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6 mai 2022

Collection été 2022 #2

L'été dernier a été fatal à plusieurs de mes jupes ! Trois ans après son sauvetage et son recyclage en jupe, le tissu de ma robe favorite s'est déchiré de nouveau. J'ai bien tenté de poser une rustine, grâce aux chutes que j'avais conservées, mais j'ai dû me faire une raison, il fallait lui dire adieu…

J'ai visité des magasins de tissus, réels ou virtuels, fait de longues recherches sur internet, lancé un appel sur Thread & Needles, en vain. Impossible de retrouver ces grandes fleurs bleu porcelaine. Et puis une newsletter des Coupons de St Pierre m'a mis cette photo sous les yeux : 

Capture d’écran 2022-04-11 à 15

Je devais vérifier la dimension des motifs, la couleur, l'épaisseur du tissu et son toucher (la viscose peut ressembler à du coton comme au pire synthétique). J'ai décidé de laisser faire le hasard et attendu un passage à Paris pour me rendre dans la boutique. J'ai passé en revue tout l'étalage de viscose, trouvé les coquillages verts ou beiges sur fond noir en plusieurs exemplaires. Le tissu me semblait parfait, mais allais-je devoir le commander ? Enfin, j'ai re-parcouru tout le rayon pour la troisième fois et trouvé LE coupon de coquillages bleus sur fond blanc !

Capture d’écran 2022-05-06 à 17

Une fois mon tissu lavé et repassé, je me suis attaquée au patron : j'ai feuilleté tous mes Ottobre et trouvé une robe à manches longues et col, boutonnée devant, qui pouvait convenir (il faut un peu d'imagination) dans le numéro automne-hiver 2018.

J'ai coupé une toile sans les manches, creusé l'encolure, recoupé les côtés et cousu deux pinces dans le dos : j'avais mon patron de base, il ne restait qu'à prévoir une patte de boutonnage qui descende sous la taille et à décider si j'allais reproduire, ou pas, les plis religieuse de la robe d'origine. 
Outre le temps passé à tracer, épingler, repasser, coudre chaque pli, le résultat peut être désastreux avec un tissu trop souple qui se déforme et se détend. J'ai donc essayé de coudre trois plis de 50 cm de long sans couper le tissu : essai réussi. J'ai décousu, mouillé puis repassé de nouveau le tissu pour y couper la robe.

3 mai - 1

Autre difficulté : si les plis ne sont pas réguliers au millimètre près, la pièce de vêtement n'aura plus les dimensions requises. J'ai donc posé mes deux demi-devants à 4 cm des lisières et coupé très largement autour du patron. Puis j'ai réalisé mes plis, parallèles aux lisières. Enfin, j'ai bien aligné le patron sur les plis et coupé mes pièces, qui étaient donc parfaitement symétriques.

3 mai - 3

Pour la jupe, c'était plus facile, il me suffisait de la rallonger. En revanche, coudre trois plis religieuse de 2m20 chacun, c'est… long ! Mais sans pression ni échéance, avec un bon podcast (et un stylo frixion), ça se fait.

3 mai - 6

Pour la patte de boutonnage, je reste fidèle depuis 10 ans à mon pas-à-pas Ottobre, malgré nos débuts orageux. J'ai espacé les boutons grâce à ma règle magique (pas si magique que ça, d'ailleurs, je trouve qu'elle se déforme un peu trop)

3 mai - 83 mai - 9

 Enfin, j'ai attendu le soleil et profité d'être en bord de mer pour des photos "ambiance plage"

3 mai - 23 mai - 5

Cette robe est large (je peux l'enfiler sans défaire les boutons), parfaite pour les grosses chaleurs. Là, nous sommes plutôt dans du "dépêche-toi, que je remette mon gilet" parce que le vent soufflait fort (d'où ma coiffure de plus en plus échevelée)

3 mai - 4

Et en mode ton-sur-ton avec le store : 

3 mai - 7

En parlant de ton-sur-ton, les filles trouvent que ce tissu ressemble un peu trop à celui de notre sac de plage. Une bonne excuse pour me dispenser de le porter ! 

