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attraper le temps qui file…
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31 août 2015

Au moins, elle sait argumenter…

Elle me tournait autour depuis mon retour du travail… « Tu as quelque chose à me demander ? ».

Ma première réaction a été NON, puis j'ai exposé moi aussi mes arguments : le trajet solitaire à une heure où le chemin est désert, la quantité de courses que je trimbale déjà chaque semaine… bon, nous avons deux jours encore pour en discuter (et puis il n'y a presque pas de fautes d'orthographe !)

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Le dernier point est un sujet sensible : ses amies sont externes et ses "copines de cantine" ont viré de bord depuis des mois, les filles sont cruelles entre elles au collège !

J'ai ajouté un dernier argument en sa faveur : la possibilité de prendre un cachet le midi en cas de migraine ou de mal de ventre… elle n'y avait pas songé, mais il m'a fallu revenir plusieurs fois du boulot cette année.

Sortons la phrase-maternelle-n°3 « On en parle ce soir avec Papa » *

* Phrases maternelles n°1 : « Il n'en est pas question ! » et n°2 : « On verra quand ta chambre sera rangée. »

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30 août 2015

Vide grenier… au sens propre

À défaut de sous-sol, notre maison est équipée de combles perdus. Peu après notre emménagement, nous avons donc installé un escatrappe (quel cauchemar, je me demande encore comment nous avons réussi) qui nous permet d'utiliser ce grenier pour y entreposer un certain nombre de choses… cartons, meubles et caisses sont posés directement sur la laine de verre, en veillant à bien s'appuyer au moins sur deux chevrons (sinon, ça passe directement au travers du plafond des chambres). La circulation dans cet espace est assez acrobatique, vu que la charpente n'est pas du tout prévue pour cela, tout en veillant bien, une fois encore, à poser les pieds sur les chevrons.

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Mais qui dit "grenier" dit "possibilité de stockage presque illimité". Il y a quelques années, nous avions pris un stand à la brocante municipale pour nous débarrasser d'une grande partie du matériel de puériculture ; nous avons pas mal donné ou jeté, également. Mais au printemps, poussés par la grande campagne nationale pour les économies d'énergie, les démarcheurs téléphoniques et le fait d'avoir de plus en plus froid en hiver, chaud en été à l'étage, nous avons décidé de mieux isoler nos combles. Je vous passe les multiples visites des deux entreprises retenues, les devis affolants, les changements de stratégie (isolation des parties mansardés de l'étage par l'intérieur ou l'extérieur ?, ouate de cellulose ou laine de roche ?), le commercial qui oublie des pièces lors de sa visite… Fin juin, nous étions fixés. Mais comme nous ne sommes pas les seuls, les travaux n'auront lieu qu'en novembre. Rien que l'idée d'avoir pendant 15 jours une maison "toute nue" au début de l'hiver, frileuse comme je suis, me terrifie. S'y ajoute le fait de devoir déménager notre chambre et celle des filles… dans ces deux pièces, le placo des murs a été posé de façon à avoir une hauteur sous plafond minimale de 1m80 (jugé plus facile à meubler et habiter), ce qui implique une perte de surface au sol et des fenêtres encaissées entre deux murs, rendant les pièces plus sombres et difficiles à aérer.

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Nous avions déjà déplacé le mur dans la chambre des filles, avec l'aide d'un voisin bricoleur. Il avait posé le placo (pour les rampants, c'est compliqué) et m'avait laissé me charger des bandes… pas facile quand on ne l'a jamais fait, surtout pour un plafond ou des angles, n'est-ce pas Anne ? Lorsque nous avons repeint cette chambre, j'ai bien vu que mes joints étaient loin d'être parfaits, j'ai enduit comme j'ai pu et… c'est moche !

