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6 mai 2024

Le tour du monde en 80 livres #25

C'est un petit challenge lecture créé par Bidib, mais que je ferais bien de renommer : tour du monde en… 195 (pays membres de l'ONU), 206 (Comité International Olympique), 211 (FIFA), 330 (Travelers Century Club) ? De plus, j'ai été obligée de changer de carte car le site Visited Countries, après quelques semaines de dysfonctionnements, a été remanié : il est plus pratique d'utilisation et permet de varier les couleurs, mais certains pays ont disparu (dont l'Algérie). J'ai trouvé How much World, qui n'a évidemment pas la même liste de pays ni le même système de classement, mais qui me convient très bien pour l'instant (et puis tout ceci est gratuit, sans inscription ni cookies obligatoires, c'est rare de nos jours).
En avril, j'ai lu 5 livres et visité 6 nouveaux pays*, avec un accent sur l'Amérique centrale et du Sud et j'arrive à un total de 114 pays.

Petite entorse aux règles : Horacio Castellanos Moya est né au Honduras, mais est salvadorien. Comme je n'ai trouvé aucun romancier hondurien, que l'histoire se déroule entre les deux pays… je m'autorise donc à cocher les deux cases.
 

Pakistan
Daniyal Mueenuddin, La saison des mangues introuvables.

Il s'agit d'un recueil de nouvelles, chacune autour d'un personnage qui appartient à l'entourage du riche entrepreneur K. K. Harouni dans le Pakistan des années 70. Toutes ces histoires sont tristes, aucun des protagonistes n'échappe à sa condition, la vie des pauvres est extrêmement précaire et il semble que toutes les relations amoureuses sont, à terme, vouées à l'échec. 

« Je suis juge de première instance à la Haute Cour de Lahore. Autant vous le dire tout de suite, pour que vous compreniez ma position dans cette affaire, malgré ma profession, je ne crois pas à la justice et je ne suis plus animé du moindre désir d'être ce qu'en faculté de droit nous appelions "le bras armé du Prophète". Je ne prétends pas non plus avoir les mains parfaitement propres et ne peux donc me permettre d'envisager le système judiciaire autrement qu'avec un certain degré de tolérance. Je rends mes verdicts en fonction des différentes pressions qui sont exercées sur moi. »
« Elle tenta de se dire qu'elle s'était présentée devant elles sans grand espoir, avec rien au cœur, sinon sa tristesse pour la mort de leur père, lui qui l'avait aimée. Elle aurait dû dire quelque chose d'implacable, elle aurait dû refuser leur proposition insultante.
Et pour lui, j'aurais du dire : je suis venue avec rien, je repartirai avec rien. Sauf les vêtements que je porte sur moi. J'ai servi votre père alors que vous étiez loin. Que la honte soit sur vos têtes. »

« Je plaisantais, ma belle! Oublie ça! Ici, il s'agit d'un mariage, pas d'une histoire d'amour; ce n'est pas la même chose. Un mariage, c'est un processus. L'amour, c'est plus aléatoire. »

 

Équateur
Alfredo Noriega, Mourir, la belle affaire !

C'est à travers les yeux de deux personnages que nous parcourons Quito : le médecin légiste Arturo Fernandez, le narrateur, qui voit défiler sous son bistouri des victimes de tous âges et de toutes conditions, et l'inspecteur Heriberto Gonzaga, qui avait promis à une jeune fille de retrouver au chauffard et qui perd pied peu à peu en essayant de tenir sa promesse, après le suicide de celle-ci. La ville est un personnage à part entière, menaçante, située à 2850 m d'altitude à flanc de volcan, entourée des montagnes et de ravins, soumise aux caprices d'une météo extrême. La violence y règne en toute impunité et la mort semble banale. Cependant, ce roman n'est pas sombre, tant les personnages y sont décrits dans tous les aspects de leurs courtes vies, et le récit est ponctué de traits d'humour, notamment les phrases sentencieuses de sa mère, adaptées à toutes les circonstances, que se rappelle Arturo.

