Frileuse depuis toujours, je porte tout l'hiver des caracos à bretelles. Mais je suis intolérante aux matières synthétiques et j'ai du mal à en trouver en coton léger, à part en noir (ce qui n'est pas du meilleur effet sous un chemisier clair). Le dernier magasin où je me fournissais ayant fermé dans ma ville, je me suis enfin décidée à les coudre moi-même, à la longueur que je souhaite.
J'ai opté pour un jersey maille pointelle, une dentelle extensible achetée pour un sweat que j'ai recoupée (il faut toujours commencer par fouiller dans les chutes) et du biais de jersey de coton que j'ai depuis… la naissance de Paul !
La dentelle, recoupée dans la largeur plus ou moins en suivant les motifs, est cousue au point éclair le long de l'encolure, j'ai recoupé ensuite le jersey au ras de la couture.
Pour le premier, le biais jersey est légèrement trop serré, le second est parfait.
Me voilà équipée pour quelques années et il me reste de quoi en coudre deux autres.
Mes pyjamas sont usés, surtout les hauts : le jersey s'est détendu et dans le dos, il devient translucide. Lorsque je suis arrivée au salon C&SF, sur le stand des Coupons de St Pierre, cette flanelle de coton venait juste d'être sortie des cartons, un coton gratté tout doux ! J'ai pris le coupon tout de suite pour ne pas le laisser échapper (effectivement, dès midi, le stock était épuisé), malgré son poids. Et j'ai bien fait, car sur tout le salon, je n'ai pas trouvé un seul stand qui vendait du jersey au mètre !
J'avais déjà les patrons en tête : un chemisier que j'ai cousu quand j'avais 24 ans et que je porte encore (même si le tissu commence lui aussi à être en bout de course) et un pantalon à taille élastique, si rapide à coudre. En un mercredi, le pyjama était quasiment terminé, ne restaient que les poches, les boutonnières et les boutons et j'avais même posé un passepoil (une chute tout juste suffisante que j'avais dans mon tiroir) au col, et ceci deux fois, puisque j'ai cousu un premier col avant de trouver que j'avais décidément bien mal coupé le tissu.
Je l'ai décousu pour récupérer le passepoil et j'ai recoupé un col en alignant les carreaux : je veux bien zapper les raccords, mais il y a des limites à ne pas franchir !
Pourtant, je me suis retrouvée le 22 au soir à coudre les boutons au moment de me coucher, heureusement qu'il n'y en a que quatre.
Le tissu se froisse et les raccords sont nuls, mais je suis enchantée de mon pyjama, tellement chaud et doux !
Ce dimanche, Virginie nous invite au traditionnel le bilan de l'année écoulée.
Côté défi, j'ai presque obtenu le sans-faute, avec 51 participations !
Au sujet des photos, je m'aperçois que je n'ai pas fait de tirage papier depuis deux ans et je dois m'y atteler au plus vite, surtout que notre ordinateur fixe a atteint l'âge vénérable de 14 ans et que le portable a lâché brutalement sans qu'il soit possible de récupérer la sauvegarde (sauf à le faire fichier par fichier). Malgré le temps que cela implique, j'aime sélectionner les photos, revivre les moments passés, les glisser dans un album que l'on feuillette ensuite, rarement, mais toujours avec plaisir.
J'ai craint aussi, en février, de perdre l'intégralité de mon blog et je devrais me pencher également sur une solution de sauvegarde, au cas où. Finalement, je n'ai perdu que 75 % des visiteurs, si j'en crois les statistiques. Le mode de calcul de celles-ci joue certainement, mais la nouvelle plateforme surchargée de publicités également (je vois bien les blancs laissés par le bloqueur de pubs)… j'hésite à passer à la formule payante pour les éradiquer.
En tout cas, ma chère Virginie, c'est toujours un bonheur de participer et d'aller voir ce que les autres ont imaginé. Je continue bien évidemment en 2025 !
Voilà un thème de saison chez Virginie ! La période est fatigante, il fait froid, la nuit tombe beaucoup trop tôt, les trains sont supprimés les uns après les autres, je cours après les cadeaux (jamais suffisamment anticipés), je remplis des to-do-lists interminables dont je ne viens jamais à bout dans le temps imparti et, comme la pression monte, je dors mal, me réveille à 5 heures avec les tâches urgentes qui me tournent dans la tête. Donc, forcément, quand l'idée d'aller chanter sur le marché de Noël a surgi samedi dernier nous avons tous dit oui et les messages ont fusé, idées de chants, partitions, calage des horaires… n'empêche, c'était bien sympa ce moment entre l'église et la mairie, même jouer du violon avec une température proche de zéro et sans partition ne m'a pas semblé trop difficile.
Et puis ce matin, je me suis levée aux aurores, j'ai rejoint la gare dans la nuit, où j'ai retrouvé quelques scouts du territoire, d'autres étaient déjà dans le train. Et nous sommes revenus en fin de matinée avec nos lanternes allumées.
Pas de sieste, je devais aider Marie à coudre sa robe (le patron est épouvantable, plein d'erreurs, et les explications confuses et contradictoires), ce soir j'anime la messe et… je me couche tôt !
Virginie nous propose, ce dimanche, de mettre de la musique. Et j'ai trouvé des motifs musicaux en sortant mes décorations de sapin.
