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4 septembre 2023

Le tour du monde en 80 livres #18

C'est un petit challenge lecture créé par Bidib. En août, j'ai beaucoup lu : 8 livres (et j'en ai écouté un) et j'ai exploré 13 nouveaux pays. Ça y est, j'ai depassé les 80 !

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Je commence par un ouvrage particulier : je n'ai pas l'habitude de lire de la poésie. Mais en faisant des recherches sur les auteurs de certains pays, puis en les croisant avec le catalogue de ma médiathèque, je retombais souvent sur un seul titre : Poésies de terres marines, 31 voix de l'Outre-mer. En outre, c'est un livre audio, ce n'est pas non plus dans mes habitudes. Je l'ai pourtant emprunté, espérant que les textes seraient dans le livret, mais non. Et un soir où nous avons eu une coupure d'électricité à 22 heures, après avoir un peu lu à la faible lueur d'une bougie, j'ai été bien contente de pouvoir écouter ces textes avant de m'endormir. Ils m'ont aussi accompagnée pendant quelques séances de couture.

Avec cette "lecture", j'ai fait un grand bond en avant dans mon tour du monde et découvert les failles du site "Visited countries" : la Guadeloupe et la Martinique, départements français, sont comptées commes des pays, mais pas Mayotte, ni Wallis-et-Futuna qui est un territoire d'outre-mer au même titre que la Polynésie française.

Afrique
Mayotte

Nassuf Djailani, À tous ceux qui accusent le poète de traîtrise à la langue française.
Yazidou Maandhui, Mirage.

Réunion
Aimé Césaire, Calendrier lagunaire.
Myriam Cazalou, Convois vers l'usine sucrière.
Agnès Gueneau, Cause à ou.
Rosemay Nivard, Un quart de pomme.
Patrice Treuthardt, Retour au port natal.

Amérique
Guadeloupe

Jenny Archimède, Dans mon île. Poème, dans Poésies de terres marines.
Daniel Maximin, Natale.
Max Rippon, Cataplasme.
Guy Tirolien, Prière d'un petit enfant nègre.

Guyane
Léon-Gontran Damas, Solde.
Serge Patient, Cayenne est désolée…

Haïti
René Depestre, Lettre au poète Léon Damas.

Martinique
Nicole Cage-Florentiny, Dans mon île ne poussent pas les saules.
George Desportes, À la crinière du cyclone.
Éric Pézo, On avance la peur…
Joseph Polius, Petits mots…
Julienne Salvat, Dire d'enfance rosée…

Europe
France

Anne Bihan, Craquement nègre…
Alexis Gloaguen, Rien n'est plus paradoxal que la mort.
Catherine C. Laurent, Regarder le pays.

Océanie
Polynésie française

Flora Aurima Devatine, Pas d'i…, pas d'o…
Henri Hiro, Si seulement…

Nouvelle Calédonie
Déwé Gorodé, Les mots sont des innocents.
Nicolas Kurtovitch, Le sens des marées.
Raymond Lacroix, Le nouveau sorcier de la grue aux requins.
Frédéric Ohlen, Ils m'ont dit…
Denis Pourawa, Névarèna.
Paul Wamo, L'épithète.

Wallis-et-Futuna
Virginie Tafilagi, Mes yeux-paroles.

 

Laos

Loo Hui Phang, L'imprudence.

