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18 mai 2025

52/2025 : petit

Pour le thème du jour proposé par Virginie, j'aurais dû retarder mon dernier article

Mais j'ai aussi trouvé de petites choses dans mon quotidien :

Nous sommes allés aux portes-ouvertes de la ferme de Claudie, qui fournit notre Amap en délicieux fromages de chèvres. Pour ne rien gâcher, quelques cochons sont nourris avec le petit-lait. Ils finiront dans notre assiette, mais en attendant, ils ont une belle vie, en plein air avec un grand champ pour s'ébattre. Ceux-ci viennent d'arriver à la ferme, ils sont donc tout petits (40 kg tout de même).

La ferme élève aussi des brebis, des Scottish Blackface, et les petits agneaux sont tellement mignons

Cette semaine, ce petit objet que j'ai toujours sur moi m'a bien rendu service : mercredi soir, à l'hôtel, pour coudre l'ourlet du pantalon que nous venions d'acheter pour Aurore, afin de lui assurer une tenue confortable pour son concours du lendemain. Et hier soir, avant le bal, quand j'ai constaté que des mites avaient attaqué le pull rouge de Guillaume. Cette petite pochette, reçue en cadeau de je ne sais plus quel site de vente par correspondance, était équipée de mercerie bas de gamme et de mini-ciseaux en plastique qui ont cassé tout de suite, mais j'ai remplacé les aiguilles et trouvé de tout petits ciseaux de Nogent qui logent tout juste dans la trousse.


 

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15 mai 2025

Toutes petites tenues

La nouvelle née a droit, elle aussi, à ses petits habits cousus main. J'avais acheté, il y a longtemps, un petit métrage de denim violet, destiné à un bermuda pour enfant, je crois bien. Le tissu, à réception, m'a semblé très mou et je ne l'ai pas coupé (j'ai peut-être eu aussi d'autres chats à fouetter à l'époque). Effectivement, il est souple et doux et s'il ne convenait pas pour un short de garçon de 10 ans peu soigneux de ses affaires, il m'a paru en revanche idéal pour coudre une salopette en 3-6 mois, d'autant que j'avais justement du jersey rayé violet et blanc pour confectionner un tee-shirt coordonné.

J'ai rallongé les jambes de quelques centimètres et utilisé un coton fleuri pour la bordure de poches, la doublure des bretelles et la coulisse de l'élastique.

Et cette fois, je pense avoir bien réussi l'encolure du tee-shirt, en tout cas elle me plaît.

Le denim a énormément dégorgé lors du prélavage, je l'ai fait tremper une deuxième fois avec un produit spécial, bien rincé, puis relavé une troisième fois après couture et rincé au vinaigre, mais j'ai mis un petit mot pour prévenir la maman : à ne pas laver avec des petits habits blancs, jaunes ou verts clairs !

Pff, il y a toujours un fil qui traîne ! 

La partie tricot n'est pas du tout assortie : cette fois, j'ai choisi du rouge, avec inversion des rayures pour le bonnet car je n'avais presque plus de laine rouge (la pelote avait été entamée pour Poppy).

Et comme la demoiselle va cohabiter avec un chien, je lui ai confectionné (avec l'aide de ma brodeuse) un doudou chien tout doux, avec des oreilles de textures différentes et des étiquettes jolies à manipuler.

 

13 mai 2025

Tricot au long cours

Je devais avoir 16 ans quand Maman m'a crocheté un débardeur blanc en coton, au point coquille. Je l'ai porté et reporté tous les étés, m'émerveillant qu'il reste toujours blanc au fil des lavages et des années. Mais évidemment, le fil a fini par s'user et j'ai dû me rendre à l'évidence : il ne passerait pas son 36e été. J'ai cherché un modèle similaire en vain, et puis je crochète assez serré et je craignais d'obtenir un top trop rigide. Parmi les nombreux modèles gratuits de Drops design, j'en ai trouvé un (107-8), au tricot, qui me plaisait. En septembre 2023, ma collègue m'a proposé de partager une commande de laine, j'avais besoin de crochets et le site vendait justement la laine préconisée pour le débardeur. Comme je manque de hauts pour ma jupe à coquelicots (le jersey rouge foncé n'est plus du tout à la mode), j'ai choisi du rouge plutôt que du blanc.

J'ai sagement réalisé l'échantillon, mesuré, calculé et monté mes 224 mailles. Tout l'automne et l'hiver, j'ai tricoté tranquillement mon point ajouré et ce n'est que début mai que je me suis décidée à remplacer le câble de mes aiguilles par un cordon élastique pour un essayage puisque je voulais un top moins long que celui du modèle. Hélas, c'était trop large, beaucoup trop large !
J'ai donc renoncé à le terminer pour l'été, j'ai tout détricoté et recommencé en retirant 2 motifs (soit deux tailles au-dessous, quand même). Fin juillet, j'arrivais aux emmanchures. À l'automne, j'avais terminé les bretelles, restait à relever les mailles pour l'encolure. 

Comme je suis loin d'être experte en tricot, j'ai apporté mon ouvrage à un tricobière et demandé aux tricoteuses présentes si elles avaient une méthode sûre pour relever le bon nombre de mailles en fonction du nombre de rangs. Non, ça n'existe pas. J'ai laissé mon top de côté et tricoté des chaussons-bottes et des bonnets pour bébé.