« Heriberto croit en Dieu, en la loi et en son métier ; il pense qu'on peut être heureux, rendre heureuse une femme, se marier, avoir des enfants et accomplir un destin. Il est persuadé que tout n'est pas que chair, qu'au-delà de la chair il y a l'âme, ma foi, mais qu'un bon verre, un bon match de football et un ami suffisent amplement. Malgré cela, ou grâce à cela, il continue de vivre à Quito, à faire son devoir. Et son devoir consiste, au fond, à faire comme s'il enquêtait, parce que, tout en étant naïf et de bonne composition, Heriberti sait que dans un pays et une ville comme ça, la majeure partie de ce genre d'affaires n'est pas résolue. Car la vérité c'est qu'à l'impossible nus n'est tenu, répète-t-il souvent. »
« Moi, par contre, ce que je préfère à l'heure du déjeuner, c'est aller marcher dans le Centro. J'aime chercher les clins où la montagne disparaît, où Quito se retrouve comme suspendue, comme abandonnée dan le cosmos, rejetée en dehors du mouvement perpétuel de l'univers, sans prise possible.[…] J'aime découvrir des endroits de la ville où la cordillère n'existe pas, où elle est cachée par les maisons ou les églises, perturbant les habitants de Quito. Sans les montagnes ,ils ont l'air de ne par marcher droit mais de travers, ils semblent plus petits et fuyants, un peu fantomatiques, le visage perdu, les mains dans les poches et les épaules relevées pour ce protéger du froid, ce temps ancestral hors du temps. »
« Il y a des noms comme ça qui apparaissent de la façon la plus insolite ; en Équateur, il y a un Semen de los Dioses ("Semence-des-Dieux") Hernandez, ainsi que quelques Leidi Di Benitez, sans parler des Tres a Cero ("Trois-à-zéro"), pour fêter la victoire du club Barcelona de Guayaquil contre l'équipe Emelec au cours de l'un de ces derbys dont nul ne se souvient plus aujourd'hui, ou encore des Lenin Estalin, Ernesto Fidel, Napoleon, Quénédi et Voltèr, écrits directement comme ça. L'ignorance et les convictions de tous ordres vont souvent de pair. »

 

Bolivie
Edmundo Paz Soldán, Norte.

« Trois destins, trois époques, une frontière.
Le roman, inspiré de personnages réels, commence en 1984, dans le nord du Mexique, avec Jesús, un adolescent obsédé par la beauté de sa sœur et qui, au fil des années, va devenir le Railroad Killer, l’un des tueurs en série les plus recherchés par le FBI à la fin du XXe siècle. » La quatrième de couverture annonce d'emblée la couleur : le parcours de Jesús bascule très vite dans l'horreur, ses crimes sont minutieusement décrits dans des passages à la limite du soutenable. La vie de Martín Ramirez, un fermier mexicain émigré en Californie, qui plonge dans la schizophrénie, semble moins violente mais les traitements qui lui sont infligés ou ses conditions d'internement en asile psychiatrique ne sont pas vraiment humains non plus. Ses dessins attirent cependant l'attention d'un éminent professeur qui l'encourage, le protège et s'emploie à exposer et placer ses œuvres dans les musées du monde entier. Enfin, en 2008, c'est Michelle, une jeune femme d'origine bolivienne, qui assiste à la descente en enfer de Fabián, son ancien professeur d'université devenu son amant, tandis qu'elle-même imagine des scénarios de plus en plus glauques pour sa future BD. L'auteur use de styles très différents pour coller au plus près de ses personnages, pour lesquels le voyage vers ce Nord américain n'a pas été positif.

« Il essayait de contenir ses pulsions le plus violentes. Il avait choisi des maisons vides de manière délibérée. Il sentait, cependant, que ça lui était de plus en plus difficile de se contrôler. Cambrioler des baraques, voler des bagnoles, si facilement, ça lui procurait pas cette sensation de vertige et d'euphorie que lui donnait la lame à la main, prête à mettre fin à des vies qui ne servaient à rien. Quelqu'un l'avait envoyé faire ce qu'il devait faire.» « Il entendait la voix de l'Innommable puis il copiait des phrases qu'il lui avait dictées. ÉLIMINER TOUS LES IMBÉCILS. Les femmes et les enfants DABord. moitié homme et moitié ange. hommeangehommeange. »

