Joli mois de mai
Qu'il était agréable, ce mois de mai, avec tous ces jours fériés retrouvés, et le beau temps, qui a permis de sortir les vêtements d'été ! Surtout que Marie a signé le bail d'un studio tout neuf fin avril, nous avons pu l'aider à s'installer, acheter des meubles, les monter… Il y a eu aussi pas mal de musique, deux petites escapades, en Normandie pour un bal, à Rennes pour récupérer Guillaume après son périple à vélo, le tout sous le soleil enfin revenu après un mois d'avril très pluvieux. Aurore a passé ses partiels avec soulagement (engranger des pages et des pages de connaissances qu'elle oubliera bien trop vite), puis a eu une petite semaine de vacances pour visiter quelques expos et préparer ses bagages, avant de partir en stage. Alphonsine et Bertille devenant de moins en moins farouches, j'ai trouvé une solution pour mettre un terme à leurs bêtises (manger toute la ciboulette, ou les feuilles de la rhubarbe - toxiques pour elles, éparpiller bouts de bois ou cailloux partout sur la pelouse, creuser dans les graviers, dans le potager…) et les empêcher d'entrer dans le garage ou la maison lorsque nous laissons les fenêtres ouvertes. Il faut juste que la livraison de matériaux arrive, nous n'avons pas beaucoup de chance avec nos commandes, ces temps-ci (le nouveau four est arrivé tout cabossé).
1/ Le bon coin, c'est top pour se meubler à petit prix, à condition d'avoir du temps : pendant que Guillaume et Marie vont chercher un canapé presque neuf dans Paris (vive le jour férié), je fulmine contre la vendeuse de lave-linge qui m'a fixé un RV ce matin, mais ne m'a donné ni son téléphone, ni son adresse et ne répond plus.
2/ Je reçois un message fort désagréable de mon interlocutrice, qui finit par comprendre que je suis victime, comme elle, du blocage de nos messages de la veille. Après quelques coups de fil (tous nos voisins et nos amis sont partis), je trouve un diable et nous récupérons le lave-linge chez un jeune couple charmant pour un prix modique.
3/ Je teste un nouveau patron de pantalon et, à part reprendre la cambrure du dos, c'est parfait ! Et comme mon dernier pantalon de mi-saison vient de craquer, je n'ai plus qu'à me mettre en quête du tissu idéal.
4/ Encore une belle journée presque estivale, ça fait du bien ! Je commence à désherber devant la maison (à petites doses, sinon j'aurai mal au dos) et je trouve une idée pour aménager joliment le fond du jardin, afin de laisser un vaste espace de liberté aux poules sans qu'elles dévastent tout (elle ont mangé toutes les feuilles de rhubarbe, la ciboulette, creusent dans l'allée de graviers et Alphonsine est déjà entrée dans la maison)
5/ Et hop, une robe terminée et une deuxième commencée.
6/ Le magasin de bricolage de bon matin, pour ne pas attendre au service découpe. Puis le suédois, pour les objets qui manquaient. Puis une pause déjeuner devant le couronnement. Puis les premières courses alimentaires. C'est là que ça dérape : le tuyau de lave-linge acheté ce matin n'est pas le bon, je retourne au magasin, m'aperçois à mi-parcours que j'ai oublié mon sac, retour et re-départ, je fais l'échange, je reviens à l'appartement, nous découvrons que, même vissé à fond, le raccord fuit… Guillaume part vers une autre enseigne de bricolage, pendant que je fixe le meuble de cuisine avec Marie, puis nous posons le plan de travail (il faut se contorsionner derrière le lave-linge, derrière le frigo). Le nouveau tuyau est correct, ouf, nous remettons tout en place, je pose le joint silicone, parfait !
7/ Un agréable déjeuner chez des amis, nous en profitons pour récupérer le mini-four de Marie (toujours via le bon coin)
8/ Le four, qui nous a refait une panne de thermostat samedi, avec surchauffe, fumée dans la cuisine et fissurage du plat, a consenti à fonctionner 20 minutes, je termine la cuisson de mes lasagnes en "thermostat manuel " (j'allume 5 minutes, j'éteins 5 minutes…) et nous amis trouvent que "ça sent drôlement bon" en arrivant pour déjeuner.
9/ Je trouve mon retour une quantité de mails paniqués avec de grosses urgences à la clé, mais également une gentille carte postale de l'un de mes auteurs préférés et des loukoums, rapportés de ses vacances en Grèce par mon adorable collègue.
10/ Le (presque dernier) concert de Marie, avec un joli solo qu'elle a bien réussi.
11/ Quelques petits fruitiers rapportés par Marie (surplus de chantier) vont trouver place au jardin.
12/ Un très beau concert flûte et marimba, merci à notre amie flûtiste de nous avoir prévenus.
13/ Sous un beau soleil, je m'attaque aux ronces du fond du jardin, avec l'aide des poules (non !)
14/ Un déjeuner chez Marie, puis un peu de jardinage.