Et puis le mois dernier, j'ai rassemblé mon courage et j'ai relevé mes mailles. Un aller-retour au Havre (4 h de route) m'a suffi pour tricoter les rangs de l'encolure. Enfin, j'ai noué et rentré les fils et je vais profiter de mon petit haut rouge !


Je n'ai utilisé que 3,5 pelotes sur les 6 achetées, ce qui s'explique par le changement de taille et le raccourcissement, néanmoins je pense qu'ils comptent très large (comme les métrages de tissu, si l'on suit les indications des patrons).

Franchement, je ne regrette pas d'avoir défait la première version, la taille est parfaite (les bordures des emmanchures baillent un tout petit peu, mais ça devrait se resserrer après le premier lavage).

 

12 mai 2025

Vole, vole petit oiseau

Pour la nouvelle arrivée dans la famille, j'ai ressorti mes patrons (que je n'avais pas eu le temps de ranger, vu que la demoiselle a pointé le bout de son nez très en avance). Pour alterner avec mes 145 mètres de rubans cousus sur des foulards scouts, j'ai confectionné une petite turbulette et une trousse sur le thème des oiseaux.

En prenant la photo, je vois que la plupart des oiseaux a la tête en bas… c'est l'inverse pour le dos.

Pour la trousse, il me restait un peu de tissu "cabanes à oiseaux"

que j'ai associé à un tissu à pois pour le dos

Tout ce rose fait un peu cliché, alors Marie a cousu une (grande) cape de bain bleue

et j'ai brodé un bavoir

certes, il y a encore un peu de rose, mais le bleu des feuillages est le même que celui de l'éponge

 

11 mai 2025

52/2025 : Éloigné

J'ai difficilement trouvé l'inspiration, ce dimanche, pour le thème proposé par Virginie ! 

La légende dit que lorsqu'on aperçoit les côtes "de l'autre coté de l'eau", c'est qu'il va pleuvoir (et les mauvaises langues ajoutent que lorsqu'on ne les voit pas, c'est qu'il pleut)

Parfois, la légende dit vrai

parfois non (par temps clair, on peut même apercevoir le CHU de Caen) 

à l'horizon attendent des cargos qui entreront au port dans quelques heures pour leur déchargement

en attendant, allons au bout du monde (qui n'est qu'à un peu plus de 5 km)



 

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4 mai 2025

52/2025 : partage

Ce dimanche, Virginie nous invite à partager. Et cette semaine, nous avons partagé quelques repas avec des amis : un déjeuner sur la terrasse mercredi, un pique-nique en forêt jeudi, des lasagnes bien au chaud dans la maison hier soir.

Et deux célébrations émouvantes : la semaine dernière, des noces de platine, dans l'église où nous nous sommes mariés. Un beau moment partagé avec cette famille et des amis d'enfance et d'adolescence (ou plutôt des amis de mes parents pour la plupart) et de beaux souvenirs qui sont revenus à nos mémoires.

Hier soir, au pied levé, j'ai animé la messe car il y avait 9 baptêmes, et là encore pas mal d'émotions partagées (notamment cette toute jeune fille, devant moi, qui pleurait de joie).

Et c'est hier midi que nous avons lu le message de Rémi *, qui cherchait un coin de jardin pour planter sa tente avant de se lancer sur la Véloscénie. Nous avons partagé un petit déjeuner et échangé quelques récits de voyages. Ces courtes rencontres sont toujours enrichissantes.

Merci, les amis, de nous rappeler que nous ne nous sommes pas vus depuis des mois et de répondre à nos invitations de dernière minute ! 

* Nous sommes inscrits sur Warmshower ; peut-être un jour franchirons-nous le pas d'aller nous aussi dormir chez d'autres cyclistes.

3 mai 2025

Avril festif

Avril est toujours chargé en festivités, avec nos trois anniversaires, mais cette année tout s'est concentré juste avant Pâques. La bonne idée a été de prendre mes congés dès le Jeudi saint (j'avais encore pas mal de jours à prendre avant fin mai). Le printemps est arrivé au bon moment lui aussi, alors que nous étions tous les deux en vacances. Ce mois-ci, nous avons passé du temps en famille ou avec des amis et ça fait un bien fou (sauf sur la balance…).

1/ Mon idée de blague a bien fonctionné : nous sommes arrivés à la répétition avec de tout petits instruments (mini-violon, métallophone pour enfant, melodica, piano à pouces, ukulélé…). Le chef, en retard, n'a rien vu tandis que nous installions pupitres et partitions, jusqu'à ce que nous jouions le premier morceau… un bon moment de fou-rires ! 

