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attraper le temps qui file…
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30 juin 2015

#52xMerci–26

Thème de la semaine : ce qui vous fait rire ou sourire.

Il paraît que je souris beaucoup, même si j'ai l'impression d'avoir les sourcils froncés du soir au matin, certains jours… Je souris aux amis et connaissances rencontrés dans la rue ou au magasin, je souris aux collègues en arrivant le matin, aux commerçants. Pour ce qui est du rire, je crois que je suis bien servie à domicile (je vais quand même citer deux blogs qui me fournissent un éclat de rire presque quotidien : Angel qui raconte avec beaucoup de verve ses mésaventures familiales et Pomdepin, narratrice irrésistible de tous les petits travers de nos amis d'outre-Manche)

Nos repas familiaux, probablement moins animés que chez Anne, sont toutefois assez gais. Après les mots d'enfants, nous sommes passés aux jeux de mots ou taquineries entre ados, et comme ils s'entendent bien dans l'ensemble, c'est rarement source de tensions. Marie, ce soir, nous expliquait qu'elle s'est quasiment brûlé les mains cet après-midi (non, voyons, ce n'est pas de cela que nous riions) en ramassant…

30 juin1

… sa pelle à neige !

Franchement, une entreprise de paysage qui prévoit d'emporter une pelle à neige pour travailler par 30°C à l'ombre un 30 juin ne doit jamais, jamais, être prise au dépouvu !

 

(il s'avère que la pelle à neige est un instrument remarquablement efficace pour ramasser les feuilles)

 

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29 juin 2015

la fin de la “période noire”

Cadeau de fête des pères, que nous avons fêtée avec beaucoup de retard, en même temps nous n'avons fait que croiser nos jeunes le jour J, le lendemain à l'aube, Aurore partait en Allemagne, son retour s'est fait tardivement jeudi soir alors que Marie commençait justement le boulot à 6h15 vendredi matin (oui, je suis fatiguée, les nuits de 5h ajoutées à la canicule, ça use !)

Donc, une très sobre housse de liseuse que j'ai cousue rapidement en suivant ce tuto

Je n'ai pas trouvé de broderie appropriée, toutes celles que j'avais étaient trop grandes, ou trop denses. Extérieur en simili-cuir, intérieur en velours, j'ai dissimulé les extrémités des élastiques sous un ruban.

28 juin428 juin5

 

Note à moi-même : racheter de l'élastique noir (j'ai fait les fonds de tiroirs) et du velcro noir ordinaire, parce que l'autocollant… même problème que pour les ailes de dragon, ma machine a sauté des points sur plusieurs cm.

À part ça, bilan de la semaine :

Couture : 0
Course : 0 (je ne comprends pas, mes jambes refusent d'obéir et je suis pleine de courbatures alors que je ne fais presque rien…)
Ménage : 0, ça devient dramatique
Taxi : des heures
Soldes : des heures aussi, moi qui déteste acheter des vêtements, les filles ont réussi à me traîner au centre commercial bondé samedi ET dimanche, à coups de "je n'ai plus rien à me mettre" et de grandes piles de vêtements trop petits ou usagés
Jardinage : un peu, mais c'est infime par rapport à ce qu'il faudrait, je n'ai pas le cœur de demander à Marie de s'y mettre, il faut arroser, tailler, désherber, traiter, le tout en plein soleil
Musique : l'audition d'alto, la fête de la musique, le spectacle de comédies musicales, l'audition de l'orchestre symphonique… c'est bon, l'agenda est plein !
Cuisine : 18 pots de confiture de fraises, 6 pots d'abricots, les réserves se reconstituent peu à peu. Il faudrait commencer à cueillir les groseilles…
Bricolage : même si je ne fais pas grand-chose (donner mon avis de temps en temps, refaire les calculs des longueurs de chevrons, lambourdes et liteaux à acheter tout en enrichissant mon vocabulaire, tenir une tôle pendant la découpe ou le vissage, déplacer et empiler les anciennes tuiles, les mettre sur un site de dons et répondre aux personnes intéressées, préparer thé, café et boissons fraîches pour les charpentiers-couvreurs amateurs, compatir devant les difficultés rencontrées et les petits blessures inévitables), ce petit chantier me prend une énergie folle !

28 juin128 juin2

28 juin3

Ça avance !
Vous avez remarqué ? Le portique est passé de l'autre côté de la clôture, ça fait drôle…
Aurore ayant décrété qu'elle était trop grande pour la balançoire, Marie en ayant assez de tondre autour des pieds
et deux petites filles ayant emménagé là il y a un mois, la solution s'est imposée d'elle-même.

