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attraper le temps qui file…
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22 novembre 2018

Merci !

Il y a un peu plus de trois ans, je rendais hommage, grâce à Frenchlily, à notre factrice qui faisait son travail en vraie professionnelle, voire un peu plus. Malheureusement, elle a été mutée sur une autre tournée et nous avons retrouvé la distribution aléatoire, les erreurs d'adresse (une semaine, j'ai reçu trois courriers avec le bon numéro, le bon nom de rue mais… pour trois autres communes), les retards. Et puis au début de cette année est arrivé un jeune homme dynamique qui fait sa distribution en courant, chaussures de sport aux pieds (pour le reste, il a l'uniforme réglementaire). Nous recevons donc le courrier de bonne heure, tous les jours (enfin, il me semble) et seulement le nôtre. Pas moyen en revanche de parler au facteur, il passe trop vite !

Et puis, alors que je pestais contre Chronopost, qui nous a prévenus de la livraison d'un colis (qui n'a pas été effectuée), puis nous a laissés 2 jours sans nouvelles avant que le service client, contacté, nous informe de "ne pas être en mesure de localiser ce colis" et nous invite à faire une réclamation auprès de l'expéditeur (au Royaume-Uni, ça va être simple !), alors que nous recevons 12h plus tard un avis de livraison entre 12 et 13h, puis ce suivi « instruction de livraison reçue. Destinataire via appel livreur. Instruction choisie : lieu sûr ou complément d'adresse » (ce qui veut dire, en langage chronopostier « le colis est dans votre boîte aux lettres »)…

…bref, alors que je pestais contre ces incapables (jamais un colis Chronopost ne nous a été livré comme prévu), j'ai trouvé une enveloppe rouge avec notre adresse soigneusement rédigée au feutre argenté et cette adorable carte (faite main) à l'intérieur.

22 novembre - 122 novembre - 2

Passé le moment de surprise, je me suis dit qu'évidemment, il serait reçu le 24 novembre, et bien reçu ! Parce que non seulement il fait bien son travail, mais il y met du cœur. Les facteurs restent en moyenne 2 à 3 ans dans notre quartier, puis sont mutés ailleurs contre leur gré (car tous nous disent désirer conserver cette tournée). pourvu que nous le gardions longtemps, celui-ci ! 

 

La vie serait tellement plus simple si chacun faisait son travail : pour une (grosse) négligence de l'ancienne infirmière du lycée de Marie, j'ai dû passer depuis un an 60 coups de fil (dont une partie surtaxés avec de longues minutes d'attente), envoyer plusieurs courriers volumineux, une quarantaine de mails, rechercher des dates, des justificatifs de paiement. La nouvelle infirmière, pleine de bonne volonté, n'a pu que compatir tandis que je la plaignais pour avoir hérité d'un bureau en désordre, rempli de feuilles volantes égarées de dossiers étalés sur 5 ans au moins… des angoisses, des heures de sommeil volées, des médicaments pas remboursés (pendant 10 jours), des réponses évasives, des renvois de balle « mais vous auriez dû avoir, vous avez dû recevoir » (mais je n'ai pas eu, je n'ai pas reçu). Enfin, j'ai eu un nom et un numéro de téléphone direct, une comptable a pris ma demande en considération, j'ai reçu copie de ma facture acquittée avec mention du centre de sécu choisi, j'ai descendu la chaîne pour apprendre que le dossier avait de toute façon été transféré à la CPAM en septembre. Mais comment pouvions-nous le savoir ? « Ils ont dû vous envoyer un courrier » (surprise : non !). Enfin, j'ai démêlé l'écheveau, Marie n'a plus qu'à faire les dernières démarches, en espérant que le téléphone pendant sa pause déjeuner, puisque bien évidemment les services sont ouverts du lundi au vendredi de 9h à 17h. Je vais devenir méfiante et faire des copies d'écran à chaque démarche en ligne ! 