2/ Une agréable demi-journée dans Paris avec Aurore, où nous avons trouvé, non sans peine, les tissus recherchés, un passage par Belleville (où j'ai failli oublier, entre le café et le coup de fil, ce pourquoi j'étais venue), Fil 2000 évidemment (sans la foule habituelle), Aroma-zone vide également, et le sprint final à Montparnasse (sans les encouragements d'Aurore, je loupais mon train et j'arrivais en retard chez le cardiologue).
3/ Je termine les cadeaux de naissance pour la petite Lou, il n'y a plus qu'à préparer un paquet et passer à la poste (ce qui peut prendre du temps : demain je suis trop chargée, ce week-end nous sommes absents…)
4/ J'achète quelques petites douceurs pour nos hôtes de demain, j'accompagne Aurore pour choisir son parfum (Marie nous aide à trancher) et je prépare les bagages indispensables pour notre bal en Normandie ( le violon, les partitions, le pupitre, les micros, la tenue, l'un ou l'autre a déjà été oublié)

5/ Après deux heures de route (un peu chargée, la route, parce qu'il fait beau, tout le monde veut aller voir la mer), nous partageons un repas entre calibeurdains — je découvre au passage qu'une nouvelle danseuse est originaire du Havre elle aussi et qu'elle habite… à 150 mètres de chez nous !), puis nous partons pour la salle : balances, stage, repas, bal jusque tard dans la nuit, avec la participation de deux cousines, retour au Havre, pour une fois sans brouillard, c'était une chouette journée.

6/ La nuit a été courte, mais le soleil nous aide à rester éveillés : une bonne balade en bord de mer, une courte sieste et nous retrouvons une cousine pour regarder son fils descendre en rappel de l'Hôtel de ville (72 mètres !), puis boire un panaché en terrasse, avant d'aller courir.

7/ Comme l'an dernier, nous sommes restés une nuit de plus pour mieux nous reposer (comme l'an dernier, il y a coupure d'eau, mais cette fois nous étions avertis), nous partons tout de suite après le déjeuner pour passer voir une expo dans une abbaye – je n'y était pas retournée depuis un concert, il y a bien 40 ans – avant de reprendre la route.

8/ Sur mon chemin, les arbres fleuris se succèdent : cerisiers d'hiver, prunus, cerisiers du Japon, c'est une merveille.

9/ J'ai passé la journée en cuisine mais le buffet grec d'anniversaire était à la hauteur de mes efforts.

10/ Quelle surprise que l'arrivée de Jasmine, avec un mois d'avance !
11/ Ça y est, j'ai sorti toutes les partitions pour Pâques, saisi les nouveaux chants dans mon logiciel de partitions, tout rangé dans l'ordre dans les classeurs.
12/ C'est notre série comique du mois : la construction du garage des voisins. Peu d'épisodes (à peine un ou deux par semaine), mais de multiples rebondissements.

13/ Petit tour des projets couture avec Marie, patrons et tissus sont choisis, il ne manque plus que le temps.
14/ Après 5 mois de procrastination, j'ai enfin relevé les 168 mailles de l'encolure de mon débardeur, je vais peut-être le terminer avant l'été ?
15/ J'appréhendais cette réunion qui devait nous annoncer de mauvaises nouvelles, mais la situation me semble moins catastrophique que prévu.
16/ Me voici en vacances, avec plein de projets (comme toujours, beaucoup plus que le temps disponible, mais on verra bien…)
17/ Aurore nous rejoint pour accompagner la messe, très belle comme toujours.

18/ Comme les années passées, nous allons à la célébration l'après-midi chez les diaconesses, nous apprécions la simplicité du moment (et l'horaire). Et le soir, nous fêtons l'anniversaire de Marie.
19/ Une journée bien remplie, entre la répétition du matin, un peu de cuisine pour demain et la longue Vigile pascale (avec 15 baptêmes !)

20/ Un déjeuner de Pâques à cinq, avec koulibiac et gâteau au chocolat, puis Alice nous rejoint pour une chasse aux œufs entre deux averses, et un dîner d'anniversaire magnifiquement préparé par les filles (j'avais demandé "raffiné et léger", elles ont assuré)

21/ Nous profitons encore d'être en famille, avant les départs des uns et des autres.
22/ Les lendemains de fête sont toujours une occasion de se régaler sans rien faire en cuisine.

23/ Une journée seule à la maison, principalement occupée au rangement et au ménage (avec un livre audio en fond sonore) et une grand balade autour de l'étang lorsque la pluie laisse la place au soleil pour une heure.
24/ J'ai eu du mal à démarrer mes nouvelles coutures, j'hésitais sur le choix des tissus ou je n'avais pas assez de métrage en stock, mais ça y est, je peux me lancer.

25/ J'ai fait des bêtises, la brodeuse en a fait aussi, le découd-vite a travaillé, je n'avance pas comme je l'aurais voulu, mais deux petits SMS me redonnent le sourire en fin d'après-midi.
26/ C'est émouvant d'assister à une célébration de 70 ans de mariage, et je suis d'autant plus contente que nous passions justement au Havre ce week-end-là et que le fils des "mariés" a été un chef scout qui m'avait marquée. Je suis allée le trouver, il ne m'a pas reconnue tout de suite (mais sa femme, oui) et nous avons pu discuter (que c'est étrange de résumer les 40 dernières années en 5 minutes).

27/ Un très beau dimanche ensoleillé où nous grimpons jusqu'aux jardins suspendus : dans le carré des explorateurs, les végétaux du monde entier se sont bien acclimatés.

28/ Des bateaux de croisière, énormes mastodontes disgracieux, arrivent presque chaque nuit et repartent le soir, mais aujourd'hui, c'est le dernier paquebot transatlantique qui fait escale au Havre, le Queen Mary II. À son départ, les abeilles l'escortent et lui rendent hommage en actionnant leurs pompes à eau, un spectacle majestueux sur fond de coucher de soleil. (une demi-heure plus tard, c'est l'AïdaPerla qui prend la mer, avec son habituel show kitchissime à base d'éclairages colorés et de sirènes jouant La croisière s'amuse).

