Ce dimanche, le sujet proposé par Virginie est difficile, dans tous les sens du terme : difficile à aborder, on a plutôt tendance à chasser loin de nos pensées ce qui nous fait vraiment peur, l'avenir de nos enfants, les accidents, la maladie, la détérioration du climat et de la planète, sans parler de quelques chefs d'état qui font tout ce qui leur passe par la tête sans aucun contrôle ni limite de pouvoir… et difficile aussi à mettre en image. Je suis donc restée terre à terre et ancrée dans mon quotidien.
Cette semaine, j'ai fait mon bilan annuel et j'ai toujours une petite inquiétude en découvrant les résultats : ma santé se serait-elle brutalement détériorée ? Sans surprise, je suis parfois en dehors de la fourchette "normale", mais lorsque je compare avec les 10 dernières années, je me rassure en voyant que les chiffres restent globalement stables, même mon taux de cholestérol a baissé.
Sinon, dans notre quartier, certains ont vraiment peur, se font installer des alarmes et des serrures supplémentaires, écrivent au préfet, voire prévoient de se présenter aux prochaines élections : sur le chantier abandonné depuis 7 ans, après la démolition du siège d'un grand labo pharmaceutique, au milieu des tas de gravats, des dizaines de "maisons" se sont construites en quelques jours, en toute discrétion, jusqu'à ce que la fumée ne les fasse remarquer. Pour ma part, mes sentiments sont mitigés : je ne crains pas les vols, ces personnes ont plutôt avantage à se faire oublier, ils ont une forêt à deux pas, donc ne brûlent pas de matières toxiques (ce qui est le cas aux lisières de la ville voisine) et j'ai pu voir que le campement était très organisé, avec un stockage des déchets dans un coin du terrain. Le propriétaire du terrain a déjà demandé leur expulsion, cela ne durera probablement pas plus de quelques mois, en espérant qu'ensuite, les travaux débuteront enfin (le permis de construire venait d'être transféré). Mais je suis surtout triste pour ces familles, qui vont de lieu en lieu sans aucune amélioration, et qui payent probablement un loyer élevé à ceux qui ont installé ce village, trop vite construit et trop bien organisé pour que ce soit le fruit du hasard, à mon avis.
« Je me disais encore hier soir qu'il me manquait quelque chose pour descendre les poubelles »
C'est le dilemme devant lequel se trouve tout locataire d'un 4e étage sans ascenseur devant son bac à recycler : je descends avec mon bac, puis je remonte ? Ou je mets vite fait les emballages dans mon sac de cours, en courant le risque de me retrouver avec du jus de tomates ou du yaourt sur mon classeur ?
Aurore m'avait fait part de son problème, j'ai mis un peu de temps à passer à la réalisation, mais c'est chose faite et voici la solution idéale : un sachet léger pour doubler le bac, avec un cordon élastique pour qu'il reste bien en place, des poignées pour descendre au local poubelle et une poche intégrée pour le replier et le ranger dans le sac à main.
Le tout hyper léger puisque cousu en chute de montgolfière (tissu déperlant mais pas 100% imperméable).
Hop, c'est dans la poche
Je n'avais pas le bac pour prendre les mesures, j'ai donc utilisé les dimensions extérieures indiquées sur la site, c'est un peu grand mais, ainsi, c'est facile à installer et à retirer.
Ce dimanche, Virginie nous propose une promenade. Et c'est mercredi qu'un trajet utilitaire (aller rechercher la voiture au garage) s'est transformé en balade à vélo fort agréable, sous un soleil printanier qui m'avait fait abandonner le blouson et le gilet.
J'ai pu profiter des arbres fleuris tout au long du parcours
longer le potager partagé où les jardiniers se sont activés pour préparer les prochaines plantations
profiter d'un peu de hauteur pour voir où en est le chantier de démolition du bâtiment au-dessus de la gare (toujours aucune info au sujet d'une éventuelle fermeture de celle-ci)
Et, alors que je suis entre route et voie ferrée (sur une super piste cyclable refaite à neuf)
me trouver subitement au bord d'un champ de blé, juste avant de retrouver la zone d'activités : toujours ce mélange surprenant de grande ville et de campagne
J'ai un filleul soucieux de l'avenir de la planète, notamment en ce qui concerne les déchets, emballages inutiles et produits venant du bout du monde. À Noël, voyant ses efforts pour emballer les cadeaux dans des papiers de récupération, je lui ai proposé de lui coudre un lot de pochons. J'avais une commande à passer chez Butinette, j'en ai profité pour ajouter quelques tissus de Noël, ils ont toujours du choix et de jolis motifs.
Avec 4 coupons de 30 cm et un de 50 cm, j'ai pu réaliser 14 emballages, du grand sac spécial enfant (parce que plus le destinataire est petit, plus le cadeau est volumineux, en général) à la petite pochette pour livre ou CD.
Pour ne pas laisser de chute, l'un des sacs est bicolore
et j'ai poussé le jeu jusqu'à utiliser les plus petits morceaux, avec une pochette spéciale "bon d'achat ou place de spectacle".
J'ai pu lui offrir ces pochettes pour son anniversaire, 8 mois avant Noël, c'est ce qui s'appelle anticiper !
