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30 juin 2022

Le tour du monde en 80 livres #5

C'est un petit challenge lecture créé par Bidib. En juin, j'ai lu 13 livres, j'ai visité 10 pays dont 7 nouveaux, sur 5 continents !

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Belgique :

Michel Van Zeveren, Le plat du loup plat. Un tout petit album jeunesse que j'avais vu chez Melissande. Un peu d'humour absurde, ça ne fait pas de mal ! Les loups, ça n'existe plus que dans les livres, n'est-ce pas ? Effectivement, d'ailleurs ce loup est devenu aussi plat qu'une feuille de papier, ce qui lui permet de s'introduire dans la maison des petits cochons…

Brésil :

Paulo Coelho, L'Alchimiste. Le récit d'une quête, celle de Santiago, un jeune berger andalou parti à la recherche d'un trésor enfoui au pied des pyramides. Dans le désert, initié par l'alchimiste, il apprendra à écouter son cœur, à lire les signes du destin et, par-dessus tout, à aller au bout de son rêve.
« Êtes-vous fou ? demanda le jeune homme, quand ils furent à une certaine distance. Pourquoi avez-vous répondu ainsi ? 
— Pour te montrer une loi du monde, toute simple : quand nous avons de grands trésors sous les yeux, nous ne nous en apercevons jamais ? Et sais-tu pourquoi ? Parce que les hommes ne croient pas aux trésors. »

Cambodge :

Tian, L'année du lièvre (BD) : 1. Au revoir Phnom Penh. 2. Ne vous inquiétez pas. 3. Un nouveau départ.
Une trilogie dans laquelle l'auteur raconte la vie de sa famille durant les 5 ans qui ont suivi la prise de Phnom Penh par les khmers rouges. Lui-même est né sur la route, trois jours après l'évacuation de la ville, et a passé sa petite enfance sous le régime terrifiant d'Angkar, dans un village dirigé par les khmers rouges, avant que sa famille ne réussisse à s'enfuir vers la Thaïlande, puis la France. Bien des années plus tard, il a sollicité les récits de ses parents, oncles et tantes, pour ne pas laisser s'effacer leur histoire.

Chili : 

Luis Sepúlveda, Histoire d'une mouette et du chat qui lui apprit à voler. Zorbas le chat a fait trois promesses à la mouette venue mourir sur son balcon : protéger son œuf, élever l'oisillon et lui apprendre à voler. Une belle histoire d'amitié et de solidarité, superbement écrite. En cherchant des titres de cet auteur du fameux Vieux qui lisait des romans d'amour, je suis tombée sur cette histoire que mes enfants avaient en album-CD, raconté par Bernard Giraudeau. L'écriture est vivante, pleine d'humour, et de tendresse, les lecteurs de tous âges y trouvent leur compte et même en connaissant déjà l'histoire, je me suis régalée.

J'ai enchaîné sur Histoire du chat et de la souris qui devinrent amis. Un conte sur ce que partagent les vrais amis et ce que chacun peut apporter à l'autre. Un peu plus orienté vers les enfants, ce livre m'a moins plu que le précédent.

Royaume-Uni (Écosse) :

Mhairi McFarlane, Et ne t'avise pas de m'embrasser. Après les BD de Tian et le roman togolais, j'avais envie d'un peu de légèreté, avec cette comédie romantique. Laurie vient d'être quittée par son amour de jeunesse, après 18 ans de vie commune. Jamie, l'un de ses collègues, mérite bien sa réputation de coureur invétéré. Tous deux ont besoin de donner le change et décident de mettre en scène leur idylle fictive sur les réseaux sociaux. Évidemment que l'on sait comment ça va finir, mais ça n'empêche pas d'apprécier cette romance pleine d'humour ! 