24 juin 2015

#52xmerci–25 : été

Thème de cette semaine, proposé par Frenchlily : l'été ! Alors que nous sommes effectivement en plein été, profitant autant que possible de ces longues journées ensoleillées malgré des emplois du temps bien chargés pour tous, je suis allée à la cueillette avec Paul. C'est confirmé : ils n'utilisent pas de désherbant, il fallait bien chercher entre les fleurs sauvages et les orties pour dénicher de délicieuses petites fraises, et la barquette ne s'emplissait pas vite, cette année.

24 juin1

Allez, mes jolies, dans la bassine à confitures, maintenant !

 

21 juin 2015

Nous sommes des princesses !

Voilà, c'est fait. Après un peu plus d'un an d'entraînement, poussée par Mamanlit et Lapunaise, je me suis fixé comme objectif d'arriver à courir 8 km. Objectif atteint en octobre (5 mois après être partie de zéro), puis l'hiver est arrivé ; je redoutais le froid (aucun problème), la pluie (aucun problème à part la boue), les rhumes (aucun !), j'ai régressé, probablement à cause de la boue, j'ai recommencé à marcher au milieu des séances, j'ai vu tomber ma vitesse moyenne sous les 9 km/h, mais j'ai continué à courir entre 6 et 8 km deux fois par semaine, pas question de perdre ce qui avait été durement gagné.

La semaine dernière, j'ai apporté le certificat à signer à ma généraliste, elle m'a demandé si j'allais courir avec mon mari (qu'elle avait vu quelques jours avant) « Non, lui, il court depuis plus de 20 ans, il va vite et il court longtemps, non, moi, je fais “seulement” 8 km ».

Ce matin, après l'épreuve de la recherche d'une place de stationnement, j'ai gagné le village de la course, chargée de deux sacs à dos et d'une glacière, j'ai vu partir la course royale, j'ai fait un petit tour des stands, me suis changée, j'ai loupé l'arrivée de mon Roi (forcément, je guettais les tee-shirts bleus ou verts et il avait mis le magnifique tee-shirt jaune fluo offert avec le dossard ; je me demande comment j'avais fait pour ne pas le remarquer lorsqu'il est descendu de voiture !).

21 juin1

Et puis j'ai cherché La Punaise, à coups de SMS « Je suis au départ » « Oui, mais où? » « 4e haut-parleur », ainsi que Oui et Alors ?, nous avons attendu ensemble le départ, j'ai trouvé que ce temps, que je redoutais, passait assez vite finalement. Nous sommes parties ensemble, puis j'ai accéléré.

21 juin221 juin3

1 km, ça va, mais il fait chaud, (alors qu'il crachinait tout à l'heure), j'aurais dû mettre un débardeur.

2km, nous arrivons face au château. Le tapis vert n'est plus vert du tout…

21 juin4

3km, ça va, il y a un peu de vent.

Tout au long, nous sommes applaudies et encouragées, je n'aurais jamais cru que ça aide à ce point ! Je me surprends à saluer comme la Reine d'Angleterre. À ma grande surprise, je double pas mal de coureuses.

4km500, on nous annonce le ravitaillement… mais avant, il faut aller tout au fond du parc, vers St Cyr, ça semble loin. Un dernier regard vers le château.

5km, vous avez déjà essayé de boire un verre d'eau et manger des abricots secs en courant, vous ? J'arrive à boire un peu, j'en renverse beaucoup sur moi, ça rafraîchit. Je croque de tout petits bouts d'abricots et manque m'étouffer au passage.

6km, ouille, une montée dans l'herbe, c'est dur !

7 km, comment ça, 7 km? Mon GPS me dit 7km400, lui !

21 juin5

Tiens, revoilà le Grand Canal, j'aperçois des coureurs de l'autre côté, on a encore tout ça à faire ?
(non, c'étaient les coureurs de la course royale qui repartaient d'un bon pas)

 21 juin6

7km500, embarcadère du Grand Trianon. Mon mari est là et m'accompagne jusqu'au bout (il a déjà 15 km dans les jambes lui), heureusement car les 300m de montée manquent de m'achever. Il m'encourage, je sprinte sur les 200 derniers mètres (à plat), je ne crois pas le chrono : 52 min ! Je l'ai fait, je suis une princesse !

