Ce devait être un jour tranquille…
… que ce mercredi : plus de fille à aller chercher au collège, pas d'orchestre pour sa sœur, rien d'inhabituel de prévu si ce n'est la visite d'un peintre pour établir un devis. Mais dans ce cas-là, je peux compter sur l'un de mes enfants pour bouleverser un peu le programme (remarquez, je devrais m'estimer heureuse qu'il choisissent des jours où j'ai du temps, finalement).
12h10 : à peine rentrée du cours d'alto, je m'active en cuisine quand le téléphone sonne. Le numéro de mon fils, mais une jeune femme au bout du fil (j'ai eu le temps de penser qu'il avait oublié son téléphone à l'auto-école, dont il sortait) : « Votre fils a fait une chute de vélo, ne vous inquiétez pas, il est conscient, il est allongé, j'ai appelé les pompiers ». Aussitôt partie (à pieds, j'ai pensé qu'il faudrait récupérer le vélo), je suis arrivée avant les pompiers, qui tournaient autour du lieu de l'accident en cherchant un accès (pas facile, ces pistes cyclables).
2h30 plus tard, plus de peur que de mal, une petite entorse au doigt, un bras bien râpé, quelques points de suture à la tête (d'où l'énorme flaque de sang au sol, mais je ne me suis pas laissée impressionner), rien qui pose problème pour passer son oral de français demain (au contraire, ça pourrait le favoriser), juste assez pour insister un peu plus sur le port du casque (merci les pompiers d'avoir opiné dans mon sens !). Je vous rassure, le vélo n'a rien, la tête de Paul a amorti le choc !
Le peintre a décalé le rendez-vous, finalement, il avait du retard.
Une petite devinette pour finir, inspirée par le commentaire d'Anne sur cet article de Zozostéo : comment mon mari a-t-il fait pour perdre son caleçon dans la rue ? (et dire qu'il me soutenait, lorsque nous l'avons trouvé le lendemain en nous promenant, que ce n'était pas le sien, d'abord, les boutons n'étaient pas comme ça, et puis il ne POUVAIT pas l'avoir perdu à 500 m de la maison).
En tout cas, nous n'avons pas fini d'en rire !