Pas d'installation de crèche ou de décoration de sapin sans l'ambiance sonore appropriée, avec un choix plutôt éclectique :
Et puis nous venons d'apprendre qu'il y aurait un marché de Noël entre l'église et la mairie, samedi prochain. La paroisse s'organise (lentement) pour proposer une animation, mais nous avons déjà décidé, en petit groupe, d'aller chanter en début d'après-midi en espérant que la météo sera plus clémente qu'hier (où la chorale paroissiale a vaillamment tenu le coup devant une autre église, en bordure du centre commercial).
Avec mes belles chutes de cuir jaune, j'ai pu remplacer deux accessoires de maroquinerie qui avaient fait leur temps. Mon porte-monnaie ne ferme plus bien depuis des années, j'ai resserré le fermoir tant que j'ai pu, mais l'opération était devenue inefficace et je perdais mes pièces de monnaie au fond de mes sacs, m'obligeant à une longue fouille chaque fois que je devais faire l'appoint. J'ai longuement réfléchi au cahier des charges : deux poches, une pour les cartes indispensables et une pour la monnaie, une largeur inférieure de quelques millimètres au précédent, pour le ranger plus facilement dans la poche du sac que j'ai cousue un peu serrée et, cerise sur le gâteau, la possibilité d'y fixer une dragonne, lorsque je vais au marché l'été sur ma pause déjeuner et que je n'ai ni sac à main, ni poches pour le ranger.
J'ai découpé des pièces dans ma vieille parka, cousu et recousu jusqu'à obtenir les dimensions idéales, avant de couper dans le cuir. Pour la séparation intérieure, j'ai employé du lin enduit (un peu trop rigide, finalement), ainsi que pour terminer les deux bouts des fermetures à glissière (achetées au mètre). J'ai également fait le choix de deux couleurs de fermetures différentes pour ne pas, systématiquement, ouvrir la mauvaise poche.
La couture a été un peu ardue, puisque je me retrouvais inévitablement avec un tube assez étroit, au moment de coudre la deuxième fermeture, mais je m'en suis sortie. Le retournement des angles n'a pas été commode non plus, entre les deux épaisseurs de cuir, la séparation et les petits bouts des fermetures que je n'aurais pas dû poser en double, mais j'ai obtenu exactement ce que je désirais !
Espérons que le cuir, non doublé, tiendra longtemps le coup face aux attaques des pièces de monnaie.
Autre accessoire à remplacer : mon étui à clés, qui était percé et déchiré là encore depuis fort longtemps.
Pas la peine d'en acheter un nouveau, il ne fallait qu'une étroite bande de cuir et deux mini chutes pour les côtés. J'ai doublé la partie centrale de toile enduite, pour limiter l'usure due au frottement des clés et utilisé une pression métallique pour le fermer.
J'ai récupéré la chaînette et l'anneau de l'ancien étui. Et je suis ravie car il est un peu plus petit et beaucoup plus léger que l'ancien !
Me voilà rééquipée à neuf, peut-être pas pour dix ans, mais pour un bon moment, j'en suis certaine, vu la qualité du cuir. Bon, la couleur jaune n'est peut-être pas le choix le plus judicieux pour un porte-clés qui frotte quotidiennement sur ma roue de vélo… mais je vais trouver le bon geste pour l'épargner.
C'est un petit challenge lecture créé par Bidib. En novembre, j'ai terminé un livre hors-défi trouvé dans les nouveautés de la médiathèque, puis j'ai lu un roman botswanais que j'avais longuement cherché : j'avais suggéré à ma médiathèque de l'acheter, mais on m'a répondu qu'il était épuisé. Les prix en occasion étaient exorbitants, j'ai fini par le trouver dans le catalogue des médiathèques de Paris et attendu qu'Aurore ait le temps de renouveler sa carte, puis le réserve, puis aille le chercher. Ce mois-ci,j'ai lu 5 livres (1404 pages) et visité 4 nouveaux pays, pour un total de 144 pays.
France
Clémentine Mélois, Alors c'est bien.
Depuis que je l'ai entendue à la radio, je suis le compte instagram de cette artiste, tellement drôle et inventive dans ses détournements de tableaux ou de livres. Dans ce livre, écrit « tant qu’il me reste de la peinture bleue sur les mains. Elle finira par disparaître, et j’ai peur que les souvenirs s’en aillent avec elle, comme un rêve qui s’échappe au réveil et qu’on ne peut retenir », elle rend hommage à son père, le sculpteur Bernard Mélois, en mettant en parallèle ses souvenirs et les échanges père-fille durant les quelques semaines qu'elle a passées, avec sa sœur, à ses côtés lorsqu'il est devenu évident que ses jours étaient comptés. Parler de sa mort à venir n'était pas un tabou et c'est ensemble qu'ils ont organisé ses funérailles, choisi le cercueil, la décoration de la tombe. C'est un livre bouleversant, mais aussi joyeux et plein de vie, un magnifique cadeau d'une fille à son père.
