Vive la méthode du paper fondation ! J'ai pu coudre (à la machine) deux carrés que j'aurais jugés trop difficiles pour moi, l'un avec des triangles, l'autre avec des morceaux minuscules (le carré du centre du G4 mesure 1 cm de côté)

D'autre part, j'ai découvert grâce à La clé des champs ce blog qui donne des pas-à-pas (et des patrons à imprimer) pour chaque bloc… je suis donc sur le point de refaire les blocs E10 et A7, pour lesquels j'ai eu tant de mal à assembler (très imparfaitement) les courbes et je comprends pourquoi maintenant : il s'agit en fait d'appliqués !

Repas asiatique du soir : des croquettes de poisson à la thaï, sauce au concombre, cuites au four ; je ne maîtrise pas du tout la cuisson des boulettes dans l'huile, ça finit toujours en bouillie, surtout celles-ci pour lesquelles la pâte est très molle. Comme il y avait de plus une audition de violoncelle, j'ai enfourné mes croquettes, préparé le cuiseur à riz avec les légumes, nous avons pu manger à une heure raisonnable en rentrant. J'ai déjà fait cette recette, mais je suis toujours déçue, je devrais me mettre à la recherche de quelques recettes asiatiques de poisson, pour changer du poulet ou du porc…

… mes copinautes sont adorables ! Parfois, en ouvrant ma boîte aux lettres, j'y trouve une belle surprise, comme ces fleurettes envoyées par Florence et déjà cousues mercredi dernier.

Ce midi, c'était une enveloppe de La clé des champs qui m'attendait, avec plein de chutes bleues (je pourrai m'amuser à retrouver sur son blog ce qu'elle a cousu avec, j'en ai déjà reconnu certaines) et du freezer paper, qui sert, semble-t-il, à tracer des gabarits et les reporter rapidement sur les tissus. J'attends d'en savoir plus sur ses besoins avant de lui rendre la pareille !

Je profite de mes semi-congés : j'ai pris deux jours pour accompagner Marie sur son lieu d'examen pour le bac, un lycée horticole un peu isolé, loin des transports en commun. Chacun se débrouille comme il peut, certains de ses camarades ont pris une chambre d'hôtel ! Nous partons de bonne heure, prenons le petit-déjeuner sur le parking afin de ne pas prendre de risque (25 km en région parisienne = temps de trajet très aléatoire). Ce matin, ça a bien roulé, j'espère qu'il en sera de même demain.

Encore un tissu envoyé par une copinaute, cette semaine, j'ai de la chance ! Un carré simple, tout en coutures droites.

Les petits bonheurs de chaque jour : mon cher géranium bleu qui a commencé à fleurir hier (et a décidé que l'un des bacs serait pour lui seul, vu comme il s'est étalé), mon pavot géant qui s'est ouvert ce matin… en compensation des petits malheurs, comme les fraises qui pourrissent avant d'être mûres ou le plant de courgette, pourtant déjà grand, entièrement dévoré par les limaces qui ont beaucoup aimé la pluie, elles !

Et enfin, le repas asiatique, pris dehors pour la première fois, précédé d'un apéritif asiatique (les chips de crevettes sont un peu trop cuites) pour fêter deux bonnes nouvelles : l'admission de Marie en BTS dans son établissement actuel (vive APB) et le déménagement des voisins odieux du bout de la rue ! (la rumeur disait qu'ils avaient vendu leur maison, mais nous attendions tous de le voir pour le croire)

Plus de doute : le printemps est là !

Ce mercredi a été un peu difficile (mais rien à voir avec le cauchemar que vivent ceux dont les maisons sont inondées, si près de chez nous !) : Paul a su dès le matin qu'il aurait toutes les peines du monde à aller en cours, plus de train vers Montparnasse (une petite rue en surplomb des voies menace de s'effondrer), une circulation des RER très aléatoire, une grève très suivie sur la ligne U… Il a donc décidé de rester à la maison, ce qui lui a permis de répondre à l'appel au secours de sa sœur, coincée à la gare, et de la conduire au lycée. Pour ma part, j'ai décidé d'aller courir (enfin, courir… ma forme physique n'est pas au mieux mais je m'accroche), mais ce petit tours des étangs s'est transformé en parcours du combattant !

chemin inondé par le débordement de l'étang (jamais vu en 12 ans) au point que la famille cygne y barbote (j'ai prudemment attendu qu'ils s'éloignent, je ne tenais pas à être attaquée par les parents défendant leur petit)

J'ai tenté diverses stratégies : passer sur le bord (raté, j'ai les pieds mouillés), le détour par un petit sentier à flanc de coteau (glissant et trop escarpé pour moi), puis, mouillée pour mouillée, le passage dans les flaques avec de l'eau presque à la cheville. Sur l'autre berge, ce sont les arbres tombés en travers du chemin qui m'attendaient. Je suis passée par-dessus, par dessous…

Bilan de cette sortie sportive : de bonnes courbatures et un mal de gorge. Qui a dit que le sport était bon pour la santé ?