29/ Après un déjeuner familial au restaurant, nous reprenons la route. Je profite du voyage pour terminer mon débardeur, nous retrouvons une maison bien fraîche et notre ensemble folk pour notre répétition hebdomadaire, augmenté d'une nouvelle musicienne (ou plutôt une revenante qui est passée, en douze ans, du violon à la vielle à roue).
30/ Depuis janvier, nous devons inviter nos amis, sans trouver une date qui convienne, mais cette fois, nous pouvons passer toute la journée au jardin et c'est bien agréable.

 

 

2 mai 2025

Le tour du monde en 80 livres #36

​​C'est un petit challenge lecture créé par Bidib. En avril, j'ai lu 7 livres (1668 pages) et visité 5 nouveaux pays, pour un total de 162 pays.

Guyana
Sharon Maas, Noces indiennes.

Trois époques, trois lieux, trois histoires qui alternent dans ce roman, un petit garçon adopté en Inde par un médecin d'origine anglaise et deux petites filles qui résistent à la domination paternelle : le sujet principal de ce roman est bien le mariage forcé, mais aussi le système des castes, la cohabitation des Indiens avec l'occupant anglais, ou des Indiens de Guyane britannique avec les Afro-américains. Peu à peu, les liens apparaissent entre les personnages et le poids des secrets familiaux pèse bien lourd dans leurs destins. Après de multiples rebondissements et retournements de situation, où le lecteur, qui pensait avoir tout deviné, est perdu à son tour, avant un dénouement qui redonne espoir.

« Ma commençait sa journée par balayer. Tous les matins, Saroj s’éveillait au chuintement étouffé du balai dans la cour, tandis qu’elle-même chassait la nuit de son esprit, avec les toiles d’araignée qui le tapissaient. Pour Ma ce qu’on pensait était plus important que ce qu’on disait ou ce qu’on faisait. Aussi, quand elle avait fini de balayer, consacrait-elle une demi-heure à dessiner un kolam devant l’entrée, un kolam chaque jour différent. Elle commençait par répandre de la farine de riz, de manière à établir un réseau de points qu’elle reliait par des traits ou des lignes courbes, jusqu’à ce qu’apparaisse un étonnant motif symbolique, compliqué, fragile, parfaitement symétrique, une œuvre d’art fugitive qui, dès midi, serait effacée par les pas indifférents des personnes qui entraient et sortaient de la maison. »

« Jusqu’à présent, c’était la culture plutôt que le caractère qui avait dicté le destin de sa famille. La culture avait façonné le caractère pour qu’il s’accorde avec ses diktats, si bien que culture, caractère et destin étaient entremêlés, entrelacés, enchevêtrés, selon une trame prévisible et préétablie. »

Montenegro
Mirko Kovac, La vie de Malvina Trifković.

Triste histoire, que celle de Malvina, jeune femme serbe orthodoxe ! Renvoyée de son pensionnat et reniée par son père pour avoir fugué avec un catholique croate, elle est rejetée par les frères de son époux, se réfugie chez sa belle-sœur, adopte la fille de celle-ci après sa mort, la prostitue et termine sa vie dans un couvent. La particularité de ce roman est la manière dont il se présente : des lettres, des testaments, des compte-rendus policiers, des essais, le tout réuni par un narrateur anonyme. La haine entre les personnages est probablement le principal thème de ce récit peu ordinaire.
« Notre père était entièrement préoccupé de l'idée de la régénération spirituelle du peuple croate, il fit une allocution lors de la première réunion consacrée aux devoirs de la Société pour le renouveau spirituel du peuple croate, en commençant par une conférence sur les jurons. »
« Je ne saurais dire exactement si le tableau de la vie de Malvina Trifković se compose de lui-même, à partir du fumier, de vieux bouquins, de papiers laissés en héritage, ou si c'est vous qui en fouillant dans les tiroirs avez formé cette image de désespoir comme vous l'avez souhaité […] faire savoir au lecteur que Malvina, après tout ce désespoir, a renoncé au monde et s'est enfermée au monastère de St-Petka, en adoptant la foi orthodoxe à laquelle elle appartenait d'ailleurs par le baptême et la sainte onction, est tout à fait digne d'attention. »

Nicaragua
Gioconda Belli, La république des femmes.

Dans un pays insulaire fictif, cinq femmes, lassées des inégalités, de l'inefficacité du pouvoir et de la corruption, fondent le parti de La Gauche Érotique et, suite à un concours de circonstances, gagnent les élections. Nettoyer le pays et en prendre soin comme d'un enfant, instaurer une réelle égalité, valoriser les compétences et le rôle des femmes, voilà leurs grands objectifs. Mais Viviana, la présidente, est victime d'un attentat et plonge dans le coma. Pendant qu'elle revoit des objets de son passé et revit les événements qui leur sont associés, son entourage tente de combler le vide qu'elle a laissé et d'éviter que le pays ne sombre dans le chaos. Si le programme politique de ces femmes est poussé à l'extrême, le constat qu'elle dressent de l'incurie de ceux qui détiennent le pouvoir est plutôt juste, me semble-t-il. Les hommes (et femmes) politiques feraient bien de s'en inspirer !

