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attraper le temps qui file…
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31 décembre 2023

52/2023 : l'heure du bilan

Ce dimanche, Virginie nous propose de faire le bilan de cette année. Dans le cadre du défi, il y a eu pas mal de retours en enfance, que ce soient les souvenirs évoqués ou le personnage de Mathurine qui m'a fait renouer avec les longues heures passées à jouer aux playmobils. Côté personnel, j'ai connu pas mal de hauts et bas niveau santé (d'ailleurs, c'est reparti pour la toux), j'avais lancé une grande opération de rangement et désencombrement de la maison, du jardin, de mes tissus et je suis repassée du côté obscur, le sport, n'en parlons pas… Je n'ai pas trouvé de photo particulièrement réussie parmi les 50 (mince, j'ai loupé 2 dimanches !), mais il est temps de laisser cette année derrière moi et espérer faire mieux en 2024. Et oui, bien sûr, je continue, le programme concocté par Virginie est déjà en ligne et promet de belles participations !

31 décembre - 1

 

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24 décembre 2023

52/2023 : Noir et blanc

Ce dimanche, chez Virginie, la couleur a disparu ! Bien à l'image du ciel, bas et gris. Ce qui ne nous a pas empêchés de sortir faire un grand tour dans la ville de mon enfance (où le gris domaine également, quoique le béton de Perret ait des teintes légèrement rosées), en passant par le marché de Noël boire un vin chaud et par la charmante exposition à l'hôtel de ville, pour une remontée dans le temps.

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J'ai à peine traité mes photos, la preuve, voici pour comparer la même en couleurs :

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18 décembre 2023

Goûter pour attendre Noël

Une délicieuse recette de pain d'épicées publiée par Cakes in the City, que j'ai légèrement adaptée à mon goût (trop de sucre, et pourtant ma confiture d'orange maison est moins sucrée que celles du commerce) : 

Mélanger 100g de farine de seigle, 200g de farine de blé, 20 g de sucre roux, 1 cc de levure, 1 cc de bicarbonate, 1 cc de 4 épices, 1 cc de cannelle et 1/2 cc d'anis moulu.
Faire fondre 60g de beurre avec 120g de miel et 130 ml d'eau chaude.
Ajouter 200g de confiture d'oranges (avec des morceaux de préférence), bien mélanger le tout, enfourner à 160 °C pour 35 minutes.

Il est délicieux, rapide à préparer, très moelleux et se garde quelques jours (si personne ne le termine avant…)

18 décembre - 2

Et comme il fait très froid, on l'accompagne d'un jus de pomme chaud aux épices :
Dans un litre de jus de pomme, placer 3 bâtons de cannelle, 3 étoiles de badiane et 6 gousses de cardamome, une cuillère à soupe de jus de citronlaisser frémir à feu doux pendant 10 minutes, puis laisser infuser encore une bonne demi-heure. Réchauffer avec 1 cuillère à soupe de miel avant de servir.

18 décembre - 1

 

17 décembre 2023

52/2023 : ça me fatigue

Comme souvent, le thème du jour proposé par Virginie est en parfaite adéquation avec la période ! Bien évidemment, je suis fatiguée : les dernières vacances sont loin, les virus sont passés par là, mes nuits sont en pointillés et les événements se succèdent, bals, réunions, soirées festives, répétitions.

Et, encore plus que les années passées (les virus n'y sont pas pour rien), j'ai manqué d'anticipation, la to-do-list avant le départ est loin d'être bouclée et une bonne douzaine de tâches vont forcément s'y ajouter d'ici vendredi, sans compter les sorties prévues mercredi et jeudi. Je vais quand même arriver au bout, mais j'aurais dû m'y prendre plus tôt.

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10 décembre 2023

52/2023 : vue à travers

Ce dimanche, chez Virginie, il nous faut regarder "à travers ". Ce dimanche, je ne suis pas là, une fois de plus. Hier, de bonne heure et sous une pluie battante, nous avons chargé tant bien que mal dans le coffre une énorme souche et les plus grosses branches du faux-cyprès abattu le week-end précédent, nous les avons déchargées à la déchetterie et j'ai dû me changer des pieds à la tête tant j'étais trempée et boueuse, avant d'aller à mon cours de musique. Un déjeuner rapide et je partais pour une répétition supplémentaire de l'ensemble baroque. J'ai eu une heure de répit pour coudre un peu, avant la messe que j'animais, suivie du concert de la chorale ukrainienne dans laquelle chantent plusieurs amis. Ce matin, je suis allée au rendez-vous avec 10 scouts venus de tout le territoire : nous allons prendre le train puis marcher jusqu'au Temple du Luxembourg où nous attendent les délégués tout juste revenus de Linz, qui nous transmettrons la flamme allumée à Bethléem. Et puis j'enchaînerai sur le bal du Téléthon, jusqu'au soir.

