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attraper le temps qui file…
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4 mars 2019

Les revenants

Nous nous y attendions, évidemment. Voilà dix ans que nous avons installé un composteur dans le jardin, en plastique noir, et nous avions vu un peu grand : en dix ans, il n'a jamais été rempli plus qu'aux deux tiers. Comme il était haut, je n'ai jamais pu mélanger son contenu. Je ne réussissais plus à le vider non plus car les trappes en bas étaient bloquées sous le poids de la terre. Parmi nos projets pour le jardin (installer un hôtel à insectes, scarifier efficacement la pelouse, refaire le massif sous le bouleau…), il y avait la construction d'un composteur en bois. Et puis dans le journal de l'agglomération, en octobre, est paru un article sur l'écologie, mentionnant que les habitants de certaines communes pouvaient recevoir deux poules (pas nous) ou que la communauté d'agglomération fournirait des composteurs aux familles volontaires, pour un prix réduit (mais lequel ? impossible de savoir), dans le but de réduire de 700 tonnes par an la collecte d'ordures ménagères (ils sont optimistes !). La pêche aux informations a été laborieuse : 4 semaines plus tard, mon mail était resté sans réponse, le numéro de téléphone indiqué était erroné, j'ai fini par trouver le service concerné, laisser un message. Enfin, mi-décembre, j'ai passé commande. Puis j'ai reçu un mail m'invitant à m'inscrire à une réunion d'information, suivie de la remise des composteurs, le formulaire d'inscription ne fonctionnait pas, j'ai rappelé, laissé un message… et le 20 janvier, Paul m'accompagnait pour emporter le colis (35 kg).

Ce dimanche sans pluie était idéal pour procéder à l'installation. D'abord, il a fallu démonter l'ancien meuble (qui sera récupéré par une Amapienne), les vis ayant rouillé, ça n'a pas été facile. Et puis procéder au vidage, en séparant les couches. Nous avons pu remarquer que les sacs ou emballages dit "compostables" le sont peut-être, mais à l'échelle industrielle. Qu'il faut éviter les pelures d'avocat, trop dures, que les coquilles d'œufs (que je ne mets plus au compost depuis des années) sont très bien conservées, tout au fond (les vers ont fait du rangement), que le moindre petit lien en plastique, la moindre étiquette ressortent intacts, que les côtés (plus aérés), sont remplis de bonne terre alors que le centre est plus lent à se décomposer (d'où la nécessité de remuer de temps en temps — une fois par mois, nous a-t-on dit). Le compost mûr a été déposé au pied des rosiers, sur l'emplacement du potager et dans les bacs. Paul a bien ratissé le sol pour le niveller, puis nous avons installé le nouveau bac et l'avons re-rempli. Deux heures, ça nous a pris, pour finir juste avant la pluie (pas prévue).

4 mars - 1

« Commencez par une couche de feuilles mortes » disait la consigne. Bien, dans ce cas, une distribution en février-mars n'est peut-être pas une très bonne idée ? J'ai tout de même retrouvé quelques paquets de feuilles mortes dans les coins (je ne les avais pas assez mélangées), nous avons ajouté des boîtes à œufs déchiquetées, alterné soigneusement les couches de "presque terre" avec les "plus sèches" ou les épluchures récentes, un peu de carton aussi. Le nouveau composteur est rempli presque aux 3/4, mais j'ai bon espoir qu'il fonctionne un peu plus vite que l'ancien (ceci dit, il n'y avait pas d'odeur suspecte non plus).

4 mars - 34 mars - 4

Et pourquoi les revenants ? Mais c'est évident :

4 mars - 2

Et pourtant, je suis souvent allée repêcher des couteaux quelques jours après leur disparition ! Inventaire du butin : 3 couteaux, 2 économes, 3 cuillères et une bouteille de bière (mystère ? Elle n'était pas cachée dans des épluchures, quand même ! L'explication la plus plausible est qu'un étourdi l'a déposée dans la poubelle à compost au lieu du bac à verre rangé juste à côté au garage). Et rien n'a rouillé.

Malgré tout, je ne pense pas avoir encore trouvé le trou noir qui fait disparaître petites cuillères, tasses, chaussettes ou autres…

La bâche a été étalée sur la pelouse afin d'être lavée par la pluie. Gribouille, le chat des voisins, est fort intrigué… il s'approche d'un air surpris, fait le tour de cette chose bleue suspecte, jette un œil vers la maison, n'ose pas y poser une patte.

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3 mars 2019

Projet 52 de Virginie #9 : l'hiver

Aujourd'hui, chez Virginie, nous illustrons l'hiver. Alors qu'il semble désormais derrière nous (attention aux surprises de mars, cependant).

L'hiver, pour moi, c'est… commençons par les mauvais côtés : je déteste avoir froid, je n'aime pas les journées si courtes, le manque de lumière, les virus qui guettent la moindre défaillance, la fatigue qui s'installe, ma peur de conduire sur le verglas, les kilos en trop qui s'invitent, le temps que je mets à me préparer le matin (enfiler chaussettes, bottines, pull, manteau, écharpe, bonnet, gants, plutôt que sauter dans une paire de sandales), les volets que je n'ouvre plus (à quoi bon ? Il fait nuit quand je pars, nuit quand je rentre).

Mais l'hiver, c'est aussi : les feux de cheminée, les décors de Noël qui s'attardent, les thés de l'hiver (aux épices, à l'amande, à la châtaigne), la neige, mon manteau bien chaud, et plus que tout, les belles journées froides et ensoleillées et le givre du matin, qui transforme le moindre buisson un peu moche en décor féérique.