Italie :

Alessandro Baricco, Novecento : pianiste. Un monologue. Ce court texte (72 pages) a été écrit pour un comédien, il s'agit d'un récit, l'histoire d'un pianiste extraordinaire, né sur un paquebot dont il n'est jamais descendu. Nous avions eu la chance d'assister à son interprétation par André Dussolier et un quatuor de jazz, un spectacle exceptionnel. J'ai retrouvé la magie du spectacle à la lecture de ce texte.
« L'Océan s'est réveillé / L'Océan a déraillé / l'eau explose dans le ciel / elle explose / elle dégringole / arrache les nuages au vent et les étoiles / il est furieux l'Océan / il se déchaîne / mais jusqu'à quand / personne ne sait / un jour entier / ça finira par s'arrêter / ces muraille d'eau / qui dégringolent / et tout ce bruit  »
« Quand un type te raconte avec une précision absolue quelle odeur il y a sur Bertham Street, l'été, quand la pluie vient de s'arrêter, tu ne peux pas te dire qu'il est fou pour la seule et unique raison qu'il n'est jamais allé sur Bertham Street. Lui, dans les yeux de quelqu'un, dans les paroles de quelqu'un, cet air-là, il l'avait respiré vraiment. Le monde, il ne l'avait peut-être jamais vu. Mais ça faisait vingt-sept ans que le monde entier y passait, sur ce bateau : et ça faisait vingt-sept ans que Novecento, sur ce bateau, le guettait. »

Nouvelle Zélande :

Eleanor Catton, La répétition. Dans un lycée de jeunes filles, un professeur de musique a une liaison avec l'une de ses élèves. L'affaire fait scandale, au point que les étudiants de l'institut de théâtre tirent leur pièce de fin d'année des articles parus dans la presse, sans savoir que leur bâtiment accueille également une prof de saxophone et, parmi ses élèves, de nombreuses lycéennes perturbées par cet événement, qui se confient à elle. Tout ce petit monde se croise, se parle, se lie, il devient difficile de faire la différence entre vie réelle et intrique théâtrale : les personnages sont-ils sincères où jouent-ils un rôle ? Pour achever de perdre le lecteur, l'auteur navigue sans cesse dans le temps et l'espace.
« Les filles étaient naturellement plus douées pour cacher leur vrai moi sous un manteau fictif […] C'était, se dirait-il, l'aptitude des filles à fonctionner en mode multi-tâche, le petit côté sorcière qu'elles avaient toutes […] Les filles pouvaient, sans s'emmêler les pinceaux, faire toujours le départ entre elles-mêmes et l'impression qu'elles voulaient donner, entre la forme et le fond […] Les filles étaient tout le temps en train de jouer la comédie. »

Suisse :

Joël Dicker, L’Affaire Alaska Sanders. Je suis mitigée sur cet auteur : son style n'a rien de remarquable et je suis souvent agacée par ses renvois incessants à ses livres précédents, comme s'il en faisait la publicité (et ça marche : maintenant, je veux lire Le livre des Baltimore). Mais je dois reconnaître que les intrigues sont bien ficelées et qu'il est difficile de lâcher le livre avant d'avoir le fin mot de l'histoire (toujours très compliquée, avec de multiples rebondissements et surprises, plusieurs chronologies entremêlées). Suite au décès de son éditeur, l'auteur a créé sa propre maison d'édition et… ça se voit : l'impression est pleine de défauts (ou bien je suis tombée sur un exemplaire défectueux), il manque des mots, il y a des fautes d'orthographe ou des erreurs de date. Aurore (qui a reçu ce livre pour son aniversaire, c'était sa première lecture "loisir" depuis deux ans) en a remarqué quelques-unes et moi encore plus, déformation professionnelle.