3 mai 10 - 1

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5 mai 2022

Jolis souvenirs d'avril

J'ai trouvé ce mois d'avril très long ! Il a commencé par le retour brutal du froid et des averses de neige, alors que le covid triomphait à la maison. Nous avons réussi, par je ne sais quel miracle, à préserver Aurore. Puis la ronde des aniversaires est arrivée, en petit comité puisque Aurore passait son concours à Dijon avec 4 amies. Le beau temps est revenu avec Pâques, mais également la fatigue (contre-coups du virus ?) et de nouvelles atteintes de microbes, toux sèche pour moi et bronchite pour Guillaume, alors que nous reprenions un rythme de réunions/sorties/invitations. C'est donc fatigué, malade et sous-entraîné que Guillaume a enfourché son vélo en direction de Lyon et enchaîné les problèmes (câble de dérailleur cassé, puis chute et roue voilée), mais au prix de quelques adaptations, Paul et lui sont arrivés à bon port. Le mois s'est achevé par un séjour lyonnais bien agréable et estival.

4 mai - 1

1/ Après un début de journée pas facile (un vent glacial qui m'envoyait neige et grésil dans les yeux, pendant mon trajet à vélo, 20 min d'attente sous la neige devant le labo, un test positif reçu une fois arrivée au bureau, puis un nouveau temps sous la neige pour cause d'alarme incendie), je suis rentrée télétravailler au chaud, et l'après-midi a été bien plus agréable.
2/ Il fait beau mais froid, je dois me forcer pour ouvrir les fenêtres régulièrement… Nous terminons par une raclette, répartis aux deux bouts de la table allongée au maximum (celle de Poutine !)
3/ Je sors marcher avec Marie, 8 km de marche rapide en forêt.
4/ Je ne tousse plus, ça n'aura pas duré longtemps, ce variant B2.
5/ Le tissu que j'ai trouvé pour remplacer ma robe préférée semble avoir toutes les qualités requises : c'est décidé, je me lance dans la version "avec plis".
7/ Tout ce que je peux faire, quand elle flanche, c'est lui préparer ses plats favoris et acheter les en-cas qui iront bien (les épreuves durent 6h !)
8/ Aurore vient me dire qu'elle a retrouvé tout son courage, mais je l'avais déjà deviné au son de sa voix (elle révise à voix haute)
9/ Fêter (toujours masquée et reléguée au bout de la table, parce que je tousse de nouveau et que je suis toujours positive) les 20 ans de ma petite dernière, sans y croire vraiment.
10/ Petite dernière que nous avons accompagnée (avec sa lourde valise pleine de livres) à Paris et laissée sur le quai en compagnie de ses amies de prépa, direction Dijon ! Cette fois, c'est parti…
11/ Retour au bureau (toujours masquée par précaution), où un nouveau stagiaire est arrivé : je me demandais ce que l'on apprenait en master "métiers du livre"… ben ça dépend de l'université.
12/ Les petits matins sont encore frisquets, mais il fait beau et chaud l'après-midi et le jardin commence à embaumer.
13/ Je prends mon temps pour coudre une belle patte de boutonnage, sans me tromper une seule fois.
14/ Je n'ai pas trop perdu, malgré ces 2 semaines de repos, j'ai couru 25 minutes !
15/ Prendre le temps de faire mes achats chez les petits commerçants et préparer un dîner d'anniversaire pour Marie.
16/ Longue répétition à l'église, puis quelques préparatifs, un concert à l'école de musique et la très longue Vigile pascale, une journée fatigante pleine de musique.
17/ Ma première sieste dans le hamac (je me suis installée dehors pour ne pas dormir trop longtemps… je me suis réveillée 1h30 plus tard)
18/ Déjeuner pascal avec Paul et Alice, avant de les reconduire, l'un à la gare, l'autre à son pied-à-terre.
19/ Une journée d'anniversaire beaucoup moins agréable que l'an dernier… mais un dîner festif quand même.
20/ Le retour d'Aurore et un court spectacle au théâtre.
21/ Une sortie surprise en famille dans un très bon restaurant.
22/ Dîner chez des amis, pour clôturer une semaine ni reposante, ni diététique !
23/ Je trouve un peu de soutien pour organiser notre journée scoute de demain, tout est presque prêt… à part les gâteaux qui seront brûlés (panne de four)
24/ Encore une fois, les participants sont beaucoup moins nombreux que souhaité, mais très contents (et le lieu était parfait)
25/ J'ai bien fait de conduire Guillaume au départ de son périple, sinon il aurait dû renoncer pour cause de casse… et la bonne surprise du soir : Marie, qui avait oublié la panne, enfourne une tarte à la tomate qui cuit sans aucun problème. J'essaye donc d'annuler la visite du réparateur…
26/ Après avoir contacté la plate-forme par tous les moyens possibles, j'obtiens l'annulation du RV et de la facture salée que j'avais reçu, par erreur, pour le four. Une course à pied avec Aurore comme "lièvre" : j'ai souffert mais j'ai tenu bon ! Et, échange de bons procédés, je lui apprends le crochet. Au bout de 4 rangs seulement, elle réussit à faire des points réguliers.
27/ Une journée seule à la maison où je couds tranquillement… avant que mon fer ne me lâche (un tous les 4 ans, décidément, c'est une habitude ! Il est vrai que je l'utilise beaucoup)
28/ Départ en "vacances" avec les filles, avec une escale pour découvrir Autun, avant de rejoindre nos cyclistes et Alice.
29/ Lyon, quelle belle ville ! Nous avons marché (et monté, descendu) plus de 20 kilomètres, sous le soleil.
30/ Et c'est reparti : Halles Bocuse, Musée des tissus (ah, non, il est fermé pour travaux), pique-nique au bord du Rhône, Confluences, le tout sous un temps estival.