(parce que quand ça ne marche pas, ça ne marche pas : les mails de l'administration qui gère cette école, quel que soit l'interlocuteur,  arrivent directement dans la poubelle de la messagerie en ligne de notre fournisseur d'accès, je l'ai découvert par hasard ce matin… je regardais les spams mais pas la corbeille !)

 

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21 novembre 2018

Un peu d'ordre

L'aménagement du garage peut sembler bien secondaire, mais c'est la pièce qui nous sert d'entrée, de débarras, de garage à vélos, d'arrière-cuisine. Il n'est pas très grand (prévu pour une voiture) et nous n'avons pas d'autre pièce de rangement ni de sous-sol, aussi peut-il être très encombré, ce qui n'est pas agréable à vivre au quotidien.

Le changement de porte (l'ancienne porte basculante ne fermait qu'au prix de grandes manœuvres nécessitant deux personnes) a été la première étape : nos vélos sont passés du fond de la pièce (avec sortie par la petite porte, puis le long de la maison par l'étroit passage laissé entre le mur et les voitures) à l'avant, bien rangés sur leur râtelier.

21 novembre - 2

Fin janvier, j'avais eu la bonne surprise de récupérer notre ancienne armoire de cuisine, équipée de grand tiroirs (je pensais que la nouvelle armoire serait livrée vide). J'avais pensé remettre à plus tard son installation, mais le ras-le-bol d'avoir eu l'armoire neuve pendant trois mois et demi au milieu de la pièce m'avait donné le courage de vider et démonter les étagères du fond de la pièce, déplacer la lourde armoire sur des cartons et tout re-ranger dans les tiroirs, en faisant un bon tri au passage (4h de travail, mais une immense satisfaction).

21 novembre - 1

Et ce dimanche, Guillaume s'est occupé du rangement des fruits et légumes, jusque-là entreposés dans des corbeilles plus ou moins empilées, avec quelques ratés comme ce sachet de prunes oublié un mois (dans l'état que l'on peut imaginer…), la pomme ou la clémentine qui pourrit et contamine ses voisines, la boîte d'œufs accrochée par la porte du congélateur qui s'écrase au sol… J'avais repéré un beau légumier mais il fallait le poser au sol (entre le congélateur, l'adoucisseur, le dégagement nécessaire pour sortir les vélos, il n'y a pas la place), et puis il était trop grand pour nos besoins et la moustiquaire n'est pas nécessaire, nous ne craignons ni les souris, ni les insectes à cet endroit. En revanche, j'ai vu qu'il était possible d'acheter des tiroirs supplémentaires (vu le prix, ça ne vaut pas la peine de les fabriquer soi-même), il nous restait les crémaillères des étagères démontées en janvier… un achat d'équerres et deux heures plus tard, nos denrées sont bien rangées, visibles et accessibles facilement.

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Reste à maintenir la pièce rangée…

 

10 novembre 2018

10 du 10 : ré/confort

C'est le thème proposé aujourd’hui par J'habite à Waterford : « C'est le souvenir de deux publicités, l'une française et mentholée, et l'autre anglaise (chauffage central), utilisant respectivement les mots "Réconforte" et "Confort" qui m'ont fait me poser la question (tasse de thé réconfortante à la main) : quelles sont ces choses qui nous font pousser un "Aaah" (silencieux ou pas!) de satisfaction dans la journée? Le premier café du matin? Se retrouver au sec après une averse? S'offrir une gâterie dans l'après-midi? Enfiler ses pantoufles en soirée? »

Après une répétition éprouvante et un retour à vélo sous l'averse (heureusement que je n'avais pas d'instrument à transporter ce matin !), je me réjouis du confortable pantalon que je vais enfiler