Mais j'ai eu un tout petit peu de temps pour ma photo :


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Le mois dernier, je suis allée à la boutique des sœurs de Jérusalem, je voulais leur acheter leur magnifique livre de cuisine. J'en ai profité pour ajouter un santon à ma crèche, une boulangère. Encore deux femmes (ou plutôt 6, si je compte les Rois-mages) et j'atteindrai la parité ! 

10 décembre - 1 (1)

 

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6 décembre 2023

11 fois Noël : cuisine et bricolage

Cette année, le temps file encore plus vite que les précédentes et je n'ai encore pas mis les pieds au chalet ! Dimanche, c'était le jour des gourmandises (mais j'étais de sortie à Paris) et hier, celui du bricolage. J'avais bien anticipé ce dernier en préparant mes tranches d'oranges, mais elles ont mis plus de temps que prévu à sécher. Je les ai placées dans mon four tiède après l'avoir utilisé pour d'autres cuissons, il a fallu une nuit et encore deux heures ce matin pour avoir des oranges à peu près sèches, mais je suis contente car elles ont bien conservé leur couleur.

6 décembre - 1

 

J'ai trouvé dans mes placards des bâtons de cannelle, des étoiles de badiane et des graines de cardamome, et j'ai cueilli du laurier et du romarin. Au début, j'emmêlais sans cesse mon fil mais j'ai fini par trouver la bonne technique : préparer la boucle nouée puis y passer la badiane ou le romarin avant de serrer le nœud.

6 décembre - 4

J'ai ensuite noué les guirlandes sur une baguette (qui est tombée de la table juste avant la fin, d'où une bonne séance de démêlage) et je l'ai accrochée au mur de l'escalier.

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Et puis, comme c'est aujourd'hui la Saint Nicolas, j'ai décoré mes bonshommes de pain d'épices !

6 décembre - 2

 

 

4 décembre 2023

Novembre lumineux

Il a été bien rempli, ce mois de novembre : un week-end en Normandie, une soirée théâtrale, deux concerts, un bal, une expo, un cinéma, deux sorties à Paris, un resto entre anciens collègues, pas mal de réunions, d'avancées dans ma mission pour les scouts et quelques projets professionnels terminés. Et pourtant, j'ai eu le covid et la grippe, tombant très bas niveau fatigue et remontant difficilement la pente. J'espère que je vais m'arrêter là et ne pas attrapper une gastro le WE prochain, pour compléter le bingo des maladies hivernales ! J'ai plein de projets couture que j'aimerais bien concrétiser.

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1/ Pendant le trajet de retour, nous trouvons une solution pour stocker le frigo (très bas de gamme) du studio de Marie : elle en a acheté un bien plus performant (et cher, à cause de dimensions non-standard) et n'avait pas envie d'en faire cadeau à sa propriétaire quand elle quittera les lieux. Nous n'avons ni sous-sol ni dépendance, mais il rentre dans le placard de son ancienne chambre.

2/ Je commence à planter les 100 bulbes achetés la semaine dernière : le jardin sera beau au printemps. 
3/ 96, 97, 98, 99,100 (sous l'œil des poules, frustrées de ne pas pouvoir gober un ver de terre à chaque coup de pelle), j'ai mal au dos et presque une ampoule dans la main. Mais la pluie se met à tomber pour arroser mes plantations, timing météo parfait !
4/ On reprend la route (on aura fait des kilomètres pendant ces vacances) pour un petit week-end familial au Havre. Des rumeurs disent qu'on a croisé de très près le couple présidentiel en bord de mer (je n'ai vu que les gardes du corps, pour ma part, mais mon filleul les  formellement reconnus).
5/ Nous avons trouvé un petit café sympathique pour notre sortie du dimanche matin au Havre (et nous y sommes restés un moment, vu le grain qui passait).
6/ Au seuil d'une très longue semaine pleine de réunions, je laisse Guillaume à la sienne (de réunion) pour m'installer devant ma série avec mon tricot.
7/ À l'occasion d'un départ en retraite, deux anciennes collègues ont réalisé un dîner avec "ceux d'il y a 20 ans", c'était fort sympathique.

