Enfin !
Dès que j'ai été prioritaire au vaccin, j'ai tenté de trouver un créneau, j'habite à côté du plus grand vaccinodrome de France, naïvement, je pensais que ce serait facile, hop, hop en deux clics (comme dans les pubs) et ça a été un cauchemar : les créneaux qui disparaissent au moment où on clique et quand, par chance, on a réussi à en bloquer un, on clique sur le 2e RV et "votre demande n'a pas pu aboutir", suivi de la page "Aucun rendez-vous n'est disponible pour le moment mais de nombreux créneaux vont être mis en ligne dans les jours à venir. Vous pouvez également prendre rendez-vous dans un autre lieu de vaccination". Tu parles ! J'avais l'impression de jouer à un jeu vidéo où il faut être le plus rapide, et visiblement, je ne l'étais pas. Quant aux "autres lieux de vaccination", c'était pareil, sauf à aller à 150 km (et devoir y retourner pour la 2e injection ?).
J'ai passé quelques heures d'insomnies à me dire que si je n'arrivais pas à avoir mon RV avant le 1er juin, c'était raté pour moi, impossible de lutter contre des petits jeunes sur-entraînés au jeu (en vrai, je suis persuadée qu'il y a eu, durant cette période, un robot qui prenait des RV automatiquement, du genre de celui-ci, que j'ai fini par installer sans résultat). Et puis un soir à 22h45, surprise : plein de créneaux qui restent affichés plus d'une seconde, le rêve ! La date ne m'arrangeait pas vraiment, mais je n'ai pas tergiversé. Mardi matin, à 9h05, j'arrivais au vélodrome (ça m'aura donné l'occasion d'y aller au moins une fois).
Je n'ai presque pas attendu : deux minutes dans le couloir d'accès où quelques chaises à peine étaient occupées
Puis quelques minutes, le temps de remplir le questionnaire (vous aussi, vous avez oublié d'inscrire votre nom en haut ?)
Un bref entretien avec un médecin, puis une jeune pompière m'a piquée, j'ai ensuite été guidée vers le secrétaire médical qui m'a remis mon attestation, m'a rappelé la date de la deuxième injection, puis m'a demandé d'attendre 15 minutes dans la zone de surveillance. 9h35, je peux sortir !
J'ai eu mal au bras dans la soirée puis durant 24 heures (après, j'ai eu à l'autre bras, à force de tenir une rampe de spots à bout de bras, mais c'est une autre histoire)