« Dans l'étagère à gauche de l'escalier de mon atelier, il y a des clous de la tour Eiffel. — Ah bon ? — Oui, je te le dis, parce que ça peut toujours faire plaisir à quelqu'un, des clous de la tour Eiffel. »
« Tout à coup, en roulant, j'ai vu la scène que j'étais en train de vivre de l'extérieur. La puissance et la lourdeur symbolique de la situation me sont apparues : je portais la croix de mon père. C'était du petit biscuit pour psychanalyste. Pour faire de ce voyage en Gommette mobile un vrai chemin de croix, il aurait fallu que je marque douze étapes sur les aires de l'autoroute A11 […] À la première, j'aurais pris un sandwich-triangle ; à la seconde un café soluble »
« — Vous avez commandé le cercueil ? — Ah non, Papa, ça c'est notre limite. On peut parler de tout, mais commander le cercueil alors que tu es encore vivant, ça ce n'est pas possible ! — C'est bien de s'y prendre à l'avance. Peut-être qu'il y a des ruptures de stock, tu vois… — Ah non, non, non ! — Bon, bon. »
« Vivre est assez bouleversant : entre le début et la fin, on ne sait jamais ce qui va se passer.Il n'existe pas de résumé sur internet et on ne peut pas se fier aux critiques des spectateurs : «Steph08 :2/5 : Pas trop bien, c'était pas vraiment drôle. » Face aux caprices de l'inconnu, nous tentons à l'aveuglette de faire de notre existence le meilleur film possible. Pendant que nous sommes occupés à soigner le scénario, le décor et les accessoires, nous gagnons quelques instants de légèreté. Comment faire autrement ? »
Botswana
Trinity Dow, Les cris de l'innocente.
C'est un roman noir plutôt que policier, car il n'y a guère d'enquête, à part celle de l'époque du crime, bâclée et trop rapidement conclue, avec une solution à laquelle personne n'a cru. Amantle effectue son service civique dans un village éloigné d'une des plus belles régions du pays, lorsqu'elle découvre dans une boîte des vêtements qui avaient disparu cinq ans auparavant. L'ouverture de cette boîte, telle celle de Pandore, déclenche une vague de peur et d'événements qui atteignent jusqu'au sommet de l'État, mais cette jeune fille au caractère bien trempé ce cède pas aux menaces qui visent à la faire taire. Ce qu'elle va découvrir, avec l'aide de son amie avocate, est terrifiant. Il y a cependant des passages d'une drôlerie irrésistible, inhabituels pour un thriller. L'autrice, juge et militante des droits de l'homme, dénonce ici des pratiques barbares dans un pays où se côtoient modernité et traditions d'un autre temps, couvertes par des politiques et policiers corrompus. « Il y a peut-être un plombier farceur en liberté dans ce pays – mais c'est peut-être juste une autre démonstration de notre devise : « Au Botswana, on n’est pas pressé. » Savoir quel robinet est le bon nous ferait économiser sans aucun doute, de façon collective, quelques milliers de secondes chaque matin. Je crois qu’on s’est dit que perdre une seconde par-ci, une minute par-là, et une heure – parfois une journée – ailleurs n’avait rien de grave. » « Cependant, comme personne ne lui répondait, et que le lion rugissait sans se soucier d'elle, elle se rassit et admit d'une petite voix misérable : « Écoutez, je ne gère pas ça très bien ; je le sais. Je ne suis pas très douée pour la brousse — du moins pour la brousse infestée de lions. Laissez-moi une minute pour me calmer ? On ne pourrait pas aller dans la voiture ? Je pense que le métal est beaucoup plus sûr que ce fin tissu ! Ces Américains ! Ils sont capables d’aller sur la Lune, mais ils ne savent pas fabriquer des tentes qui résistent aux griffes ! On dirait presque qu'ils veulent qu'on se fasse manger ! On peut aller dans la voiture, s'il vous plaît ? »»
Samoa
Sia Figiel, Freelove.
Inosia est une élève de terminale sérieuse et passionnée de sciences, promise à un bel avenir et de brillantes études à l'étranger. Pourtant, à dix-sept ans et demi, elle se lance, en toute connaissance de cause, dans une liaison avec son professeur préféré, qui a le double de son âge, enfreignant tous les tabous. Tous deux sont attachés aux traditions de leur culture, mais n'hésitent pas à s'en libérer. Leur dialogue amoureux, érotique, scientifique et culturel perdurera, sous forme épistolaire, après leur séparation. La culture Samoane est largement évoquée dans ce roman, qui est un véritable voyage.
« Talofa! Bonjour! 0a'u ole tatou faia'oga,o Ioane Viliamu. Je m'appelle M. Ioane Viliamu. Ua fa'ato'a ou i'u mai i le Iunivesite a Papua Niu Kini. Je suis récemmentdiplômé de l'université de Papouasie-Nouvelle-Guinée. La classe avait gloussé en entendant mentionner la Papouasie-Nouvelle-Guinée : nous avions encore en mémoire les photos de femmes aux seins nus et d'hommes aux étuis péniens,publiées dans The Samoa Times à l'occasion du quatrième Festival des arts du Pacifique qui s'était tenu à Pappeete,à Tahiti,plus tôt en juin. Les élèves s'étaientcalmés pour entendre la suite de la présentation de M. Viliamu.
— 0 a'u ua ta'uao se Saienitisi ma se Faia'ogao le Nurnera. Je suis un scientifique et un mathématicien. 0 le matatlaamuamua lava o lo'oo'u mafaufauina mo tatou urna iletatou vasega,o le tatou naunau lea i lo tatou tiute i aso ta'itasi,ina ia tatou iloa Le Natura. Le premier défi que je veux lancer à chacun d'entre vous dans cette classe,auquotidien, c'est deconnaître la nature. I le tulaga na iloa ai Le Natura 'e o tatou tua'a. De la même manière que nos ancêtres la connaissaient. »
« J'éprouvais la même chose envers Ioage. Le sentiment d'être emmitouflée dans la plus douce des couvertures. De celles qui vous enveloppent de tendresse et de bien-être, qui rendent le monde bienveillant et merveilleux. Surtout par un jour radieux sur une île au cœur de l'océan Pacifique. l'ironie paradoxale du paradis dans toute sa splendeur ! »
« Je suis Inosia Alofafua Afatasi. Je suis la Méprisée, Freelove, la Descendante du Soleil. Debout sur le rivage de l'île des Rêves, ployant l'échine sous un Vent mélancolique, un chant secret de désespoir dans le creux de ma main, j'appelle les ombres au crépuscule. »
Sierra Leone
Ishmael Beah, La petite famille.