Ce dimanche, Virginie nous propose de regarder par la fenêtre. Comme la petite marchande d'allumettes, j'aime lever les yeux vers les fenêtres, en ville, et imaginer, d'après ce que j'aperçois du plafond et du mobilier, l'aménagement de la pièce.
Des fenêtres, j'en ai pas mal photographié lors de nos déambulations parisiennes, de tous styles, de toutes époques, riches immeubles haussmanniens, anciens ateliers d'artistes, faux médiéval, art-déco ou, tout simplement, l'ouverture d'un ancien grenier à blé.
Début décembre, au salon C&SF, j'ai acheté un patron particulier : ça faisait longtemps que je pensais essayer de coudre des soutiens-gorge ; ne supportant que le coton sans dentelle (ça gratte), je suis cantonnée depuis des années au blanc-qui-ne-reste-pas-blanc-très-longtemps et à un unique modèle de Dim. Mais ça me semblait tellement difficile et l'idée de faire des toiles et des toiles me rebutait.
L'avantage du salon, c'est que les créatrices présentent les produits finis. Chez Idonim Lingerie, un modèle (Luccia) m'a paru très proche de celui que j'achète, j'ai discuté avec la créatrice, écouté ses conseils et acheté le patron ainsi qu'un kit de fournitures. C'était le dernier jour du salon, il ne lui restait plus beaucoup de choix, j'ai éliminé le blanc, le noir, le rouge, mes filles m'ont poussée à opter pour le rose. Et puis j'ai attendu d'avoir du temps devant moi (ah, ah, la bonne excuse pour repousser aux calendes grecques !)
Le défi "lingerie et pyjamas d'hiver" sur T&N m'a donné l'impulsion pour me lancer enfin. J'ai commencé par décalquer les pièces (il m'a fallu d'abord comprendre lesquelles, puisque certaines pièces correspondent à plusieurs tailles de bonnets et que c'est la combinaison entre celles-ci qui donne la taille finale, ceci mériterait un petit paragraphe explicatif dans le livret) et, suivant les conseils reçus, je les ai posées sur mon soutien-gorge habituel : c'était beaucoup trop grand !
J'ai donc décalqué la taille inférieure de bonnet, sorti les chutes d'une robe transformée cet été, que je dois encore reprendre car elle est trop grande, car j'avais la combinaison idéale : du coton rose (que j'aime beaucoup) et un tissu extensible pour le dos.
J'ai cousu une toile rapide trouvé le moyen de poser les élastiques sans les couper (heureusement, le kit comprend presque 3 fois plus d'élastique de maintien que nécessaire) et essayé : c'était trop petit (évidemment) mais ça n'allait pas trop mal quand même, alors j'ai décidé de me lancer directement dans la version définitive, avec une doublure en batiste.
Finalement, grâce aux explications, ça m'a semblé plutôt facile. J'ai réduit la hauteur du dos, puisque l'attache fournie était plus étroite que celle préconisée (et je préfère ainsi). L'étape redoutée (car annoncée comme difficile) du cache-armature s'est faite sans difficulté non plus.
L'ordre de montage donne un résultat très soigné, sans couture apparente. Il n'y a que la fixation des bretelles qui me laisse perplexe, puisque la finition de l'élastique de maintien des aisselles n'est pas précisée.
Vous remarquerez que le cache-armatures est replié sur la photo : je n'avais pas les bonnes armatures (je les ai récupérées sur un exemplaire hors d'usage), il manque 2 cm, la finition attend donc un passage à Paris, un de ces jours.
Verdict ? Je peux reprendre un ou deux cm au dos ((je dois agrafer au plus serré), rétrécir un tout petit peu le haut des bonnets (ou y coudre un élastique souple, pourquoi pas ?), sinon c'est parfait, sans aucune retouche ! Je serais presque prête à recoudre une robe bustier…
Encore un thème de saison (quoique le printemps a commencé à montrer le bout de son nez) proposé par Virginie : j'ai passé les deux dernières semaines à tenter de calmer le mal de gorge, le rhume et surtout la toux qui hache mes nuits déjà bien imparfaites.
Entre autres avec cette jolie tisane que m'avait offerte Marie pour Noël, dans l'une de mes tasses de porcelaine favorites, avec une cuillérée de miel.
Ça va beaucoup mieux, mais je ne peux toujours pas chanter.
Après les longs préparatifs du mois janvier, je voyais la journée du 2 comme l'aboutissement de mes efforts et l'occasion, ensuite, de me détendre et de me reposer. Mais les petits tracas du quotidien, le travail m'ont vite rappelée à l'ordre : pas de relâche avant les vacances scolaires, ah et puis tiens, encore 4 jours à tenir avec l'organisation d'une conférence qui manquait de petites mains (dont un percolateur à louer de bonne heure le jour J). Je suis arrivée à mes congés tant espérés au bout du rouleau, la remontée des températures et quelques rayons de soleil m'ont fait baisser la garde et hop, mal de gorge, rhume et laryngite. Finalement, le repos, ce sera après la St Patrick (ou peut-être pas…)
1/ Sentant la migraine monter, je préviens mon professeur que je ne viendrai pas à la répétition de l'après-midi. À la place, je fais une courte sieste, puis je vérifie que le matériel nécessaire au goûter de demain est prêt (non, il avait oublié), que la messe est prête (non, le prêtre avait oublié ce qu'il devait écrire), je refais une dernière fois la liste de ce que je dois emporter, nous allons chercher les 200 crêpes à vélo, je cuis 24 crêpes sans gluten ni lactose, puis Marie m'envoie me reposer.