« Il s'est mis à dessiner des trains. Des chevaux avec des ailes et des cavaliers avec des chapeaux. Des femmes nues montées sur des chevaux. Lorsque San José lui manquait, il dessinait ses maisons, ses fermes, ses églises, ses arbres, sa famille, ses bêtes, ses fêtes — où il y avait des hommes et des femmes qui dansaient et jouaient de différents instruments de musique, surtout du guitarron— ses courses de toros. Son cheval bai. Le Picacho. Des fois, il voulait faite tenir en un seul dessin toutes ces choses et alors il devait coller avec du ruban adhésif plusieurs feuilles du cahier. »
« 
Je voulais l'éloigner de moi, éviter qu'il me touche avec sa misère d'amoureux malheureux, me refile son style orgueilleux d'aborder le désespoir, me contamine avec sa manière de se vouer de toute évidence à une cause perdue. Mais il était trop tard et j'étais déjà infectée, j'étais moi aussi comme lui. Le pire de tout : il était peut-être comme ça par ma faute. Peut-être était-ce moi qui lui avait inoculé le virus. Alors, je pouvais le comprendre. On ne se sentait pas mal comme ça ; on croyait qu'on priait devant le bon autel, que la force de la prière serait telle qu'elle réussirait le miracle de transformer la réalité en ce qu'on voulait qu'elle soit. »

 

Salvador et Honduras
Horacio Castellanos Moya, Effondrement.

Ce roman commence comme une pièce de boulevard, qui deviendrait de plus en plus grinçante : Erasmo, un avocat hondurien réputé, est enfermé dans la salle de bain par son épouse, doña Lena, pour l'empêcher de se rendre au mariage de leur fille unique, Teti, à laquelle sa mère reproche d'épouser un salvadorien qui a le double de son âge et de vouloir le suivre dans son pays, emmenant un petit-fils idôlatré. Le dialogue entre les protagonistes, d'abord comique, tourne à la paranoïa et à l'hystérie. La deuxième partie est un échange épistolaire entre Teti et son père, lorsque leurs deux pays entrent en guerre l'un contre l'autre. La jeune femme tente de comprendre les événements mais n'échappe pas à l'influence de la propagande. De nouveau, doña Lena jette de l'huile sur le feu et réduit à néant toute possibilité de réconciliation. Enfin, ce sont ses derniers jours qui sont racontés, alors que sa rancune et sa virulence ont fait le vide autour d'elle, causant l'effondrement de sa famille. 
« – Tu as perdu la tête. Comment a-t-il pu te venir à  l’idée de m’enfermer ? Tu es complètement folle ! Ouvre la porte avant que les choses finissent mal, dit Erasmo en lui donnant un coup guère convaincant.  – Tu me menaces ?  – Je te dis d’ouvrir la porte idiote !  – Maintenant c’est toi qui insultes. Ce n’est pas moi qui te fais du mal. Je me défends. Et je te défends contre toi-même, bien que tu ne t’en rendes pas compte. Tu m’en seras reconnaissant plus tard. Grâce à  moi, tu ne seras pas ridicule et tu n’auras pas à  gober ce mariage bidon, le caprice de cette petite sotte. »
« au début, je croyais que tout n’était que propagande des journaux, mais Clemen est tombé sur un autocollant distribué à Tegucigalpa qui dit : « Hondurien, prends un rondin et tue un Salvadorien ! » Comment est-ce possible, tant de haine, d’irrationalité ? »
« Posséder ce qu’elle avait ne lui a servi à rien parce qu’elle n’en a presque pas profité, elle a passé sa vie à attendre ceux avec qui elle voulait le partager et ils ne sont jamais venus vivre avec elle. »

 

Uruguay
Juan Carlos Onetti, Les adieux.

Un cafetier, dans un petit village de montagne, voit passer des visiteurs particuliers : atteints de tuberculose, ils se rendent dans un hôtel proche pour être soignés par l'un des deux médecins du village, ou, pour les cas les plus graves, au sanatorium. Le narrateur parie alors avec l'infirmier sur les chances de guérison des uns ou des autres. Arrive un homme taciturne, qu'il condamne d'emblée. Celui-ci passe plusieurs fois par semaine pour retirer son courrier : l'adresse écrite à l'encre bleue sur certaines, tapée à la machine sur d'autres. Lorsqu'une femme vient séjourner à l'hôtel pour une semaine, le narrateur lui attribue d'emblée les enveloppes manuscrites. Mais peu après arrive une jeune fille, ce qui fait scandale dans le village, surtout quand l'homme s'installe avec elle dans une petite maison qu'il a louée. Mais les apparences peuvent être trompeuses…  (pour ma part, j'avais plus ou moins deviné ce qu'il en était bien avant la fin du roman).
Le livre que j'ai emprunté est à la bibliothèque depuis 1988 et un bibliothécaire y a glissé un article de journal sur Onetti, où il dit que ce roman est son préféré, même s'il ne l'a jamais relu.