15/ Aurore est rentrée contente de ses trois partiels du jour (mais bien lessivée), ses conventions de stages sont enfin signées par tous et déposées à la fac, cette difficile année universitaire touche à sa fin.
16/ Je suis allée chercher mon filleul à l'arrivée de son TGV, pour passer une heure avec lui, j'en ai si rarement l'occasion !
17/ Après le départ de nos cyclistes vers la Bretagne, je vais faire soigner mes pieds (deuxième fois de ma vie), puis profite du soleil pour une longue marche (peut-être pas la meilleure idée, après le soin du matin…). Lorsque je vais chercher le panier de l'Amap, j'en ai plein les jambes.
18/ Une nouvelle virée chez le suédois pour équiper Marie, un montage de table et d'étagère, puis nous allons chercher des plants pour le potager, puis faire les courses, enfin je bêche notre carré, avec "l'aide" d'Alphonsine et Bertille, que je finis par enfermer pour ne pas les blesser d'un coup de fourche et pour préserve un peu notre cheptel de vers de terre dont la survie, avec ces deux volatiles est limitée à 3 secondes. J'installe un vague filet autour de mes plants de tomates et courgettes, en espérant ne pas les trouver piétinés dans une heure…
19/ Je retrouve Marie dans le train, direction le Marché St Pierre (dont nous revenons presque bredouilles), un burger vegan (pas terrible), le petit sprint habituel à Montparnasse (mais comment faisons-nous pour arriver toujours juste à temps pour le prochain train ?), j'accorde à mes pieds un quart d'heure de repas avant de reprendre le travail au jardin. En début de soirée, framboisiers et cassissiers sont en terre et protégés, ainsi que le potager, par un grillage des poules, notre voisine va pouvoir les laisser sortir un peu ce week-end (bon, 1/2 h plus tard, elles avaient trouvé la faille de notre clôture improvisée, mais j'ai remis un bout de grillage).
20/ La nuit a été un peu courte, mais nous sommes attendues près de Rennes avant midi, Marie prend le volant à mi-parcours et nous arrivons chez ma nièce 20 minutes avant nos cyclistes préférés, contents d'avoir parcouru ces 380 km (presque) sans pépin technique et sans une goutte de pluie.
21/ Comme nos hôtes sont invités ailleurs, nous allons nous balader à Vitré, charmante petite ville. Nous repartons de bonne heure, espérant échapper aux bouchons, mais tout le monde semble avoir eu la même idée…
22/ Le four neuf est arrivé cabossé (donc reparti), mais l'ancien a décidé de refonctionner normalement, je peux donc préparer ma tarte aux pommes pour la répétition de ce soir.
23/ Un peu de champagne ce midi, apporté par un stagiaire qui va nous quitter, pour une petite pause très sympathique.
24/ J'accompagne Aurore pour visiter une exposition puis nous profitons du beau temps pour flâner un peu dans Paris.
25/ Je reçois un paquet dont j'avais complètement oublié la commande (financement participatif du Super mâtin de l'été).
26/ Un agréable déjeuner à la crêperie avec deux collègues (mais j'ai oublié de reprendre les restes que j'avais prévu de manger).
27/ Le lave-vaisselle, cassé de partout (j'avais réussi à remettre en place le bouton marche-arrêt la semaine dernière), qui accepte de démarrer après une demi-heure de clignotements divers. Espérons qu'il dure encore un peu, il faudrait juste trouver un moyen de l'ouvrir sans tirer sur la poignée, elle-même intégrée au bandeau de commande qui ne tient plus à rien.
28/ Comme je dois récupérer mon plat de vendredi, nous allons au marché de Versailles à vélo, prenons un café en terrasse, avant un couscous-barbecue en famille.
29/ Nous accompagnons Aurore et ses lourds bagages jusqu'à la gare de l'Est, avec suffisamment d'avance pour boire un panaché. Les trains de banlieue étant ce qu'ils sont, nous rentrons à la maison seulement quelques minutes avant son arrivée à Metz ! Elle a été bien accueillie par ses hôtes AirBnB, a trouvé des tickets de bus et réglé le problème de ses valises pour son "déménagement" de fin de semaine.
30/ Aurore m'appelle pour me raconter sa première journée au musée, mais elle a très mal à la gorge, des frissons et mal à la tête. Je récupère quelques plants surnuméraires à l'Amap voisine, les installe laborieusement au potager (la terre est dure comme du béton) et je suis tellement épuisée que je me demande si un virus n'a pas frappé. Mais en fait, j'avais seulement très faim. Aurore rappelle, me raconte une anecdote et semble mieux, elle aussi, après avoir mangé.
31/ Réparation de fortune du lave-vaisselle, réparation d'une pression sur un vêtement neuf, retouches sur une jupe et il me reste un peu de temps pour coudre "pour de vrai", je m'occupe surtout les mains pour ne pas trop penser à ma malade, qui, ce matin, n'était vraiment pas en forme. Mais quand elle me raconte sa journée, je suis rassurée (même si la fièvre est encore grimpée).