« Nettoyer le pays et en prendre soin comme d'un enfant, instaurer une réelle égalité, valoriser les compétences et le rôle des femmes, voilà leurs grands objectifs. »
« Quand vous disiez que vous en aviez assez de voir les hommes détruire le pays, marre de la corruption et de toutes sortes d’abus, bien sûr que je comprenais ce que vous vouliez dire, pas besoin d’être une femme pour ça. »
« Elles avaient réussi à montrer aux hommes que prendre soin du pays comme s’il s’agissait de sa propre maison n’était pas une mauvaise idée. »
« C’était gênant, quand même, de reconnaître que cette révolution de femmes donnait des résultats. Il ne faudrait pas que ça leur monte à la tête. »

Gambie
Baba Jallow, Le cimetière ne prie pas.

Un jeune cadre gambien, Umar, se trouve en grave conflit avec son père : il refuse que sa fille, Tulaï, soit excisée comme le veut la tradition. Ce refus met en cause le fonctionnement des pratiques sociales de sa communauté. Le père se sent offensé par son fils et exige une punition. L'excision et ses conséquences en sont presque oubliées, car le père ne voit plus qu'un affront envers sa personne. Umar doit donc s'ingénier à prouver qu'il est un fils aimant, mais que l'excision est inacceptable.
J'ai été surprise de la soumission de ce fils à un père sûr de son autorité absolue, au point que sa belle-fille est honteuse du fait qu'il n'accepte plus que celle-ci lui lave son linge. Étonnée aussi de la patience dont il fait preuve pour garder le lien avec ce père avec lequel, pour ma part, j'aurais coupé les ponts. C'est une toute autre culture qui se présente au lecteur européen et la question de l'excision devient presque secondaire, à côté de cette histoire familiale (même si c'est la principale préoccupation de l'auteur).

« Lorsque ma fille Tulaï naquit, je l’accueillis avec un mélange de joie et de crainte. De joie parce qu’elle était ma chair et mon sang, de crainte parce que je connaissais les terribles difficultés qu’entraînait l’éducation en toute sécurité d’un enfant dans notre société. Je pensais aux milliers d’adolescentes qui tombaient enceintes au milieu de leur parcours scolaire, la plupart en victimes innocentes d’hommes égoïstes sans scrupules. »

Cote d'Ivoire
Marguerite Abouet, Aya de Yopougon, tomes 5 et 6.

De temps en temps, je reprends la lecture des aventures d'Aya pour une pause légère parmi des sujets plus graves. Cette fois, la jeune fille décide de confondre son professeur de biologie (harceleur sexuel), Félicité, ramenée de force au village par son père, cherche à s'enfuir pour échapper au mariage forcé, Innocent, à Paris, avoue son amour à Sébastien et les Sissoko cherchent leur fils prodigue.

Kosovo
Pajtim Statovci, Mon chat Yugoslavia.

Dans un village Kosovar des années 80, Emine épouse un garçon qu'elle connaît à peine. Malgré ses effort pour être une épouse parfaite, sa désillusion est grande dès le premier jour. Lorsque la guerre éclate, Emine, Bajram et leurs quatre enfants émigrent en Finlande. Des années plus tard, leur plus jeune fils, Bekim, peine à trouver sa place dans ce pays devenu le sien, tandis que ses parents sont complètement dépassés. Assez fragile, le jeune homme adopte un boa constrictor et essaye de nouer une relation amoureuse avec un jeune homme égocentrique encore plus déséquilibré que lui. Ces deux récits entrecroisés retracent la vie dans des campagnes reculées aux traditions archaïques et la difficulté des réfugiés, arrachés à leur terre et à leur culture, et le rejet qu'ils subissent quotidiennement.

« Quand j'étais petite, mon père me racontait l'histoire des peuples des Balkans. Il ajoutait que chaque nationalité se distinguait  à un caractère qui lui était propre. La Bulgare avait des dons pour le commerce mais une piètre connaissance des homme ; le Serbe était méchant, d'âme et de cœur mauvais ; le Macédonien avant une confiance en lui suicidaire, entendez qu'il était aisé à berner ; le Bosniaque mentait à qui mieux mieux ; mais l'Albanais, ah, l'Albanais vous pouvez vous y fier comme à un roc. Les Albanais, eux, venaient en aide aux gens dans la détresse, tandis que les autres tournaient autour de l'argent et du bien d'autrui comme des vautours. »
« Nous étions devenus le genre de personnes qui se lient d'amitié avec les opprimés, avec ceux qu'on n'aime pas. Nous étions rejetés au même titre que les Tziganes, nous étions de ceux qui venaient de loin pour entrer dans ce pays, où les gens étaient si blancs qu'on les aurait cru faits de neige tassée. Moi, je nous considérais comme blancs, mais à leurs yeux, notre blanc, ce n'était pas la même chose. […] Ils ont plus que ce dont ils ont besoin. Pourquoi ne voudraient-ils pas de nous ici ? Qu'est-ce qui pourrait bien leur manquer, qu'ils n'auraient pas déjà ? »

 

 

 

Afrique

Afrique du Sud
Yewande Omotoso, La Voisine.

Algérie 
Kamel Daoud, La préface du nègre : le Minotaure 504 et autres nouvelles

Angola
Ondjaki, GrandMèreDixNeuf et le secret du Soviétique. 

Bénin
Florent Couao-Zotti, La traque de la musaraigne.