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8/ Malgré tous les imprévus de la journée, je réussis à finaliser un atelier de formation pour les chefs sur lequel je séchais depuis plus d'un an et je boucle la réunion avec mon co-animateur en 20 minutes (juste à temps pour chopper Bertille à la tombée de la nuit).
9/ J'ouvre le poulailler avec appréhension, mais Bertille est toujours vivante et Alphonsine a toutes ses plumes. Petite réunion improvisée dans la soirée avec mes coéquipières, nous sommes efficaces et les planètes s'alignent pour la prochaine réunion (avec aumônier disponible, un exploit).

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10/ Une sortie au musée entre collègues, suivie d'une petite visite improvisée chez les sœurs. Nous terminons la journée au théâtre et, c'est rare, je suis mitigée quant à la mise en scène que j'ai trouvée outrée.
11/ Bertille, qui ne mangeait plus hier, a repris des forces et elle a déjà des signes de repousse de plumes (ça pousse à vue d'œil, impressionnant !). De mon côté, aucune nouvelle de mon test covid (à mon avis, c'était un peu tôt, mais je ne pouvais pas le faire un dimanche).

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12/ Un dimanche masqué, d'abord pour animer un atelier pour les chefs débutants (ah, la buée sur les lunettes, j'avais oublié), puis pour coudre avec Marie. Le pantalon terminé, la couturière est très satisfaite, il tombe bien et lui va à merveille.
13/ C'est le coté positif de l'après-covid : pouvoir télétravailler en étant (pas trop) malade. Je dois quand même sortir pour un RV chez le podologue, mais il fait très doux et pendant quelques heures, je peux respirer par le nez, ça fait du bien ! En revanche, j'ai totalement perdu l'odorat, une fois de plus.
14/ Comme je ne peux pas aller répéter, je peux suivre la rencontre Cléophas (il s'agit plutôt d'une conférence) en ligne, tout en coupant mon futur pantalon. Les sujets abordés sont intéressants, mais la date annoncée de mise à disposition des fiches pratiques est bien lointaine !

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15/ Je perçois bien le sens de "fatigue écrasante" ce matin, la moindre tâche me semble insurmontable, mais je réussis quand même à aller à la médiathèque et à la coop bio. Et puis je me repose.
16/ Je remonte la pente : j'ai retrouvé une partie du goût, la fatigue se fait moins sentir (et j'ai dormi jusqu'à 8h15, joie du télétravail).
17/ Soirée cinéma en famille, pour le dernier Miyazaki, puis restaurant japonais pour rester dans le thème.
18/ C'est presque le seul bal de l'année où nous pouvons danser et j'en profite, avec en prime la présence de nos amis de toujours.

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19/ Il fait beau et pas trop froid, il faut en profiter. Je me motive pour aller à vélo à la ferme de Gally acheter des courges, en passant prendre Marie. Je reviens avec 12 kg sur mon porte-bagages, dur dans les montées.
20/ L'automne est longtemps resté invisible, mais les arbres sont  magnifique en ce moment. Le matin, je passe devant les érables champêtres, les tulipiers, les liquidambars et je fais provision de couleurs avant l'hiver.
21/ C'est la semaine de la courge : hier, soupe de potimarron avec croûtons de pain d'épices, ce midi salade lentilles-courge rôtie-tomme de brebis, ce soir chakchoucka courge-pois chiches-fêta et demain, poêlée de gnocchis, courge et châtaignes.
22/ Un mercredi ensoleillé où je rejoins Aurore à la bibliothèque, pour de délicieux ramen rue Sainte Anne avant de faire quelques achats. Je peine à trouver des bottines confortables, solides et imperméables mais je vais continuer à chercher…

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23/ Toutes les cleophas du territoire étaient disponibles ce soir et nous passons une agréable soirée, un peu courte pour traiter tous les sujets mais au moins, le contact est instauré.
24/ Un petit tour au marché, pour refaire le plein de clémentines et de fromages.
25/ Après mon cours de musique, j'ai un peu mal au dos mais je pars avec les filles acheter des bottines (elles m'ont aidé à examiner tout ce qu'il y avait en rayon, se chausser en hiver avec des semelles orthopédiques est presque mission impossible) et démarrer la mission cadeaux. Au retour, j'ai mal partout, je suis fiévreuse mais je dois animer la messe… avec un doliprane, ça passe, je pense même que je pourrai aller au conseil territorial demain.