Pour l'enterrement de sa grand-mère, une jeune femme retourne au Laos, avec sa mère et son frère aîné. Ayant quitté le pays quand elle était bébé, elle n'a revu ses grands-parents qu'à deux reprises, à l'âge de 17 et 20 ans, douze jours au total. Dans ce récit, elle s'adresse à son frère qui ne s'est jamais vraiment remis de cet exil, alors qu'elle a conscience qu'elle a gagné, dans cette enfance française, une liberté qui lui aurait été interdite au Laos. Mais dans sa maison natale, auprès de son grand-père, elle renoue avec ses racines, comprend que son caractère affirmé, sa sensualité, lui viennent peut-être de sa grand-mère, qui s'est libérée du carcan familial et a traversé une partie du pays seule, à 12 ans, tandis que son frère s'enfonce dans les regrets.
« Oui, tu pédaleras jusqu'à l'ancien cinéma, même dans la côte au bout de la rue, avec moi derrière toi. Nous ferons ainsi, comme nous l'aurions fait, si nous étions restés à Savannakhet. La place est éclairée comme un décor de film. C'est excessivement charmant. Les bâtiments coloniaux ceignent l'endroit comme des figurants apprêtés. La lumière jaune débordant des lampadaires les maquille d'un éclat nostalgique. On croirait évoluer dans une photo ancienne, une image échappée de la jeunesse de nos parents. »
« Elle nous entraîne devant l'autel. Un portrait de Wàipó est posé au centre, encadré par deux bougies. En offrandes, un bouquet d'encens et un plateau de fruits. Je frémis. C'est une photo d'elle que j'ai prise lors de mon dernier voyage […] les traits imprécis, le regard qui s'échappe. Voilà à quoi ressemblait la gamine fabuleuse. »
« Notre grand-père fume sur la terrasse. Toi, tu luttes contre l'impression née de cette dernière visite. À ton tour, tu as vu ton pendant inversé, ce que tu aurais été si. Ton uchronie. »

 

Costa Rica

Edo Brenes, Bons baisers de Limon.

Étudiant à Londres, Ramiro revient au Costa Rica pour deux semaines de vacances et en profite pour interroger sa mère sur son histoire familiale, à la faveur d'un carton de vieilles photos qu'elle a sorti du placard. Il rencontre des oncles, des cousins, qui lui montrent aux aussi leurs photos. Au fil des jours, il découvre que le conte de fées de ses grands-parents maternels cache des zones d'ombre. Jusqu'à ce dernier jour où son grand-oncle retrouve des bribes de mémoire et révèle un terrible secret de famille.

C'est une histoire émouvante et prenante qui est racontée par ce roman graphique. Les photos anciennes, commentées par les uns et les autres, alternent avec des retours dans le passé où la véritable histoire est révélée peu à peu. On y découvre aussi la vie au Costa Rica dans les années 40 à 60, qui semble bien plus libre pour les jeunes filles qu'en Europe, ainsi que quelques détails amusants, notamment le permis de conduire les vélos (et les amendes s'ils étaient mal stationnés).

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Djibouti

Abdourahman A. Waberi, Aux États-Unis d'Afrique.

Imaginons que l'on inverse la situation : la Fédération des Etats-Unis d'Afrique prospère avec ses centres d'affaires et ses mégapoles, indifférente au sort des millions de réfugiés d'Europe et d'Amérique qui fuient les guerres interrégionales et la misère. Maya est née en Normandie, où le docteur Papa, en mission humanitaire, l'a sauvée et emmenée en Erythrée. Mais même dans le pays de cocagne, le malheur peut frapper, et c'est après le décès de sa mère adoptive, après des années de souffrances, que Maya, devenue artiste plasticienne reconnue, va souhaiter découvrir la région de sa naissance et retrouver sa mère biologique.

« Nougaro, la notice sur la pochette du disque l'indique clairement, est un chansonnier caucasien de race occitane qui célébrait nos plus grands musiciens, comme le montre cette complainte retrouvée dans un gourbi de Toulouse ravagé depuis par la guerre ethnique  opposant le mouvement patriotique pour la libération de l'Occitanie (MPLO)  aux troupes républicaines de Paris. Troupes qui avaient perdu l'Alsace, la Lorraine, la Vendée, la Bretagne, la Savoie et la Porvence. Ah, toutes ces bouiches que nous devons nourrir par beau trmps ou par khamsin. Les écoliers organiseront cette année encore l'opération « un bol de mil à la sauce gombo », se désolerait Maman au fond de son lit. »
« Tu n'est pas si différente de ces petits écervelés qui manifestent devant les McDiop et les salons de café Sarr Mbock ou arrachent les plants de riz transgéniques dans les rizières lybiennes et namibiennes sous prétexte que ces produits à haute valeur ajoutée nuisent à la santé, agressent la couche d'ozone et polluent la planète. Les chiffoniers de Vancouver et les forçats de Melbourne, résignés à leur rôle de valetaille et de bêtes de somme, sont, eux, ravis d'engloutir le riz du Kalahari et les sandwichs au bœuf du Sahel de l'enseigne McDiop. »