Le résultat mitigé de ces travaux nous avait dissuadés d'en faire autant dans notre chambre. La remarque d'un des commerciaux des entreprises d'isolation « si vous isolez par l'intérieur, c'est moins cher car il n'y a pas besoin d'enlever les tuiles » nous a décidés à profiter de cette occasion pour gagner quelques mètres carrés. Bon, au final, ce n'est pas moins cher : certes, nous économisons sur l'échafaudage et la couverture, mais le coût de la pose du placo n'est pas négligeable, sans compter le parquet à compléter/changer, la peinture à faire : un mur à refaire chez les filles ; dans notre chambre, le papier peint date des anciens propriétaires, changer la déco ne sera pas un luxe et là, nous poussons vraiment les murs.

Bref, la première étape était de vider le grenier de tout ce que nous ne garderons pas et que nous avions un peu oublié là-haut : cartons d'appareils qui ne sont plus sous garantie, voire qui ne sont plus là, anciens radiateurs que nous avions conservés "au cas où", mon ancienne boîte de viole (hyper lourde, pas pratique du tout, que j'ai remplacée avantageusement par une housse— au bout de 3 ans, je suis certaine de ne plus revenir en arrière). Finalement, pas grand-chose… à part des dizaines de cartons et leurs garnitures de polystyrène.

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Il fallait surtout profiter du beau temps (mouais, le grenier est un véritable sauna, finalement, la laine de verre, ça isole encore assez bien) et du passage des encombrants le premier mercredi du mois. Je parie que les radiateurs auront disparu peu après leur dépôt devant la maison mardi soir !

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Voilà, voilà, restent quelques caisses de jouets (que certains étaient bien contents de retrouver pour un moment), le lit de bébé et la chaise haute, les 4 ou 5 cartons des appareils les plus récents (et ceux de mes machines, évidemment, car elles sont susceptibles de partir en révision et mieux vaut les emballer correctement), les affaires de ski, les sacoches de vélo. Au passage, l'entreprise nous installe une petite surface de parquet surélevé (pas question de poser quoi que ce soit sur les flocons d'isolant qu'il ne faut pas tasser), ce sera vraiment pratique !

(et je vais essayer de ne pas penser aux tonnes de poussière que j'aurai à nettoyer…)

 

27 août 2015

Le pas-à-pas de la croquante

Comme je l'avais promis voici un certain temps (coucou Mady !), j'ai refait une croquante pendant que Paul prenait des photos.

Pour une coupe pouvant contenir une soixantaine de choux (environ 15 personnes)

400 g de sucre cristallisé
200 g d'amandes effilées
deux grandes feuilles de papier sulfurisé de bonne qualité (Albal, par exemple)
une grande planche de bois ou un plan de travail qui ne craint pas la chaleur
un saladier
un rouleau à pâtisserie en bois

27 août1

Faites sortir les enfants, les gêneurs et les maladroits de la cuisine. Placez une feuille de papier sulfurisé sur la planche, l'autre feuille, le rouleau, le saladier retourné et un dessous de plat à proximité. Dans une grande casserole (il faut une large surface d'évaporation), versez le sucre et mouillez-le (environ 6 CS d'eau et une CS de jus de citron). Placez la casserole sur feu vif et préparez un caramel selon votre habitude (moi, je mélange avec une cuillère en bois tout au long de la cuisson).

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Dès que le caramel brunit, versez les amandes effilées, mélangez rapidement et versez le tout au centre de la feuille.

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Placez la seconde feuille par-dessus et étalez la nougatine en cercle à l'aide du rouleau en bois. Attention aux brûlures !

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Lorsque vous obtenez une épaisseur de 4 à 5 mm, saisissez délicatement les deux feuilles de papier sulfurisé et placez le tout sur le saladier retourné pour former la coupe. Vous avez quelques minutes devant vous pour bien disposer les plis, veillez à ne pas faire de plis trop serrés sous peine d'avoir beaucoup de mal à enlever le papier ! Si nécessaire, vous pouvez appuyer (légèrement)  avec un saladier plus grand (là, j'ai eu du mal car mon saladier de base n'avait pas un fond assez plat)