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26/ Aucun doute, c'est la grippe ! J'obtiens le sésame pour la maison médicale de garde, vide à cette heure-là, puis je vais chercher mon ordinateur. Je suis autorisée à prendre de l'ibuprofène et c'est une bonne nouvelle parce que la fièvre qui baisse pendant 2h suivie de 4h à grelotter, c'est pénible.
27/ Une journée au lit, j'ai pu travailler 3 fois 10 minutes (juste l'urgence du moment), j'ai beaucoup lu, terminé ma série et dormi. J'ai connu des grippes plus virulentes.
28/ Une dernière correction sur mon fichier, je laisse ma collègue s'occuper de la suite et je me rendors pour deux heures. Je réussis quand même à sortir dans l'après-midi, au soleil et bien couverte pour racheter du dolliprane (covid et grippe ont vidé les stocks) et récupérer un colis.

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29/ La fatigue commence à s'atténuer, j'aide Aurore a couper et coudre une toile pour sa future robe, qu'elle veut réaliser de A à Z.
30/ Je me sens assez en forme pour aller au concert prévu, une amie nous y accompagne, ravie de cette heure de belle musique.

3 décembre 2023

52/2023 : ce que j'adorais

Après nous avoir demandé ce qui nous terrorisait, Virginie veut savoir ce que nous adorions, enfants. Et je pense que ma première photo (ratée, en plus le produit a souffert d'un séjour de quelques heures dans le froid) parlera à beaucoup !

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Et puis, en cette période, j'adorais décorer la maison, installer la crèche, préparer des fruits déguisés, des truffes, des petits biscuits de Noël, avec en fond sonore des chants traditionnels, par les petits chanteurs de Vienne. J'ai donc savouré mon vendredi après-midi, à travailler porte ouverte tandis qu'Aurore, qui avait terminé son quota de dépouillement d'articles, avait mis un CD de chants de Noël et s'affairait à décorer le sapin, avec des exclamations joyeuses quand elle retrouvait un objet oublié.

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2 décembre 2023

Le tour du monde en 80 livres #21

C'est un petit challenge lecture créé par Bidib. En novembre, j'ai lu 5 livres et j'ai exploré 5 nouveaux pays (bientôt 100 !)

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Macédoine

Rumena Bužarovska, Mon cher mari.

Onze femmes parlent de leurs époux, sur un ton qui se veut léger, mais qui est en fait très noir et cynique. Les rapports conjugaux y sont présentés comme des mensonges. La plupart de ces femmes sont soumises à leurs maris (mais pas toutes), la plupart des maris sont égoïstes, lâches, brutaux. Pas tous, certes, mais même ceux qui se veulent exemplaires se trompent dans leurs bonnes intentions. Je voulais passer à une lecture plus divertissante après La force des femmes, je ne m'attendais pas du tout à cet humour grinçant !

« J’ai rencontré Goran à un festival de poésie. Ses cheveux commençaient à grisonner – maintenant ils sont complément gris, mais il pense que cela fait péri de son « nouveau sex-appeal », comme il m’a dit un jour. C’était soi-disant pour plaisanter, je crois qu’il le pense vraiment. Je voulais lui demander si son cheveu rare et son crabe à la texture de cire fondue faisaient aussi partie de son « nouveau sex-appeal », mais je me suis retenue - il n’accepte aucune critique. »
«Il croit que chaque peuple possède des caractéristiques génétiques spécifiques qui déterminent son comportement. Il a même des théories sur les femmes, et plus rarement sur les hommes de tel ou tel peuple, selon lesquelles : les Polonaises sont intéressées, les Américaines fières, les Macédoniennes les meilleures épouses et les Monténégrins, les plus mauvais époux. »

 

Soudan

Abdelaziz Baraka Sakin, Le Messie du Darfour.

C'est un roman un peu confus, comme la guerre qu'il évoque : on passe d'un personnage à l'autre sans lien apparent au début, on revient dans le passé, on suit les bandes armées, des troupes de l'armée régulière aux diverses bandes rebelles sans aucune logique, à l'image des protagonistes : Alderahman, la jeune fille seule survivante de son village, Ibrahim Khidir et et Shihiri, deux jeunes gens enrôlés de force, Charon le chef de guerre, tous errent d'un village à l'autre dans ce Darfour dévasté, à l'image de cette guerre dont personne ne connaît les tenants et aboutissants, cette région où des peuples venus de toute l'Afrique se mêlent et se confondent. Et puis il y a ce mystérieux Messie, dont la parole désarme les combattants les plus acharnés et déconcerte ses disciples.