Tanzanie

Abdulrazak Gurnah, Près de la mer.

« Je suis un réfugié, un demandeur d'asile. Ces mots ne sont pas simples, même si l'habitude qu'on a de les entendre fait les apparaître comme tels. J'ai débarqué à l'aéroport de Gatwick en fin d'après-midi le 23 novembre de l'an dernier. »

Dès que Salem Omar, 65 ans, apprend que le Royaume-Uni accorde le droit d'asile aux réfugiés de son pays, il s'organise pour quitter Zanzibar, où a il passé sa vie. Privé de passeport, il s'en procure un au nom de Rajad Shaabam Mahmud, un homme qui a été son ennemi, malgré lui. En fait, tous les deux ont été victimes d'un manipulateur qui les a trompés et qui a provoqué leur perte. Salem n'a presque rien emporté, son bien le plus précieux est un petit coffret d'encens, qui lui est confisqué par les services d'immigration.

« Voici l'histoire du marchand qui m'a fourni l'ud. Je la raconterai ainsi parce que je ne sais plus qui peut bien écouter. Il s'appelait Hussein, c'était un Perse de Bahreïn, comme il s'empressait de le rappeler à qui le prenait pour un Arabe ou un Indien. Il comptait parmi les marchands les plus aisés, portant le kanzu brodé de couleur crème des Perses du Golfe, toujours bien tenu, parfumé et immanquablement courtois, ce qui n'était pas le cas de tous les marchands qui arrivaient par le mausim. »

Salem nous raconte sa vie à Zanzibar, son ascension sociale comme marchand de meubles, en alternance avec celui de son arrivée et de son installation en Angleterre, dans une petite ville près de la mer. Jusqu'à ce qu'il apprenne que l'aide aux réfugiés, avant de savoir qu'il parlait anglais, lui avait trouvé un interprète qui n'est autre que le propre fils de Rajad Shaabam Mahmud. Lui aussi a quitté la Tanzanie, bien longtemps auparavant, grâce à une bourse d'études. 

« Et voilà que trente-deux ans après la perte de cette maison, un homme du nom de Rajab Shaaban aarive en Angleterre comme demandeur d'asile et a besoin d'un interprète. Ce n'est pas mon père, mort depuis longtemps, je ne peux d'ailleurs pas l'imaginer entreprenant un tel voyage […] quelqu'un avait emprunté le nom de mon pèrs pour, dirons-nous, faire de l'esprit. Et je pensais que ce quelqu'un-là était Salem Omar, qui avait toujours eu une conception détestable de la plaisanterie et dont parfois les facéties n'étaient drôles finaklement que pour lui. »

Les deux hommes se rencontrent, d'abord méfiants et hostiles. Malgré tout, ils sont prêts à essayer d'oublier leurs ressentiments, chacun relit son passé à la lumière ses souvenirs de l'autre et fait évoluer son point de vue. Ils découvrent aussi qu'un lien fort qui les unit : celui d'un pays perdu, avec son histoire, les séquelles de la colonisation et les conflits qui ont suivi son indépendance. Un très joli récit !

Népal

Mahjusshree Thapa, Les saisons de l'envol.