21 juin7

J'en oublie d'enlever mon diadème que je vais garder sur la tête durant le trajet de retour et le pique-nique, qui aura lieu finalement dans notre jardin — comme ça, nous sommes assis sur des chaises, on peut prendre un petit coup de vin et du café à volonté.

Après consultation des résultats, j'ai fait 50:12, je doute de pouvoir améliorer ce score un jour… la durée de la course, peut-être.

Et maintenant, nous partons pour Paris jouer avec une partie de notre groupe folk pour la fête de la musique (je vais peut-être enlever mon diadème) ; et le réveil est fixé à 4h45 demain, misère !

Mamanlit, on t'attend l'an prochain, sans faute !

19 juin 2015

#52xmerci–24 : héritage familial

Thème de cette semaine, proposé par Frenchlily : héritage familial, racial, social. Vaste sujet ! Bon, l'héritage racial, pour nos familles bretonnes et normandes depuis des générations, c'est sans surprise. Aucune surprise à attendre non plus sur le plan financier, pas de “tante à héritage” ni même de “cousin d'Amérique”…

Et puis mercredi midi, alors que je râpais mes carottes, il m'a semblé évident que l'héritage familial le plus évident au quotidien, ce sont les recettes de cuisine ou les plats transmis de mère en fille, de grand-mère en petite fille ou de mère en fils… (voire grand-père à petit-fils pour le vin de noix). J'en ai déjà parlé ici : la couronne de pâtes de Mutti, la tarte aux pommes de Mamie, les pommes de terre au chaudron de Maman, la soupe de poissons du collège (oui, bon, ça devient à partir de maintenant une tradition familiale) et ce plat simplissime dont j'ignore totalement l'origine, que nous mangions surtout lors des vacances en caravane… de quel chanoine s'agit-il ? Qui nous a transmis cette idée ? (je n'ose parler de recette)

Voici donc le hors-d'œuvre du Chanoine

19 juin1

(oui, oui, des carottes râpées et du saucisson en tranches, c'est tout, c'est frais et c'est bon ! Toute la difficulté réside dans la disposition des tranches de saucisson… )

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18 juin 2015

Toujours du noir…

… l'avantage, c'est que je n'ai pas besoin de ré-enfiler machine à coudre et surjeteuse. Mais là, il s'agit d'un projet au long cours.

C'est Élise qui m'a appelée, en février, pour me demander si je voulais bien l'aider à confectionner un kigurumi de Krokmou. « Heu, tu peux m'en dire un peu plus ? » ; bon, en gros, un déguisement de dragon pour qu'elle puisse se rendre à la Japan expo en juillet.

Passons sur le fait que la jeune fille ne sache pas tenir une aiguille et soit gauchère (oui, ça complique un peu la chose, surtout pour couper le tissu, pour épingler, pour continuer à coudre à la main lorsque j'ai commencé le travail…). Nous sommes parties du patron de lapin, taille 10 ans (je vous avais dit que ça taillait grand) dont il a suffi de rallonger bras et jambes. Et ensuite, ça n'a été que des ajustements faits au fur et à mesure, des changements de programme (les ailes en molleton, c'est une mauvaise idée, trop lourd, rachetons donc de la doublure plutôt), des difficultés à surmonter (le simili-cuir fin impossible à coudre à la machine ? Eh bien elle a rentabilisé les minutes passées dans la salle d'attente du kiné et appris à coudre à la main du même coup). L'armature des ailes a été une vraie question… une amie costumière m'avait suggéré de la corde de piano, bien, mais quel diamètre ? Finalement, j'ai choisi les baleines, métalliques pour le haut des ailes, nylon, à coudre pour les nervures ; sauf qu'une fois chez Fil 2000, j'ai appris que le fabricant des baleines que j'utilise depuis des années (entre autres, pour renforcer le haut des sacs à déchets verts afin qu'ils restent gentiment ouverts quand je veux y mettre feuilles mortes ou branches coupées) a cessé son activité et que les nouveaux matériaux sont nettement moins rigides (certainement plus confortables pour des corsets, mais moins adaptés à mes détournements d'usage).

Et puis la baleine nylon, bien droite sur l'échantillon (forcément, agrafé sur le comptoir depuis des sièces, il a eu le temps de s'aplanir) était toute tire-bouchonnée. Là encore, aucun souci pour la coudre dans un corset, mais pour des ailes de dragon, c'est une autre histoire. J'ai donc enroulé ma baleine à l'envers autour d'une casserole et l'ai laissée là toute une semaine.