Dans une ville portuaire qui n'est pas nommée, cinq orphelins ont recréé une famille et sont installés dans une carcasse d'avion abandonnée. Ils survivent grâce à de menus larcins, de petits boulots occasionnels et beaucoup d'ingéniosité. Durement éprouvés par la vie, ils veillent les uns sur les autres, prennent des précautions extrêmes pour ne pas être repérés et communiquent grâce à un langage sifflé qui leur appartient. Mais Elimane et Khoudiemata, les plus âgés, font chacun de son côté des rencontres qui vont mettre en péril ce fragile équilibre.
« Ils avaient trouvé la fillette, seule et tremblante, dans un champ non loin de leur refuge. Ils avaient tenté de lui dire : « Bonjour, n'aie pas peur s'il te plaît » dans les quinze langues et les trois dialectes qu'ils connaissaient à eux tous, mais pendant des semaines, elle n'avait fait que hocher la tête pour leur répondre. Même à partir du moment où elle se mit à parler, elle sembla incapable de leur dire quoi que ce soit de l'endroit d'où elle venait. »
« Chaque année pour la fête nationale, et d'aussi loin que Khoudi se souvienne, les protestations s'amplifiaient, les gens étant de plus en plus conscients de l'ironie qu'il y avait à célébrer des libertés n'existant que sur le papier. »
« À la fin, l'animateur radio avait fait une annonce : Aujourd'hui, nous débattrons pour savoir s'il faut traiter nos politiciens de corrompus ou de voleurs. Quand on vole du riz sur le marché, on est un voleur, non ? Rejoignez-nous dans la matinée et appelez-nous pour prendre part à la conversation. Et maintenant, retour à la musique avec notre superstar du reggae et sa nouvelle chanson : "Mister Politicorruption" , ou "Tu n'es pas digne de te faire appeler mon leader". »
Sultanat d'Oman Jokha Alharthi, Les corps célestes.
Durant un voyage en avion, Abdallah se souvient, confusément, dans le désordre. À son récit s'entremêlent ceux des femmes de sa famille : sa femme, Maya et les deux sœurs de celle-ci, sa fille, leur mère Salima et la femme qui l'a élevé, esclave puis maîtresse de son père. Tous parlent d'amour, de traditions, de relations humaines, d'adultère, de vengeances, de rapports entre riches et pauvres, de religion, de poésie. Entre le village d'Awafi ou la ville de Mascate, leurs vies s'écoulent et tous espèrent au bonheur sans le trouver vraiment. C'est aussi le portrait d'une société qui évolue, tout au long du XXe siècle. Un magnifique récit à plusieurs voix, qui a reçu le prestigieux Man booker International Prize, une première pour un roman traduit de l'arabe.
« Combien d'années avait-elle passés adossée au mur extérieur de la cuisine, écoutant les bribes de voix montant de l'office — les querelles entre servantes, les plaisanteries des esclaves et leurs cris, les jacassements des enfants et leurs bagarres dans la cour, la voix aigüe de l'épouse de son oncle donnant ses instructions , tandis qu'elle était prostrée là sans que personne ne l'écoute ni ne lui adresse la parole ? » « N'as-tu donc jamais connu l'amour, ô Maya ? N'as-tu pas ressenti ma présence quand je tournais autour de votre maison, comme le pèlerin tourne autour de la Kaaba ? Comment cette maison a-t-elle pu être le théâtre de tant de passions amoureuses ? »
Afrique
Afrique du Sud
Yewande Omotoso, La Voisine.
Algérie
Kamel Daoud, La préface du nègre : le Minotaure 504 et autres nouvelles.
Angola Ondjaki, GrandMèreDixNeuf et le secret du Soviétique.
Bénin
Florent Couao-Zotti, La traque de la musaraigne.
Burkina Faso
Roukiata Ouédraogo, Du miel sous les galettes.
Burundi
Gaël Faye, Petit pays.
Cameroun
Calixte Beyala, Le Christ selon l'Afrique.
Congo Brazzaville
Alain Mabanckou, Le commerce des Allongés.
Côte d'Ivoire Marguerite Abouet, Aya de Yopougon, tomes 1, 2, 3.
Djibouti
Abdourahman A. Waberi, Aux États-Unis d'Afrique.
Égypte
Alaa El Aswany, L'Immeuble Yacoubian.
Érythrée
Sulaiman Addonai, Le silence est ma langue natale.
Éthiopie Maaza Mengiste, Le roi fantôme.
Gabon
Janis Otsiemi, La vie est un sale boulot.
Ghana
Yaa Gyasi, No home.
Nii Ayikwei Parkes, Notre quelque part.
Guinée
Camara Laye, L'enfant noir.
Kenya
Ngugi wa Thiong'o, La rivière de vie.
Libéria Leymah Gbowee, Notre force est infinie.
Lybie
Hisham Matar, Une disparition.
Madagascar Johary Ravaloson, La fabuleuse parcelle de Monsieur Isidore.
Malawi William Kamkwamba, Le garçon qui dompta le vent.
Mali
Aya Cissoko, N'ba.
Maroc
Mohamed Leftah, L'enfant de marbre.