10 novembre - 1

Puis un petit café et un carré de chocolat

10 novembre - 2

avant de me réconforter les oreilles (nous accompagnons une élève chanteuse débutante : elle ne démarre pas au bon moment, ne chante pas en rythme ni à la bonne hauteur… mais elle a une jolie voix et — semble-t-il — un peu d'oreille, on peut donc espérer une amélioration)

10 novembre - 3

 

Après le déjeuner, une petite sieste-lecture avec cet ouvrage que je ne lis que dans ces occasions, en raison de sa taille et de son poids (mais de toutes façons, ce n'est pas un livre à lire d'une traite)

10 novembre - 4

 

La météo est… de saison, j'enfile mes confortables, chaussures, un vêtement de pluie (même s'il n'est pas respirant) et je me force à sortir courir un peu

10 novembre - 6

Puis, une fois douchée, je m'installe dans la cuisine avec un thé oolong châtaigne-pistache, en fond sonore Guillaume Galienne qui lit Le lambeau, et je teste une recette repérée depuis quelques semaines.

10 novembre - 7

Le confort moderne, c'est de pouvoir suivre en temps réel l'avion qui nous ramène Aurore de Rome

10 novembre - 5

 

La cheminée, par un temps pluvieux, apporte toujours un confort apprécié

10 novembre - 8

et c'est confortable aussi de ne pas se demander tous les soirs "qu'est-ce qu'on mange ?". Sans tomber dans l'excès "lundi c'est raviolis", nous avons quelques habitudes : samedi soir, c'est pizza ! 

 

10 novembre - 9

 

Enfin, avant de me coucher, je réconforte mes mains qui commencent un peu à souffrir du froid.

10 novembre - 10

 

 

 

 

 

 

 

9 novembre 2018

Willkommen in Berlin

Nous n'avons pas pris de vacances en famille depuis Bordeaux, en janvier. Mais cette année, Paul et Marie ont des vacances communes, nous avons donc pu partir tous ensemble quelques jours, direction Berlin.

Départ 7h30 d'Orly, ce qui implique un réveil à 4h40… ouille ! Heureusement que c'était le passage à l'heure d'hiver (bon, c'est tôt quand même, surtout quand on passe la nuit à se demander si le choix "radio-réveil à 5h40 parce qu'il se met à l'heure quand il s'allume et téléphone à 4h40 parce qu'il change d'heure tout seul" est le bon…) Au moment, du départ Marie a parlé de ses gants ! J'avais oublié de prendre gants et bonnet et ils m'auraient manqué.

28 octobre - 1

Une fois dans l'avion, le pilote nous parle de "vol turbulent, avec des vents de 200 km/h"… là, j'aurais bien demandé à descendre tout de suite ! Mais finalement, nous avons eu le vent dans le dos et nous sommes arrivés en avance, sans avoir ressenti la moindre secousse. L'expérience de Paul, venu en voyage d'étude, nous a été utile : en quelques minutes, nous étions à l'arrêt de bus, achetions notre billet "petit groupe de 5 personnes" pour la journée. 10 minutes de bus, 10 minutes de S-Bahn, 15 minutes de marche nous voici arrivés à l'appartement, où nous pouvons laisser nos bagages pour la journée.

28 octobre - 228 octobre - 16

Le métro est au coin de la rue, c'est direct pour Alexanderplatz où nous acccueille un petit vent du nord… rafraîchaissant. Nous commençons par reprendre des forces avec un café et une brioche, avant de partir découvrir le quartier à pied, remonter Under den Linden vers la porte de Brandebourg (nous assistons à l'arrivée des voitures officielles, dont celle de la Chancelière, pour le sommet commercial Germano-Africain).

28 octobre - 328 octobre - 428 octobre - 15

28 octobre - 5 Mémorial dédié aux victimes de la guerre et de la tyrannie

Paul nous conseille un restaurant, nous errons un moment à la recherche d'un distributeur de billets gratuit (la plupart des distributeurs sont privés et les retraits facturés), puis nous installons devant des assiettes bien garnies. Paul fait une entorse à son régime végétarien pour des Weißwurst. 