2/ Le soleil brille, le ciel est bleu (ah, il gèle évidemment), je vais déposer les livrets d'équipes à la gare et vois arriver des dizaines de scouts, avec le sourire. Ça y est, c'est parti ! Il y a eu quelques anicroches évidement, du retard, de petits oublis, mais dans l'ensemble tout s'est très bien passé.
3/ J'ai bien dormi cette nuit, ça faisait si longtemps ! Et le décor féérique du givre au soleil met de bonne humeur le matin.
4/ Notre nouvelle dentiste ayant disparu d'un coup, sans prévenir, Marie en a trouvé une nouvelle et il semble que nous ayons gagné au change : plus près, cabinet très bien équipé et rendez-vous faciles à obtenir.
(écrivez le mot PAIX)
5/ Le lavabo d'Aurore est complètement bouché depuis que le plombier y a vidangé le ballon d'eau chaude : comme je le pensais, le siphon était entièrement plein de calcaire, j'ai pu le démonter sans difficulté (juste un peu de contorsions car le pied du lavabo ne se démonte pas). Après un bon déjeuner et une pâtisserie exceptionnelle, nous allons faire quelques emplettes chez Tang et je rapporte du canard laqué pour le dîner.
6/ Je profite d'une soirée en solitaire pour ranger un peu mes patrons et tissus et couper mon prochain projet couture.
7/ Mon entretien individuel est l'occasion de mesurer tout le travail effectué depuis deux ans, tout ce que j'ai mis en place, peu à peu, pour évaluer les projets à venir (et aussi de prendre conscience, mine de rien, que je vais commencer à compter les années avant la retraite)
8/ La météo est parfaite pour une bonne raclette !
j'ai aussi fait de la confiture de citrons
9/ Déjeuner puis bal de l'Amap, l'occasion de faire découvrir nos danses à un nouveau public (hélas, pas très nombreux, heureusement que des danseurs frais et dispos sont arrivés dans l'après-midi)
10/ J'ai joué à me faire peur en branchant l'adaptateur défectueux entre mon ordinateur et mon écran : quel soulagement quand je me suis aperçue de mon erreur (mon collègue a, depuis peu, les mêmes problèmes, j'ai cru à un sort jeté sur notre bureau)
11/ Une longue conservation téléphonique avec ma sœur (entre toutes nos activités, notamment musicales, nous arrivons rarement à nous synchroniser)
12/ Après deux bons mois d'arrêt, je me remets à la course (mes douleurs de genoux vont et viennent, de toutes façons) et suis agréablement surprise : 3 km sans essoufflement, ni point de coté, ni douleur (mais pas sans courbatures le surlendemain, quand même).
13/ Une soirée scoute pour présenter aux chefs leur principale occupation des mois à venir : établir leurs dossiers de camp, sous forme d'un grand jeu qui fait, espérons-le, bien passer le message.
14/ J'ai encore un peu d'énergie pour concocter un dîner de St Valentin : velouté de claytone, St Jacques et poireaux, tiramisu framboise-hibiscus.
15/ On se retrouve tous les cinq à Food Society pour un déjeuner rapide, avant l'expo sur les Grands magasins à la cité de l'architecture.
16/ Atelier couture : avec Marie qui termine son sac (compliqué de gérer toutes ces épaisseurs), avec Aurore qui cherche le patron de sa robe idéale, pendant que je coupe et couds un adorable doudou (et rate une broderie).
17/ Chargée de la régie pour une salle de conférence, je m'en sors sans incident, malgré mes piètres compétences dans le domaine (tâche encore compliquée par l'ordinateur utilisé, où je cherche les touches)
18/ Deuxième journée de la conférence, je vérifie les enregistrements, aide au rangement, rapporte le percolateur loué et… je suis en vacances.
19/ Bagages préparée en vitesse, mangeoire et abreuvoir des poules remplis, nous partons prendre l'air en Normandie, marcher en bord de mer, manger du bon poisson (et quelques menus travaux).
20/ Journée culturelle avec une exposition au Muma et une soirée cinéma (En Fanfare, magnifique).
21/ Deuxième séance de course, 4 km sur un sol dur : aucune douleur aux genoux, j'espère que ça durera.
22/ Un petit bavoir brodé pour compléter un cadeau de naissance, il n'y a plus qu'à écrire une carte familiale et expédier le colis.
23/ Après avoir, comme toujours, trop bien mangé chez nos amis, nous profitons de ce beau dimanche ensoleillé pour marcher un bon moment.
24/ La météo n'est pas trop mauvaise, nous bouclons notre deuxième tour de Paris (les grands boulevards), tous les deux de Montparnasse à Montmartre, puis l'après-midi, avec Aurore, jusqu'à Belleville : 27,5 km (passage chez Aurore pour le goûter compris)
25/ Nous avons bien fait de sortir hier : il pleut toute la journée, j'ai mal à la gorge, je reste donc au chaud à lire sous la couette, avec juste une sortie pour accompagner Aurore à la gare (il faut bien marcher un peu).