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Quand la nougatine a durci, retirez la première couche de papier sulfurisé, placez votre coupe sur un plat puis enlevez la seconde couche de papier. Vous pouvez conserver cette coupe quelques heures dans un endroit sec. Au début, vous entendrez comme de petites bulles qui éclatent, c'est normal (le caramel de surface qui capte l'humidité de l'air ?). En revanche, j'ai commis l'erreur, hier, de démouler et retourner la coupe encore chaude : elle s'est ouverte sous son propre poids, au bout d'un quart d'heure, j'avais un plat au lieu d'une coupe ! Heureusement qu'il me restait du sucre, des amandes et du temps…

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Les choux, garnis de crème pâtissière *, seront placés dans la coupe juste avant de servir, afin de ne pas ramollir la nougatine. Décorez de sucre perlé, de dragées, de fleurs…

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Cette fois-ci, pour changer, j'ai garni ma coupe (plus petite, je n'ai mis que 200g de sucre) de profiteroles estivales, des choux fourrés de sorbet aux framboises. L'association framboise-chocolat est fabuleuse !

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L'opération prend une vingtaine de minutes, rien à voir avec le fastidieux montage de pièce montée autour d'une bouteille, n'est-ce pas, Mady ? (et beaucoup moins de risques de se brûler les doigts au passage)

 

* Je réalise une crème légère : pour 60 choux, je prépare 75 cl de crème pâtissière épaisse légèrement parfumée au Cointreau dans laquelle je dissous 3 feuilles de gélatine. Après refroidissement, je fouette 30 cl de crème liquide très froide en chantilly que je mélange délicatement à ma crème pâtissière, beaucoup plus légère ainsi ! Ensuite, c'est un travail d'équipe : l'un prend les choux, y fait une fente, l'autre tient la poche à douille et les remplit.

26 août 2015

Une semaine festive

25 août2

Paul étant loin de nous le jour de son anniversaire, c'est ce lundi que nous l'avons fêté dignement. Nous avons donc eu : samedi, mariage, lundi, dîner d'anniversaire de Paul, mercredi, dîner d'anniversaire de Guillaume. Heureusement que la canicule est derrière nous !

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(vendredi, rien de prévu, ouf !)

 

 

25 août 2015

#52xmerci–32 : créativité

Le thème de cette semaine (ou de la semaine dernière, là je ne sais plus trop où j'en suis…) est « ce qui stimule votre créativité ». Sans hésiter, je peux répondre : la créativité des autres ! Sans vouloir copier, sans céder à la mode à laquelle j'ai toujours été indifférente, je suis forcément influencée par ce que je vois sur d'autres blogs. Il m'arrive de remarquer une jolie robe, un bouquet dans une vitrine et prendre discrètement une photo, ou faire rapidement un petit croquis en me disant que ce sera une idée à exploiter plus tard… ma gourmandise est également une source d'inspiration (j'ai notamment imaginé un dessert, juste en choisissant deux boules de glace dans une pizzeria près de Chambord, je vous en reparlerai dans quelques jours). Alors je transforme, j'invente, j'imagine des déclinaisons… et bien sûr, le temps me manque cruellement pour réaliser tout ce que je voudrais.

Et puis surtout, j'aime faire plaisir autour de moi. Savoir que ce que l'objet auquel j'ai longuement réfléchi, sur lequel j'ai travaillé avec soin, va plaire et que le destinataire sera sensible au fait que je lui offre quelque chose de personnalisé est une grande source de motivation. On va dire donc que ce qui me stimule, ce sont les étoiles que je lis dans leurs yeux… même à 20ans, j'ai réussi à surprendre mon hyper-créatif (et pourtant, je n'ai rien inventé, sur ce coup-là) et il m'a alors reparlé des gâteaux qui l'avaient le plus surpris, les clowns sportifs de ses 5 ans ou le ballon de foot de ses 13 ans)

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24 août 2015

Ma belladone

Non mais, c'est vrai, quoi ! Je me suis acheté ce patron à l'automne ; depuis, j'ai cousu deux robes pour Aurore et je l'ai prêté à ma nièce qui s'est confectionné une fort jolie belladone orange. Alors, quand j'ai réalisé qu'il me fallait une tenue habillée pour un mariage (impossible de me fondre dans la foule des invités, j'étais en première ligne à l'église, vu que j'animais les chants, il m'a semblé évident que je tenais enfin l'occasion de me coudre MA belladone.