Togo : 

Kossi Ejoui, L'ombre des choses à venir. Je suis tombée par hasard sur ce livre à la médiathèque, je commence à avoir un radar pour les destinations inconnues ! 
C'est l'orateur qui raconte, au cours d'une nuit d'attente, les événements qui ont marqué sa jeune vie : l'Annexion, période au cours de laquelle son père est déporté vers un camp de travail forcé et sa mère internée en asile psychiatrique, quatre années passées auprès de Maman Maïs, une femme généreuse qui a recueilli de nombreux orphelins, puis le retour de son père, devenu mutique, les années de lycée, son amitié avec un libraire peu conventionnel, la mort de son père, l'enrôlement de son frère adoptif et le retour de celui-ci, au bord de la folie, enfin le télégramme le convoquant à l'épreuve de la frontière, pour une guerre qui ne dit pas son nom. Et le voilà déserteur, traversant le pays, « recueilli et hébergé par des inconnus qui ne m'ont pas donné leur nom et qui m'ont demandé d'oublier leur visage en signe de gratitude ». Au terme de ce périple, cette nuit où il doit se défaire de ses biens mais aussi de ses souvenirs, avant le grand saut dans l'inconnu :
« Il faut se déshabituer de soi avant de continuer la route, perdre la coutume de donner son nom, d'évoquer sa naissance — la date, le lieu, le nom de gloire de son pays d'origine, sa précieuse lignée, toutes ces marques qu'on nous a élevés à porter en devanture, tous ces signes extérieurs par quoi on s'imagine soi-même, ces possessifs que j'accepte de confier à l'oubli par le feu. »

Japon :

Durian Sukegawa, Les délices de Tokyo. J'avais déjà vu le film il y a quelques années, mais j'avais carrément oublié la moitié de l'intrigue ! C'est une belle amitié qui se noue entre trois personnages que tout devait séparer : une vieille femme malmenée par la vie, un homme qui a connu lui aussi des années difficiles et une collégienne. Ensemble, ils vont apprendre la patience, la tolérance et la liberté. Après cela, on a envie de se lancer dans la confection de dorayaki.

 

Afrique

Algérie :
Kamel Daoud, La préface du nègre : le Minotaure 504 et autres nouvelles

Burkina Faso :
Roukiata Ouédraogo, Du miel sous les galettes.

Maroc : 
Mohamed Leftah, L'enfant de marbre

Nigeria : 
Chigozie Obioma, Les pêcheurs

Rwanda :
Gaël Faye, Petit pays.
Scholastique Mukasonga, L'iguifou, nouvelles rwandaises. 
Beata Umubyeyi Mairesse, Tous tes enfants dispersés.  

Sénégal:
Birago Diop, Les contes d'Amadou Koumba
Fatou Diome, Celles qui attendent

 

Amérique

Canada :
Jean-Paul Dubois, Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon (prix Goncourt 2019).
Nancy Huston, Le club des miracles relatifs.

Colombie :  
Gabriel Garciá Márquez, La Mala Hora.

États-unis :  
Jack London, Martin Eden
Harper Lee, Va et poste une sentinelle.

Mexique :
Laura Esquivel, Chocolat amer. 
Carlos Fuentes, Une certaine parenté

Pérou :
Mario Vargas Llosa,  La Tante Julia et le scribouillard.

 

Asie

Chine :

Qiu Xiaolong, La danseuse de Mao.

Inde :
Rohinton Mistry, L'équilibre du monde.

Japon :
Haruki Murakami, Le passage de la nuit. 

Vietnam :
Kim Thúy, Man. 

 

Europe

Allemagne :
Eduard von Keyserling, Altesses.

Belgique :
Amélie Nothomb, Antéchrista.

France 
Maurice Leblanc, Arsène Lupin
Riad Satouff, Le jeune acteur
Loïc Clément, d'après Marie-Aude Murail, illustrations Anne Montel, Miss Charity t. 1, L'enfance de l'art
Romain Gary (Émile Ajar), La vie devant soi et Les racines du ciel)

Hongrie :
Magda Szabó, La porte et Abigaël.