26/ La médiathèque de la ville voisine a une belle collection de livres audio : j'ai emprunté Le secret de la manufacture de chaussettes inusables, qui m'accompagne agréablement pendant mes séances de couture.
27/ Essai de plastification de cartes au fer à repasser : nickel. Si j'avais su, alors que j'ai passé des heures à coller du film adhésif (bon, ça m'avait permis de terminer les restes des rouleaux achetés pour couvrir les manuels scolaires).
28/ J'ai rendu un roman à la médiathèque en y laissant mon marque-pages favori, une bibliothécaire tente de l'intercepter : il est déjà dans le circuit pour retourner dans sa ville, mais je peux le réserver de nouveau (je ne pousse pas le vice jusqu'à le faire revenir là où je l'ai rendu, je ferai 7 km de vélo pour aller chercher le livre, le feuilleter et le remettre aussitôt dans le bas des retours, ça m'apprendra à être aussi étourdie).
Le thème proposé par Virginie tombe pile à l'heure : les vacances se terminent ce soir, pour moi, même si j'en ai passé une partie au lit, malade. Nous en avons profité pour aller au "bout du monde", ou presque puisque tout un pan de falaise s'est effondré
puis, de l'autre côté, vers le port
nous avons vu deux expositions, à la Cité de l'architecture
et au Muma
enfin, nous avons marché, de Montparnasse au Trocadéro,
du Parc Monceau à Montmartre
puis, passant par le bassin de La Villette, des Buttes-Chaumont (où la falaise menace de s'effrondrer elle aussi) à Belleville
bouclant ainsi notre tour de Paris par les Grands boulevards (le tour des arrondissements 1 à 4 risque d'être moins dépaysant et beaucoup plus court). Un peu de bricolage, beaucoup de lecture, du tricot… des vacances bien remplies sans aller loin (j'aurais juste aimé les terminer reposée… là je suis plus fatiguée qu'avant, réveillée par des quintes de toux).
C'est un petit challenge lecture créé par Bidib. En février, j'ai lu 4 livres (1355 pages) et visité 3 nouveaux pays, pour un total de 151 pays.
Bhoutan
Kunzang Choden, Le cercle du karma.
Une bonne idée d'avoir lu ce roman juste après le recueil birman, puisque le bouddhisme avait été déjà abordé par Aung San Suu Kyi ! C'est au travers de la vie de Tsomo que nous découvrons un pays méconnu et longtemps interdit. Dès son enfance, elle désire apprendre à écrire, lire les textes sacrées, pratiquer assidûment sa religion. Mais elle n'est qu'une fille, la fille aînée de surcroît, destinée à se marier et avoir des enfants après avoir secondé sa propre mère qui doit s'occuper d'une très nombreuse famille, puis lui succéder, car celle-ci est morte en couches sous ses yeux. Pourtant, Tsomo va faire ses propres choix et tracer son chemin, très loin des sentiers battus. Elle accepte les malheurs qui lui tombent dessus avec fatalisme, persuadée d'avoir un mauvais karma, mais reste cependant résolument optimiste, se lançant dans de grands voyages pour rencontrer de grands maîtres bouddhistes, jusqu'à devenir nonne, détachée de tous les biens matériels.
« Nos vies sont comme cette lampe sur l'autel. Nous naissons et vivons un temps, brillons parfois d'une lumière intense, ou bien nous vacillons, mais nous mourrons tous.la vie est transitoire. Nous ne faisons que passer. Imagine que tu es un pèlerin sur la terre, mais aussi dans ton corps, qui est comme une maison que nous devons quitter un jour. Quel que soit le temps que dure son pèlerinage, le pèlerin a un but précis, qui est d'accumuler des mérites et de prier pour tous les êtres sensibles. Nous pouvons tous choisir d'être des pèlerins. »
« Accepter l'aumône l'incita à une réflexion plus approfondie qui lui fit prendre conscience que charité et partage étaient deux choses bien différentes. C'étaient généralement les pauvres qui partageaient ce qu'ils avaient, tandis que les riches faisaient la charité. Les pauvres partageaient sans motivation aucune, pas même pour acquérir des mérites. Ils partageaient, poussés par une compassion qui leur venait de leur propre expérience. Ils savaient ce que signifiait avoir faim ou manquer de chance. »
Antigua-et-Barbada
Jamaïca Kincaid, Voyons voir.
C'est un livre déroutant, le récit, par un narrateur inconnu, de la vie et des sentiments de Mr. Sweet, Mrs. Sweet, leur fils Heracles et leur fille, la Belle Persephone, au moment où leur famille vole en éclats puisque le couple se sépare. Chacun détaille les défauts de l'autre, le mari déteste son épouse et son fils hyperactif, mais idolâtre sa fille, la femme adore ce fils et, semble-t-til, délaisse sa fille et son mari (ou bien se sont-ils isolés volontairement ?), tout en se consacrant avec perfectionnisme à son rôle de ménagère, dépensant sans compter pour son jardin, la décoration, l'habillement de sa famille, ou de somptueux "repas à la française". L'écriture est difficile à suivre, surtout au début, avec des phrases interminables (parfois plus d'une page), une ponctuation rare, reproduisant le monologue intérieur des personnages. J'ai lu des critiques très négatives sur ce livre, mais, après quelques efforts pour entrer dans l'histoire et m'habituer au style, je me suis laissée porter par ces bribes de phrases accolées les unes aux autres. Certains parlent d'ode à la folie, mais les personnages ne sont pas fous, simplement en colère, déçus par une vie qui n'est pas à la hauteur de leurs rêves, ou submergés par leurs émotions.