« Il était nécessaire d'entrer dans le détail de cette longue histoire afin de bien comprendre combien l'affaire s'avéra difficile pour le responsable gouvernepental venu visiter, vingt ans plus tard, cette tribu arabe des Bani Hassan. Il leurdonna des armes, des munitions et des instructions, comme il l'avait déjà fait avec dcdes dizaones d'autres tribus arabes, et il leur demanda de se défendre contre les erxactions des tribus noires. Il lui demandèrent : “Mais qui sont ces Noirs ?” Il leur expliqua qui étaint les Noirs,  ce qui les rendit confus car tous les adjectifs utilisés correspondaient parfaitemlent à chacun d'eux. »

 

Corée du Nord

Hyeonseo Lee, La fille aux sept noms.

 Née dans une famille aisée et bien vue par le régime, Min-Young n'a que 17 ans quand la curiosité la pousse à traverser le fleuve qui sépare la Corée du nord de la Chine. Elle pense revenir bientôt mais les circonstances l'obligent à rester dans ce pays et à y vivre dans la clandestinité. La jeune adulte se rend compte qu'elle devra toujours vivre dans l'angoisse d'une expulsion vers son pays et qu'elle ne pourra plus jamais revoir sa famille. Après dix ans de clandestinité et quatre changements de nom, elle décide d'entamer le long périple vers la Corée du sud pour enfin pouvoir être libre et peut-être faire venir sa mère auprès d'elle. Elle devient alors porte-parole des transfuges Nord-Coréens, ces femmes et ces hommes qui ont fui la famine bien plus que la situation politique, tant l'endoctrinement faisait partie de leur quotidien.

« Quand mon père rentrait de son travail le soir, le dîner — riz, soupe, chou kimchi et cornichons – était servi. Ma mère attendait que je prononce la formule habituelle : “Merci, Respecté Père Dirigeant Kim Il-Sung pour ce repas” avant que nous ne saisissions nos baguettes. Ils ne parlaient plus ensuite que de sujets personnels, des dernières nouvelles de Hyesan, nombreuses et variées. On n'abordait jamais aucun sujet sérieux. »
« Comme tous les aspects de notre vie, privés ou piblics, relevaient de l'autorité du Parti, à peu près tous les sujets de conversaiton étaient potentiellement politique et potentiellement dangereux. Mes parents évitaient toute remarque imprudente que j'aurais pu répéter ou mal interpréter. »
Des années plus tard, Hyeonseo Lee reste marquée par son éducation nord-coréenne : « J'avais sauté le pas. J'avais pris un terrible rissque mais j'étais fière d'avoir eu ce courage. Je savourai ce sentiment pendant quelques minutes ; il se dissipa bientôt, comme neige fondue, pour laisser place au doute, à l'autocritique. J'ai remarqué que la camarade Min-Young semble heureuse. j'aimerais lui rappeler qu'elle n'a pas la moindre idée de ce qui l'attend. »
Malgré le danger, malgré les embûches et les nombreux coups du sort qui semblaient s'acharner sur elle, malgré la cupidité et le cynisme des passeurs, Hyeonseo a eu beaucoup de chance et a rencontré quelques personnes généreuses qui l'ont soutenue dans son périple. Elle a su aussi se donner les moyens d'arriver au but, sans jamais se décourager ni trahir ses proches.

Turquie

Orhan Pamuk, La femme aux cheveux roux.

Le jeune Cem, qui vit seul avec sa mère depuis que son père les a quittés, doit gagner un peu d'argent avant d'entrer à l'université. Il est embauché pour l'été comme assistant par un puisatier, Maître Mahmut, qui travaille à l'ancienne. Il trouve en lui une certaine figure paternelle qui lui manque. Dans le village, le jeune homme remarque une femme rousse, une comédienne, qui le fascine. Il passe une nuit avec elle, juste avant que survienne un accident sur le chantier qui le fait rentrer précipitamment à Istambul. Obsédé par les mythes d'Œdipe et du Livre des Rois iranien, où Rostam tue sans le savoir son fils Sohrâb, Cem essaie, sans succès, d'oublier ce qui s'est passé cet été-là à Ôngören. Bien des années plus tard, alors qu'il se résoud à ne pas avoir d'enfant et qu'il retrouve son père, il lui faut affronter son passé et son destin.

