satouff, Le jeune acteur
Loïc Clément, d'après Marie-Aude Murail, illustrations Anne Montel, Miss Charity t. 1, L'enfance de l'art
Romain Gary (Émile Ajar), La vie devant soi et Les racines du ciel)
Delphine Horvilleur, Vivre avec nos morts. Petit traité de consolation. 
Jean Giono, Regain.
Daniel Pennac, Le cas Malaussène : 1. Ils m'ont menti. 2. Terminus Malaussène.
Isabelle Guézan, La Nouvelle Organisation du Travail (uniquement sur Kindle).
Romain Gary, Au-delà de cette limite votre ticket n'est plus valable.
Daniel Pennac, Mon frère.
Anne BihanCraquement nègre…, poème.
Alexis Gloaguen, Rien n'est plus paradoxal que la mort, poème.
Catherine C. Laurent, Regarder le payspoème.
Sophie Hénaff, Poulets grillés, Rester groupés, 
Art et décès.

Grèce
Vassilis Alexakis, Ap. J. C.

Hongrie 
Magda Szabó, La porte et Abigaël.

Irlande
Maggie O'Farell, Assez de bleu dans le ciel

Islande :
Audur Ava Olafsdottir, Miss Islande

Italie 
Alessandro Baricco, Novecento : pianiste. Un monologue.
Goliarda Sapienza, L'Art de la joie.

Lituanie
GiédRé (Holly R., illustratrice), La boîte de petits-pois.

Macédoine
Rumena Bužarovska, Mon cher mari.

Moldavie
Vladimir Lortchenkov, Des Mille et une façons de quitter la Moldavie.

Monaco
Prince Albert II, L'homme et l'océan.

Norvège
Gunnar Staalesen, Le loup dans la bergerie

Pays-Bas
Toine Heijmans, En mer

Pologne
Maryla Szymiczkowa, Madame Mohr a disparu.

Portugal
Gonçalo M. Tavares, Une jeune fille perdue dans le siècle à la recherche de son père.

République Tchèque 
Kafka, Le procès et La métamorphose

Roumanie
Ioana Pârvulescu, La vie commence vendredi.
Panaït Istrati, Codine.

Royaume-uni 
Edward Morgan Forster, Avec vue sur l'Arno
Mhairi McFarlane, Et ne t'avise pas de m'embrasser.
William Makepeace Thackeray, La Foire aux vanités (Vanity Fair).
Alan Bennett, La Reine des lectrices.

Herman Melville, Bartleby le scribe.

Russie
Léon Tolstoï, La sonate à Kreutzer. Le bonheur conjugal. Le diable.

Serbie
Filip Grbic, Errance.

Slovaquie
Pavol Rankov, C'est arrivé un premier septembre.

Slovénie
Drago Jankar, Cette nuit, je l'ai vue.

Suède 
Camilla Läckberg, Femmes sans merci. 
Katarina Mazetti, Le mec de la tombe d'à côté
Jonas Jonasson, Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire.
Vilhelm Moberg, La saga des émigrants (7 tomes)
Stieg Larsson puis David Lagercrantz, Millenium (6 tomes) 

Suisse 
Joël Dicker, L’Affaire Alaska Sanders. 

Ukraine :
Andreï Kourkov, Le jardinier d'Otchakov.

Vatican
Pape François, Laudato si, encyclique sur la sauvegarde de la maison commune.

Océanie 

Australie 
Joan Lindsa, Pique-nique à Hanging Rock

Nouvelle Calédonie
Déwé Gorodé, Les mots sont des innocents, poème.
Nicolas Kurtovitch, Le sens des marées, poème.
Raymond Lacroix, Le nouveau sorcier de la grue aux requins, poème.
Frédéric Ohlen, Ils m'ont dit…, poème.
Denis Pourawa, Névarèna, poème.
Paul Wamo, L'épithète, poème.

Nouvelle Zélande 
Eleanor Catton, La répétition.

Polynésie française
Célestine Hitiura Vaïte, L'Arbre à pain (Chroniques de Tahiti 1).
Flora Aurima Devatine, Pas d'i…, pas d'o…, poème.
Henri Hiro, Si seulement…, poème. 

Wallis-et-Futuna
Virginie Tafilagi, Mes yeux-paroles, poème.

