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attraper le temps qui file…
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31 mars 2019

Projet 52 de Virginie #13 : soir de bal

Show must go on. La musique n'est pas un loisir comme les autres. D'abord, il faut apprendre à jouer d'un instrument, ce n'est pas facile, parfois il y a des larmes, ça prend du temps, des années pour maîtriser le mouvement de l'archet, des heures par semaine passées à l'école de musique (au cours individuel, au solfège, à la chorale, à l'orchestre, dans tel ou tel atelier… La motivation, l'envie doivent être là, plus fortes que le découragement. Et puis, une fois la technique plus ou moins acquise, viennent la joie de jouer ensemble, la beauté de l'harmonie, les projets qui fleurissent… ensemble. La musique n'est pas une activité solitaire.

Parfois (comme lundi dernier, le rhume m'avait vraiment abattue), je manque la répétition, parce qu'elle se termine tard et qu'il faut se lever le lendemain. Et parfois aussi, les hasards du calendrier font que deux bals se succèdent à 15 jours d'intervalle (et qu'en plus, on change d'heure !). Mais quand on s'est engagé, on tient. Alors à 18 heures, nous étions sur le parking de la piscine. Nous nous sommes regroupés dans quelques voitures, nous avons traversé villages et forêts pour rejoindre La Grange, cete jolie petite salle au sol parfait pour danser. Et comme chaque année, les danseurs étaient au rendez-vous, petits et grands, pour enchaîner andros, bourrées, mazurkas, cercles, branles, valses, scottisch, rondeaux et un tango (mon grand solo !). Je me suis essayée à la mazurka (encore une dizaine de bals et peut-être j'y arriverai !) et j'ai adminée, fascinée, les huit couples qui réalisaient les figures du Congo de Captieux (une danse de gascogne, regardez une vidéo, c'est impressionnant, je n'arrive pas à comprendre comment ils se croisent avec autant de fluidité). Si ce n'avait pas été aussi loin, je serais bien revenue ce dimanche voir le film Le Grand Bal.

31 mars - 1

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28 mars 2019

Hip, hip, hip… hippie !

Attention, je vais prononcer un mot qui doit faire peur à tous les parents de lycéens : TPE !

Pour ma part, je dois dire que ça s'est plutôt bien déroulé : Paul, en bac techno, avait réalisé le sien tout seul, à sa façon (un peu superficielle mais avec beaucoup d'efforts de présentation = bricolages). Sa reproduction, à base de morceaux de protections de roller, bouteille d'eau et beaucoup de scotch toilé noir, des prothèses d'Oscar Pistorius, lui avait valu une note très honorable, rattrapant largement ses points perdus au bac de français. Marie, en bac pro, n'était pas concernée. Cette année, c'était le tour d'Aurore, avec la dernière session de TPE (l'an prochain, ça disparaît). Elle a commencé par soigneusement choisir son trinôme (enfin, elles se sont choisies mutuellement), de sorte que leur petit groupe a travaillé régulièrement, assidûment et équitablement depuis octobre, c'est le seul groupe dans lequel il n'y a pas eu de conflit à ce sujet (= elles sont toutes les trois perfectionnistes). Une fois leur sujet choisi, elles ont fait des recherches poussées à la bibliothèque universitaire et sur CAIRN, grâce à leurs frère et sœur étudiants. À la fin des vacances de Toussaint, leur plan était, à mon avis, celui d'une thèse ; avis partagé par le professeur d'histoire qui les suivait et leur a fait réduire leur champ d'étude des trois quarts.

25 mars - 8

Nous avons soutenu Aurore dans son travail en visionnant avec elle divers films sur la guerre du Vietnam, en version longue, programme fort réjouissant ! Les demoiselles ont décidé de présenter leur travail sous la forme d'une boîte à souvenirs laissée par un grand-père, vétéran, à son petit-fils. Elles voulaient la remplir d'objets d'époque et ont dû renoncer, faute de matériel, ou plutôt de budget (quand je pense que dans ma jeunesse, il y avait un magasin qui vendait à prix dérisoires les surplus de l'armée américaine…). Une collègue m'a donné une vieille boîte à biscuits idéalement rouillée, un grand-père a prêté les photos prises pendant son service militaire, la correspondante américaine de ma maman en 1965 a été parfaite pour incarner la fiancée, un beau carnet relié a été acheté pour y copier le "journal" du soldat, des articles de journaux ont été écrits, ainsi que des lettres…