Islande :
Audur Ava Olafsdottir, Miss Islande

République Tchèque :
Kafka, Le procès et La métamorphose

Royaume-uni :
Edward Morgan Forster, Avec vue sur l'Arno

Suède :
Camilla Läckberg, Femmes sans merci. 
Katarina Mazetti, Le mec de la tombe d'à côté

Jonas Jonasson, Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire.
Vilhelm Moberg, La saga des émigrants (7 tomes)
Stieg Larsson puis David Lagercrantz, Millenium (6 tomes) 

Ukraine :
Andreï Kourkov, Le jardinier d'Otchakov.

 

Océanie

Australie :
Joan Lindsay, Pique-nique à Hanging Rock

 

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28 juin 2022

Chicken run

Le projet s'est précisé il y a quelques mois : installer deux poules au fond du jardin, pour avancer dans la réduction des déchets et dans l'autonomie alimentaire. Aurore, qui était la plus opposée à l'idée, s'est réconciliée avec ces volatiles lors des ses deux derniers camps, passés en partie dans des fermes.

Comme nous avons un grand abri à bois divisé en trois parties, il semblait tout indiqué pour accueillir le poulailler. J'ai commencé par remplir un formulaire sur Poule pour tous, mais je n'ai jamais reçu confirmation de ma demande. J'ai recommencé, toujours rien, puis les ai contactés sur Facebook : il y avait bien deux demandes à mon nom, ils ont supprimé le doublon. Trois mois après, aucune nouvelle…

Mais notre éleveur de poulets renouvelait ses poules pondeuses, comme il le fait tous les deux ans, et proposait de les vendre (vivantes ou à passer à la casserole), nous en avons donc réservé deux et nous sommes mis au travail. 

Entre-temps, nous avons décidé de changer nos volets côté sud, bien abîmés. Les anciens seraient parfaits pour servir de portes ! 

Le but était de récupérer le plus possible de matériaux : les volets donc, des lambourdes, des restes de lames de terrasse et des quantités de vis démontées ici ou là (surtout de l'ancienne cuisine). Il a fallu acheter quelques poteaux, du grillage, des loquets et un peu de quincaillerie. Très vite, nous avons réalisé que ça ne serait pas si simple : aucun mur n'était vertical, les ferrures des volets étaient conçues pour des gonds plus longs que ceux que nous avons trouvés, donc il fallait les déplacer. Une fois les volets recoupés et   démontés, Guillaume les a poncés et lasurés. Le bois était bien pourri en bas, mais quasiment impeccable partout ailleurs, malgré 28 ans d'exposition au soleil et à la pluie ! 

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Très vite, il s'est aperçu que ce serait compliqué : les murs n'était pas du tout droits, 4 cm de différence entre le haut et le bas pour avoir une verticale ! C'est là que l'on est content d'avoir gardé plein de chutes de lames de terrasse.

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Pour éviter à l'abri de se transformer en four en été (le toit est en tôle), il a été isolé à l'aide d'OSB, surmonté d'une vieille couverture en laine et les quelques jours de canicule nous ont permis de vérifier qu'il faisait relativement frais à l'intérieur.

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La plantation des piquets a été ardue, dans une terre argileuse devenue dure comme de la pierre à cause de la sécheresse. Les filles se sont occupées d'y fixer le grillage à l'aide de cavaliers (pas facile !) et Marie a construit un portail grillagé.

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Pour ma part, je me suis chargée de l'aménagement intérieur. J'ai coupé une palette en deux, après avoir enlevé les pieds (soit 30 clous rouillés à scier, entre deux épaisseurs de bois — ne croyez jamais les tutos de bricolage qui vous promettent de créer un salon de jardin en palettes en 2h30… il m'a fallu tout ce temps pour retirer les pieds de la palette et une bonne heure pour la scier en deux ensuite, pour ne pas faire giller le moteur de la scie sauteuse), puis fixé ces deux "échelles" aux murs pour y poser les installations : deux lames de terrasse, un perchoir. 