Maurice
Mariam Sheik Fareed, Le syndrôme de l'accent étranger.
Nathacha Appanah-Mouriquand, Blue Bay Palace.
Mayotte
Nassuf Djailani, À tous ceux qui accusent le poète de traîtrise à la langue française, poème.
Yazidou Maandhui, Mirage, poème.
Mozambique
Mia Couto, Le chasseur d'éléphants invisibles.
Niger Fatima, Esclave à 11 ans.
Nigeria
Chigozie Obioma, Les pêcheurs.
Ouganda Jennifer Nansubuga Makumbi, Kintu.
République démocratique du Congo
Denis Mukwege, La force des femmes.
Réunion
Aimé Césaire, Calendrier lagunaire, poème.
Myriam Cazalou, Convois vers l'usine sucrière, poème.
Agnès Gueneau, Cause à ou, poème.
Rosemay Nivard, Un quart de pomme, poème.
Patrice Treuthardt, Retour au port natal, poème.
Sénégal
Birago Diop, Les contes d'Amadou Koumba.
Fatou Diome, Celles qui attendent.
Somalie
Farah Nuruddin, Du lait aigre-doux.
Soudan
Abdelaziz Baraka Sakin, Le Messie du Darfour.
Tayeb Salih, Saison de la migration vers le Nord.
Tanzanie
Abdulrazak Gurnah, Près de la mer.
Tchad
Adjim Danngar, Djarabane. 1. Au petit marché des amours perdues.
Togo
Kossi Ejoui, L'ombre des choses à venir.
Tunisie
Habib Selmi, La voisine du cinquième.
Zimbabwe
Petina Gappah, Le livre de Memory.
Amérique
Argentine
Gabriela Cabezón Cámara, Pleines de grâce.
Bolivie
Edmundo Paz Soldán, Norte.
Brésil
Paulo Coelho, L'Alchimiste.
Canada :
Jean-Paul Dubois, Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon (prix Goncourt 2019).
Nancy Huston, Le club des miracles relatifs.
Chili
Luis Sepúlveda, Histoire d'une mouette et du chat qui lui apprit à voler et Histoire du chat et de la souris qui devinrent amis.
Colombie
Gabriel Garciá Márquez, La Mala Hora.
Costa Rica
Edo Brenes, Bons baisers de Limon.
Cuba
Leonardo Padura, Adios Hemingway.
États-unis
Jack London, Martin Eden.
Harper Lee, Va et poste une sentinelle.
Toni Morrison, Beloved.
Équateur
Alfredo Noriega, Mourir, la belle affaire !
Guadeloupe
Jenny Archimède, Dans mon île, poème.
Daniel Maximin, Natale, poème
Max Rippon, Cataplasme, poème.
Guy Tirolien, Prière d'un petit enfant nègre, poème.
Guatémala
Miguel Angel Asturias, Le Pape vert.
Guyane française
Léon-Gontran Damas, Solde, poème.
Serge Patient, Cayenne est désolée…, poème.
Groenland
Mo Malø, Qaanaaq.
Mo Malø, Diskø.
Mo Malø, Nuunk.
Haïti
Jacques-Stephen Alexis, L'étoile absinthe.
René Depestre, Lettre au poète Léon Damas, poème.
Honduras
Horacio Castellanos Moya, Effondrement.
Jamaïque
Kei Miller, By the Rivers of Babylon.
Martinique
Nicole Cage-Florentiny, Dans mon île ne poussent pas les saules, poème.
George Desportes, À la crinière du cyclone, poème.
Éric Pézo, On avance la peur…, poème.
Joseph Polius, Petits mots…, poème.
Julienne Salvat, Dire d'enfance rosée…, poème.
Mexique
Laura Esquivel, Chocolat amer.
Carlos Fuentes, Une certaine parenté.
Paraguay
Augusto Roa Bastos, Fils d'homme.
Pérou
Mario Vargas Llosa, La Tante Julia et le scribouillard.
Salvador
Horacio Castellanos Moya, Effondrement.
Uruguay
Juan Carlos Onetti, Les adieux.
Venezuela
Karina Sainz Borgo, La fille de l'Espagnole.
Asie
Afghanistan
Spôjmaï Zariâb, La plaine de Caïn.
Mahmud Nasimi, Un Afghan à Paris.
Arabie Saoudite
Athîr Abdallah Al-Nashmî, Une perte.
Azerbaïdjan
Tchinguiz Abdoullaïev, Le fardeau des idoles.
Bangladesh
Shirshendu Mukhopadhyay, La tante qui ne voulait pas mourir.
Cambodge
Tian, L'année du lièvre (BD) : 1. Au revoir Phnom Penh. 2. Ne vous inquiétez pas. 3. Un nouveau départ.
Chine
Qiu Xiaolong, La danseuse de Mao.
Corée du Nord
Hyeonseo Lee, La fille aux sept noms.
Corée du Sud
Ch'oe Yun, Là-bas, sans bruit, tombe un pétale.
Georgie Boris Akounine, Pélagie et le bouledogue blanc.
Inde
Rohinton Mistry, L'équilibre du monde.
Indonésie
Pramoedya Ananta Toer, Le monde des hommes. (Buru Quartet tome 1)
Iran
Fariba Vafi, Un secret de rue.
Zoyâ Pirzâd, On s'y fera.
Irak
Abbas Khider, Lettre à la république des aubergines.
Israël
Amos Oz, Vie et mort en quatre rimes.
Japon
Haruki Murakami, Le passage de la nuit.