« Nous en étions là, l'homme et moi, pratiquement inconnus, comme au début. Il venait encore s'installer dans le coin du comptoir, mais de moins en moins souvent ; il offrait son profil au-dessus de la bouteille de bière — toujours avec son habit de ville, sa cravate, son chapeau — pour m'affronrter dans cet éternel duel jamais déclaré, où il luttait pour me faire disparaître, pour effacer le témoignage d'échec et de malheur que je m'entêtais à rendre, et où je luttais, moi, pour la douteuse victoire de le convaincre que tout cela était réel : maladie, séparation, fin. »
« Maintenant, rendez-vous compte : et si le type n'y est pas ? Il peut aussi bine avoir reçu le télégramme et ne pas vouloir venir ; il en est capable. — Aucun télégramme n'est arrivé ; ils arrivent toujours deux jours plus tard. — Soit, insista l'infirmier, il n'est pas passé par ici, ils ne vous l'ont pas apporté à vous. Mais s'il était urgent ? Vous savez bien, parfois ils profitent d'un voyage et le remettent directement. — Et pourquoi aurait-il été urgent ? demandai-je, presque furieux. pour annoncer son arrivée ? Vous a-t-elle dit qu'elle avait envoyé un télégramme urgent ? »

 


Afrique

Afrique du Sud
Yewande Omotoso, La Voisine.

Algérie 
Kamel Daoud, La préface du nègre : le Minotaure 504 et autres nouvelles

Burkina Faso 
Roukiata Ouédraogo, Du miel sous les galettes.

Cameroun
Calixte Beyala, Le Christ selon l'Afrique.

Congo Brazzaville
Alain Mabanckou, Le commerce des Allongés.

Djibouti
Abdourahman A. Waberi, Aux États-Unis d'Afrique.

Égypte
Alaa El Aswany, L'Immeuble Yacoubian.

Gabon
Janis Otsiemi, La vie est un sale boulot.

Ghana 
Yaa Gyasi, No home.
Nii Ayikwei Parkes, Notre quelque part.

Guinée
Camara Laye, L'enfant noir.

Kenya
Ngugi wa Thiong'o, La rivière de vie.

Lybie 
Hisham Matar, Une disparition.

Mali
Aya Cissoko, N'ba.

Maroc 
Mohamed Leftah, L'enfant de marbre

Maurice
Mariam Sheik Fareed, Le syndrôme de l'accent étranger.
Nathacha Appanah-Mouriquand, Blue Bay Palace.

Mayotte
Nassuf Djailani, À tous ceux qui accusent le poète de traîtrise à la langue française, poème.
Yazidou Maandhui, Mirage, poème.

Nigeria  
Chigozie Obioma, Les pêcheurs

République démocratique du Congo
Denis Mukwege, La force des femmes.

Réunion
Aimé Césaire, Calendrier lagunaire, poème.
Myriam Cazalou, Convois vers l'usine sucrière, poème.
Agnès Gueneau, Cause à ou, poème.
Rosemay Nivard, Un quart de pomme, poème.
Patrice Treuthardt, Retour au port natal, poème.

Rwanda 
Gaël Faye, Petit pays.
Scholastique Mukasonga, L'iguifou, nouvelles rwandaises. 
Beata Umubyeyi Mairesse, Tous tes enfants dispersés.  

Sénégal
Birago Diop, Les contes d'Amadou Koumba
Fatou Diome, Celles qui attendent

Somalie
Farah Nuruddin, Du lait aigre-doux.

Soudan
Abdelaziz Baraka Sakin, Le Messie du Darfour.

Tanzanie
Abdulrazak Gurnah, Près de la mer.

Tchad
Adjim Danngar, Djarabane. 1. Au petit marché des amours perdues.

Togo
Kossi Ejoui, L'ombre des choses à venir.

Tunisie
Habib Selmi, La voisine du cinquième.

Zimbabwe
Petina Gappah, Le livre de Memory.

 

Amérique

Argentine
Gabriela Cabezón Cámara, Pleines de grâce

Brésil 
Paulo Coelho, L'Alchimiste.

Canada :
Jean-Paul Dubois, Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon (prix Goncourt 2019).
Nancy Huston, Le club des miracles relatifs.

Chili 
Luis Sepúlveda, Histoire d'une mouette et du chat qui lui apprit à voler et Histoire du chat et de la souris qui devinrent amis.