« Voyons voir la chère Mrs. Sweet qui habitait avec son mari Mr. Sweet et leurs deux enfants, la belle Persephone et le jeune Heracles, la maison dite de Shirley Jackson, dans un petit village de Nouvelle-Angleterre. La maison, la maison dite de Shirley Jackson, se dressait sur une colline, et par la fenêtre Mrs. Sweet avait vue en contrebas sur les eaux rugissantes de la riviere Paran qui se précipitaient furieusement et à toute vitesse hors du lac, un lac artificiel, appelé lui aussi Paran ; et levant les yeux, elle voyait tout autour d'elle les montagnes appelées Bald et Hale et Anthony, appartenant àla chaîne de Green Mountain ; et elle voyait la caserne des pompiers où il lui arrivait d'assister à des réunions de citoyens et d'entendre son représentant au gouvernement dire des choses qui risquaient de l’affecter gravement elle-même mais aussi le bien-être de sa famille ou de voir les pompiers sortir les véhicules d'incendie pour les démonter en diverses pièces détachées et les remonter et puis astiquer tous les véhicules et puis leur faire parcourir les rues du village dans dans un grand tohu-bohu avant de les remiser dans la caserne et ils rappelaient à Mes. Sweet le jeune Heracles, car il faisait souvent ce genre de choses avec ses petites voitures de pompiers. »
« Tout cela était visible à Mrs. Sweet debout devant la fenêtre, par la fenêtre, mais bien des choses ne lui étaient pas visibles alors, c'était là devant elle, en touteclarté, et pourtant, comme emprisonné sur une toile, enfermé dans un rectangle fait du bois mort de Bettila nigra, et elle ne le voyait pas et n'aurait pu le comprendre si même elle l'avait vu : son mari, le cher Mr. Sweet, la haïssait énormément. Il souhaitait bien souvent qu'elle fût morte : telle fois par le passé, un soir qu'il était rentré après avoir interprété un concerto pour piano de Chostakovitch devant un auditoire de gens qui vivant dans les villages environnants éprouvaient donc l'envie de sortir de chez eux de temps en temps, mais sitôt sortis de chez eux avaient envie d'y rentrer immédiatement, parce qu'il n'y avait rien clans les environs, et que rien n'était aussi plaisant que leur chez-soi et qu'entendre Mr. Sweet jouer du piano les faisait somnoler, et que par moments leur tête tombait soudain vers l'avant, et qu'ils luttaient pour empêcher leur menton d'atterrir sur leur poitrine, ce qui ne manquait pas d'arriver quand même, et qu'il y avait des remuements et des balancements et des déglutitions et des toux et bien que Mr. Sweet fût dos àson auditoire rustique il percevait tout cela et éprouvait chaque tressaillement, chaque frisson, àmesure qu'il se produisait en chaque individu. »
Porto-Rico Mayra Santos-Febres, La maîtresse de Carlos Gardel.
Dans les années 1930, le célèbre chanteur de tango Carlos Gardel entreprend une tournée dans les Caraïbes, mais que la maladie qui le ronge affecte sa voix. Son équipe fait appel à une guérisseuse, Mano Santa, qui le soigne à l'aide de plantes, puis le confie à la garde de sa petite-fille Micaela. Celle-ci, sur le point d'obtenir son diplôme d'infirmière, a l'ambition, extraordinaire pour une fille pauvre et noire, de devenir médecin, mais accepte de mettre entre parenthèses sa vie studieuse pour suivre le chanteur dans tout le pays pendant près d'un mois (et devient sa maîtresse, comme l'indique le titre), avant de revenir à sa modeste condition. Un voyage qui la transforme et la fait mûrir.
« Miel épais. Densité du muscle. Les ondes de sa voix m’ont enveloppée, comme un bain d’onguents, la caresse d’un baume. Ce n’était pas l’égratignure lointaine qui faisait grésiller les disques sur les gramophones de Campo Alegre. Ce n’était pas non plus la voix radiophonique qui nous obligeait à nous concentrer sur les messages et les mélodies. Cette nuit-là au Paramount, la voix de Gardel était vivante. La réverbération de sa voix était robuste, mais claire, armée de dents et de griffes qui ne cherchaient ni à déchirer ni à dévorer, mais invitaient à poser le pied, tout le corps sur l’air, pour voyager très loin au fond de nous. Elle donnait envie de se laisser emporter jusqu’en ce lieu sombre et protégé, d’où on est sorti il y a des années et dont on se souvient à peine. Et cette voix était aussi le regret qui efface tout chemin dans la mémoire. »
Groenland
Mo Malø, Summit
Affectée par le froid et la fatigue de février, j'ai eu envie d'une lecture facile pour les vacances, avec ce dernier (à ce jour) volume des aventures de Qaanaaq Adriensen. Une fois de plus, le chef de la police de Nuuk se trouve en fâcheuse posture, les morts inexpliquées s'accumulent autour de lui, une fois de plus, il échappe in extremis à une fin horrible et une fois de plus, j'ai lu le livre presque d'une traite tant il est prenant (surtout qu'un gros rhume-laryngite m'a confinée à la maison, sans la force de rien entreprendre, pendant quelques jours). Au passage, on en apprend encore un peu sur son passé. Peut-être y aura-t-il une suite ?