Durian Sukegawa,Les délices de Tokyo. Toshikazu Kawaguchi, Tant que le café est encore chaud.
Jordanie Nadia Shammas (autrice), Sara Alfageeh (illustratrice), Écuyère.
Laos
Loo Hui Phang, L'imprudence.
Liban
Jabbour Douaihy, Il y avait du poison dans l'air.
Malaisie Tash Aw, La carte du monde invisible.
Mongolie
Galsan Tschinag, Belek, une chasse dans le Haut-Altaï, suivi de Une histoire Touva.
Népal
Mahjusshree Thapa, Les saisons de l'envol.
Ouzbékistan
Hamid Ismaïlov, Dans les eaux du lac interdit.
Pakistan
Daniyal Mueenuddin, La saison des mangues introuvables.
Palestine Sahar Khalifa, Chronique du figuier barbare. Nadia Shammas (autrice), Sara Alfageeh (illustratrice), Écuyère.
Singapour
Balli Kaur Jaswal, Le club des veuves qui aimaient la littérature érotique.
Syrie
Niroz Malek, Le promeneur d'Alep.
Sri Lanka
Antonythasan Jesuthasan, Friday et friday.
Taïwan
Xiaole Wu, Les enfants des riches.
Thaïlande
Rattawut Lapcharoensap, Café Lovely.
Turquie
Orhan Pamuk, La femme aux cheveux roux.
Vietnam
Kim Thúy, Man.
Yémen
Ali al-Muqri, Le beau Juif.
aEurope
Albanie
Ornela Vorpsi, Buvez du cacao Van Houten !
Allemagne
Eduard von Keyserling, Altesses.
Marlen Haushoffer, Le mur invisible.
Autriche
Daniel Glattauer, Quand souffle le vent du nord.
Daniel Glattauer, La septième vague.
Belgique
Amélie Nothomb, Antéchrista.
Michel Van Zeveren, Le plat du loup plat.
Nadine Monfils, Les folles enquêtes de Magritte et Georgette. 1. Nom d'une pipe !
Bulgarie
Elitza Gueorguieva, Les cosmonautes ne font que passer.
Chypre
Tefcros Michaelides, Petits meurtres entre mathématiciens.
Croatie
Ante Tomic, Miracle à la Combe aux aspics.
Danemark
Jens Christian Grøndahl, Quelle n'est pas ma joie.
Espagne
Carlos Ruiz Zafón, Marina.
Estonie
Andrus Kivirähk, Les secrets.
Finlande
Sofi Oksanen, Baby Jane.
Arto Paasilinna, La douce empoisonneuse.
France
Maurice Leblanc, Arsène Lupin.
Riad Satouff, Le jeune acteur.
Loïc Clément, d'après Marie-Aude Murail, illustrations Anne Montel, Miss Charity t. 1, L'enfance de l'art.
Romain Gary (Émile Ajar), La vie devant soi et Les racines du ciel)
Delphine Horvilleur, Vivre avec nos morts. Petit traité de consolation.
Jean Giono, Regain.
Daniel Pennac, Le cas Malaussène : 1. Ils m'ont menti. 2. Terminus Malaussène.
Isabelle Guézan, La Nouvelle Organisation du Travail (uniquement sur Kindle).
Romain Gary, Au-delà de cette limite votre ticket n'est plus valable.
Daniel Pennac, Mon frère.
Anne Bihan, Craquement nègre…, poème.
Alexis Gloaguen,Rien n'est plus paradoxal que la mort, poème.
Catherine C. Laurent,Regarder le pays, poème.
Sophie Hénaff, Poulets grillés,Rester groupés, Art et décès.
Grèce
Vassilis Alexakis, Ap. J. C.
Hongrie
Magda Szabó, La porte etAbigaël.
Irlande
Maggie O'Farell, Assez de bleu dans le ciel.
Islande :
Audur Ava Olafsdottir, Miss Islande.
Italie
Alessandro Baricco, Novecento : pianiste. Un monologue.
Goliarda Sapienza, L'Art de la joie.
Lettonie Sandra Kalniete, En escarpins dans les neiges de Sibérie.
Lituanie GiédRé (Holly R., illustratrice), La boîte de petits-pois.
Macédoine
Rumena Bužarovska, Mon cher mari.
Moldavie
Vladimir Lortchenkov, Des Mille et une façons de quitter la Moldavie.
Monaco
Prince Albert II, L'homme et l'océan.
Norvège
Gunnar Staalesen, Le loup dans la bergerie.
Pays-Bas
Toine Heijmans, En mer.
Pologne
Maryla Szymiczkowa, Madame Mohr a disparu.
Portugal
Gonçalo M. Tavares, Une jeune fille perdue dans le siècle à la recherche de son père.
République Tchèque
Kafka, Le procès et La métamorphose.
Roumanie
Ioana Pârvulescu, La vie commence vendredi.
Panaït Istrati, Codine.
Royaume-uni
Edward Morgan Forster, Avec vue sur l'Arno.
Mhairi McFarlane, Et ne t'avise pas de m'embrasser. William Makepeace Thackeray, La Foire aux vanités (Vanity Fair).
Alan Bennett, La Reine des lectrices.
Herman Melville, Bartleby le scribe.
Russie
Léon Tolstoï, La sonate à Kreutzer. Le bonheur conjugal. Le diable.
Serbie
Filip Grbic, Errance.
Slovaquie
Pavol Rankov, C'est arrivé un premier septembre.
Slovénie
Drago Jankar, Cette nuit, je l'ai vue.