Botswana
Trinity Dow, Les cris de l'innocente.

Burkina Faso 
Roukiata Ouédraogo, Du miel sous les galettes.

Burundi 
Gaël Faye, Petit pays.

Cameroun
Calixte Beyala, Le Christ selon l'Afrique.

Cap Vert
Germano Almeida, Le testament de Monsieur Napumoceno.

Comores
Ali Zamir, Dérangé que je suis.

Congo Brazzaville
Alain Mabanckou, Le commerce des Allongés.

Côte d'Ivoire
Marguerite Abouet, Aya de Yopougon, tomes 1, 2, 3, 4.

Djibouti
Abdourahman A. Waberi, Aux États-Unis d'Afrique.

Égypte
Alaa El Aswany, L'Immeuble Yacoubian.

Érythrée
Sulaiman Addonai, Le silence est ma langue natale.

Éthiopie
Maaza Mengiste, Le roi fantôme.

Gabon
Janis Otsiemi, La vie est un sale boulot.

Ghana 
Yaa Gyasi, No home.
Nii Ayikwei Parkes, Notre quelque part.

Guinée Conakri
Camara Laye, L'enfant noir.

Guinée Bissau
Abdulai Sila, L'ultime tragédie.

Kenya
Ngugi wa Thiong'o, La rivière de vie.

Libéria
Leymah Gbowee, Notre force est infinie.

Lybie 
Hisham Matar, Une disparition.

Madagascar
Johary Ravaloson, La fabuleuse parcelle de Monsieur Isidore.

Malawi
William Kamkwamba, Le garçon qui dompta le vent.

Mali
Aya Cissoko, N'ba.

Maroc 
Mohamed Leftah, L'enfant de marbre

Maurice
Mariam Sheik Fareed, Le syndrôme de l'accent étranger.
Nathacha Appanah-Mouriquand, Blue Bay Palace.

Mayotte
Nassuf Djailani, À tous ceux qui accusent le poète de traîtrise à la langue française, poème.
Yazidou Maandhui, Mirage, poème.

Mozambique
Mia Couto, Le chasseur d'éléphants invisibles.

Niger
Fatima, Esclave à 11 ans.

Nigeria  
Chigozie Obioma, Les pêcheurs

Ouganda
Jennifer Nansubuga Makumbi, Kintu.

République Centrafricaine
Didier Kassaï, Tempête sur Bangui 1 et 2.

République démocratique du Congo
Denis Mukwege, La force des femmes.

Réunion
Aimé Césaire, Calendrier lagunaire, poème.
Myriam Cazalou, Convois vers l'usine sucrière, poème.
Agnès Gueneau, Cause à ou, poème.
Rosemay Nivard, Un quart de pomme, poème.
Patrice Treuthardt, Retour au port natal, poème.

Rwanda 
Scholastique Mukasonga, L'iguifou, nouvelles rwandaises. 
Beata Umubyeyi Mairesse, Tous tes enfants dispersés.  

Sénégal
Birago Diop, Les contes d'Amadou Koumba
Fatou Diome, Celles qui attendent

Karine Silla, L'absente de Noël.

Sierra Leone
Ishmael Beah, La petite famille.

Somalie
Farah Nuruddin, Du lait aigre-doux.

Soudan
Abdelaziz Baraka Sakin, Le Messie du Darfour.
Tayeb Salih, Saison de la migration vers le Nord.

Tanzanie
Abdulrazak Gurnah, Près de la mer.

Tchad
Adjim Danngar, Djarabane. 1. Au petit marché des amours perdues.

Togo
Kossi Ejoui, L'ombre des choses à venir.

Tunisie
Habib Selmi, La voisine du cinquième.

Zimbabwe
Petina Gappah, Le livre de Memory.

 

Amérique

Antigua-et-Barbada
Jamaïca Kincaid, Voyons voir.

Argentine
Gabriela Cabezón Cámara, Pleines de grâce

Bolivie
Edmundo Paz Soldán, Norte.

Brésil 
Paulo Coelho, L'Alchimiste.

Canada :
Jean-Paul Dubois, Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon (prix Goncourt 2019).
Nancy Huston, Le club des miracles relatifs.

Chili 
Luis Sepúlveda, Histoire d'une mouette et du chat qui lui apprit à voler et Histoire du chat et de la souris qui devinrent amis.

Colombie 
Gabriel Garciá Márquez, La Mala Hora.

Costa Rica
Edo Brenes, Bons baisers de Limon.

Cuba
Leonardo Padura, Adios Hemingway.

États-unis  
Jack London, Martin Eden
Harper Lee, Va et poste une sentinelle.
Toni Morrison, Beloved.

Équateur
Alfredo Noriega, Mourir, la belle affaire !

Guadeloupe
Jenny Archimède, Dans mon île, poème.
Daniel Maximin, Natale, poème
Max Rippon, Cataplasme, poème.
Guy Tirolien, Prière d'un petit enfant nègre, poème.

Guatémala
Miguel Angel Asturias, Le Pape vert.

Guyane française
Léon-Gontran Damas, Solde, poème.
Serge Patient, Cayenne est désoléepoème.

Groenland
Mo Malø, Qaanaaq.
Mo Malø, Diskø.
Mo Malø, Nuunk.
Mo Malø, Summit.