Poussée par son père à progresser dans la vie, Prema semble avoir trouvé sa voie : des études à l'université, un emploi dans une ONG, bien payé, un petit ami. Mais son pays est en proie à la guerre civile, sa petite sœur s'est enrôlée chez les rebelles maoïstes… lorsqu'elle apprend, par hasard, qu'il existe une loterie pour la Green Card américaine, elle choisit de se laisser porter par le hasard. Elle s'envole peu après pour Los Angeles et une nouvelle vie commence pour elle, mais elle peine à trouver sa place : d'abord hébergée et employée par des Népalais, elle devient auxiliaire de vie auprès d'une vieille dame, s'installe en colocation, puis chez son nouveau petit ami et rompt totalement avec son passé, au point de ne plus prendre des nouvelles du Népal.

« “D'où est-ce que vous êtes ?” Si possible, Prema éludait la vérité en disant : Pasadena, Compton ou San Pedro. Il lui arrivait de répondre “Je viens de l'Inde”, parce que les Américains avaient au moins entendu parler de ce pays. La conversation pouvait alors prendre un tour inattendu […] un jour, elle discuta avec le gardien d'une banque et quand elle annonça qu'elle était indienne, il lui répondit : “Moi aussi ! Et vous êtes de quelle tribu ?” Incapable de s'expliquer, elle fit machine arrière : “Je viens de l'Indiana, en fait” »

« Pour la première fois depuis des années, Prima pense au Népal. À la guerre. Elle pense à son père. Était-il en sécurité ? À sa sœur. Bijaya était-elle toujours maoïste ? Était-elle même encore vivante ? Elle ressentit, venu de loin un frisson au plus profond d'elle-même. »

« Luis était parti, fidèle au schéma auquel obéissait sa vie. Tandis qu'elle, elle était toujours à la dérive. Ne progressait pas. Vivait au jour le jour. Survivait. Était-ce donc la la vie qu'elle avait choisie ? Apparemment, oui. Dans tous les cas : était-ce important ? Pourrait-elle un jour — elle qui avait connu si tôt les souffrances du monde — vraiment choisir ? Pourrait-elle progresser ? Elle qui avait toujours suivi un chemin né du hasard et des coïncidences, où qu'il la mène ? Qui avait lié sa destinée au résultat d'une loterie ? »

Peu à peu, Prema se sent perdre pied. il lui faudra identifier les causes de son égarement pour trouver, enfin, un équilibre et pouvoir s'enraciner dans sa nouvelle vie sans oublier ses origines.

Bulgarie

Elitza Gueorguieva, Les cosmonautes ne font que passer.

Un roman original, dont la jeune héroïne nous partage sa vie, ses rêves enfantins et les bouleversements de l'histoire de son pays. Au tout début, elle a sept ans et entre à l'école. Elle découvre à cette occasion l'existence de Iouri Gagarine, qui est venu, bien des années plus tôt, planter un sapin. C'est décidé, elle sera cosmonaute. Elle finit par partager son secret avec sa meilleure amie, Constantza, et demande un parachute au Père Gel (pas de Noël en Bulgarie sous le communisme) pour s'entraîner… elle recevra un petit chien, Joki. Elle imagine que ses parents, quand ils  s'enferment dans la salle de bain en ouvrant grand tous les robinets, se racontent des blagues dont elle voudrait bien profiter, elle cherche aussi à savoir pourquoi certains journaux ou livres sont enfermés par son père dans le placard difficile d'accès… 
De péripéties en bêtises, de complicité en fâcheries, nous suivons les deux petites filles qui grandissent, tandis que tombe le mur de Berlin, que les profiteurs du régime communiste deviennent les nouveaux mafieux et que les bouleversements de l'adolescence (sur fond de musique punk) viennent ajouter au désordre ambiant.