« Son allure m'avait fait de l'effet. Ses cheveux roux avaient brillé d'un curieux éclat dans la lumière. Elle m'avait considéré un instant comme si j'étais une ancienne connaissance et qu'elle se demandait ce que je faisais ici, et c'est à ce moment que nos regards s'étaient croisés. Nous nous étions regardés comme si nous cherchions tous deux la trace d'un souvenir, avec une insistance presque inquisitatrice. »

« L'essentiel de nos fonds passait dans l'achat de terrains ou de vieux immeubles dans des zones vouées à prendre de la valeur, soit pour investir, soit pour obtenir de nouveaux chantiers. Et lorsque j'achetais des parcelles vides en banlieue, j'avais le sentiment d'être comme ces sultans qui tâchent de tromper leur douleur de ne pas avoir d'héritier en annexant de nouvelles provinces à leur empire. »

Jamaïque

MKei Miller, By the Rivers of Babylon.

Le titre de ce roman est un verset du psaume 136* évoquant la déportation des juifs suite à la prise de Jérusalem par Nabuchodonosor 587 av. JC, autrement dit une catastrophe. Et l'autoclapse, le désastre imminent, la calamité, est justement sur le point de se produire, Ma Taffy le sent, avec la prescience qu'elle a acquise quand elle a perdu 10 ans auparavant. Elle sait que “Babylone” (les policiers blancs au service des riches) vont tôt ou tard faire irruption dans le quartier et vont trouver les armes qu'un chef de gang a cachées sous sa maison. Parce qu'elle et sa famille font partie de la cummunauté rastafari et que son petit-fils vient d'être tondu par son maître d'école, en violation du vœu des Nazaréens "aucune lame jamais ne passera sur ma tête". Elle ne peut pas éviter l'inéluctable, mais fera son possible : faire vider la cache et raconter à son petit-fils, pour le distraire de son grand chagrin, l'histoire du prêcheur volant.

* Le psaume 136 “sur les bords des fleuves de Babylone, nous étions assis et nous pleurions”, tel qu'il se chante aujourd'hui pendant le Carême, le Gospel original, la version reggae et  la version disco de Boney M dont on a peine à penser qu'il s'agit d'un chant de déploration ! 

« Du bizarre bèl-bien bizarre. Je vais te raconter comme Sister Liz m'a raconté. Elle m'a dit qu'hier dans la nuit, elle s'ets réveillée pasqu'un tit-vent frais venu de la rivière était entré dans la chambre. Elle a dit que ce vent-là, il était frèt-frèt comme s'il voulait lui geler les deux jambes. »
« Certains jours comptent plus de routes que d'autres, et certaines routes sont plus longues que d'autres, de sorte que lorsqu'une femme se plaint de la longueur de sa journée, c'est peut-être parce qu'elle compte les routes, et non pas les heures. »
« À l'époque, il y avait à Augustowm plein d'histoires différentes : celles de la Bible et celles d'Anansè l'Araignée ; celles des livres et celles des bouches-cancans ; celles lues lumière-la-bougie et celles racontées lueur-la-lune. Mais la division était toujours nette entre celles qui étaient écrites et celles qui étaient racontées — entre les premières qui avaient un parfum de neige et de terres éloignées et celles qui avaient l'odeur de leur propre sueur. »

Novembre

 

 

Afrique

Afrique du Sud
Yewande Omotoso, La Voisine.

Algérie 
Kamel Daoud, La préface du nègre : le Minotaure 504 et autres nouvelles

Burkina Faso 
Roukiata Ouédraogo, Du miel sous les galettes.

Cameroun
Calixte Beyala, Le Christ selon l'Afrique.

Congo Brazzaville
Alain Mabanckou, Le commerce des Allongés.

Djibouti
Abdourahman A. Waberi, Aux États-Unis d'Afrique.

Égypte
Alaa El Aswany, L'Immeuble Yacoubian.

Gabon
Janis Otsiemi, La vie est un sale boulot.

 

Ghana 
Yaa Gyasi, No home.
Nii Ayikwei Parkes, Notre quelque part.

Guinée
Camara Laye, L'enfant noir.

Kenya
Ngugi wa Thiong'o, La rivière de vie.

Mali
Aya Cissoko, N'ba.

Maroc 
Mohamed Leftah, L'enfant de marbre

Maurice
Mariam Sheik Fareed, Le syndrôme de l'accent étranger.
Nathacha Appanah-Mouriquand, Blue Bay Palace.

Mayotte
Nassuf Djailani, À tous ceux qui accusent le poète de traîtrise à la langue française, poème.
Yazidou Maandhui, Mirage, poème.

Nigeria  
Chigozie Obioma, Les pêcheurs

République démocratique du Congo
Denis Mukwege, La force des femmes.

 

Réunion
Aimé Césaire, Calendrier lagunaire, poème.
Myriam Cazalou, Convois vers l'usine sucrière, poème.
Agnès Gueneau, Cause à ou, poème.
Rosemay Nivard, Un quart de pomme, poème.
Patrice Treuthardt, Retour au port natal, poème.