Haïti
Jacques-Stephen Alexis, L'étoile absinthe.
René Depestre, Lettre au poète Léon Damas, poème.

Honduras
Horacio Castellanos Moya, Effondrement.

Jamaïque
Kei Miller, By the Rivers of Babylon.

Martinique
Nicole Cage-Florentiny, Dans mon île ne poussent pas les saules, poème.
George Desportes, À la crinière du cyclone, poème.
Éric Pézo, On avance la peur…, poème.
Joseph Polius, Petits mots…, poème.
Julienne Salvat, Dire d'enfance rosée…, poème.

Mexique 
Laura Esquivel, Chocolat amer. 
Carlos Fuentes, Une certaine parenté

Paraguay
Augusto Roa Bastos, Fils d'homme.

Pérou 
Mario Vargas Llosa,  La Tante Julia et le scribouillard.

Porto-Rico
Mayra Santos-Febres, La maîtresse de Carlos Gardel.

République Dominicaine
Junot Díaz, La brève et merveilleuse vie d'Oscar Wao.

Salvador
Horacio Castellanos Moya, Effondrement.

Trinité-et-Tobago
V. S.​ Naipaul, Miguel Street.

Uruguay
Juan Carlos Onetti, Les adieux.

Venezuela
Karina Sainz Borgo, La fille de l'Espagnole.

 

Asie

Afghanistan
Spôjmaï Zariâb, La plaine de Caïn.
Mahmud Nasimi, Un Afghan à Paris.

Arabie Saoudite
Athîr Abdallah Al-Nashmî, Une perte.

Bangladesh
Shirshendu Mukhopadhyay, La tante qui ne voulait pas mourir.

Bhoutan
Kunzang Choden, Le cercle du karma.

Birmanie
Aung San Suu Kyi, Se libérer de la peur.

Cambodge 
Tian, L'année du lièvre (BD) : 1. Au revoir Phnom Penh. 2. Ne vous inquiétez pas. 3. Un nouveau départ.

Chine 
Qiu Xiaolong, La danseuse de Mao.

Corée du Nord
Hyeonseo Lee, La fille aux sept noms.

Corée du Sud
Ch'oe Yun, Là-bas, sans bruit, tombe un pétale. 

Hong-Kong
Justin Wong, Je préférerais ne pas.

Inde 
Rohinton Mistry, L'équilibre du monde.

Indonésie
Pramoedya Ananta Toer, Le monde des hommes. (Buru Quartet tome 1)

Iran 
Fariba Vafi, Un secret de rue
Zoyâ Pirzâd, On s'y fera.

Irak 
Abbas Khider, Lettre à la république des aubergines

Israël
Amos Oz, Vie et mort en quatre rimes

Japon 
Haruki Murakami, Le passage de la nuit. 
Durian Sukegawa, Les délices de Tokyo.
Toshikazu Kawaguchi
, Tant que le café est encore chaud.

Jordanie
Nadia Shammas (autrice), Sara Alfageeh (illustratrice), Écuyère.

Koweit
Taleb Alrefai, Ici-même.

Laos
Loo Hui Phang, L'imprudence.

Liban
Jabbour Douaihy, Il y avait du poison dans l'air.

Malaisie
Tash Aw, La carte du monde invisible.

Mongolie
Galsan Tschinag, Belek, une chasse dans le Haut-Altaï, suivi de Une histoire Touva.

Népal 
Mahjusshree Thapa, Les saisons de l'envol.

Sultanat d'Oman
Jokha Alharthi, Les corps célestes.

Ouzbékistan
Hamid Ismaïlov, Dans les eaux du lac interdit.

Pakistan
Daniyal Mueenuddin, La saison des mangues introuvables.

Palestine
Sahar Khalifa, Chronique du figuier barbare.
Nadia Shammas (autrice), Sara Alfageeh (illustratrice), Écuyère.

Singapour
Balli Kaur Jaswal, Le club des veuves qui aimaient la littérature érotique.

Syrie
Niroz Malek, Le promeneur d'Alep.

Sri Lanka 
Antonythasan Jesuthasan, Friday et friday.

Taïwan
Xiaole Wu, Les enfants des riches.

Thaïlande
Rattawut Lapcharoensap, Café Lovely.

Turquie
Orhan Pamuk, La femme aux cheveux roux.

Vietnam 
Kim Thúy, Man.  

Yémen
 Ali al-Muqri, Le beau Juif.

Europe

Albanie
Ornela Vorpsi, Buvez du cacao Van Houten !  

Allemagne 
Eduard von Keyserling, Altesses.
Marlen Haushoffer, Le mur invisible.

Andorre
Michèle Gazier, Les passantes.

Autriche
Daniel Glattauer, Quand souffle le vent du nord. 
Daniel Glattauer, La septième vague. 

Azerbaïdjan
Tchinguiz Abdoullaïev, Le fardeau des idoles.

Belgique 
Amélie Nothomb, Antéchrista.
Michel Van Zeveren, Le plat du loup plat.
Nadine Monfils, Les folles enquêtes de Magritte et Georgette. 1. Nom d'une pipe !

Biélorussie
Sacha Filipenko, La traque.

Bosnie Herzégovine 
Miljenko Jergović, Volga, Volga.

Bulgarie
Elitza Gueorguieva, Les cosmonautes ne font que passer.

Chypre
Tefcros Michaelides, Petits meurtres entre mathématiciens.