Afrique
Afrique du Sud
Yewande Omotoso, La Voisine.
Algérie
Kamel Daoud, La préface du nègre : le Minotaure 504 et autres nouvelles.
Angola Ondjaki, GrandMèreDixNeuf et le secret du Soviétique.
Bénin
Florent Couao-Zotti, La traque de la musaraigne.
Botswana Trinity Dow, Les cris de l'innocente.
Burkina Faso
Roukiata Ouédraogo, Du miel sous les galettes.
Burundi
Gaël Faye, Petit pays.
Cameroun
Calixte Beyala, Le Christ selon l'Afrique.
Cap Vert
Germano Almeida, Le testament de Monsieur Napumoceno.
Comores Ali Zamir, Dérangé que je suis.
Congo Brazzaville
Alain Mabanckou, Le commerce des Allongés.
Côte d'Ivoire Marguerite Abouet, Aya de Yopougon, tomes 1, 2, 3.
Djibouti
Abdourahman A. Waberi, Aux États-Unis d'Afrique.
Égypte
Alaa El Aswany, L'Immeuble Yacoubian.
Érythrée
Sulaiman Addonai, Le silence est ma langue natale.
Éthiopie Maaza Mengiste, Le roi fantôme.
Gabon
Janis Otsiemi, La vie est un sale boulot.
Ghana
Yaa Gyasi, No home.
Nii Ayikwei Parkes, Notre quelque part.
Guinée
Camara Laye, L'enfant noir.
Kenya
Ngugi wa Thiong'o, La rivière de vie.
Libéria Leymah Gbowee, Notre force est infinie.
Lybie
Hisham Matar, Une disparition.
Madagascar Johary Ravaloson, La fabuleuse parcelle de Monsieur Isidore.
Malawi William Kamkwamba, Le garçon qui dompta le vent.
Mali
Aya Cissoko, N'ba.
Maroc
Mohamed Leftah, L'enfant de marbre.
Maurice
Mariam Sheik Fareed, Le syndrôme de l'accent étranger.
Nathacha Appanah-Mouriquand, Blue Bay Palace.
Mayotte
Nassuf Djailani, À tous ceux qui accusent le poète de traîtrise à la langue française, poème.
Yazidou Maandhui, Mirage, poème.
Mozambique
Mia Couto, Le chasseur d'éléphants invisibles.
Niger Fatima, Esclave à 11 ans.
Nigeria
Chigozie Obioma, Les pêcheurs.
Ouganda Jennifer Nansubuga Makumbi, Kintu.
République Centrafricaine
Didier Kassaï, Tempête sur Bangui 1 et 2.
République démocratique du Congo
Denis Mukwege, La force des femmes.
Réunion
Aimé Césaire, Calendrier lagunaire, poème.
Myriam Cazalou, Convois vers l'usine sucrière, poème.
Agnès Gueneau, Cause à ou, poème.
Rosemay Nivard, Un quart de pomme, poème.
Patrice Treuthardt, Retour au port natal, poème.
Sénégal
Birago Diop, Les contes d'Amadou Koumba.
Fatou Diome, Celles qui attendent. Karine Silla, L'absente de Noël.
Sierra Leone
Ishmael Beah, La petite famille.
Somalie
Farah Nuruddin, Du lait aigre-doux.
Soudan
Abdelaziz Baraka Sakin, Le Messie du Darfour.
Tayeb Salih, Saison de la migration vers le Nord.
Tanzanie
Abdulrazak Gurnah, Près de la mer.
Tchad
Adjim Danngar, Djarabane. 1. Au petit marché des amours perdues.
Togo
Kossi Ejoui, L'ombre des choses à venir.
Tunisie
Habib Selmi, La voisine du cinquième.
Zimbabwe
Petina Gappah, Le livre de Memory.
Amérique
Argentine
Gabriela Cabezón Cámara, Pleines de grâce.
Bolivie
Edmundo Paz Soldán, Norte.
Brésil
Paulo Coelho, L'Alchimiste.
Canada :
Jean-Paul Dubois, Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon (prix Goncourt 2019).
Nancy Huston, Le club des miracles relatifs.
Chili
Luis Sepúlveda, Histoire d'une mouette et du chat qui lui apprit à voler et Histoire du chat et de la souris qui devinrent amis.
Colombie
Gabriel Garciá Márquez, La Mala Hora.
Costa Rica
Edo Brenes, Bons baisers de Limon.
Cuba
Leonardo Padura, Adios Hemingway.
États-unis
Jack London, Martin Eden.
Harper Lee, Va et poste une sentinelle.
Toni Morrison, Beloved.