28 octobre - 628 octobre - 7

Marie nous conduit ensuite vers le mémorial de l'holocauste. Nous déambulons entre les stèles (où l'on voit peu à peu disparaître tout son entourage), regrettant que certains visiteurs prennent cela comme une partie de cache-cache géante, courant, criant, riant et s'interpellant.

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Puis direction Potsdamerplatz, avec ses constructions impressionnantes et son centre commercial futuriste. Un petit tour vers la Philarmonie.

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Et encore de la marche, vers Checkpoint Charlie…

28 octobre - 1728 octobre - 18

… puis les deux dômes, les cathédrales française et allemande, encadrant le Konzerthaus.

28 octobre - 21

Là, nous commençons à réclamer un goûter, il fait froid, nous sommes fatigués, il fait nuit… mais il n'est que 16 heures ! 

28 octobre - 2028 octobre - 13

Finalement, nous regagnons notre appartement de bonne heure pour nous réchauffer, nous installer et préparer le dîner. Ah, il n'y a pas de table ni de chaises pour manger, ce sera donc dînette sur la table basse du salon, assis dans les canapés. Pas d'eau non plus dans la cuisine en raison d'une fuite, il faut la prendre dans la salle de bains, avec une chope de bière (le plus grand récipient trouvé), pas très pratique. Mais heureusement, le lave-vaisselle fonctionne.

Lundi matin, il est prévu du froid et du vent, un peu de pluie aussi, ce sera donc la journée "musées". Nous prenons un pass pour la journée, même si deux musées seulement sont ouverts le lundi, ça vaut la peine.

29 octobre - 1

Le Neues Museum abrite une magnifique collection égyptienne, dont l'extraordinaire buste de Nefertiti (photos interdites)

29 octobre - 229 octobre - 3

Allez donc voir le buste de la belle Nefertiti sur internet, mais la voici avec son époux et leurs trois filles :

29 octobre - 4

 

(contrairement aux apparences, Akhenaton ne mange pas son enfant)

Un repas bien typique pour reprendre des forces : du porc, des pommes de terre et du chou (Paul a mangé des poivrons farcis au riz, fromage et petit légumes), nous n'arrivons pas au bout de nos assiettes ! (et personne ne demandera de goûter)

29 octobre - 1 (1)29 octobre - 5 
Non, Aurore ne boit pas de la bière mais de l'Apfelschorle

Et pour l'après-midi, le Pergamonmuseum : antiquités du Proche-Orient et art islamique, là encore des splendeurs inconnues : la monumentale porte d'Ishtar, la porte du marché de Millet, l'intérieur richement orné d'une maison syrienne, une foisonnante collection d'objets…

29 octobre - 629 octobre - 8

29 octobre - 9 J'adore l'air surpris du lapin ! 

Nous reprenons le train vers notre quartier, errons un peu pour trouver où faire nos courses (heureusement que nous avons une carte de transport pour la journée).

28 octobre - 1429 octobre - 10

Mardi, le changement de temps est spectaculaire : de 3°C avec le vent du Nord, nous passons à 17°C avec le vent du sud. J'en oublie de mettre un pull ! C'est la journée idéale pour Charlottenburg. Après quelques hésitations, nous optons pour la visite complète : d'abord, l'ancien château, ses sculptures, tableaux ou collections de porcelaine chinoise. Puis nous nous promenons dans le parc, superbe en cette saison. Un tour au belvédère (et sa collection de porcelaines), un pique-nique trouvé à la gare la plus proche, visite du mausolée de la Reine Louise et nous regagnons le château pour visiter la nouvelle aile, avec ses salles de réception rococo, sa collection de tableaux (dont de nombreux Watteau), son mobilier, son argenterie…

30 octobre - 130 octobre - 4
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Et maintenant ? Nous prenons un bus pour nous rapprocher de Tiergarden, en passant par les "Champs-Élysées” berlinois, contournons le par zoologique et nous enfonçons dans la forêt… la nuit tombe, il faut se dépêcher !