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Enfin, j'ai réalisé un petit escalier. Pour les pondoirs, nous avons choisi deux paniers plastique, faciles à nettoyer. J'avais lu que les poules aimaient pondre en toute discrétion, j'ai donc fabriqué un caisson amovible pour cacher les pondoirs.

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Sur les conseils de nos voisins, nous avons acheté une mangeoire anti-pies et anti-rats (suspendue), un abreuvoir qui garde l'eau bien propre et du paillage de chanvre, un peu plus cher que la paille mais beaucoup plus absorbant et propre, enfin un sac de graines. Trouver un site qui propose les quatre articles n'a pas été évident (Maxizoo, pour info) et nous avons reçu trois énormes cartons alors qu'un seul aurait suffi…

Le vendredi soir, nous avons attaché le dernier pan de grillage. Tout était prêt !

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Samedi, nous sommes repartis de bon matin vers l'élevage de Charles, avec l'idée de choisir des poules de plumages différents… mais il n'avait que des noires ! Il nous a remis un peu de nourriture aussi, pour ne pas trop les perturber.
À l'arrivée, elles étaient terrées au fond du carton. Finalement, Bertille a fini par passer la tête dehors, puis a posé une patte dans l'herbe. Il a fallu forcer Alphonsine à sortir.

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Elles ont fait quelques pas prudents, puis se sont mises à picorer des graminées, en inspectant les alentours, on les sentait aux aguets. Il leur a fallu une bonne heure pour aller voir le poulailler et une heure de plus pour picorer quelques céréales.

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Une heure plus tard, Bertille s'était envolée jusqu'au toit (elle avait l'air embêtée, ne sachant comment descendre de cette surface où elle n'avait aucune prise…) Branle-bas de combat : on a poussé les deux volatiles dans leur "chambre" et fermé la porte, puis sorti le rouleau de grillage, réfléchi tous les quatre pour trouver comment le fixer. En quinze minutes, l'enclos était remonté de 60 cm, ce qui protégeait également les nouvelles venues d'une éventuelle visite du chat, on ne sait jamais, s'il voulait jouer…

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J'ai entrouvert la porte : les cocottes étaient perchées, en position nuit. Ensuite, elles ont bu, mangé, gloussé, et le soir venu, sont allées se coucher sans demander leur reste. Nous avons constaté que Gribouille ne s'était quasiment pas montré de la journée, il est passé en début de soirée, a regardé dans l'enclos, puis a filé dans son jardin sans même nous jeter un regard, je crois qu'il boude.

Dimanche matin : les poules ont dormi sur le toit des pondoirs, où je trouve les restes de deux œufs à la coquille molle et fine, qui semblent s'être brisés aussitôt pondus. Aucun espoir d'œufs à la coque pour ce soir ! J'enlève le caisson, qui visiblement ne sert à rien.

Après une matinée calme, je pars avec les filles acheter des cache-pots et Bertille en profite pour fuguer : Guillaume l'aperçoit sur le claustra, entre les deux jardins, elle saute dans le saule, puis le houx et dégringole piteusement. À notre retour, nous ne sommes pae-s trop de quatre, armés de planches, pour coincer la fugitive et lui faire réintégrer l'enclos (où elle a essayé de rentrer au travers du grillage). Elle recommence illico sous nos yeux, ce qui nous permet de trouver la faille : elle vole, se perche sur le haut de la porte, puis prend son élan pour voler plus haut. Du même coup, nous comprenons comment Lemon (l'une des deux poules voisines) s'échappe : elle peut monter sur la table de jardin qui sert d'abri à leur mangeoire.

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Les mesures à prendre sont simples : ne plus ouvrir le volet de gauche et plaquer celui de droite contre le grillage. Bertille se charge du test en s'envolant de nouveau : les pattes sur le volet, elle ne peut pas se redresser suffisament pour un nouvel envol et retombe au sol. Nous avons gagné le set. Je visionne toutefois quelques vidéos explicatives sur le rognage des ailes : très simple, une fois qu'on a attrapé la poule (impossible pour l'instant, donc). Pendant ce temps, Alphonsine mène sa petite vie tranquille.