Équateur
Alfredo Noriega, Mourir, la belle affaire !
Guadeloupe
Jenny Archimède, Dans mon île, poème.
Daniel Maximin, Natale, poème
Max Rippon, Cataplasme, poème.
Guy Tirolien, Prière d'un petit enfant nègre, poème.
Guatémala
Miguel Angel Asturias, Le Pape vert.
Guyane française
Léon-Gontran Damas, Solde, poème.
Serge Patient, Cayenne est désolée…, poème.
Groenland
Mo Malø, Qaanaaq.
Mo Malø, Diskø.
Mo Malø, Nuunk.
Haïti
Jacques-Stephen Alexis, L'étoile absinthe.
René Depestre, Lettre au poète Léon Damas, poème.
Honduras
Horacio Castellanos Moya, Effondrement.
Jamaïque
Kei Miller, By the Rivers of Babylon.
Martinique
Nicole Cage-Florentiny, Dans mon île ne poussent pas les saules, poème.
George Desportes, À la crinière du cyclone, poème.
Éric Pézo, On avance la peur…, poème.
Joseph Polius, Petits mots…, poème.
Julienne Salvat, Dire d'enfance rosée…, poème.
Mexique
Laura Esquivel, Chocolat amer.
Carlos Fuentes, Une certaine parenté.
Paraguay
Augusto Roa Bastos, Fils d'homme.
Pérou
Mario Vargas Llosa, La Tante Julia et le scribouillard.
Salvador
Horacio Castellanos Moya, Effondrement.
Uruguay
Juan Carlos Onetti, Les adieux.
Venezuela
Karina Sainz Borgo, La fille de l'Espagnole.
Asie
Afghanistan
Spôjmaï Zariâb, La plaine de Caïn.
Mahmud Nasimi, Un Afghan à Paris.
Arabie Saoudite
Athîr Abdallah Al-Nashmî, Une perte.
Bangladesh
Shirshendu Mukhopadhyay, La tante qui ne voulait pas mourir.
Birmanie Aung San Suu Kyi, Se libérer de la peur.
Cambodge
Tian, L'année du lièvre (BD) : 1. Au revoir Phnom Penh. 2. Ne vous inquiétez pas. 3. Un nouveau départ.
Chine
Qiu Xiaolong, La danseuse de Mao.
Corée du Nord
Hyeonseo Lee, La fille aux sept noms.
Corée du Sud
Ch'oe Yun, Là-bas, sans bruit, tombe un pétale.
Inde
Rohinton Mistry, L'équilibre du monde.
Indonésie
Pramoedya Ananta Toer, Le monde des hommes. (Buru Quartet tome 1)
Iran
Fariba Vafi, Un secret de rue.
Zoyâ Pirzâd, On s'y fera.
Irak
Abbas Khider, Lettre à la république des aubergines.
Israël
Amos Oz, Vie et mort en quatre rimes.
Japon
Haruki Murakami, Le passage de la nuit.
Durian Sukegawa,Les délices de Tokyo. Toshikazu Kawaguchi, Tant que le café est encore chaud.
Jordanie Nadia Shammas (autrice), Sara Alfageeh (illustratrice), Écuyère.
Laos
Loo Hui Phang, L'imprudence.
Liban
Jabbour Douaihy, Il y avait du poison dans l'air.
Malaisie Tash Aw, La carte du monde invisible.
Mongolie
Galsan Tschinag, Belek, une chasse dans le Haut-Altaï, suivi de Une histoire Touva.
Népal
Mahjusshree Thapa, Les saisons de l'envol.
Sultanat d'Oman Jokha Alharthi, Les corps célestes.
Ouzbékistan
Hamid Ismaïlov, Dans les eaux du lac interdit.
Pakistan
Daniyal Mueenuddin, La saison des mangues introuvables.
Palestine Sahar Khalifa, Chronique du figuier barbare. Nadia Shammas (autrice), Sara Alfageeh (illustratrice), Écuyère.
Singapour
Balli Kaur Jaswal, Le club des veuves qui aimaient la littérature érotique.
Syrie
Niroz Malek, Le promeneur d'Alep.
Sri Lanka
Antonythasan Jesuthasan, Friday et friday.
Taïwan
Xiaole Wu, Les enfants des riches.
Thaïlande
Rattawut Lapcharoensap, Café Lovely.
Turquie
Orhan Pamuk, La femme aux cheveux roux.
Vietnam
Kim Thúy, Man.
Yémen
Ali al-Muqri, Le beau Juif.
Europe
Albanie
Ornela Vorpsi, Buvez du cacao Van Houten !
Allemagne
Eduard von Keyserling, Altesses.
Marlen Haushoffer, Le mur invisible.
Autriche
Daniel Glattauer, Quand souffle le vent du nord.
Daniel Glattauer, La septième vague.
Azerbaïdjan
Tchinguiz Abdoullaïev, Le fardeau des idoles.
Belgique
Amélie Nothomb, Antéchrista.
Michel Van Zeveren, Le plat du loup plat.
Nadine Monfils, Les folles enquêtes de Magritte et Georgette. 1. Nom d'une pipe !
Bulgarie
Elitza Gueorguieva, Les cosmonautes ne font que passer.