30 octobre - 730 octobre - 8

Arrivés Porte de Brandebourg, nous décidons de descendre Under den Linden en bus, mais en raison des travaux du métro, aucun bus ne circule. Nous nous sommes donc reposés 15 minutes à l'arrêt, en compagnie d'un petit groupe de berlinois qui ne semblaient pas au courant de la situation (et sont restés à attendre après notre départ). Le temps a changé, il commence à pleuvoir, nous avons pour destination un pub recommandé par Marie, qui nous permet d'attendre au chaud, devant de bonnes bières, la fin de l'averse.

30 octobre - 930 octobre - 10

Mercredi, le réveil est matinal : nous avons réservé un peu tard la visite du Reichstag, il ne restait que le créneau de 8 heures ! Rendez-vous au moins 15 minutes avant, était-il précisé… nous attendons donc dans le froid pendant 20 minutes que le contrôle de sécurité ouvre, à 8h pile. Passage des portiques (forcément, Guillaume a droit à la fouille, vu que son attelle est en métal), contrôle minutieux des pièces d'identité, attente d'un accompagnateur pour nous faire traverser la cour et nous enfermer dans un sas, puis attente de l'ascenseur, où la policière qui nous accueille porte un serre-tête à palmiers dorés… je pense qu'elle a parié avec ses collègues que personne n'oserait rire (et elle a gagné). Enfin, nous arrivons au pied de la coupole, que l'on gravit peu à peu sur une rampe en écoutant l'audio-guide. Le panorama est impressionnant. Deux laveurs de vitres sont en pleine action : courage, plus que 386 !

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La visite terminée, nous passons acheter nos Brötchen et rentrons à l'appartement prendre le petit-déjeuner, puis faire nos bagages. Nous convenons avec notre logeuse (la voisine) que nous les reprendrons en fin d'après-midi. Au programme du jour : East Side Gallery (Anne, tu adorerais !), 1,3 km du mur peint par des artistes en 1989 (et repeint depuis à plusieurs reprises). Le soleil est toujours là, quelle chance ! 

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Il est temps de nous restaurer, avec l'incontournable Kebab (repéré à l'avance car certains d'entre nous ont eu des expériences malheureuses) : légumes de toutes sortes, cuits et crus, salades et herbes fraîches, viande ou falafels, frites croustillantes, un délice ! 

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Et puis re-train (ou métro, on ne sait plus bien, entre les trains qui passent sous terre ou le métro qui devient aérien), vers le quartier de la grande synagogue (aujourd'hui musée), en flânant le long de la Spree.

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31 octobre - 17 Le long du jardin Mon-Bijou, une maison typique de l'Allemagne du Nord

Marie reprend les commandes et nous emmène au Mémorial du mur (où, information précieuse, les toilettes sont gratuites !). Tout au long de notre séjour, nous avons ressenti ces traumatismes qui restent bien présents : la guerre, l'holocauste, le mur infranchissable.

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 …ceux qui y ont perdu la vie :

31 octobre - 19

et une portion de la frontière, reconstituée quelques années après la démolition du mur. L'exposition à l'intérieur, avec les archives télévisuelles, est fort émouvante.

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Il nous reste une petite heure mais nos pieds n'en peuvent plus : ce sera donc une pause dans un salon de thé, avant de reprendre une dernière fois le métro vers l'appartement pour reprendre nos bagages et laisser les clés, puis vers l'aéroport.

31 octobre - 2131 octobre - 22

Les points forts du séjour : les transports en commun, vraiment au top ! Avec un billet "petit groupe de 5 personnes" à 20 euros (par jour), nous avons pris tous les trains, métros ou bus que nous voulions, qui passent en moyenne toutes les 5 minutes (sauf sur Under den Linden, donc…), sans avoir à passer le moindre portillon : on composte une fois le matin et c'est bon. La proximité de l'aéroport également a été très appréciée (surtout comparée à Rome).