« Récapitulation.
Ton grand-père est communiste.
Constantza est une peste.
Berlin n'est pas un homme.
Iouri Gagarine a été kidnappé par des extraterrestres.
Ta mère découvre les dénonciations contre elle à la Sûreté intérieure, pour des activités dissidentes au sein d'une radio illégale.
Ta grand-mère droit en Dieu.
La Marine nationale a fait faillite.
Ton indestructible bâtard Joki ne sera jamais un cosmonaute.
Ton oncle a été un espion à la solde du gourverment communiste.
Constantza est ta peste éternelle qui tu aimes plus s-que tout au monde.
Iouri Gagarine est un soviétique.
Toi, tu n'y es pour rien, car seuls les enfants sont innocents, te dit un homme à la télévision.
La démocratie a explosé. »


Pour terminer le mois, j'ai lu deux livres en parallèle, l'un dans le train, l'autre à la maison :

Angleterre
Herman Melville, Bartleby le scribe.

Je ne suis pas assez bonne en anglais pour lire ce court roman (71 pages) dans la langue originale, mais je sais qu'aucune traduction ne peut rendre exactement la phrase favorite de Bartleby :« I would perfer not to ». Je connaissais pas mal d'extraits de cette œuvre et je voulais la lire en entier. En réservait le volume à la médiathèque, j'ai découvert que Daniel Pennac et son frère étaient passionnés par ce personnage et que c'était l'un des sujets titre ci-dessous, que je me suis empréssée de réserver également.

France
Daniel Pennac, Mon frère.

« Je ne sais rien de mon frère mort si ce n’est que je l’ai aimé. Il me manque comme personne mais je ne sais pas qui j’ai perdu. J’ai perdu le bonheur de sa compagnie, la gratuité de son affection, la sérénité de ses jugements, la complicité de son humour, la paix. J’ai perdu ce qui restait de douceur au monde. Mais qui ai-je perdu ? » 
Ce livre est un magnifique hommage de Daniel Pennac à son frère Bernard, mais également au roman de Melville, qu'il a adapté pour la scène. Bernard aimait beaucoup Bartleby et l'avait fait découvrir à son jeune frère.
« Un de mes regrets — mais bien sûr ça ne veut rien dire — c'est que Bernard n'ai pas vu le spectacle. « Bartleby… en voilà un qui n'ajoutait pas à l'entropie. » C'est ce qu'il m'aurait dit à coup sûr. »
Le récit de leur enfance, de leur complicité, mais aussi celui plus douloureux de la lente déchéance de ce frère aîné qu'il admirait tant, alterne avec le texte de sa pièce, j'ai ainsi lu deux fois, en parallèle, Bartleby, avec parfois une lumière apportée par Pennac sur un passage un peu obscur (comme l'affaire Adams-Colt, connue uniquement des contemporains de Melville, même si on en devine l'argument). Pennac assure que c'est cet aîné qui lui a appris à parler, qui lui a donné le goût des mots : on peut donc lui en être infiniment reconnaissants !
« Un soir de notre adolescence, nous prenions l'apéritif mon frère et moi, chez une tante haute en couleur et en mots. Les mots étaient son affaire. Elle en appréciait l'exactitude. Elle savait les faire entrer dans leur juste case. C'était d'ailleurs une cruciverbiste émérite. L'heure tournant, je me levai :
— Bon, ce n'est pas tout ça mais il faut qu'on y aille, on va manger chez les R. 
Ma tante me regarda comme si elle avait avalé son dictionnaire :
— Mais non, voyons, vous allez dîner chez les R !
Mon frère tempéra doucement :
— Oui, mais tu connais Daniel,il en profitera certainement pour manger quelque chose. »

 Août 23

 

Afrique

Afrique du Sud
Yewande Omotoso, La Voisine

Algérie 
Kamel Daoud, La préface du nègre : le Minotaure 504 et autres nouvelles

Burkina Faso 
Roukiata Ouédraogo, Du miel sous les galettes.

Cameroun
Calixte Beyala, Le Christ selon l'Afrique.

Congo Brazzaville
Alain Mabanckou, Le commerce des Allongés.

