Le voyage de l'été #7
Au départ de Hambourg, l'autoroute s'annonce dégagée, nous avons donc le temps de faire un petit détour par Brême, où j'étais allée en 1984, j'avais gardé le souvenir d'une charmante ville médiévale, avec bien sûr les célèbres animaux musiciens.
Si notre passage a été rapide (moins d'une heure), je n'ai pas été déçue ! Autour de la Marktplatz, on peut admirer l'hôtel de ville, les riches maisons de marchands.
La petite église Unser Lieben Frauen
avec une particularité que j'ai vue dans plusieurs églises protestantes : près de l'entrée, des tables prêtes à accueillir des convives pour un repas ou un thé, avec même parfois un réfrigateur : pour des réunions ? Un temps convivial après le culte ?
Et puis la cathédrale Sankt Petri
Sur la place, la statue de Roland fait face aux animaux musiciens du conte des frères Grimm.
Un peu plus loin, la bibliothèque s'est dotée de sa propre version : les animaux lecteurs
Avant de repartir, nous passons par la fameuse rue des Tonneliers, avec la maison aux carillons
Les maisons médiévales y côtoient les bâtiments Art-déco
Mais Brême n'est pas notre destination, alors nous repartons, nous sommes attendus chez Sonja, dans la banlieue de Cologne. Nous nous installons dans notre studio bien frais (au sous-sol) et ressortons les vélos du coffre, direction la célèbre cathédrale.
Et je dois avouer que j'ai été déçue. La pierre noircie par la pollution, la foule (la fatigue peut-être aussi de toutes ces visites), le gigantisme du bâtiment… certes il y a des chefs-dœuvres de sculptures, peintures, mais la magie n'a pas opéré.
Et surtout, les alentours de la cathédrale sont moches ! Nous avons essayé d'aller dans le quartier juif, signalé par le guide, mais avons buté à chaque fois sur les palissades d'un gigantesque chantier. Nous n'avons pas eu plus de succès avec le Rathaus, dont il était impossible d'approcher. Bref, il faudra peut-être revenir à Cologne dans dix ans…
Nous avons pu tout de même admirer (mais d'un seul côté car de l'autre, les tables des restaurants voisins y étaient collées) la fontaine qui illustre la légende des lutins :il fut un temps où les artisans vivaient heureux et tranquilles : des lutins venaient chaque nuit terminer le travail commencé dans la journée.
Mais l'épouse d'un taileur, trop curieuse, s'est levée la nuit pour les espionner. Fâchés, ils ont disparu à jamais (enfin, mon avis est qu'ils sont toujours là, mais maintenant ils s'amusent à cacher nos affaires).
Nous sommes allés dans le quartier belge pour trouver un restaurant plus tranquille et… sommes tombés sur une place occupée par des dizaines de food-trucks ! Mais nous avons quand même pu nous attabler pour goûter la spécialité locale : le boudin noir fumé, accompagné de pommes et de purée (et de bière, bien entendu).
Nous sommes rentrés le long du Rhin, sur une piste cyclable plus agréable que celle de l'aller sauf… le pont ferroviaire sur lequel nous avons dû monter par les escaliers (et il était haut !)
mais qui nous offrait une belle vue sur la ville