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Enfin, durant les dernières semaines, le "matériel" a été réalisé : l'une a recopié le carnet (110 pages !), d'autres les lettres (en respectant les écritures), Marie et moi avons mis en pages les journaux, avec des polices de caractères adaptées aux époques et en complétant les hauts ou bas des pages (pour les versos, j'ai trouvé un éditeur de faux-textes variés, parce que le Lorem Ipsum est lassant, à la longue), les vieilles photos ont été photocopiées sur du bristol ivoire, puis découpées aux ciseaux crantés, une soirée a été consacrée au vieillissement de tout cela, à l'aide de thé très fort et du sèche-cheveux et j'ai passé un samedi matin à faire entrer une clé USB dans une vieille cassette audio.

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Les filles ont été déçues lorsque je leur ai dit qu'elles ne récupéreraient pas leur précieuse boîte avant longtemps, peut-être même jamais : elles avaient déjà prévu une garde partagée de "leur" soldat. Le travail a été remis et le jury suffisamment intrigué pour l'ouvrir assez vite, tout lire dans l'ordre (il y a un mode d'emploi) et en parler à d'autres professeurs. Elles sont donc rassurées sur la façon dont ce travail original a été reçu. Mais tout de suite, elles se sont attelées à préparer la soutenance, sous forme théâtrale. Aurore joue le rôle de la sœur du soldat, une jeune fille antimilitariste qui manifeste contre la guerre. Le tissu adéquat a été trouvé sur le marché, le patron choisi par elle. Ce n'est qu'une fois les pièces coupées que j'ai réalisé que le modèle (Ottobre 2015/2, la robe en couverture) était prévu pour du jersey, mais avec l'ajout d'une fermeture à glissière, c'est passé pile-poil. Nous avons commandé quelques accessoires chez Butinette. Elle a participé à sa première manif, histoire de se mettre en condition, elle est fin prête !

25 mars - 2 (1) (hippie de la tête aux pieds !)

25 mars - 1 (1)

26 mars 2019

Le tour du monde des soupes #19

Une déception, ça arrive, avec cette soupe qui est le plat national du Panama : le Sancocho. Pourtant, la recette m'inspirait bien, j'avais trouvé tous les ingrédients, il me fallait utiliser les restes du poulet rôti du dimanche et j'avais encore du bouillon au congélateur. 

J'ai été déçue d'abord par la présentation : le manioc, la patate douce blanche (une suggestion de la recette pour remplacer l'igname, car ceux que j'avais trouvés sur les étals cette semaine-là étaient énormes) ne sont guère colorés. Et surtout la saveur trop sucrée à mon goût de ces deux légumes, renforcée par le maïs, domine. Aucune épice, le poulet un peu fade également, la coriandre trop peu présente (peut-être aurais-je dû en mettre plus ?). Ce n'était pas mauvais, mais il manquait vraiment quelque chose. Et puis les épis de maïs coupés en tranches, c'est impossible à manger ! Il faut y mettre les doigts, se brûler; j'ai tenté de les gratter au couteau ça éclaboussait partout, bref une recette qui ne rentrera pas dans mon cahier.

26 mars - 1

24 mars 2019

Projet 52 de Virginie #12 : nature morte

Pour illustrer la nature morte, chez Virginie, je voulais photographier ce matin la carcasse de scooter calcinée, abandonnée depuis un mois au milieu du chemin forestier sur lequel je vais courir, mais elle avait enfin disparu.

Alors, je reprends la pancarte fabriquée par Aurore samedi dernier, pour sa première manifestation qui l'a enchantée : quelques centaines de manifestants, dont beaucoup de jeunes, calmes, organisés, ont marché de la place d'Armes à la préfecture, en passant par le marché, très fréquenté le samedi. Les filles ont été invitées à se placer derrière la banderole de tête, elles sont donc bien visibles sur les vidéos (réalisées par un camarade de classe d'Aurore). Certes, il faudra que ces jeunes prennent conscience de leur contradictions : renouveler son téléphone tous les ans, s'habiller à la dernière mode, partager sans cesse des vidéos sur les réseaux sociaux participe largement au réchauffement, mais je trouve qu'ils avancent dans le bon sens, qu'on peut enfin avoir de l'espoir… si le mouvement gagne une majorité des jeunes, et ce n'est pas encore gagné !