Égypte
Alaa El Aswany, L'Immeuble Yacoubian.

Ghana 
Yaa Gyasi, No home.
Nii Ayikwei Parkes, Notre quelque part.

Guinée
Camara Laye, L'enfant noir.

Kenya
Ngugi wa Thiong'o, La rivière de vie.

Mali
Aya Cissoko, N'ba.

Maroc 
Mohamed Leftah, L'enfant de marbre

Maurice
Mariam Sheik Fareed, Le syndrôme de l'accent étranger.

Nigeria  
Chigozie Obioma, Les pêcheurs

Rwanda 
Gaël Faye, Petit pays.
Scholastique Mukasonga, L'iguifou, nouvelles rwandaises. 
Beata Umubyeyi Mairesse, Tous tes enfants dispersés.  

Sénégal
Birago Diop, Les contes d'Amadou Koumba
Fatou Diome, Celles qui attendent

Tchad
Adjim Danngar, Djarabane. 1. Au petit marché des amours perdues.

Togo
Kossi Ejoui, L'ombre des choses à venir.

Tunisie
Habib Selmi, La voisine du cinquième.

Zimbabwe
Petina Gappah, Le livre de Memory.

 

Amérique

Argentine
Gabriela Cabezón Cámara, Pleines de grâce

Brésil 
Paulo Coelho, L'Alchimiste.

Canada :
Jean-Paul Dubois, Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon (prix Goncourt 2019).
Nancy Huston, Le club des miracles relatifs.

Chili 
Luis Sepúlveda, Histoire d'une mouette et du chat qui lui apprit à voler et Histoire du chat et de la souris qui devinrent amis.

Colombie 
Gabriel Garciá Márquez, La Mala Hora.

États-unis  
Jack London, Martin Eden
Harper Lee, Va et poste une sentinelle.
Toni Morrison, Beloved.

Groenland
Mo Malø, Qaanaaq.
Mo Malø, Diskø.
Mo Malø, Nuunk.

Haïti
Jacques-Stephen Alexis, L'étoile absinthe.

Mexique 
Laura Esquivel, Chocolat amer. 
Carlos Fuentes, Une certaine parenté

Pérou 
Mario Vargas Llosa,  La Tante Julia et le scribouillard.

Venezuela
Karina Sainz Borgo, La fille de l'Espagnole.

Asie

Afghanistan
Spôjmaï Zariâb, La plaine de Caïn.

Arabie Saoudite
Athîr Abdallah Al-Nashmî, Une perte.

Cambodge 
Tian, L'année du lièvre (BD) : 1. Au revoir Phnom Penh. 2. Ne vous inquiétez pas. 3. Un nouveau départ.

Chine 
Qiu Xiaolong, La danseuse de Mao.

Inde 
Rohinton Mistry, L'équilibre du monde.

Iran 
Fariba Vafi, Un secret de rue

Israël
Amos Oz, Vie et mort en quatre rimes

Japon 
Haruki Murakami, Le passage de la nuit. 
Durian Sukegawa, Les délices de Tokyo.

Syrie
Niroz Malek, Le promeneur d'Alep.

Sri Lanka 
Antonythasan Jesuthasan, Friday et friday.

Taïwan
Xiaole Wu, Les enfants des riches.

Thaïlande
Rattawut Lapcharoensap, Café Lovely.

Vietnam 
Kim Thúy, Man.  

Europe

Albanie
Ornela Vorpsi, Buvez du cacao Van Houten !  

Allemagne 
Eduard von Keyserling, Altesses.
Marlen Haushoffer, Le mur invisible.

Autriche
Daniel Glattauer, Quand souffle le vent du nord. 
Daniel Glattauer, La septième vague. 

Belgique 
Amélie Nothomb, Antéchrista.
Michel Van Zeveren, Le plat du loup plat.
Nadine Monfils, Les folles enquêtes de Magritte et Georgette. 1. Nom d'une pipe !