Bien, bien, nous sommes début août, en Normandie, nous rentrons en région parisienne le 8, la plupart des magasins du Marché Saint-Pierre risquent fort d'être fermés, je n'ai pas envie de prendre le risque de passer une commande qui va mettre 15 jours à être expédiée… direction Mondial tissus, c'est plus sûr. Acccompagnée, en plus, c'est parfait !

Là, je déchante un peu : les soldes se terminent, les tissus d'hiver sont en bonne place. Le piqué ou le satin de coton que j'avais en tête ne sont pas au rendez-vous… mais le magasin a recruté des vendeuses, semble-t-il ; l'une d'elle m'aborde, je lui décris mon patron, elle me conseille un sergé, que je n'avais pas remarqué car rangé dans les tissus d'ameublement. Parfait, c'est le tissu préconisé par Éléonore. Mon mari m'aide à choisir parmi les nombreux coloris, je repars avec un sergé corail et un saton de coton bleu nuit, trop foncé pour l'occasion mais qui me fera une superbe robe pour les fêtes de fin d'année.

L'avantage de coudre soi-même ses vêtements est de les faire sur-mesure : je fais un 38-40 en haut, 40-42 en bas ; aucun problème, j'ajusterai les deux parties l'une à l'autre. Je ne veux pas montrer mes genoux : je rallonge le patron de 6 cm (et au passage, je trouve les robes de cet été vraiment très très courtes !). J'ai commencé, sagement, par faire une toile et rectifié légèrement le dos, qui baillait, comme je l'ai lu à de nombreuses reprises : il suffit de retirer 1 cm en haut de l'encolure dos puis tracer une ligne droite jusqu'au bord du dos, au niveau de la taille et c'est parfait.

Je me suis appliquée, vraiment. J'ai commencé par coudre une toile, sagement, et rectifié un peu le patron. J'en ai un peu bavé car ce sergé est quand même assez épais et raide, il y a pas mal d'épaisseurs par endroits ; j'ai dû m'y prendre à 3 fois pour coudre précisément la fermeture invisible, sans décalage et au ras de l'ouverture du dos ; la raideur du tissu fait qu'elle n'est pas vraiment invisible, c'était ça ou il fallait s'y mettre à deux pour la remonter (déjà que je n'y arrive pas toute seule).

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Comme toujours, cette robe est un plaisir à coudre, tout tombe parfaitement, les éventuels ajustements à faire sont minimes, la seule chose qui me gêne, ce sont les marges de couture comprises (mais je sais que beaucoup apprécient au contraire) : j'ai l'habitude de couper avec une marge de 7 mm, correspondant au bord de mon pied presseur ; 1,5 cm me semble énorme, surtout pour les courbes ou les petites pièces du dos, alors je recoupe le patron, c'est fastidieux. La prochaine fois, j'essaie l'astuce d'Annabelle pour couper mon patron !

Et en situation :

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J'avais peur d'avoir froid, je suis allée acheter une écharpe le samedi matin mais j'aurais pu m'en dispenser, même dans l'église, il faisait chaud !

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Mon orchestre personnel, toujours au rendez-vous

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23 août 2015

Un nouveau bébé !

Il était prévu le 17, comme Paul, c'est finalement le 16 août que Marceau a pointé le bout de son nez. Comme nous retournions en Normandie pour un mariage ce samedi, je me suis dépêchée de coudre une trousse ; l'idée est venue assez vite (heureusement !) en voyant ce tissu aux dinosaures mignons… OK, on oublie que ces bestioles étaient monstrueuses, qu'elles n'avaient probablement pas ces belles couleurs vives (quoique, on sait maintenant qu'ils étaient couverts de plumes, alors pourquoi pas rouges, vertes ou bleues ?), de toutes façons, les doudous les plus mignons ne tiennent aucun compte de la réalité (vous mettriez un ours brun dans les bras de votre bébé ?). Donc, des dinosaures très mignons, un appel aux copines parce que je n'ai aucune broderie de dinosaure en machine (on n'a jamais LA broderie qu'il faut, quel que soit le nombre de fichiers que l'on possède), une brodeuse à peu près coopérative et voici une petite trousse pour Marceau.