17 juin11

Ouf, ça marche ! 

17 juin12

Il m'a fallu sortir des outils bien peu conventionnels pour la confection des ailes

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La baleine nylon étant impossible à épingler, j'ai dû la bloquer entre deux rangées d'épingles pour l'empêcher de glisser

17 juin01

et finalement, je suis arrivée à des ailes qui se tenaient à peu près toutes seules

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Mercredi après-midi après mercredi après-midi, nous sommes venues à bout de la "combinaison", des petites oreilles de la capuche, de la queue. Nous avons cogité, épinglé, dessiné, cousu, décousu, façonné, tout en écoutant Guillaume Galienne nous lire Flaubert, Rabelais, Shakespeare, Colette, Pasternak…

17 juin0417 juin08

La plupart des écailles (en simili cousu à la main) sont sous les ailes, dommage ! (parce que contrairement au vrai dragon, celui-ci n'a pas d'ailes repliables)

17 juin06

Reste à voir si ce costume en molleton noir et de presque 2 mètres d'envergure sera adapté pour parcourir les allées d'un salon surpeuplé (sans parler de la queue sur laquelle tout le monde va marcher)… mais j'ai mis en garde la jeune fille au tout début, elle a fait son choix : on est fan ou on ne l'est pas !

17 juin0517 juin10

Le principal, c'est qu'elle soit contente du résultat. Nous avons passé de bons moments, même si j'ai eu quelques doute parfois et de grands moments de solitude, comme l'ajout de dernière minute de velcro au niveau des épaules, pour ne pas forcer sur les baleines : il ne me restait que du velcro autocollant, qui n'a fait que bloquer l'aiguille, empêcher le point de se former, m'obligeant à coudre avec la bouteille de dissolvant et les coton-tiges à portée de main, tout en tenant l'ensemble des ailes baleinées sous le pied de ma machine et devant ruser pour coudre les rectangles sans tourner le tissu, le bras libre intégral n'ayant pas été inventé (je vous informe donc qu'en mettant la pression du pied à zéro et en tirant bien fort, on peut tout à fait coudre latéralement, l'envers n'est même pas moche)

17 juin0717 juin09

 

 

 

12 juin 2015

#52xmerci–23 : l'odorat

Ça commence peu après le réveil : le linge à étendre, une douche parfumée (selon la saison et mon humeur , lavande, pamplemousse, vanille-citron, fleur d'oranger…), puis l'odeur de pain grillé du petit-déjeuner, le thé à l'orange ou à l'amande, la menthe du dentifrice, un soupçon de parfum. Les bisous aux filles et leurs eaux de toilette sucrées d'adolescentes.

Il est temps de partir, l'humus, la fraîcheur du sous-bois, la traversée de la roseraie, bien agréable en ce printemps, la gare… hum… les odeurs sont moins agréables, quoique nous sommes enfin libérés des "petits trains gris" et de leur odeur de brûlé au freinage, mais il reste les fumeurs dispersés sur toute la longueur du quai et… le parking à vélos dont les recoins servent d'urinoirs.
Les jeunes filles qui se maquillent ou se vernissent les ongles dans le train (j'ai déjà du mal quand rien ne bouge !), l'arrivée en gare, le passage devant la boulangerie et la rôtisserie, ou les gaz d'échappement des camions, nombreux à emprunter cette rue. Ce soir, je passerai devant le lycée hôtelier et ses apétissantes effuves, puis il y aura les odeurs de cuisine quand je préparerai le dîner, le pain qui cuit.

Sans parler des odeurs peu fréquentes qui, instantanément, nous rappellent des souvenirs : un vieux livre, un vêtement, une cave, un grenier, l'intérieur d'un meuble… Souvenez-vous comme, enfants, nous nous jetions sur les feuilles polycopiées et leur odeur d'alcool à brûler, la colle Cléopâtre à l'amande… cette habitude de "sentir" chaque nouveau produit m'a valu une cruelle leçon, le jour où j'ai ouvert la bouteille d'ammonique que Maman venait tout juste d'acheter et reniflé direct au goulot ! Cette mésaventure m'a rendue bien prudente par la suite.