Après quelques tours d'enclos, à gratter le sol, Bertille trouve une nouvelle idée de bêtise : elle se perche sur le bord des pondoirs et les renverse. Les paniers sont trop légers. Après réflexion, nous décidons de les visser sur des planches stratifiées, dont nous avons de nombreuses chutes. Les voilà lestés, ça devrait aller.

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Nouvelle alerte : Alphonsine se met à chanter à tue-tête ! Je croyais que les poules chantaient quand elles avaient pondu ? Ah, Bertille est dans le pondoir et gratte furieusement la paille, s'agite… lorsqu'elle ressort, je vais voir : un œuf cassé, presque sans coquille. Je cherche sur internet : si nous avons affaire à une mangeuse d'œuf, on est mal ! Je nettoie rapidement les dégâts en espérant que la fautive n'a pas pris goût au jaune d'œuf, sinon il faudra la dégoûter avec un œuf rempli de moutarde… encore faudrait-il trouver de la moutarde ! Il nous reste la possibilité d'acheter un pondoir sécurisé où l'œuf roule dans un tiroir, mais je préférerais éviter les équipements d'élevage en batterie. Espérons que seul le stress est en cause : les poulettes avaient l'habitude des grands espaces et de nombreuses compagnes, il faut qu'elles trouvent leurs marques.

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Lundi a été tranquille, aucun œuf. En début d'après-midi, le voisin a sorti sa tondeuse, provoquant une inquiétude visible, mais Aurore s'est installée avec un livre près de l'enclos, puis a sorti son Ukulélé et chanté des berceuses aux cocottes, qui se sont couchées au sol et ont fermé les yeux.

Et mardi matin : Alléluia ! 

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27 juin 2022

Les questions du dimanche soir

Mes réponses aux questions de Dr CaSo.

- Qu’est-ce que vous avez fait à manger cette semaine ?

Quand j’ai mangé à la maison : des courgettes, ça va être l’ordinaire de nos menus pour les deux mois à venir, tant nos trois plants sont productifs. Mais comme c’était une semaine typique de fin d’année scolaire, nous avons beaucoup mangé à l’extérieur, j'ai préparé un gâteau au chocolat (et à la courgette), un cake au citron, une salade de lentilles, un sandwich-cake aux poivrons et mangé pas mal de parts de quiches.

 - Aimez-vous faire du camping ou préférez-vous le confort d’un bon lit ?

Les deux ! Je dors généralement bien sous la tente (comme les bébés), jusqu'à ce que les douleurs me réveillent, parce que le sol est trop dur. En camping, ce n'est pas toujours idéal, mais dans un jardin (où l'herbe et la terre ne sont pas tassées), je suis très bien ! 

- Combien d’alcool est-ce que vous buvez en général ?

Quelques verres de vin le week-end, une bière de temps en temps. Un verre suffit à me faire tourner la tête, je pense que je ne suis plus en état de conduire avant d'atteindre le seuil autorisé, donc je fais attention. J'ai été vraiment saoûle une seule fois : on m'avait servi du pineau pétillant, j'avais accepté un deuxième verre, il m'a fallu me tenir aux chaises pour passer du canapé à la table (en plus, je ne connaissais presque personne à ce dîner…)

Qu’êtes-vous fière de ne PAS avoir fait dans votre vie ?

Il y a beaucoup de choses que je n'ai pas faites, mais de là à en être fière… je n'ai jamais fraudé le fisc, ni fait du tord à quelqu'un pour me mettre en avant.

- Avez-vous plein d’aimants ou dessins ou autres trucs accrochés à votre frigo ou sur vos murs ?

C'est devenu une tradition : nous rapportons un aimant des lieux que nous avons visités, si nous en trouvons un à notre goût. Bientôt, il n'y aura plus assez de place sur le frigo ! Je constate que j'ai un aimant en commun avec Dr Caso, saurez-vous identifier lequel ? Et de quel lieu provient-il ?

