Défi de Virginie #26 : Musique
Je ne vais pas refaire une énième photo de violon(s), alto, violoncelle, guitare(s), flûte(s), piano… (le yukulélé est chez le luthier) ! La musique est une affaire de famille chez nous et nous en avons largement usé pour nous sentir un peu utiles pendant ce confinement. Régulièrement, encore, un voisin, un habitant du quartier nous remercie pour nos joyeux "euro-balcons" du vendredi, je remercie en retour pour leur tolérance face à nos interprétations approximatives et nos fausses notes.
Lorsque l'on apprend à jouer d'un instrument c'est comme le vélo : c'est pour la vie. Pourtant, c'est aussi un instrument de torture : la corne au bout des doigts, les douleurs de poignet, d'épaule, de nuque, de dos, de mâchoire… mais malgré tout, le bonheur de jouer ensemble peut faire oublier un moment une situation pénible.
Comme ce poilu qui a construit un violon, à partir d'une popotte métallique, de morceaux de bois dans lequel il a taillé un manche, une tête et des chevilles, d'un cordier (auquel il semble manquer un morceau) et de cordes de violon, pour rendre plus douces les soirées des soldats et oublier un peu le froid, la boue, la peur.
"le violon du poilu", Historial de la Grande Guerre, Péronne