3 novembre 2024

52/2024 : repos

Ce dimanche, Virginie a choisi le repos comme thème du jour. Pile au moment où se terminent mes vacances, qui ont été reposantes ! Il faut croire que j'en avais besoin car, dès lundi, je me suis réveillée très tard, malgré le changement d'heure (ça va être dur, demain matin !), à part mercredi où le plombier devait venir à 8h30 (il est arrivé une heure plus tard…)

Repos aussi pour mes muscles et tendons : j'ai remplacé la course par la marche ou le vélo, notamment pour aller à la médiathèque…

parce qu'il faut une bonne réserve de lecture, quand on fait la sieste tous les jours.

Enfin, hier, j'ai refait une tentative de course, pour ne pas perdre tout le bénéfice de mes entraînements, pas longtemps et à petite vitesse.

Ce n'est pas catastrophique, mais pas idéal non plus, les douleurs, atténuées, sont toujours là. On va voir si je peux maintenir ce petit rythme pendant tout l'hiver.

2 novembre 2024

Octobre heureux

Encore un mois bien rempli, entre les scouts la musique, des journées de travail chargées et des week-ends occupés. Aurore s'est installée à Paris, elle m'appelle encore souvent pour un conseil, une recette, une programmation à distance de son lave-linge. Notre jeune poulette, elle aussi, a trouvé ses marques et pris rapidement le dessus sur sa compagne. Il lui  a fallu un mois pour pondre son premier œuf, elle devait être plus jeune que prévu lorsque nous l'avons adoptée. J'ai beaucoup marché et couru ce mois-ci, du moins les trois premières semaines, car mon corps a décidé une fois de plus de me compliquer la vie : j'ai mal aux genoux et à la hanche gauche, ce qui m'arrivait auparavant pour un jour ou deux, c'est à présent permanent, j'espère qu'un repos de quelques semaines suffira. Notre cumulus est tombé en panne et il a fallu dix jours pour le réparer : finalement on vit très bien avec des douches ultra-courtes, surtout quand on dispose d'un lave-vaisselle. Mais on est quand même contents quand l'eau chaude revient !

1/ Aurore me raconte sa première journée de stage, qui est tellement inattendue qu'on pourrait presque croire à un bizutage.
2/ Je trouve à proximité  tout le matériel dont j'ai besoin pour coudre un déguisement en urgence : pas besoin de prendre la voiture ! 
3/ Une petite soirée en tête à tête avec Marie, qui me prépare un délicieux dîner pendant que je couds des tentacules.

4/ Après un matin frisquet, le soleil de l'après-midi est très agréable, j'en profite pour marcher un peu.
5/ Les déguisements sont cousus, les gâteaux sont cuits, les papiers sont classés et Soizic est allée se coucher toute seule dans le poulailler ! (à son arrivée, la poulette a décidé qu'elle dormirait au fond du jardin, sur une grosse pierre entourée d'un buisson de ronces. Le premier soir, je suis allée la récupérer en me piquant les mains : elle a failli sauter par-dessus la clôture, chez nos voisins qui étaient absents ; le lendemain je l'ai cueillie sur son caillou – que j'avais débarrassé de ses ronces – puis je l'ai enfermée dans l'enclos en fin de journée, mais elle cherchait à toute force à s'envoler et je finissais toujours par l'attraper et la déposer sur le perchoir. Bon, hier soir, où elle a compris qu'elle serait mieux au chaud, elle a choisi UNE place et, pas de chance, c'était celle de Lucette, qui l'a donc dégagée manu-militari du perchoir, mais là, je pense que c'est bon).

6/ Une journée de formation bien fatigante (les stagiaires étaient près de 60) mais animée, on s'est bien amusés dans notre imaginaire et nos déguisements (et comme je n'intervenais pas l'après-midi, je suis rentrée faire une petite sieste avant de revenir aider au rangement).
7/ C'est parti pour une semaine bien automnale, je suis contente d'avoir tout de suite trouvé mes 2 gants.
8/ Encore une nouvelle publication urgente (une par semaine depuis fin août, alors que j'ai de très gros projets en chantier), mais le petit mot gentil de l'auteur (une sommité dans son domaine) me fait très plaisir.
9/ Les déguisements ont relancé mon envie de coudre, je programme deux broderies pour des trousses de naissance.
10/ Je prends mon vélo pour participer au pot de départ d'une collègue et je réussis de justesse à passer entre les averses (mais j'ai pédalé très vite à l'aller !)
11/ Aurore est de retour au bercail après 2 semaines d'absence.
12/ Ce concert de l'ensemble baroque a été, de loin, notre meilleure prestation. Et j'ai eu juste le temps de repasser à la maison déposer mon violon et manger mon sandwich avant de rejoindre les miens au théâtre pour un "seul en scène" qui nous a bien fait rire. Merci Marie d'avoir pris des places !