28 juin - 1

Et la question d'Anne :

- Avez-vous le sens de l'orientation ? Savez-vous vous servir d'une carte ?

Oui, mais seulement depuis mes 20 ans, lorsque j'ai quitté ma ville natale reconstruite après-guerre avec des rues à angles droits, pour la préfecture au centre-ville médiéval. Je sais assez bien me repérer sur une carte (et j'en utilise encore, malgré le GPS), mais le plan de Grenade, avec l'est en haut, m'a beaucoup déroutée. Et j'adore marcher au hasard dans Paris, si je ne suis pas trop pressée d'atteindre ma destination.

 

26 juin 2022

52/2022 : Là-haut

Cette semaine, c'est Mirovinben qui a suggéré le thème du défi photo de Virginie.

Je suis très loin d'avoir ses commpétences photographiques (et mon matériel est nettement moins performant). Mais j'ai tout de même levé la tête, pour me perdre dans les nuages.

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… nuages qui se sont multipliés au fil des heures

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Nous avons quand même fait un petit clin d'œil au dessin animé, grâce à un effet spécial très discret

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23 juin 2022

Les questions du dimanche soir

Je me lance à mon tour pour le questionnaire de Dr CaSo. Mais je répondrai quand j'en ai le temps, lundi, mardi, mercredi… en cette "semaine de l'enfer", ce sera jeudi *

- Où est-ce que vous avez eu mal cette semaine ?

Comme d'habitude : au poignet (tendinite), au pied (séquelles de l'opération de février 21), à la tête (canicule de la veille + fête des voisins, et pourtant je n'ai pas tellement bu), rien de très gênant.

- Si vous ajoutez un point par “bonne chose” que vous faites/pensez, et soustrayez un point pour chaque “mauvaise chose” que vous faites/pensez et chaque règle à laquelle vous n’obéissez pas, pendant une journée typique, est-ce que votre total sera plutôt positif ou négatif à la fin de la journée ? (Attention, “c’est con d’attendre que le feu soit vert pour les piétons, c’est parfaitement mon droit de traverser s’il n’y a personne !” c’est ce que j’appelle “ne pas obéir à une règle.” Allez, hop, un point de moins !)

Je respecte assez scrupuleusement les règles (sauf traverser quand il n'y a personne, en région parisienne, l'inverse serait étonnant) et je m'arrête au feu rouge à vélo (je suis bien la seule !) mais si l'on prend en compte les mauvaises pensées, alors là mon score est certainement négatif ! J'ai maudit un certain nombre de personnes qui m'ont compliqué la vie, cette semaine.

- Quel personnage de bande dessinée est votre préféré ?

Je peux en citer plusieurs ?  Tom Tom et Nana (j'ai abonné mes enfants à J'aime lire mais je me jetais dessus dès qu'il arrivait), Pico Bogue, Carmen Cru.

- Êtes-vous plus souvent en avance, à l’heure, ou en retard dans votre vie en général ?

Je suis (presque) toujours à l'heure et ça m'agace prodigieusement d'attendre ceux qui ne le sont pas  (et ne parlons pas des trains…)

- Est-ce que le Covid a encore une influence dans votre vie ?

Positive : le télétravail est devenu possible, j'apprécie beaucoup mes jeudis à la maison.
Négative : je n'arrive plus à me projeter dans l'avenir, de peur de devoir tout annuler. J'ai aussi perdu un peu de mon optimisme à toute épreuve, devant ce virus imprévisible, qui semble résister à tout. 
Neutre : j'ai ralenti le rythme, le matin je ne regarde pas l'heure, je pars quand je suis prête.

Et la question d'Anne :

- Êtes vous collectionneur ?

Pas au sens littéral, mais j'ai une tendance à garder "au cas où", une hérédité familiale, je revois les bouts de fil de fer ou de ficelle précieusement accumulés par mon grand-père.