Les audio-guides gratuits dans les musées : les billets d'entrée pour cinq, même avec tarif étudiant ou enfant, représentent un budget conséquent. Devoir payer un supplément de 2, 3 ou 5 euros chacun pour l'audioguide est prohibitif.

Pouvoir manger pour pas cher, partout et à toute heure (je n'ai pas dit manger équilibré…)

La météo, beaucoup plus favorable que celle annoncée ( pluie, pluie et re-pluie), qui nous a permis de marcher d'un quartier à l'autre.

Il y a peu de circulation automobile, les avenues sont larges, du coup le bruit y est bien moindre que d'ans les autres capitales européennes.

Mitigé: notre Airbnb, nettement au-dessous du niveau habituel, sans parler de la fuite d'eau ; pas de savon fourni, nous avons dû acheter du papier toilette (un rouleau pour 5 pour 3 nuits !), une mini-table et 2 chaises pour 5, peu d'espace. Mais c'était calme, tout proche du métro et pas cher, et le fait qu'il soit géré par les voisines et que nous puissions y laisser notre valise était vraiment un plus. 

Points faibles : les toilettes payantes partout, y compris dans les restaurants (comme aux Pays-Bas) : prévoir une visite de musée par jour !

Les distances sont importantes : pas question de faire l'impasse sur le bus ou le métro

Berlin est une ville en pleine mutation : partout des grues, des terrains vagues bientôt voués à la construction. Il faudra y retourner lorsque la ligne 5 du U-Bahn sera achevée, d'autant nous sommes loin d'avoir tout vu. J'ai aprécié d'être en partie guidée par mes deux grands, qui y étaient allés en voyage d'étude. Comme toujours, mes trois inséparables ont fait preuve de complicité et de bonne humeur.

 

4 novembre 2018

Couture utile

Marie acquiert de nouvelles compétences (8 logiciels d'architecture, dessin ou mise en pages et un peu de programmation) en très peu de temps… elle y a gagné au passage une paire de lunettes, les séances d'orthoptie étant exclues pour l'instant en raison de son emploi du temps très chargé. Mais elle s'équipe également : outre du matériel d'aquarelle, elle prévoit l'achat d'une table lumineuse, de divers accessoires de dessin et d'une tablette graphique, tablette qui lui est prêtée pour l'instant par l'université… emballée dans un simple sachet plastique. Pour éviter tout dommage à l'objet, je lui ai réalisé une pochette rembourrée, ainsi qu'une trousse assortie pour ranger les accessoires. 

4 novembre - 1 
La chute de tissu vert était un peu juste pour la trousse, d'où la bande aux oiseaux

 

4 novembre - 24 novembre - 3Espérons que la future tablette aura les mêmes dimensions ! Je n'ai pas testé la chose, mais qu'est-ce que ce serait pratique pour faire mes détourages (je peux toujours le suggérer à mon employeur, des fois qu'un jour il y aurait des sous en trop…)

 

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2 novembre 2018

Bonheurs d'octobre

Un mois d'octobre très dense : pas mal de rendez-vous médicaux pour moi (j'ai bon espoir de récupérer l'usage complet de mon épaule droite dans quelques semaines) et pour Marie (impossible de trouver des médecins à Épinal, alors nous avons tout groupé durant ses vacances), des voyages, une météo qui a joué au yoyo les saisons, des fêtes, une lycéenne qui prend le rythme (intense) de première L avec enthousiasme, des étudiants qui voient leur année s'organiser, beaucoup de positif finalement, malgré la douleur en arrière-plan.