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Tissu Rijstextils, broderies Bunnycup

Et comme, du même coup, Adrien est devenu grand frère et qu'il va rentrer à l'école très bientôt, il fallait célébrer comme il se doit ces grands changements ! J'ai donc confectionné un petit sac à dos, avec une broderie que j'avais achetée dans ce but voici quelques mois. Le prénom est brodé discrètement au dos : pratique si jamais Adrien choisit d'emporter ce sac à l'école ou à la garderie, mais aucun risque qu'un inconnu l'interpelle par son prénom dans la rue…

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Tissu pouf Risjtextils bleu pétrole et marron, doublé de coton jaune (que j'ai complètement oublié de photographier), broderie de Je-ne-sais-où (je n'ai même pas réussi à en trouver une photo, pas très pratique pour choisir les tissus des appliqués)

21 août 2015

Datura : première

… et certainement pas la dernière ! J'avais trouvé ce chambray fin chez Sacrés coupons, léger, doux, soyeux… tout pour plaire, sauf qu'il se froisse beaucoup et que la moindre goutte d'eau y est visible. J'ai soigné la couture avec une finition à la main de l'intérieur de l'empiècement (il faut rentabiliser les trajets en voiture).

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J'y ai posé de jolis boutons gravés que j'avais dans mon tiroir depuis fort longtemps et je n'ai pas pris le risque de faire des boutonnières.

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L'ourlet du bas a une fâcheuse tendance à se replier, à cause de la courbe probablement, il faudrait que je me penche sur ce problème, il doit y avoir une solution. J'ai cintré les côtés, mais malgré tout, je trouve que cette blouse est trop grande, j'aurais dû prendre la taille au-dessous, j'oublie toujours que l'on peut faire confiance les yeux fermés au tableau des tailles, chez Deer-and-Doe !

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Je n'ai donc plus qu'à en coudre une autre ! Les idées ne manquent pas, le tissu non plus, alors que faut-il ? Du temps, peut-être ?

17 août 2015

Qu'est-ce qu'on mange ce soir ?#13

En été, pas question de faire l'impasse sur la ratatouille. Mais elle ne se prépare pas , n'importe comment ! Les jours où il faut faire vite, où l'on va la manger chaude, en accompagnement de viande et de pâtes, je coupe tous mes légumes, je les jette dans la casserole et ça cuit (presque) tout seul !

Mais une bonne raratouille où l'on distingue le goût et la texture de chaque légume, c'est autre chose !

Il vous faut :

2 oignons
2 courgettes de taille moyenne
1 belle aubergine
1/2 poivron rouge, 1/2 poivron jaune
3 grosses tomates
1 gousse d'ail
Thym, sel, poivre, huile d'olive

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Les tomates du jardin ne sont pas très belles, mais sucrées, charnues… on voit qu'elles n'ont pas eu beaucoup d'eau !

Coupez les oignons en dés, hachez la gousse d'ail, faites-les revenir dans la casserole avec un peu d'huile. Pendant ce temps, coupez les poivrons en lanières, faites-les blanchir 2 min dans l'eau bouillante. Égouttez, ajoutez-les aux oignons et laissez revenir quelques minutes. Réservez dans un saladier.

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Coupez les aubergines en dés, faites-les revenir avec 1 CS d'huile, ajoutez du thym et un peu de sel, laissez cuire en remuant de temps en temps, si c'est un peu sec, couvrez la casserole afin de conserver l'eau des légumes. Lorsque les aubergines commencent à fondre, versez-les dans le saladier.

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C'est au tour des courgettes, maintenant, de passer à la casserole. Comme les aubergines, surveillez-les et couvrez-les si elles se dessèchent. En fin de cuisson, ajoutez les tomates coupées en gros dés et laissez cuire en remuant pendant 2 min.

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Pour accompagner une viande, il suffira de réchauffer la ratatouille. Elle est délicieuse froide, également, avec un trait de vinaigre balsamique, pour accompagner un barbecue, par exemple. Mais ce soir, j'en ai fait une tarte tatin.