Il est, je crois, une odeur que tout le monde aime, même ceux qui n'en boivent pas : le café, encore mieux lorsqu'il est fraîchement moulu ! Et ces dix derniers jours, grâce à une collègue qui avait acheté par erreur un paquet de café en grains, j'ai eu la chance de pouvoir me muscler les bras chaque matin, avant d'entamer ma journée de travail :

13 juin1

J'ai rapporté le plus grand de mes trois moulins à café et il fonctionne très bien ; cela m'a donné l'idée d'esssayer le tout-petit pour moudre des épices, c'est parfait également, moi qui pestait contre les moulins à poivre qui s'usent si vite…

(et mon chef, qui rigolait déjà devant la table de nuit de mon arrière-grand-mère que j'ai apportée dans mon bureau faute de place à la maison, a pu en rajouter une couche !)

 

 

 

11 juin 2015

Encore du noir…

… mais égayé par un papillon. Notre futur étudiant avait besoin d'un ordinateur pour l'an prochain, et qui dit “ordinateur portable” dit “housse” de protection, cousue maison bien évidemment. J'avais justement un morceau de simili-cuir noir dont je retardais l'usage, éffrayée par les commentaires sur ce type de matière qui ne glisse pas sous le pied. J'avais pu expérimenter la chose en tentant d'appliquer  des ronds de simili-cuir fin (pour l'habillement) sur du molleton pour le projet d'Élise : machine qui fait du sur-place, simili qui se déforme ou bouge pendant la couture, une horreur ! J'ai donc été très agréablement surprise par cette nouvelle expérience : le simili que j'ai acheté est destiné à l'ameublement et s'est très bien comporté. Le plus compliqué a été la broderie (en revanche, ma brodeuse, qui commence à faire des chutes et hausses de tension brutales, a détesté, la broderie est pleine de boucles et de nœuds au-dessous, ce qui ne gêne en rien le résultat final) et la gestion des épaisseurs (simili épais + molleton + doublure + fermeture-éclair)

11 juin1

La fermeture est récupérée d'un ancien sac à dos.

11 juin2

Et comme Paul a choisi comme emblème de son blog tout neuf * un dessin de papillon, il a orné de stickers son ordinateur pour ne pas le confondre avec le nôtre et m'a demandé une broderie sobre de papillon (je m'attendais peu à cette demande !)

11 juin411 juin3

* J'ai dit que je lui mettrai un commentaire quand il aura corrigé un peu de ses nombreuses fautes d'orthographe… on ne se refait pas. Et s'il n'y a pas de faute dans son dernier post, c'est normal : c'est moi qui les ai corrigées quand il a eu le dos tourné.

10 juin 2015

10 du 10 : bruits

C'est le thème du mois, proposé par J'habite à Waterford. À première vue, ça n'est pas facile de photographier le bruit… mais peu à peu, les idées viennent. Je vais essayer de faire un reportage sonore de ma journée.

Cui-cui-chuck-triiiii : comme chaque matin, les merles me réveillent vers 5 heures, malgré les fenêtres fermées… aucun souci en temps normal, je me rendors, mais en cette période où je me lève à 6h, c'est dur ! Et puis ils sont en train de piller le cerisier avant même que nous n'ayons goûté le premier fruit mûr.

10 juin9

Vroum-vroum : la voiture démarre au quart de tour, heureusement car notre trajet est très minuté. 6h47-48, nous démarrons, traversons villes, champs, villages ; 7h07-08, je dépose Marie devant le portail de son entreprise la maison des parents de son jeune patron, transformée en dépôt, 7h25-26, je suis de retour à la maison, prête à entamer ma journée.

10 juin1

Braaammm, Braaammm : les jardiniers sont à l'œuvre, débrouissailleuse, taille-haies, souffleur. C'est bien, ils ont leurs casques anti-bruit sur les oreilles. Je pense à Marie, qui fait le même travail quelque part dans les environs (ou pas : hier, ils ont fini par un hôtel à Paris, le temps de rentrer au dépôt puis de prendre ses deux bus, elle est arrivée à 19h, longue journée !)

10 juin7

Pin-pon, Pin-pon : il est des bruits qui serrent le cœur. Qui a fait appel à cette ambulance ?
Pour quel accident, quel malaise, quel drame ?

10 juin2

Tut, tut, tut : c'est le lecteur de codes-barres. Je me souviens d'une époque où les étiquettes de prix étaient collées sur les articles et les caisses-enregistreuses bien bruyantes (c'est encore le cas chez nos petits épiciers exotiques). Je re-remplis mon énorme caddie (mais comment pouvons-nous autant manger en une semaine ?), le vide dans le coffre, transporte le tout dans la maison, range…

10 juin3

Wouh, wouh : le vent du nord-est ne faiblit pas depuis quelques jours, il siffle par les fenêtres entrouvertes, nous glace, nous apporte le bruit de l'autoroute, la charpente craque, les feuilles des arbres frémissent.