24 mars - 1

(c'est ma (peut-être) future conservatrice de musée qui le dit)

17 mars 2019

Projet 52 de Virginie #11 : bon appétit

Virginie nous demande, ce dimanche, ce qui nous met en appétit. Bon, déjà, je vais aller courir un peu pour avoir meilleure conscience en me mettant à table ce midi. Parce qu'hier soir, entre le stage et le bal irlandais, il y avait "auberge espagnole" et que les calibeurdains sont des gens gourmands et gourmets. Certes, il fallait reprendre des forces (qu'est-ce qu'on a transpiré !), mais j'ai cédé à la tentation des gâteaux tous plus appétissants les uns que les autres. Et ce midi, nous déjeunons chez des amis avec nos musiciens normands. La dernière fois, c'était un repas italien, de l'apéritif (Spritz et antipasti) au dessert (tiramisu), en passant par le vitello tonnato.

Aujourd'hui, ce sera cari ou rougail, je parie pour un punch planteur (nous avons prévu d'y aller à pied), j'ai donc préparé un dessert de circonstance:

17 mars - 1

mais nul doute que les photos, chez Virginie, nous donneront faim !

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16 mars 2019

Green day

Nous étions tous conviés à l'assemblée territoriale…

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Mais les différents calendriers sont parfois incompatibles !
Paul nous représentera
et pour les filles, ce sera la Marche du siècle

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et pour nous, stage et bal de la St Patrick

16 mars - 2

 

10 mars 2019

Projet 52 de Virginie #10

Ce qui me fait réfléchir ? 

J'ai beau avoir un travail "intellectuel", je n'ai pas trop à réfléchir, les automatismes sont bien installés, sauf lorsque les évolutions techniques me demandent d'inventer et mettre en place de nouvelles méthodes de travail : ce fut le cas lorsque les épreuves numériques, ont remplacé les ozalids sur papier, lorsque les auteurs ont cessé de me renvoyer leurs corrections au stylo rouge sur tirage papier pour insérer des commentaires dans un pdf. Mais le plus souvent, "ça roule tout seul" et les tendons du poignet et de l'épaule sont plus sollciités que le cerveau.

La couture… ah oui, les explications de certains patrons sont tellement succintes, ou leurs méthodes de montage tellement tordues que je dois réfléchir pour aller au plus simple. Mais là aussi, l'habitude prend souvent le dessus.

L'organisation familiale ? Effectivement, j'ai souvent l'impression d'être seule à réfléchir pour cinq, pour que chacun puisse être au bon endroit au bon moment, puisse manger à temps, ait tout ce dont il a besoin. C'est une part de mon cerveau qui est dédiée à cela, elle fonctionne la plupart du temps de façon autonome et mes multiples listes sur papier ou dans mon petit carnet y contribuent.

Quand il me reste un peu de temps et d'énergie, c'est la lecture, je crois, qui me donne à réfléchir, surtout ces 15 derniers jours avec ce livre prêté par une amie : réfléchir sur ce qui est essentiel dans une vie, comment un homme peut se recentrer sur le principal : se reconstruire, et mettre à contribution son entourage pour y réussir, à quel point le temps n'a pas la même valeur, la même durée pour tous, à quel point nous sommes faits de nos souvenirs, comment les cinq sens peuvent venir à notre aide dans les moments les plus pénibles…

10 mars - 1

Il y a quelques livres qui m'ont profondément marquée, celui-ci en fera partie.

9 mars 2019

Les carrés de 2019 #2

Si seulement je pouvais continuer sur ma lancée… J'ai adopté une méthode tranquille : comme chaque carré est maintenant très long à coudre, je décalque le motif et je choisis le tissu, puis je couds quelques étapes chaque jour, si j'ai le temps. Parfois, je fais la moitié d'un appliqué à la main le matin, avant de partir travailler. Finalement, au bout de la semaine, j'ai cousu un carré, parfois deux. Il y en a dont je suis satisfaite :
9 mars - 49 mars - 79 mars - 59 mars - 6

D'autres un peu moins :

9 mars - 19 mars - 29 mars - 3

Mais ça avance !

Dear Jane

 

 

 

7 mars 2019

En selle, cow-boy !

Adrien souhaitait un déguisement de cow-boy… je n'ai pas eu le temps de le coudre pour son aniversaire, mais il l'aura très bientôt !