Dans le fond d'un plat à tarte, placez des tranches de mozzarella. Parsemez éventuellement de gruyère râpé ou de parmesan, de basilic haché, selon les goûts. Disposez une belle couche de ratatouille, couvrez d'une pâte feuilletée en rabattant les bords et enfournez à 190°C pendant 25 à 30 min. Démoulez à l'envers sur un plat.

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17 août7

Et ensuite, nous avons placé les bougies et chanté :
Joyeux anniversaire,
Joyeux anniversaire,
Joyeux anniversaire Paul (qui n'est pas là)
Joyeux anniversaire !

17 août9

20 ans !

Sinon, avec Aurore, nous nous amusons un peu :

17 août8

(l'un est arrivé à Brest à 21h, le second approchait de Carhaix, j'attends que le suivi soit mis à jour…)

 

16 août 2015

Et c'est reparti !

Pour l'édition 2015 du Paris-Brest-Paris, j'ai eu bien du mal à trouver où poster ma proposition de prêt de canapé… visiblement, l'accueil gratuit chez les habitants n'est plus à l'ordre du jour, priorité aux chambres d'hôtels ! J'ai fini par me lancer sur le forum des randonneurs longue distance et nous avons récupéré hier "nos" deux cyclistes, un petit jeune (28 ans) originaire du Cotentin et travaillant au Havre (pur hasard…), un moins jeune (59 ans), lui aussi normand et venu de chez lui à vélo.

Il a fallu ranger au préalable la chambre de Paul, que j'avais prévenu de l'éventualité du prêt de son lit et qui devait donc laisser la pièce "à peu près propre et rangée", notion très relative… lorsque j'ai ouvert la porte jeudi, j'ai découvert :

– les affaires rapportées de camp scout (3-11 juillet), avec des kilos de paperasse dispersées partout (il était responsable de camp), tout un tas de décos en carton, la trousse de secours, une pelle, un sac de tente vide ???
– son sac du séjour chez ses grands-parents (18-24 juillet), juste vidé au sol, linge propre et sale mélangé, cerf-volant, coquillages…
– ses affaires du périple en vélo avec un copain (26 juillet-2 août), il y en avait partout, boîtes de nourriture entamées, gamelles pas lavées, ficelle, chambre à air
– tiens, mon panier vélo que je cherchais hier, tiens, le couvercle qui avait disparu depuis 2 mois, tiens, des tasses et cuillers sales, tiens, des thermos fermées… mais pas vides (l’an dernier, il nous a fait le coup de l’explosion en pleine nuit du mug isotherme à moitié plein de capuccino et oublié 5 jours, c’est fou ce que ça fermente ! Mais ça ne lui a pas servi de leçon)
–  des tas de trucs que j’avais jetés déjà lors des dernières opérations "coup de propre" et qu’il était allé récupérer en douce…

16 août1

Pas de chance pour lui, cette fois, les poubelles seront collectées avant son retour. Je vous rassure, je ne jette jamais rien d'important, je regarde chaque papier, ouvre chaque boîte ou sac plastique (et il y en avait, des boîtes !). Aurore et moi avons passé la journée de vendredi à trier, classer, nettoyer ; heureusement que la température avait baissé ! Au final, nous avions  trois cartons d'objets divers à remettre à leur place dans toute la maison…

Nous avons donc accueilli nos deux cyclistes, les avons nourris (jamais encore je n'avais cuit 1 kg de pâtes d'un seul coup) jusqu'à dimanche midi, ils ont pu faire le plein de sommeil au calme, préparer tranquillement leurs sacoches.

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Et puis nous sommes allés jusqu'au vélodrome pour assister au départ. Je ne sais pas si des changements ont eu lieu dans l'organisation, mais c'était beaucoup plus fluide qu'en 2011, nous n'avons pas eu de mal à repérer "nos" randonneurs (mais pas réussi à les photographier, ils passent vite quand même)

16 août316 août4

 

Maintenant, nous allons les suivre à chaque contrôle, en espérant qu'ils iront au bout !

 

 

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