Suède
Camilla Läckberg, Femmes sans merci. Katarina Mazetti, Le mec de la tombe d'à côté
Jonas Jonasson, Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire.
Vilhelm Moberg, La saga des émigrants (7 tomes)
Stieg Larsson puis David Lagercrantz, Millenium (6 tomes)
Ukraine :
Andreï Kourkov, Le jardinier d'Otchakov.
Vatican
Pape François, Laudato si, encyclique sur la sauvegarde de la maison commune.
Océanie
Australie
Joan Lindsa, Pique-nique à Hanging Rock.
Nouvelle Calédonie
Déwé Gorodé, Les mots sont des innocents, poème.
Nicolas Kurtovitch, Le sens des marées, poème.
Raymond Lacroix, Le nouveau sorcier de la grue aux requins, poème.
Frédéric Ohlen, Ils m'ont dit…, poème.
Denis Pourawa, Névarèna, poème.
Paul Wamo, L'épithète, poème.
Nouvelle Zélande
Eleanor Catton, La répétition.
Polynésie française
Célestine Hitiura Vaïte, L'Arbre à pain (Chroniques de Tahiti 1).
Flora Aurima Devatine, Pas d'i…, pas d'o…, poème.
Henri Hiro, Si seulement…, poème.
Wallis-et-Futuna
Virginie Tafilagi, Mes yeux-paroles, poème.
Un mois de novembre qui a été chargé, une fois de plus, mais où nous avons réussi à nous ménager quelques petites journées de repos. Il a fait froid, puis doux, pluvieux, il a neigé, le soleil a brillé de temps en temps, et j'ai passé beaucoup de temps dehors, malgré tout (un week-end campé, ça aide). J'essaie de maintenir ma forme avec quelques courses pas trop longues, je viens de recevoir mes chaussures neuves, si ça pouvait régler mes douleurs aux genoux…
1/ Une fois n'est pas coutume, notre repas d'Halloween a un jour de retard, mais nous sommes tous les sept (y compris pour cuisiner, ce qui était un peu acrobatique).
2/ Une journée en famille, je fais un test de course (2 km), passe l'après-midi avec Paul, à transformer un sweat en veste et nous terminons par un jeu de société jamais testé et franchement drôle.
3/ Une petite couture rapide pour Aurore, puis je commence à grillager tous les interstices du poulailler par lesquels se faufilent les rats. Paul et Alice repassent à la maison, puis repartent avec Aurore, qui leur fait découvrir son chez elle avant leur train.
4/ Après mon essai de course 2 km samedi, je passe à 3 ce soir, sans douleur supplémentaire, pourvu que ça dure !
5/ J'ai passé quelques longues heures à imaginer une activité pour notre prochain week-end scout, et tout à coup, j'écris le déroulement, en 10 minutes de trajet en train : visiblement c'est ainsi que je fonctionne.
6/ Après un coup de fil assez confus avec le chef d'orchestre (qui, je ne sais pourquoi, voulait baisser tous les chants d'un ton, quitte à se retrouver avec 5 bémols à la clé), j'ajoute tous les instruments demandés, copie les différentes voix puis, après appel à un collègue pour quelques questions techniques, j'exporte 112 parties séparées en… 3h15 : certes, pas tout à fait d'un seul clic de souris, mais beaucoup plus rapide que de tout copier à la main.
7/ Notre réunion de ce soir est annulée, faute de participants (qui l'avaient pourtant réclamée), un supplément de temps bienvenu pour finaliser les petits livrets que je préparais et nous coucher un peu plus tôt (et passer une soirée avec Marie).
8/ Je prépare les bagages du week-end, forte de notre expérience de janvier dernier, c'est le moment de tester la réparation de la tente !
9/ Une marche/réflexion de deux heures, un délicieux repas (chaud !), quelques heures de travail entrecoupées de petits moment de jeux, le repas chaud juste au moment où le froid humide commençait à nous gagner, une veillée extraordinaire, comme toujours lorsqu'elle est préparée par Aurélie, un couchage tardif dans nos multiples épaisseurs de vêtements duvets et plaids et les chouettes pour nous endormir.
10/ Encore un peu de travail, avant la messe qui nous a fait remonter 75 ans en arrière (une expérience…), cuisine, repas, réunion, rangement et voilà encore un très bon moment passé en équipe territoriale.
11/ Une journée supplémentaire bienvenue pour nettoyer le jardin, ranger tout notre matériel de camping que nous avions étalé un peu partout pour le faire sécher et dormir.
12/ Journée réunions : après la présentation très intéressante d'un projet, l'équipe de chercheurs parle des éditions à venir et ça tourne à la foire d'empoigne (relative, mais c'est quand même l'idée), chacun voulant que je m'occupe en priorité de son livre/cahier/article. c'est très flatteur pour mon travail, mais ils m'ont épuisée. Bon, au moins, presque tous ont compris que je n'avais pas 8 bras*.
13/ J'ai retourné le potager (avec l'aide de mes deux comparses, toujours partantes quand il y a des vers de terre à chaparder), puis (après avoir enfermé les poulettes, qui criaient leur indignation derrière le grillage) semé de l'engrais vert et un petit coin d'épinards — l'espoir fait vivre, peut-être que quelques graines germeront.
14/ L'aller-retour à Versailles à vélo m'a fatiguée, mais ce premier concert de la saison était un pur moment de grâce.
15/ Un petit tour au marché où je me laisse tenter par des girolles, qui agrémenteront nos omelettes à venir.