Chypre
Tefcros Michaelides, Petits meurtres entre mathématiciens.
Croatie
Ante Tomic, Miracle à la Combe aux aspics.
Danemark
Jens Christian Grøndahl, Quelle n'est pas ma joie.
Espagne
Carlos Ruiz Zafón, Marina.
Estonie
Andrus Kivirähk, Les secrets.
Finlande
Sofi Oksanen, Baby Jane.
Arto Paasilinna, La douce empoisonneuse.
France
Maurice Leblanc, Arsène Lupin.
Riad Satouff, Le jeune acteur.
Loïc Clément, d'après Marie-Aude Murail, illustrations Anne Montel, Miss Charity t. 1, L'enfance de l'art.
Romain Gary (Émile Ajar), La vie devant soi et Les racines du ciel)
Delphine Horvilleur, Vivre avec nos morts. Petit traité de consolation.
Jean Giono, Regain.
Daniel Pennac, Le cas Malaussène : 1. Ils m'ont menti. 2. Terminus Malaussène.
Isabelle Guézan, La Nouvelle Organisation du Travail (uniquement sur Kindle).
Romain Gary, Au-delà de cette limite votre ticket n'est plus valable.
Daniel Pennac, Mon frère.
Anne Bihan, Craquement nègre…, poème.
Alexis Gloaguen,Rien n'est plus paradoxal que la mort, poème.
Catherine C. Laurent,Regarder le pays, poème.
Sophie Hénaff, Poulets grillés,Rester groupés, Art et décès. Clémentine Mélois, Alors c'est bien.
Georgie Boris Akounine, Pélagie et le bouledogue blanc.
Grèce
Vassilis Alexakis, Ap. J. C.
Hongrie
Magda Szabó, La porte etAbigaël.
Irlande
Maggie O'Farell, Assez de bleu dans le ciel.
Islande
Audur Ava Olafsdottir, Miss Islande.
Gunnar Gunnarsson, Le berger de l'Avent.
Italie
Alessandro Baricco, Novecento : pianiste. Un monologue.
Goliarda Sapienza, L'Art de la joie. Giosuè Calaciura, Le tram de Noël.
Lettonie Sandra Kalniete, En escarpins dans les neiges de Sibérie.
Lituanie GiédRé (Holly R., illustratrice), La boîte de petits-pois.
Macédoine
Rumena Bužarovska, Mon cher mari.
Moldavie
Vladimir Lortchenkov, Des Mille et une façons de quitter la Moldavie.
Monaco
Prince Albert II, L'homme et l'océan.
Norvège
Gunnar Staalesen, Le loup dans la bergerie.
Pays-Bas
Toine Heijmans, En mer.
Pologne
Maryla Szymiczkowa, Madame Mohr a disparu.
Portugal
Gonçalo M. Tavares, Une jeune fille perdue dans le siècle à la recherche de son père.
République Tchèque
Kafka, Le procès et La métamorphose.
Roumanie
Ioana Pârvulescu, La vie commence vendredi.
Panaït Istrati, Codine.
Royaume-uni
Edward Morgan Forster, Avec vue sur l'Arno.
Mhairi McFarlane, Et ne t'avise pas de m'embrasser. William Makepeace Thackeray, La Foire aux vanités (Vanity Fair).
Alan Bennett, La Reine des lectrices.
Herman Melville, Bartleby le scribe. Annie Darling, Noël à la librairie des cœurs brisés.
Russie
Léon Tolstoï, La sonate à Kreutzer. Le bonheur conjugal. Le diable. Andreï Kourkov, Surprises de Noël.
Serbie
Filip Grbic, Errance.
Slovaquie
Pavol Rankov, C'est arrivé un premier septembre.
Slovénie
Drago Jankar, Cette nuit, je l'ai vue.
Suède
Camilla Läckberg, Femmes sans merci. Katarina Mazetti, Le mec de la tombe d'à côté
Jonas Jonasson, Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire.
Vilhelm Moberg, La saga des émigrants (7 tomes)
Stieg Larsson puis David Lagercrantz, Millenium (6 tomes) Selma Lagerlöf, Le livre de Noël.
Ukraine :
Andreï Kourkov, Le jardinier d'Otchakov.
Vatican
Pape François, Laudato si, encyclique sur la sauvegarde de la maison commune.
Océanie
Australie
Joan Lindsa, Pique-nique à Hanging Rock.
Nouvelle Calédonie
Déwé Gorodé, Les mots sont des innocents, poème.
Nicolas Kurtovitch, Le sens des marées, poème.
Raymond Lacroix, Le nouveau sorcier de la grue aux requins, poème.
Frédéric Ohlen, Ils m'ont dit…, poème.
Denis Pourawa, Névarèna, poème.
Paul Wamo, L'épithète, poème.
Nouvelle Zélande
Eleanor Catton, La répétition.
Polynésie française
Célestine Hitiura Vaïte, L'Arbre à pain (Chroniques de Tahiti 1).
Flora Aurima Devatine, Pas d'i…, pas d'o…, poème.
Henri Hiro, Si seulement…, poème.
Samoa
Sia Figiel, Freelove.
Wallis-et-Futuna
Virginie Tafilagi, Mes yeux-paroles, poème.
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