Colombie 
Gabriel Garciá Márquez, La Mala Hora.

Costa Rica
Edo Brenes, Bons baisers de Limon.

Cuba
Leonardo Padura, Adios Hemingway.

États-unis  
Jack London, Martin Eden
Harper Lee, Va et poste une sentinelle.
Toni Morrison, Beloved.

Guadeloupe
Jenny Archimède, Dans mon île, poème.
Daniel Maximin, Natale, poème
Max Rippon, Cataplasme, poème.
Guy Tirolien, Prière d'un petit enfant nègre, poème.

Guyane
Léon-Gontran Damas, Solde, poème.
Serge Patient, Cayenne est désoléepoème.

Groenland
Mo Malø, Qaanaaq.
Mo Malø, Diskø.
Mo Malø, Nuunk.

Haïti
Jacques-Stephen Alexis, L'étoile absinthe.
René Depestre, Lettre au poète Léon Damas, poème.

Jamaïque
Kei Miller, By the Rivers of Babylon.

Martinique
Nicole Cage-Florentiny, Dans mon île ne poussent pas les saules, poème.
George Desportes, À la crinière du cyclone, poème.
Éric Pézo, On avance la peur…, poème.
Joseph Polius, Petits mots…, poème.
Julienne Salvat, Dire d'enfance rosée…, poème.

Mexique 
Laura Esquivel, Chocolat amer. 
Carlos Fuentes, Une certaine parenté

Pérou 
Mario Vargas Llosa,  La Tante Julia et le scribouillard.

Venezuela
Karina Sainz Borgo, La fille de l'Espagnole.

 

 

Asie

Afghanistan
Spôjmaï Zariâb, La plaine de Caïn.
Mahmud Nasimi, Un Afghan à Paris.

Arabie Saoudite
Athîr Abdallah Al-Nashmî, Une perte.

Cambodge 
Tian, L'année du lièvre (BD) : 1. Au revoir Phnom Penh. 2. Ne vous inquiétez pas. 3. Un nouveau départ.

Chine 
Qiu Xiaolong, La danseuse de Mao.

Corée du Nord
Hyeonseo Lee, La fille aux sept noms.

Corée du Sud
Ch'oe Yun, Là-bas, sans bruit, tombe un pétale. 

Inde 
Rohinton Mistry, L'équilibre du monde.

Indonésie
Pramoedya Ananta Toer, Le monde des hommes. (Buru Quartet tome 1)

Iran 
Fariba Vafi, Un secret de rue
Zoyâ Pirzâd, On s'y fera.

Irak 
Abbas Khider, Lettre à la république des aubergines

Israël
Amos Oz, Vie et mort en quatre rimes

Japon 
Haruki Murakami, Le passage de la nuit. 
Durian Sukegawa, Les délices de Tokyo.

Laos
Loo Hui Phang, L'imprudence.

Népal 
Mahjusshree Thapa, Les saisons de l'envol.

Ouzbékistan
Hamid Ismaïlov, Dans les eaux du lac interdit.

Pakistan
Daniyal Mueenuddin, La saison des mangues introuvables
.

Syrie
Niroz Malek, Le promeneur d'Alep.

Sri Lanka 
Antonythasan Jesuthasan, Friday et friday.

Taïwan
Xiaole Wu, Les enfants des riches.

Thaïlande
Rattawut Lapcharoensap, Café Lovely.

Turquie
Orhan Pamuk, La femme aux cheveux roux.

Vietnam 
Kim Thúy, Man.  

 

Europe

Albanie
Ornela Vorpsi, Buvez du cacao Van Houten !  

Allemagne 
Eduard von Keyserling, Altesses.
Marlen Haushoffer, Le mur invisible.

Autriche
Daniel Glattauer, Quand souffle le vent du nord. 
Daniel Glattauer, La septième vague. 

Belgique 
Amélie Nothomb, Antéchrista.
Michel Van Zeveren, Le plat du loup plat.
Nadine Monfils, Les folles enquêtes de Magritte et Georgette. 1. Nom d'une pipe !

Biélorussie
Sacha Filipenko, La traque.

Bosnie Herzégovine 
Miljenko Jergović, Volga, Volga.

Bulgarie
Elitza Gueorguieva, Les cosmonautes ne font que passer.

Croatie
Ante Tomic, Miracle à la Combe aux aspics.

