Je fais mon mea culpa !
Si j'avais su que le soleil attendait que j'aie accroché mes rideaux pour reparaître, je les aurais cousus plus tôt, désolée pour le printemps pourri !
Depuis le démontage des anciens rideaux, fin avril, je n'ai pas eu de problème, mais un évier en inox sous une fenêtre plein sud, c'est vraiment éblouissant (si, si, même sale !). Je dois avouer que j'ai pris tout mon temps pour chercher un tissu de la bonne couleur (et comme le carrelage n'est ni violet, ni bordeaux, juste entre les deux, ça n'a pas été facile), puis choisir les broderies et me mettre à la couture. Je n'avais jamais fait de stores bateaux, en fait c'est plutôt facile, ça demande juste de la minutie et de la précision. Vu mon fantastique sens de l'espace, j'ai démonté un store à la fois, afin de conserver un modèle sous les yeux : un pli d'1 cm tous les 30 cm, le cordon est ensuite piqué au travers de chacun des plis, le pli du bas est rigidifié par une fine baguette métallique.
Comme l'envers est visible de l'extérieur, j'ai utilisé de l'intissé hydrosoluble pour la broderie et essayé le fil à coudre en guise de fil de canette : essai concluant ! Ainsi, l'envers est presque de la même couleur que l'endroit.
J'ai repris les broderies faites sur la robe de communion d'Aurore, toujours ton sur ton.
Et une fois installés (pas facile de prendre des photos à contre-jour, enfin, je pourrais peut-être lire la notice de mon appareil, aussi…), heu, au fait, les broderies, c'était pour quoi ? Parce qu'à part le rideau complètement descendu, elles sont à moitié cachées derrière les plis… enfin, je sais qu'elles sont là, c'est le principal, non ?
Vous remarquerez la brosse à vaisselle assortie, la classe ! (en fait, on est allés choisir notre carrelage avec la brosse à vaisselle à la main, parce qu'elle est pile de la couleur du grille-pain) et la bonbonnière à droite, pas assortie du tout, est un souvenir de mon arrière-grand-mère Lucie, qui y stockait des petits biscuits, ceux avec une rose en sucre dessus (d'ailleurs, si vous savez où on en trouve… et tant que j'y suis, je rêverais de retrouver des triscottes aussi !)