13/ Malgré l'heure tardive, je profite bien de la soirée de jumelage, notre prestation musicale était plutôt bonne (malgré les aléas techniques, micros sans piles et faux-contacts) et la participation de trois musiciens écossais bienvenue et énergisante.
14/ La nuit a été courte, mais le soleil m'empêche de somnoler, même en début d'après-midi.
15/ Après un retour compliqué (un étourdi avait attaché mon vélo avec le sien devant la gare… heureusement qu'il n'est pas revenu trop tard), nous animons un petit bal dans l'école d'ingénieurs locale, les étudiants venus danser (une quinzaine) sont enthousiastes et joyeux.

16/ Je passe prendre Marie sur sa pause déjeuner pour nos emplettes, puis je raye quelques lignes de ma to-do-list du mois.
17/ Ce soir, c'est apériscout : ce n'est pas loin, alors nous allons à vélo malgré la pluie et, comme c'est soirée libre, nous prenons plaisir à échanger des nouvelles avec les uns ou à faire connaissance avec les autres.
18/ Lorsque j'offre une trousse et que ce n'est pas le premier bébé de la famille, j'ai plaisir à voir le grand sourire de la maman et à entendre cette phrase « Tu sais que la trousse que tu m'avais offerte pour … sert encore ? » (Oui, je sais, on me le dit souvent et c'est réjouissant à entendre, voilà un cadeau plus durable qu'une adorable brassière en taille naissance).
19/ Mes deux filles à la maison, un après-midi libre (ce sera sieste, lecture et nettoyage du jardin) et les calzone de Marie pour nous régaler.
20/ Direction Trianon pour la course des princesses, où Aurore bat son record de vitesse.

21/ La mauvaise surprise du matin, c'est le disjoncteur qui saute… mais la cause est rapidement identifiée, ouf (des voisins ont dû faire appel à un électricien qui a mis des jours à trouver la cause des coupures répétées) : c'est le cumulus.
22/ L'eau est encore très chaude, je pense que nous pourrons prendre une dernière douche demain, et le plombier ne devrait pas tarder à envoyer son devis.
23/ Poursuivons la série avec le clavier qui a des ratés : plus de 6, ça passe encore, mais plus de virgule, division, 3 et 9 sur le pavé numérique, ça me complique drôlement la saisie de partitions, justement le jour où j'en ai un paquet à préparer. Ah, et plus de M non plus, là ça devient critique. Je rebranche le vieux clavier : la touche majuscule, le H et le Y ne fonctionnent pas. Et par solidarité, mon petit clavier de musique (de 2 octaves seulement) bloque son LA aigu. Alors que je devenais folle, j'ai eu l'idée de brancher les deux claviers simultanément et ça marche ! Faut juste penser à changer de clavier pour la lettre et les chiffres concernés (et de changer d'octave pour le LA aigu).
Edit : les M, 3 et 9 re-fonctionnent ce soir, c'est quand même plus simple !
24/ Dernière courgette du jardin, elle est petite mais tout à fait présentable.
25/ Nous avons failli oublier qu'il y a bal d'Halloween ce soir, et contrairement à l'an dernier, les enfants s'amusent un bon moment à danser, avant que les adultes ne prennent le relais jusqu'à tard dans la soirée.

26/ Aurore nous à invités à déjeuner, puis nous visitons une exposition aux Archives avant de refaire le plein de thés d'hiver dans deux boutiques du quartier.

27/ Puisque je ne peux plus courir, je vais marcher deux heures en forêt et le long des étangs, avant de prendre une douche, encore chaude, c'est incroyable (le chauffe-eau est éteint depuis 6 jours !)
28/ Lundi, le plombier n'est pas passé… mais il a envoyé son devis ! Nous allons chercher des courges et cueillir quelques tomates anciennes, retour à vélo (ça grimpe dur) et l'eau est tout juste assez chaude pour prendre une douche.
29/ Après des mois de tergiversations, je me décide enfin à (re)coudre mon sac, les épaisseurs passent sans trop de difficulté.
30/ Le plombier est là et Soïzic a pondu son premier œuf (il était temps : Lucette prépare l'hiver en ne pondant que 5 jours par semaine). Et ce soir, j'ai tricobière (et je dors chez Aurore).

31/ La magie de la voie 9 3/4 a encore opéré et les petits sorciers sont passés récupérer des bonbons, j'ai soigné la décoration et remis ma cape et mon chapeau à chaque coup de sonnette.

 

Publicité
Publicité
attraper le temps qui file…
Publicité
Archives
Publicité