Danemark
Jens Christian Grøndahl, Quelle n'est pas ma joie

Espagne 
Carlos Ruiz Zafón, Marina

Estonie
Andrus Kivirähk, Les secrets. 

Finlande
Sofi Oksanen, Baby Jane.
Arto Paasilinna, La douce empoisonneuse.

France 
Maurice Leblanc, Arsène Lupin
Riad Satouff, Le jeune acteur
Loïc Clément, d'après Marie-Aude Murail, illustrations Anne Montel, Miss Charity t. 1, L'enfance de l'art
Romain Gary (Émile Ajar), La vie devant soi et Les racines du ciel)
Delphine Horvilleur, Vivre avec nos morts. Petit traité de consolation. 
Jean Giono, Regain.
Daniel Pennac, Le cas Malaussène : 1. Ils m'ont menti. 2. Terminus Malaussène.
Isabelle Guézan, La Nouvelle Organisation du Travail (uniquement sur Kindle).
Romain Gary, Au-delà de cette limite votre ticket n'est plus valable.
Daniel Pennac, Mon frère.
Anne BihanCraquement nègre…, poème.
Alexis Gloaguen, Rien n'est plus paradoxal que la mort, poème.
Catherine C. Laurent, Regarder le payspoème.
Sophie Hénaff, Poulets grillés, Rester groupés.

Grèce
Vassilis Alexakis, Ap. J. C.

Hongrie 
Magda Szabó, La porte et Abigaël.

Irlande
Maggie O'Farell, Assez de bleu dans le ciel

Islande :
Audur Ava Olafsdottir, Miss Islande

Italie 
Alessandro Baricco, Novecento : pianiste. Un monologue.
Goliarda Sapienza, L'Art de la joie.

Macédoine
Rumena Bužarovska, Mon cher mari.

Moldavie
Vladimir Lortchenkov, Des Mille et une façons de quitter la Moldavie.

Norvège
Gunnar Staalesen, Le loup dans la bergerie

Pays-Bas
Toine Heijmans, En mer

Pologne
Maryla Szymiczkowa, Madame Mohr a disparu.

Portugal
Gonçalo M. Tavares, Une jeune fille perdue dans le siècle à la recherche de son père.

République Tchèque 
Kafka, Le procès et La métamorphose

Roumanie
Ioana Pârvulescu, La vie commence vendredi.
Panaït Istrati, Codine.

Royaume-uni 
Edward Morgan Forster, Avec vue sur l'Arno
Mhairi McFarlane, Et ne t'avise pas de m'embrasser.
William Makepeace Thackeray, La Foire aux vanités (Vanity Fair).
Alan Bennett, La Reine des lectrices.

Herman Melville, Bartleby le scribe.

Russie
Léon Tolstoï, La sonate à Kreutzer. Le bonheur conjugal. Le diable.

Serbie
Filip Grbic, Errance.

Slovaquie
Pavol Rankov, C'est arrivé un premier septembre.

Slovénie
Drago Jankar, Cette nuit, je l'ai vue.

Suède 
Camilla Läckberg, Femmes sans merci. 
Katarina Mazetti, Le mec de la tombe d'à côté
Jonas Jonasson, Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire.
Vilhelm Moberg, La saga des émigrants (7 tomes)
Stieg Larsson puis David Lagercrantz, Millenium (6 tomes) 

Suisse 
Joël Dicker, L’Affaire Alaska Sanders. 

Ukraine :
Andreï Kourkov, Le jardinier d'Otchakov.

 

Océanie 

Australie 
Joan Lindsa, Pique-nique à Hanging Rock

Nouvelle Calédonie
Déwé Gorodé, Les mots sont des innocents, poème.
Nicolas Kurtovitch, Le sens des marées, poème.
Raymond Lacroix, Le nouveau sorcier de la grue aux requins, poème.
Frédéric Ohlen, Ils m'ont dit…, poème.
Denis Pourawa, Névarèna, poème.
Paul Wamo, L'épithète, poème.

Nouvelle Zélande 
Eleanor Catton, La répétition.

Polynésie française
Célestine Hitiura Vaïte, L'Arbre à pain (Chroniques de Tahiti 1).
Flora Aurima Devatine, Pas d'i…, pas d'o…, poème.
Henri Hiro, Si seulement…, poème. 

Wallis-et-Futuna
Virginie Tafilagi, Mes yeux-paroles, poème.

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