3 mai 2022

Le tour du monde en 80 livres #3

C'est un petit challenge lecture créé par Bidib. En avril, j'ai lu 5 livres, j'ai visité 4 nouveaux pays, sur 4 continents.

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Pour un billet de suivi plus lisible, je vais mettre en début de liste les livres du mois, sans les classer par continent et pays.

Colombie :  
Gabriel Garciá Márquez, La Mala Hora. Un village de Colombie vit en paix, après des années de terreur. Le maire tient la population d'une main de fer, sous des abords débonnaires. Mais des affiches anonymes, placardées pendant la nuit, vont raviver la haine et rappeler les crimes du passé, malgré les efforts de quelques-uns, dont le Père Angel, pour ramener chacun à la raison.

« Autrefois, nous nous plaignions car nous trouvions qu'il ne se passait rien dans ce village, poursuivit la veuve. Et brusquement la tragédie a commencé, comme si Dieu avait décidé de nous envoyer d'un coup tout ce qui depuis tant d'années n'arrivait plus. »

États-Unis :
Harper Lee, Va et poste une sentinelle. Ce roman est la suite, vingt ans après de Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur. Jean Louise Finch (la petit fille en salopette surnommée Scout) revient dans sa ville natale, qu'elle a quitté pour New York. Elle retrouve sa famille, ses souvenirs, la société qui l'a façonnée, dont beaucoup d'aspects l'agacent ou la révoltent. Elle découvre aussi d'autres facettes de ses proches, doit dire adieu aux idoles de son enfance, apprend, dans la douleur, le compromis et la tolérance.

Inde :
Rohinton Mistry, L'équilibre du monde. Un très gros roman (presque 900 pages). Dans l'Inde des années 70 et 80, nous suivons la vie de quatre personnages : Ishvar et Omprakas, les deux tailleurs « intouchables », Dina, la jeune veuve et Maneck, l'étudiant venu de ses lointaines montagnes. Tous quatre ont été bien éprouvés par la vie et sont devenus méfiants, voire agressifs. Les hasards de la vie vont les réunir sous le même toit et peu à peu, les barrières de castes, de culture, de niveau social vont tomber, jusqu'à unir leurs forces dans le même but. Mais l'équilibre qu'ils ont construit reste fragile, le moindre incident peut le détruire et les jeter de nouveau dans la tourmente du malheur.

« Chaque jour, songea Dina, se déroule suivant un modèle aussi précis que celui d'une robe bien coupée, chaque membre de leur quatuor s'ajustant aux autres sans qu'il y eût à tirer ou à presser pour que les bords coïncident. Les coutures étaient nettes et droites. »
Le couvre-lit en patchwork que réalise Dina, avec les chutes des tissus utilisés par les tailleurs, devient le support matériel de leurs souvenirs communs « Ces fleurs bleues et blanches, dit Maneck, c'étaient les jupes que nous étiez en train de coudre le jour de mon arrivée ici […] Ishvar montra un bout de percale :  Notre baraque a été détruite par le gouvernement le jour où nous avons commencé à coudre ces modèles […] Ce tussor mauve, quand nous avons commencé à cuisiner tous ensemble » « La nuit, une fois couchée, elle tira le couvre-lit à elle et se mit à récapituler les innombrables événements que recelaient tous ces bouts, tous ces fragments qu'elle avait étroitement rssemblés avec une aiguille, du fil et de l'affection. »