J'ai utilisé principalement de la suédine marron, comme pour le corset et je constate que ce tissu n'est plus en vente chez Butinette, quel dommage !

Les chaps sont des jambières de cuir destinées à protéger les jambes, lors des chevauchées à cheval. En raison de la découpe du devant et du dos, il y a un fort risque de déchirure si le jeune cow-boy est trop pressé d'enfiler son costume et accroche le bord de la jambière avec son pied. J'ai donc préféré une version trompe-l'œil cousue au pantalon. Justement, Marie m'avait donné un pantalon qui avait fait plus que son temps, tellement déchiré à l'entrejambe que toute réparation était impossible. J'ai donc combiné recyclage et flemme en récupérant le devant en bon état, avec une jolie braguette bien cousue. Pour le dos, j'ai coupé les pièces dans le bas du jean et décousu un bout de ceinture. J'ai choisi un patron de pantalon Ottobre, j'ai dessiné les découpes et appliqué la suédine sur le jean.

6 mars - 96 mars - 1

La couture n'a cependant pas été rapide ! J'ai commencé par une erreur de débutante en assemblant les deux devant de jambes ensemble : j'avais une jupe… et puis j'ai oublié les franges avant de coudre les côtés extérieurs, enfin j'ai réussi l'exploit de coudre une rangée de franges à l'entrejambe au lieu de l'extérieur de la jambe ! 

6 mars - 46 mars - 5

Le gilet a donné aussi un peu de travail au découd-vite parce que je n'avais pas bien prévu l'ordre de montage, entre le gilet, la doublure et les franges, mais j'ai fini par en venir à bout. Double recyclage : une petite chute de suédine du corset pour les franges et une chemise usée pour la doublure.

6 mars - 2

Enfin, j'ai récupéré ma vieille ceinture qui était à bout de forces et j'y ai adapté un fourreau en simili-cuir marron, chute d'un sac pour Aurore et d'une housse d'ordinateur pour Marie, je ne retrouve ni l'un ni l'autre sur le blog, étrange…

6 mars - 86 mars - 7

Le bandana est récupéré aussi, il avait servi pour un jeu lors d'un week-end scout. Le chapeau vient de Butinette déguisements. Le cheval a accepté de poser pour la photo, mais désire rester avec sa maîtresse (Aurore), quoique je doute qu'elle joue encore avec.

6 mars - 36 mars - 6

Faut-il une chemise ? Je ne sais pas encore…

 

 

5 mars 2019

Et de deux

Les chemises millésime 2019 sont dans la penderie et… les cintres commencent à manquer ! Je vais attendre la mise au rebut de quelques chemises usées (ce qui ne saurait tarder, le rafistolage, ça va un moment) avant d'en coudre d'autres. D'autant plus qu'un autre défi m'attend : un pantalon ! 

Malgré mes expériences, la couture du col n'est jamais une étape gagnée d'avance. J'ai eu quelques soucis en constatant que le dessous de col entoilé mesurait 1 cm de moins que le col non-entoilé, en raison d'une légère élasticité du tissu. Le problème s'est reproduit évidemment pour le pied de col, j'ai dû épingler et répingler patiemment pour faire tout correspondre et le pied de col a failli être trop court pour être monté sur l'encolure.

5 mars - 1 
La photo sur cintre ne rend pas hommage au col ! Je comprends la raison de tous ces morceaux de carton et plastique qui équipent les chemises du commerce.

Comme j'apprends de mes erreurs, j'ai décidé de commencer par les poches, avant de les perdre, et j'ai réussi un camouflage presque parfait, bien qu'involontaire.

5 mars - 2

Et puis comme je ne suis jamais à l'abri d'une étourderie, j'ai cousu une emmanchure à l'envers et n'ai remarqué ma méprise qu'une fois que j'avais recoupé la valeur de couture pour faire une couture rabattue ! J'avais donc, sur l'emmanchure, une marge de couture de 4 mm, c'est peu. Le tissu provient de Sacrés coupons, il est doux et frais. À l'achat, nous le voyions gris mais au moment de choisir les boutons, il s'est révélé légèrement mauve.

5 mars - 3

J'ai rallongé le dos pour qu'il reste en place dans le pantalon (mais pour ça, il va falloir remonter aussi la taille des futurs pantalons).

5 mars - 4 
(non, les boutons ne sont pas aussi espacés, c'est juste que j'en ai boutonné un sur deux)

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