Rwanda 
Gaël Faye, Petit pays.
Scholastique Mukasonga, L'iguifou, nouvelles rwandaises. 
Beata Umubyeyi Mairesse, Tous tes enfants dispersés.  

Sénégal
Birago Diop, Les contes d'Amadou Koumba
Fatou Diome, Celles qui attendent

Tanzanie
Abdulrazak Gurnah, Près de la mer.

Tchad
Adjim Danngar, Djarabane. 1. Au petit marché des amours perdues.

Togo
Kossi Ejoui, L'ombre des choses à venir.

Tunisie
Habib Selmi, La voisine du cinquième.

Zimbabwe
Petina Gappah, Le livre de Memory.

 

Amérique

Argentine
Gabriela Cabezón Cámara, Pleines de grâce

Brésil 
Paulo Coelho, L'Alchimiste.

Canada :
Jean-Paul Dubois, Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon (prix Goncourt 2019).
Nancy Huston, Le club des miracles relatifs.

Chili 
Luis Sepúlveda, Histoire d'une mouette et du chat qui lui apprit à voler et Histoire du chat et de la souris qui devinrent amis.

Colombie 
Gabriel Garciá Márquez, La Mala Hora.

Costa Rica
Edo Brenes, Bons baisers de Limon.

Cuba
Leonardo Padura, Adios Hemingway.

États-unis  
Jack London, Martin Eden
Harper Lee, Va et poste une sentinelle.
Toni Morrison, Beloved.

Guadeloupe
Jenny Archimède, Dans mon île, poème.
Daniel Maximin, Natale, poème
Max Rippon, Cataplasme, poème.
Guy Tirolien, Prière d'un petit enfant nègre, poème.

Guyane
Léon-Gontran Damas, Solde, poème.
Serge Patient, Cayenne est désoléepoème.

Groenland
Mo Malø, Qaanaaq.
Mo Malø, Diskø.
Mo Malø, Nuunk.

Haïti
Jacques-Stephen Alexis, L'étoile absinthe.
René Depestre, Lettre au poète Léon Damas, poème.

Martinique
Nicole Cage-Florentiny, Dans mon île ne poussent pas les saules, poème.
George Desportes, À la crinière du cyclone, poème.
Éric Pézo, On avance la peur…, poème.
Joseph Polius, Petits mots…, poème.
Julienne Salvat, Dire d'enfance rosée…, poème.

Mexique 
Laura Esquivel, Chocolat amer. 
Carlos Fuentes, Une certaine parenté

Pérou 
Mario Vargas Llosa,  La Tante Julia et le scribouillard.

Venezuela
Karina Sainz Borgo, La fille de l'Espagnole.

 

 

Asie

Afghanistan
Spôjmaï Zariâb, La plaine de Caïn.

Arabie Saoudite
Athîr Abdallah Al-Nashmî, Une perte.

Cambodge 
Tian, L'année du lièvre (BD) : 1. Au revoir Phnom Penh. 2. Ne vous inquiétez pas. 3. Un nouveau départ.

Chine 
Qiu Xiaolong, La danseuse de Mao.

Corée du Sud
Ch'oe Yun, Là-bas, sans bruit, tombe un pétale. 

Inde 
Rohinton Mistry, L'équilibre du monde.

Indonésie
Pramoedya Ananta Toer, Le monde des hommes. (Buru Quartet tome 1)

Iran 
Fariba Vafi, Un secret de rue

Israël
Amos Oz, Vie et mort en quatre rimes

Japon 
Haruki Murakami, Le passage de la nuit. 
Durian Sukegawa, Les délices de Tokyo.

Laos
Loo Hui Phang, L'imprudence.

Népal 
Mahjusshree Thapa, Les saisons de l'envol.

Syrie
Niroz Malek, Le promeneur d'Alep.

Sri Lanka 
Antonythasan Jesuthasan, Friday et friday.

Taïwan
Xiaole Wu, Les enfants des riches.

Thaïlande
Rattawut Lapcharoensap, Café Lovely.

Vietnam 
Kim Thúy, Man.  

 

Europe

Albanie
Ornela Vorpsi, Buvez du cacao Van Houten !  

Allemagne 
Eduard von Keyserling, Altesses.
Marlen Haushoffer, Le mur invisible.

Autriche
Daniel Glattauer, Quand souffle le vent du nord. 
Daniel Glattauer, La septième vague. 