Croatie
Ante Tomic, Miracle à la Combe aux aspics.

Danemark
Jens Christian Grøndahl, Quelle n'est pas ma joie

Espagne 
Carlos Ruiz Zafón, Marina

Estonie
Andrus Kivirähk, Les secrets. 

Finlande
Sofi Oksanen, Baby Jane.
Arto Paasilinna, La douce empoisonneuse.

France 
Maurice Leblanc, Arsène Lupin
Riad Satouff, Le jeune acteur
Loïc Clément, d'après Marie-Aude Murail, illustrations Anne Montel, Miss Charity t. 1, L'enfance de l'art
Romain Gary (Émile Ajar), La vie devant soi et Les racines du ciel)
Delphine Horvilleur, Vivre avec nos morts. Petit traité de consolation. 
Jean Giono, Regain.
Daniel Pennac, Le cas Malaussène : 1. Ils m'ont menti. 2. Terminus Malaussène.
Isabelle Guézan, La Nouvelle Organisation du Travail (uniquement sur Kindle).
Romain Gary, Au-delà de cette limite votre ticket n'est plus valable.
Daniel Pennac, Mon frère.
Anne BihanCraquement nègre…, poème.
Alexis Gloaguen, Rien n'est plus paradoxal que la mort, poème.
Catherine C. Laurent, Regarder le payspoème.
Sophie Hénaff, Poulets grillés, Rester groupés, Art et décès.

Clémentine Mélois, Alors c'est bien.

Georgie
Boris Akounine, Pélagie et le bouledogue blanc.

Grèce
Vassilis Alexakis, Ap. J. C.

Hongrie 
Magda Szabó, La porte et Abigaël.

Irlande
Maggie O'Farell, Assez de bleu dans le ciel

Islande 
Audur Ava Olafsdottir, Miss Islande
Gunnar Gunnarsson, Le berger de l'Avent.

Italie 
Alessandro Baricco, Novecento : pianiste. Un monologue.
Goliarda Sapienza, L'Art de la joie.

Giosuè Calaciura, Le tram de Noël.

Lettonie
Sandra Kalniete, En escarpins dans les neiges de Sibérie.

Lituanie
GiédRé (Holly R., illustratrice), La boîte de petits-pois.

Macédoine
Rumena Bužarovska, Mon cher mari.

Moldavie
Vladimir Lortchenkov, Des Mille et une façons de quitter la Moldavie.

Monaco
Prince Albert II, L'homme et l'océan.

Norvège
Gunnar Staalesen, Le loup dans la bergerie

Pays-Bas
Toine Heijmans, En mer

Pologne
Maryla Szymiczkowa, Madame Mohr a disparu.

Portugal
Gonçalo M. Tavares, Une jeune fille perdue dans le siècle à la recherche de son père.

République Tchèque 
Kafka, Le procès et La métamorphose

Roumanie
Ioana Pârvulescu, La vie commence vendredi.
Panaït Istrati, Codine.

Royaume-uni 
Edward Morgan Forster, Avec vue sur l'Arno
Mhairi McFarlane, Et ne t'avise pas de m'embrasser.
William Makepeace Thackeray, La Foire aux vanités (Vanity Fair).
Alan Bennett, La Reine des lectrices.

Herman Melville, Bartleby le scribe.

Annie Darling, Noël à la librairie des cœurs brisés.

Russie
Léon Tolstoï, La sonate à Kreutzer. Le bonheur conjugal. Le diable.

Andreï Kourkov, Surprises de Noël.

Serbie
Filip Grbic, Errance.

Slovaquie
Pavol Rankov, C'est arrivé un premier septembre.

Slovénie
Drago Jankar, Cette nuit, je l'ai vue.

Suède 
Camilla Läckberg, Femmes sans merci. 
Katarina Mazetti, Le mec de la tombe d'à côté
Jonas Jonasson, Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire.
Vilhelm Moberg, La saga des émigrants (7 tomes)
Stieg Larsson puis David Lagercrantz, Millenium (6 tomes) 

Selma Lagerlöf, Le livre de Noël.

Suisse 
Joël Dicker, L’Affaire Alaska Sanders. 
Joël Dicker, Un animal sauvage.

Ukraine :
Andreï Kourkov, Le jardinier d'Otchakov.

Vatican
Pape François, Laudato si, encyclique sur la sauvegarde de la maison commune.

Océanie 

Australie 
Joan Lindsa, Pique-nique à Hanging Rock

Nouvelle Calédonie
Déwé Gorodé, Les mots sont des innocents, poème.
Nicolas Kurtovitch, Le sens des marées, poème.
Raymond Lacroix, Le nouveau sorcier de la grue aux requins, poème.
Frédéric Ohlen, Ils m'ont dit…, poème.
Denis Pourawa, Névarèna, poème.
Paul Wamo, L'épithète, poème.

Nouvelle Zélande 
Eleanor Catton, La répétition.

Polynésie française
Célestine Hitiura Vaïte, L'Arbre à pain (Chroniques de Tahiti 1).
Flora Aurima Devatine, Pas d'i…, pas d'o…, poème.
Henri Hiro, Si seulement…, poème. 

Samoa
Sia Figiel, Freelove.

Wallis-et-Futuna
Virginie Tafilagi, Mes yeux-paroles, poème.

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attraper le temps qui file…
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