3 mars - 1

1 mars 2019

Bonheurs de février

Février a commencé en hiver et s'est terminé dans un printemps trop précoce. Les trois premières semaines ont été intenses, Aurore a enchaîné répétitions, concerts, exposé, finalisation du TPE, nous n'avons pas chômé non plus et les vacances scolaires ont été bienvenues pour mettre un frein à toutes nos activités en soirée et retrouver un peu d'énergie. 

28 février - 1

1/ Aurore nous fait sortir de notre zone de confort, par exemple en allant écouter une lecture de l'Illiade en grec ancien/français dans un espace magnifique, mais pas chauffé. 2/ Un après-midi au chaud, à l'abri de la tempête, et une soirée crêpes, c'est la chandeleur ! 3/ Et ce midi, la raclette tant réclamée. 4/ Je réalise que mon travail actuel (chercher des titres en danois/suédois/finnois/allemand) va bien brouiller les pistes de Google à mon sujet. Je me demande ce que je vais recevoir comme publicités prochainement ! Et accessoirement, cela me donne une envie folle de visiter le Danemark. 5/ Ma sensation du devoir accompli, celle que j'éprouvais en sortant des contrôles au lycée : les courses sont faites et rangées et il n'y a rien de prévu ce soir. 6/ Le peintre a terminé notre chambre, j'ai bien travaillé pour le TPE d'Aurore et l'examen médical est parfait. 7/ Cette recette, réalisé à quatre mains avec Marie, est un pur délice. 8/ Paul est revenu de la fac avec 90% de son sublime brownie (j'avais essayé de le persuader en vain hier que tout ne rentrerait pas dans sa boîte…) 9/ Changer de clé, de voix, d'instrument, de diapason tout au long de la journée… ça entretient le cerveau, non ? 10/ La tempête dehors, le confort à l'intérieur et une journée bien remplie. 11/ Le reste  de la tarte aux agrumes pour finir mon déjeuner. 12/ Voilà une semaine d'hiver comme je les aime : le givre du matin, un peu de brume, du soleil, le foid sec, de la lumière enfin ! 13/ Je m'arrête devant le passage piéton (normal…), le monsieur me remercie avec force sourires, pouce en l'air, s'incline la main sur le cœur : j'ai rarement l'occasion de rire seule en voiture. 14/ Il flotte dans l'air comme une impression de printemps qui me rend légère (enfin, jusqu'à ce que je me fracasse le tibia contre un petit plot en acier sur la place du théâtre) 15/ Un concert dynamisant de musique Klezmer, avec les jeunes en première partie (qui n'ont eu que 6h de masterclass pour intégrer un nouveau style musical) et une fin à 22h, appréciable en cette période de grande fatigue. 16/ J'ai cru ne pas survivre à cette journée, mais tout s'est bien passé : cours et répétitions, concert pour les petits de l'éveil musical, accompagnement au pied levé pour les chansons, puis le conte (on m'a demandé la veille de jouer des extraits les 4 saisons de Vivaldi !), le repas, le bal. 17/ Allez, on met la dernière main aux bricolages du TPE (quel beau travail !). 18/ Dernier concert avant les vacances, après les tout-petits violonistes et trompettistes, nos 3 altistes préférés jouent chacun un morceau (et nous, leurs 3 mamans, sommes toujours fidèles au postes et fières d'eux). 19/ Enfin, le livre qui avait perdu son éditeur il y a 13 mois vient d'en retrouver un (et la maquette est faite, juste quelques ajustements à prévoir); et je retrouve le confort du travail en binôme avec mon collègue J. 20/ Journée en duo avec Paul, qui prend spontanément le relais du ménage pendant mon cours d'aquagym, m'accompagne pour récupérer notre nouveau composteur et met au point une délicieuse recette de boulettes de lentilles. 21/Je crois que j'ai réussi le meilleur couscous de ma vie (mais comme j'ai dosé au hasard, comme toujours, j'ai peu de chances de recommencer). 22/ La prof d'anglais a ouvert hier la boîte du TPE (ça devait l'intriguer) et n'a pas pu s'arrêter de lire jusqu'à la fin… c'est le meilleur qu'elle ait jamais lu, a-t-elle dit aux filles. Le travail paie. Elle a dû se coucher à 2h, la pauvre. Ce n'est pas très sympa pour les autres groupes qui seront forcément comparés à l'équipe de choc. 23/ Fou-rire, pendant la répétition de l'ensemble baroque, alors que nous tentons désespérément de jouer des cromornes, même notre hautboïste jette l'éponge au bout d'un quart d'heure. Et le soir, poulet yassa préparé par les Spuntini pour leurs familles et donateurs, c'était une belle soirée. 24/ Petit déjeuner avec le parrain de Marie, venu exprès pour le repas, déjeuner chez un cousin, puis une balade au soleil : un bon dimanche. 25/ Après les travaux bouclés vendredi, j'enchaîne directement (et efficacement) sur les nouveautés. Je me réjouis de ne pas avoir de longues semaines de chômage technique, pour une fois. 26/ Il fait si beau qu'Aurore et moi décidons d'aller à l'hypermarché à pied, avec le caddie à roulettes (bon, évidemment, on ne fait pas toutes les courses de la semaine d'un seul coup). 27/ Un mercredi où j'ai rayé toutes les lignes de ma liste est à marquer d'une pierre blanche. 28/ Après quelques péripéties, je pars en vacances en ayant envoyé mes fichiers un peu partout : à eux de travailler maintenant ! 

 

 

 

 

 

 

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