Belgique 
Amélie Nothomb, Antéchrista.
Michel Van Zeveren, Le plat du loup plat.
Nadine Monfils, Les folles enquêtes de Magritte et Georgette. 1. Nom d'une pipe !

Bosnie Herzégovine 
Miljenko Jergović, Volga, Volga.

Bulgarie
Elitza Gueorguieva, Les cosmonautes ne font que passer.

Croatie
Ante Tomic, Miracle à la Combe aux aspics.

Danemark
Jens Christian Grøndahl, Quelle n'est pas ma joie

Espagne 
Carlos Ruiz Zafón, Marina

Estonie
Andrus Kivirähk, Les secrets. 

Finlande
Sofi Oksanen, Baby Jane.
Arto Paasilinna, La douce empoisonneuse.

France 
Maurice Leblanc, Arsène Lupin
Riad Satouff, Le jeune acteur
Loïc Clément, d'après Marie-Aude Murail, illustrations Anne Montel, Miss Charity t. 1, L'enfance de l'art
Romain Gary (Émile Ajar), La vie devant soi et Les racines du ciel)
Delphine Horvilleur, Vivre avec nos morts. Petit traité de consolation. 
Jean Giono, Regain.
Daniel Pennac, Le cas Malaussène : 1. Ils m'ont menti. 2. Terminus Malaussène.
Isabelle Guézan, La Nouvelle Organisation du Travail (uniquement sur Kindle).
Romain Gary, Au-delà de cette limite votre ticket n'est plus valable.
Daniel Pennac, Mon frère.
Anne BihanCraquement nègre…, poème.
Alexis Gloaguen, Rien n'est plus paradoxal que la mort, poème.
Catherine C. Laurent, Regarder le payspoème.

Grèce
Vassilis Alexakis, Ap. J. C.

Hongrie 
Magda Szabó, La porte et Abigaël.

Irlande
Maggie O'Farell, Assez de bleu dans le ciel

Islande :
Audur Ava Olafsdottir, Miss Islande

Italie 
Alessandro Baricco, Novecento : pianiste. Un monologue.

Moldavie
Vladimir Lortchenkov, Des Mille et une façons de quitter la Moldavie.

Norvège
Gunnar Staalesen, Le loup dans la bergerie

Pays-Bas
Toine Heijmans, En mer

Pologne
Maryla Szymiczkowa, Madame Mohr a disparu.

Portugal
Gonçalo M. Tavares, Une jeune fille perdue dans le siècle à la recherche de son père.

République Tchèque 
Kafka, Le procès et La métamorphose

Roumanie
Ioana Pârvulescu, La vie commence vendredi.
Panaït Istrati, Codine.

Royaume-uni 
Edward Morgan Forster, Avec vue sur l'Arno
Mhairi McFarlane, Et ne t'avise pas de m'embrasser.
William Makepeace Thackeray, La Foire aux vanités (Vanity Fair).
Alan Bennett, La Reine des lectrices.
Herman Melville, Bartleby le scribe.

Russie
Léon Tolstoï, La sonate à Kreutzer. Le bonheur conjugal. Le diable.

Serbie
Filip Grbic, Errance.

Slovaquie
Pavol Rankov, C'est arrivé un premier septembre.

Suède 
Camilla Läckberg, Femmes sans merci. 
Katarina Mazetti, Le mec de la tombe d'à côté
Jonas Jonasson, Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire.
Vilhelm Moberg, La saga des émigrants (7 tomes)
Stieg Larsson puis David Lagercrantz, Millenium (6 tomes) 

Suisse 
Joël Dicker, L’Affaire Alaska Sanders. 

Ukraine :
Andreï Kourkov, Le jardinier d'Otchakov.

 

Océanie 

Australie 
Joan Lindsa, Pique-nique à Hanging Rock

Nouvelle Calédonie
Déwé Gorodé, Les mots sont des innocents, poème.
Nicolas Kurtovitch, Le sens des marées, poème.
Raymond Lacroix, Le nouveau sorcier de la grue aux requins, poème.
Frédéric Ohlen, Ils m'ont dit…, poème.
Denis Pourawa, Névarèna, poème.
Paul Wamo, L'épithète, poème.

Nouvelle Zélande 
Eleanor Catton, La répétition.

Polynésie française
Célestine Hitiura Vaïte, L'Arbre à pain (Chroniques de Tahiti 1).
Flora Aurima Devatine, Pas d'i…, pas d'o…, poème.
Henri Hiro, Si seulement…, poème. 

Wallis-et-Futuna
Virginie Tafilagi, Mes yeux-paroles, poème.

 

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attraper le temps qui file…
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