16/ Préparée de longue date, la messe était accompagnée par l'harmonie locale, ça sonnait dans notre petite église ! Tout s'est bien passé, malgré quelques moments de flottement inévitables, et le chef est prêt à recommencer l'an prochain.
17/ Aurore a eu une rude journée (après ses 5h de dissertation hier matin, elle a enchaîné une journée avec ses jeunes, puis une réunion avec les RG, puis une autre réunion imprévue, 11 heures en tout), du coup elle reste dormir à la maison, pour ma plus grande joie.
18/ Nous allons à pied à la gare (avant la pluie), puis prenons le train ensemble avant de commencer chacune notre semaine de travail.
19/ Je vais toujours à reculons à ces réunions, mais quand j'y suis, je passe un bon moment (bon, le trajet à vélo sous l'averse, c'était moyen quand même)
20/ Une jolie journée : du soleil, une voisine qui vient m'apporter le joli bouquet qu'on lui a offert parce qu'elle part une semaine, deux autres voisines qui me proposent, la prochaine fois, qu'on aille courir ensemble, une pédicure aux petits soins (et je n'ai pas de mycose aux ongles, ouf !), un repérage shopping entre mes deux rendez-vous, un retour dans la belle forêt d'automne et une réunion en vision plus constructive que ce que je pensais.
21/ C'est fou comme cette phrase "Oh, il neige !" met instantanément de bonne humeur. Il est tombé 15 bons centimètres, j'ai tenté d'aller faire les courses à vélo et suis revenue bien vite : je pédalais sur place. Les poules étaient sorties avant les premiers flocons, elle se sont abritées sous un buisson et n'ont pas osé poser une patte sur cette surface blanche : en fin d'après-midi, j'ai dû les porter dans le poulailler où elles se sont jetées sur la mangeoire, les pauvres étaient affamées !
22/ Marie n'a pas pu rentrer chez elle hier soir (trop dangereux en vélo), ce matin nous prenons toutes deux le chemin vers la gare dans un décor féérique : la neige, lourde et collante, recouvre les arbres, les buissons, les poteaux, même les grillages.
23/ Deux nouvelles musiciennes sont venues renforcer notre ensemble baroque qui en avait besoin : une flûtiste à bec et une altiste (assez débutante, mais de très bonne volonté).
24/ Un conseil territorial efficace : nous avons terminé en avance, malgré tous les sujets à traiter, j'avais apporté trois gâteaux et c'était juste le bon dosage : il reste deux petites parts pour notre dessert du soir.
25/ Pendant que Guillaume tente de récupérer les données de l'ordinateur qui a rendu l'âme, je pars à la recherche d'un ingrédient rangé je ne sais où, ce qui met un terme à ma procrastination qui dure depuis la fin de l'été : je vide le tiroir où sont rangés les réserves, notamment de fruits secs et de riz, pour éliminer tous les œufs et larves de mites dont je soupçonnai fortement l'existence (à force d'en voir voler quelques-unes dans le salon). La bonne nouvelle, c'est qu'elles ne sont pas entrées dans les bocaux (elles peuvent, j'en ai déjà eu la preuve) et qu'elles n'ont pas eu l'idée de coloniser le tiroir des réserves de farine, juste au-dessus. Au passage, je regroupe pas mal de sachets entamés, puis rachetés avant d'avoir été vidés.
26/ Avant notre répétition, nous devons juguler un petit dégât des eaux : les toilettes, le couloir et une partie de notre salle sont inondés et faute de raclette, nous faisons preuve d'ingéniosité, en raclant le sol avec la poubelle (peu efficace) puis une table (mieux), dans les éclats de rire, avant de nous installer dans le hall d'entrée qui a été épargné.
27/ Une visite annoncée et je me lance dans un grand ménage bien nécessaire (surtout que le soleil d'hiver révèle le moindre grain de poussière ou l'état déplorable des vitres, après tant de pluie), puis je planifie mes prochaines coutures, lectures, recettes de cuisine.
28/ Je ne me suis pas trompée dans mes estimations du temps de travail nécessaire à chaque projet, je peux travailler normalement, sans risquer la tendinite ou la migraine ophtalmique, et avoir un peu de marge en fin de semaine pour prendre des nouvelles des ouvrages laissés en attente ce mois-ci, c'est le rythme parfait (je dois juste éviter de tomber malade, ce qui mettrait tout mon programme par terre).
29/ Notre réunion en vision a eu du succès et des volontaires se sont déjà proposés pour aider aux événements à venir.
30/ Seule à la maison, je continue mon grand ménage d'automne, commence à sortir les décorations de Noël, avant d'aller, toujours seule, à un spectacle hilarant.
* Que je croyais, éternelle optimiste que je suis, mais visiblement non…
Je suis en retard pour le défi de Virginie, mais j'étais en vadrouille !
Sur place, j'ai trouvé du brillant, du clinquant même parfois.
Ou comment recycler son vieux Minitel façon boule à facettes
J'ai constaté une fois de plus que nous n'avions pas fait dans l'originalité en choisissant les prénoms de nos enfants
Mais surtout, j'étais accompagnée de mes deux lumières, qui sont venues me soutenir au championnat de vitesse de tricot (non, je n'ai pas brillé, je suis arrivée dernière, mais c'était la faute des aiguilles en métal qui accrochaient la laine ou qui se prenaient dans mon gilet — je suis vraiment convaincue par les aiguilles circulaires en bois)
Publicité
Publicité
attraper le temps qui file…
Ouvrages de couture, tutoriels, broderies machine, cuisine, enfants