Ukraine :
Andreï Kourkov, Le jardinier d'Otchakov. Igor, trentenaire désœuvré, vit avec sa mère dans la banlieue de Kiev, lorsque survient Stephan : étrange, ce jardinier, qui demande un salaire si dérisoire. Étrange aussi ce tatouage sur son épaule, illisible… sauf lorsqu'un habile informaticien réussit à le déchiffrer. Igor et Stephan font  alors un petit voyage à Otchakov, au bord de la mer noire. Un voyage qu'Igor renouvellera régulièrement, mais dans de très étranges conditions.

« Cet uniforme, ainsi que ces bottes qui en font partie, ce n'est rien d'autre que le passé. Or le passé change de taille en fonction de qui cherche à l'endosser… »

Canada :
Jean-Paul Dubois, Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon (prix Goncourt 2019).
L'histoire douloureuse de Paul Hansen, fils d'un pasteur danois et d'une française passionnée de cinéma, qui voit son bonheur s'effondrer subitement, perd pied, commet un acte terrible, purge sa peine puis remonte à ses origines pour tenter une nouvelle vie. Un roman triste mais beau. 
« Je respire l'air marin de ce nouveau pays. C'est tout ce que je possède. Tout à l'heure, au bout de ce long chemin, j'irai saluern les miens, je frapperai à la porte d'entrée, quelqu'un m'ouvrira, et, comme me l'a appris mon père, je dirai : « Jeg er Johanes Hansen søn ».

 

Afrique

Algérie :
Kamel Daoud, La préface du nègre : le Minotaure 504 et autres nouvelles

Maroc : 
Mohamed Leftah, L'enfant de marbre

Nigeria : 
Chigozie Obioma, Les pêcheurs

Rwanda :
Gaël Faye, Petit pays.
Scholastique Mukasonga, L'iguifou, nouvelles rwandaises. 
Beata Umubyeyi Mairesse, Tous tes enfants dispersés.  

Sénégal:
Birago Diop, Les contes d'Amadou Koumba
Fatou Diome, Celles qui attendent

 

Amérique

États-unis :  
Jack London, Martin Eden

Mexique :
Laura Esquivel, Chocolat amer. 

Carlos Fuentes, Une certaine parenté

 

Asie

Japon :

Haruki Murakami, Le passage de la nuit. 

Vietnam :
Kim Thúy, Man. 

 

Europe

Allemagne :
Eduard von Keyserling, Altesses.

France :
Maurice Leblanc, Arsène Lupin

Riad Satouff, Le jeune acteur
Loïc Clément, d'après Marie-Aude Murail, illustrations Anne Montel, Miss Charity t. 1, L'enfance de l'art
Romain Gary (Émile Ajar), La vie devant soi et Les racines du ciel)

Hongrie :
Magda Szabó, La porte et Abigaël.

Islande :
Audur Ava Olafsdottir, Miss Islande

République Tchèque :
Kafka, Le procès et La métamorphose

Suède :
Camilla Läckberg, Femmes sans merci. 
Katarina Mazetti, Le mec de la tombe d'à côté

Jonas Jonasson, Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire.
Vilhelm Moberg, La saga des émigrants (7 tomes)
Stieg Larsson puis David Lagercrantz, Millenium (6 tomes) 

Océanie

Australie :

Joan Lindsay, Pique-nique à Hanging Rock

 

1 mai 2022

52/2022 : ancien

C'est le thème proposé aujourd'hui par Virginie. Ancien, certes, mais à quel point ?

Datant de l'Antiquité, comme le théâtre antique de Fourvière ?

1er mai - 2

Du Moyen Âge, comme les magnifiques chapiteaux de la cathédrale Saint-Lazare d'Autun ?

1er mai - 1 
Ici, Noé chargeant les animaux dans son arche

Ou de la renaissance, comme les petites rues du Vieux-Lyon ? (et cette porte qui, visiblement, a menacé de s'effondrer à une époque, mais est toujours debout)

1er mai - 3

De l'ancien, nous en avons admiré, durant ces trois jours. Mais aussi des escaliers, des rues en pente, des quais… nos pieds vont avoir du mal à s'en remettre ! 

 

 

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