10 juin6

Bi-bi-bi-bip, bi-bi-bi-bip : les pâtes sont cuites, je vais pousser mon cri de guerre « Qui met la table ? » - la réponse est invariable « C'est Paul » dit Aurore, « C'est Aurore » , dit Paul ; Marie ne dit rien, elle est au boulot…

10 juin4

Plouf, plouf, plouf : le ronronnement du lave-vaisselle me donne le sentiment du devoir accompli : j'ai rempli les ventres affamés, la cuisine est rangée, je vais pouvoir prendre un café tranquillement avant d'accueillr Élise pour notre séance de couture hebdomadaire.

10 juin5

Ta-ca-ta-ca-ta-ca-tac : voilà huit fois en dix jours que Paul me demande si j'ai bientôt fini, je crois qu'il faut que j'arrive au bout de cette couture ! Je m'attendais au pire avec le simili-cuir, mais contre toute attente, c'est d'une facilité déconcertante à coudre, le pied n'accroche pas, le tissu est souple mais ne se déforme pas, l'aiguille le perfore sans bruit (rien à voir avec celui, tout fin, acheté pour le projet d'Élise, que je lui ai fait coudre entièrement à la main, elle qui ne savait pas enfiler une aiguille lorsqu'elle est venue me trouver…)

10 juin 1

Clap, clap, clap : la journée est presque terminée. J'ai récupéré Marie sur le trajet du bus, afin qu'elle se douche et se change avant l'audition de violoncelle, où elle a pu enfin jouer son morceau d'examen avec son accompagnatrice. Ce n'est pas de la musique impérissable… mais elles s'en sont bien tirées.

10 juin 2

Encore une réunion pour trois d'entre nous, Aurore à récupérer au solfège à 21h, il me faudrait un don d'ubiquité parfois !
(et j'espère que je vais rester sourde aux trilles du merle, cette fois-ci, ou que la chouette qui s'est installée dans le nichoir aménagé par la LPO dans un parc tout proche ne hululera pas juste à coté de la maison, il arrive qu'elle me réveille parfois, mais c'est magique…)

 

 

4 juin 2015

#52xMerci–22

Tout d'abord, un petit avertissement : attention, certaines images peuvent choquer les âmes sensibles !

 

Le thème de la semaine est “animal de compagnie”. Bon, les enfants ou le conjoint n'entrent pas sous cette dénomination, n'est-ce pas ?

 

Nous n'avons pas d'animal de compagnie à la maison, je n'ai pas eu envie de subir toutes les complications que cela implique en termes de rythme de vie, de départs en vacances, d'alimentation (je trouve que je charrie suffisamment de kilos de nourriture chaque semaine), de ménage supplémentaire. Nous avons eu deux poissons rouges chargés de nous débarrasser des larves de moustiques dans notre réserve d'eau. Nous les avions appelés Picard, puis Picard II, après avoir observé leur stupéfiante résistance aux hivers les plus rigoureux, alors que le tonneau semblait entièrement rempli de glace durant plusieurs jours ; vu l'hiver particulièrement doux qui vient de s'écouler (et donc une invasion de moustiques bien précoce dans la saison) il va peut-être falloir en racheter un, mais il vivra dehors et se débrouillera pour trouver sa nourriture (le tonneau étant placé juste à coté du compost, ça ne pose aucun problème).

 

En revanche, nous avons quelques animaux domestiques… j'ai réussi à photographier la plus fidèle, celle qui vit depuis au moins trois ans dans notre seuil de porte. Bon, elle pourrait faire le ménage de sa chambre, de temps en temps !

4 juin1

Nous avons également en principe une famille de toutes petites araignées filiformes au plafond de la douche (mais là, elles sont parties, elles n'ont peut-être pas apprécié mon passage d'aspirateur dans les coins), des abeilles solitaires qui installent leurs œufs – avec réserves de pollen et porte en cire – dans les trous d'aération des fenêtres, sans parler des lézards, des sauterelles ou des fourmis (qui ont tenté une nouvelle incursion la semaine dernière). Il paraît que c'est le signe d'une maison saine ! Tant mieux pour nous, alors. Pour ma part, j'accepte la cohabitation tant qu'elle n'empiète pas sur mon espace vital : l'araignée qui parcourt le salon en journée ou descend dans la douche finit mal, mais je leur laisse volontiers le dessous des meubles !

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