Bosnie Herzégovine 
Miljenko Jergović, Volga, Volga.

Croatie
Ante Tomic, Miracle à la Combe aux aspics.

Danemark
Jens Christian Grøndahl, Quelle n'est pas ma joie

Espagne 
Carlos Ruiz Zafón, Marina

Estonie
Andrus Kivirähk, Les secrets. 

Finlande
Sofi Oksanen, Baby Jane.
Arto Paasilinna, La douce empoisonneuse.

France 
Maurice Leblanc, Arsène Lupin
Riad Satouff, Le jeune acteur
Loïc Clément, d'après Marie-Aude Murail, illustrations Anne Montel, Miss Charity t. 1, L'enfance de l'art
Romain Gary (Émile Ajar), La vie devant soi et Les racines du ciel)
Delphine Horvilleur, Vivre avec nos morts. Petit traité de consolation. 
Jean Giono, Regain.
Daniel Pennac, Le cas Malaussène. 1. Ils m'ont menti.
Isabelle Guézan, La Nouvelle Organisation du Travail (uniquement sur Kindle).
Romain Gary, Au-delà de cette limite votre ticket n'est plus valable.

Grèce
Vassilis Alexakis, Ap. J. C.

Hongrie 
Magda Szabó, La porte et Abigaël.

Irlande
Maggie O'Farell, Assez de bleu dans le ciel

Islande :
Audur Ava Olafsdottir, Miss Islande

Italie 
Alessandro Baricco, Novecento : pianiste. Un monologue.

Moldavie
Vladimir Lortchenkov, Des Mille et une façons de quitter la Moldavie.

Norvège
Gunnar Staalesen, Le loup dans la bergerie

Pays-Bas
Toine Heijmans, En mer

Pologne
Maryla Szymiczkowa, Madame Mohr a disparu.

Portugal
Gonçalo M. Tavares, Une jeune fille perdue dans le siècle à la recherche de son père.

République Tchèque 
Kafka, Le procès et La métamorphose

Roumanie
Ioana Pârvulescu, La vie commence vendredi.
Panaït Istrati, Codine.

Royaume-uni 
Edward Morgan Forster, Avec vue sur l'Arno
Mhairi McFarlane, Et ne t'avise pas de m'embrasser.
William Makepeace Thackeray, La Foire aux vanités (Vanity Fair).
Alan Bennett, La Reine des lectrices.

Russie
Léon Tolstoï, La sonate à Kreutzer. Le bonheur conjugal. Le diable.

Serbie
Filip Grbic, Errance.

Slovaquie
Pavol Rankov, C'est arrivé un premier septembre.

Suède 
Camilla Läckberg, Femmes sans merci. 
Katarina Mazetti, Le mec de la tombe d'à côté
Jonas Jonasson, Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire.
Vilhelm Moberg, La saga des émigrants (7 tomes)
Stieg Larsson puis David Lagercrantz, Millenium (6 tomes) 

Suisse 
Joël Dicker, L’Affaire Alaska Sanders. 

Ukraine :
Andreï Kourkov, Le jardinier d'Otchakov.

 

Océanie 

Australie 
Joan Lindsa, Pique-nique à Hanging Rock

Nouvelle Zélande 
Eleanor Catton, La répétition.

Polynésie française
Célestine Hitiura Vaïte, L'Arbre à pain (Chroniques de Tahiti 1).

 

 

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Commentaires
L
Justement,j´avais trouvé un livre d´un auteur bulgare !!! « Sept kilos de Camomille » Rumiana Zacharieva <br /> <br /> Et un autre d´une autrice géorgienne (dans les deux cas, ayant émigré en Allemagne, elles écrivent en allemand):<br /> <br /> "La huitième vie"de Nino Haratischwili .<br /> <br /> Mais c´est trop tard, les 80 pays ont été visités, félicitations!
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C
Chapeau ! :)
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