2 novembre - 1

1/ La complicité frère-sœur, bien utile pour calmer le jeu dans la tourmente lorsque j'ai été obligée de sévir, alors elle avait déjà assez de raisons de pleurer. 2/ Au moment de raccrocher mon caddie (sans l'avoir vidé) : un autre client m'interpelle « Si vous ne le voulez pas, je le prends ! », fou-rire sur le parking du supermarché. 3/ Optimisation du temps : Paul joue les chauffeurs et fait quelques achats pendant mon RV médical. 4/ Plein d'anciens collègues sont revenus pour cette petite fête de départ en retraite. 5/ Ce soleil est bien agréable. 6/ Puisque nous sommes 3 sur 4 à terminer à 16h le samedi, les week-ends sont bien raccourcis, mais cela nous permet de faire la route du Havre sans aucun bouchon, finalement… 7/ De bons moments en famille, les retrouvailles entre cousins sont toujours très attendues. 8/ Retour chez l'ostéopathe, qui poursuit son travail sur mon épaule. 9/ Notre nouveau directeur est tellement plus à l'écoute que l'ancien ! Ne pas être sur la défensive tout au long d'une réunion est apréciable. 10/ Après une nuit sans douleurs (la première depuis des semaines), une belle balade avec Paul pour profiter des arbres flamboyants. 11/ Petite satisfaction de la soirée : avoir enfin réussi à extraire cette écharde de mon pouce (les châtaignes se sont défendues). 12/ Reprise de nos sorties théâtrales : Edmond, une pièce rondement menée — la scène finale de Cyrano me fait toujours pleurer. 13/ Une nouvelle musicienne pour nous accompagner, même timidement (pour l'instant). 14/ Enfin, cette course a eu lieu, et sans dommage pour le coureur qui s'entraînait depuis des mois. 15/ Les premières clémentines de l'année. 16/ Je remets robe d'été et sandales, autant en profiter jusqu'au bout. 17/ L'aquagym me fait vraiment du bien. 18/ Marie a enfin reçu une réponse non-négative à ses demandes de stage, croisons les doigts pour la suite… 19/ Pause sandwiche-librairie avec Aurore, dont les yeux brillent quand je lui offre deux volumes des Belles-Lettres chez le bouquiniste.  20/ Marie est là ! Et il y avait longtemps que je n'avais pas participé à un jeu de nuit, c'était sympa (enfin, jusqu'à ce que Guillaume tombe et me montre son doigt qui avait doublé de volume). 21/ Après ce retour anticipé (au lever du jour, le Vexin est magnifique), ce passage à SOS mains (je pensais bien que la protection pour plâtre allait nous resservir un jour…), un après-midi consacré aux coings apporté par une collègue, un petit apéritif pour fêter la famille réunie. 22/ Trouver des rendez-vous pour une radio  et une échographie dans la semaine tient du miracle… qui a eu lieu : une annulation de dernière minute ! 23/ Alors que Marie voulait juste une paire de lunettes pour soulager ses yeux, l'opticien nous sort le grand jeu (digne d'un vendeur de cuisines), qui nous amuse bien. 24/ Allumer la cheminée pour la première fois et le feu prend tout de suite, sans remplir la maison de fumée. 25/ C'est oui pour le stage ! Avec un temps de trajet raisonnable (juste en face de l'école de Paul). Je vais récupérer ma grande fille pour 3 mois. 26/ Enfin, j'ai reçu ce beau livre, 8 mois après son envoi à l'impression, je commençais à désespérer. Et je me réjouis rencontrer bientôt son auteur avec qui ce fut un bonheur de travailler. 27/ Un joli mariage, simple, joyeux, original, à l'image des mariés. 28/ Un vol tranquille, un transfert aéroport/ville facile et rapide, ces vacances commencent bien ! 29/ La météo est meilleure que prévu et ces musées sont fabuleux. 30/ La visite de Charlottenburg, par cette journée presque estivale, est un enchantement. 31/ À part l'état de nos pieds et ce retour un peu cahotique, cette journée a été presque parfaite. 

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