 

 

* Vendredi : apéritif paroissial, Samedi : aménagement du poulailler et fête des voisins, Dimanche : déménagement de la chambre d'Aurore (avant l'arrivée du peintre), Lundi : fête des pères en retard (hier, Aurore dépouillait), Mardi : fête de la musique, Mrcredi : ah, tiens, rien !, Jeudi : AG Calibeurdaine suivie d'un repas et d'un bal, le 2e de la semaine, Vendredi : barbecue de l'équipe liturgique, Samedi : on va chercher nos poules.

 

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19 juin 2022

52/2022 : si je vous dit… méditation

C'est le sujet proposé par Virginie pour ce dimanche. Alors, comment dire ? La méditation et moi, ça fait deux ! 

D'abord, je ne reste jamais sans rien faire, j'ai l'impression de perdre mon temps, mes temps de repos sont consacrés à la lecture.

Ensuite, la position du lotus serait une torture, si j'arrivais ne serait-ce qu'à m'asseoir jambes croisées : je suis raide comme un bout de bois (malgré 10 ans de danse classique dans mon jeune âge)

19 juin - 1

Pourtant, ça me ferait peut-être du bien, si j'en crois le Télérama de cette semaine (quel sens du timing, Virginie !)

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Oui, mais les rares fois où j'ai essayé, une fois trouvé une position confortable… je me suis endormie !

Finalement, la solution est peut-être dans cette activité des moines tibétains : créer avec ses mains en laissant vagabonder son esprit. Cet immense mandala a été réalisé avec du sable ! 

(Museum aan de Stroom, Anvers, octobre 2016)
19 juin - 219 juin - 3

 

 

12 juin 2022

52/2022 : L'amitié, un placement ?

Le phrase du jour prête à controverse : « l'amitié est une banque à laquelle il faut toujours penser à verser ». Donner du temps, avoir des attentions pour ses amis, oui, bien sûr, mais pas en espérant une contrepartie.

Et puis je constate souvent que nous avons bien peu d'échanges avec nos amis qui sont loin, mais lorsque nous les revoyons, c'est comme si on s'était quittés hier.

Et que ce soit pour un déménagement (ou tétris grandeur nature),

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 un coup de main pour des travaux,

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une fête prévue de longue date (ou une invitation de dernière minute à un mariage, pour pallier une défection — car ces amis savaient que cela nous faisait plaisir et ne nous vexerait pas),

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 ou pour un pique-nique, une randonnée prévus au dernier moment, en fonction de la météo,

12juin - 4

nos amis répondent présents et nous sommes prêts à faire de même !

 

5 juin 2022

52/2022 : un dicton

Le thème du jour proposé par Virginie est un dicton : « Travaille dûment ton domaine, si tu veux récolte certaine ».

Désherber, piocher une terre tassée pendant une quinzaine d'années, puisque cet emplacement était celui des balançoires, enfouir du compost, installer les jeunes plants, arroser durant 15 jours de sécheresse… et voir tous ces efforts réduits à néant par un orage ?

5juin - 15juin - 3

Je n'ai pas de photos, et pourtant elles auraient été mémorables : debout, en sandales, jupe et tee-shirt, un grand parapluie à la main, abritant autant que possible les fragiles plants de concombres, après avoir jeté quelques cageots sur les courgettes, et regardant tomber pendant 10 minutes des grêlons de 2 à 3 cm de diamètre ! 

Je n'ai pas pu sauver les plants de courges, qui devraient toutefois se remettre de leurs blessures :

5juin - 2

Et ensuite, je suis allée m'excuser auprès de mes voisins pour avoir confondu le lierre qui envahit nos palissades avec un rejet de leur vigne vierge… et compris mon erreur au bout d'une dizaine de jours.

5juin - 4

(mais les voisins sont sympas et la vigne vierge, ça pousse très vite !)

 

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attraper le temps qui file…
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