Ensuite, je suis partie récupérer Marie, oubliant au passage le rendez-vous d'orthodontie d'Aurore.

Puis l'après-midi s'est écoulé :
Coup de fil surréaliste aux impôts pour savoir que déclarer exactement de nos travaux d'isolation… (Quid de la location de l'échafaudage ? De la dépose-repose des tuiles ? De l'enlèvement de l'ancien isolant ?) eh bien ils n'en savent pas plus que nous ! « Demandez à votre entrepreneur » « Comptez les m2 et multipliez par 150 » « Ne déclarez que les matériaux » « Ah non, la pose aussi, vous pouvez déclarer la pose » « Surtout, gardez bien la facture » et le pire « Appelez Bercy ! »
20 minutes plus tard, je ne suis pas plus avancée et j'espère juste que le contrôle ne tombera pas sur nous cette année !

Célébration en hommage à une maman décédée il y a près de 3 semaines (et étonnement : le cercueil est là, mais ce ne sont pas les obsèques, qui auront lieu demain), grande émotion, l'église pleine…

Audition d'alto, qui a été avancée de 30 minutes, mais a duré plus que prévu

Courses faites en vitesse et joie de découvrir à mon retour qu'il manquait pas mal d'articles sur la liste !

Du coup, j'ai délégué à Paul la préparation du repas du soir : nouilles sautées au porc et aux légumes

Et je suis allée coudre un carré, avec des courbes, ce que je déteste ; un peu de découd-vite quand le tissu a fait un pli, mais pas trop, finalement.

Le reste de ma liste du jour (repassage des nappes, couture d'un sweat, rangement des tables d'appoint, préparer la messe de dimanche prochain et trouver un animateur pour samedi…) est passé aux oubliettes, il faudra trouver le temps, plus tard (j'ai quand même réussi à reprendre rendez-vous chez l'orthodontiste et à trouver un itinéraire de substitution en bus pour Paul)

Deux carrés cette semaine, toujours selon la technique du papier. J'ai pris cette fois du papier sulfurisé et c'est parfait !

Cette technique est vraiment adaptée à tous les motifs "concentriques" : on part d'une pièce centrale et on l'entoure peu à peu des autres pièces (comme le log cabin). Lorsqu'il faut, en revanche, raccorder deux assemblages, j'ai du mal à trouver l'alignement parfait ; du coup, les angles de mon carré I8 sont légèrement penchés, malgré toutes les vérifications que j'ai faites en plantant des épingles au travers des épaisseurs. Probablement que le tissu bouge un peu sous le pied de la machine.

Pas de repas asiatique cette fois : nous mangions de nouveau en décalé (célébration avec l'évêque pour nous, alors que les filles répétaient avec leur orchestre), mais surtout, le réparateur de lave-vaisselle a demandé à passer en avance, je n'allais pas lui dire non ! J'ai donc dégagé la cuisine pour le laisser manœuvrer, il avait pris les pièces disponoibles en magasin et… c'est reparti pour quelques années ! (ah, le doux bruit de l'eau dans la cuve…)

Cette semaine va être retenue comme "la semaine avec l'évêque", en visite pastorale dans notre doyenné : après la célébration d'hier soir, ce sera réunion des conseils pastoraux ce soir, puis obsèques de l'un de nos diacres demain (là, ce n'était hélas pas prévu) et confirmation samedi soir.

J'ai expérimenté une nouvelle technique, cette semaine : le paper piecing. Le motif (inversé, sauf s'il est symétrique) est imprimé ou décalqué sur du papier. Ensuite, on place les morceaux de tissu à assembler sous le papier et on coud en suivant les lignes. Cette méthode permet une grande précision dans les assemblages de petites pièces, mais il m'a fallu pas mal d'essais, de morceaux cousus puis jetés car au bout d'un moment, je n'avais plus assez de marges de coutures pour continuer. J'ai encore du mal à placer la pièce à assembler dans le bon sens (mais je viens de voir une vidéo où le papier est plié avant chaque placement de pièce), et le papier calque que j'ai utilisé à tendance à se déformer et à rétrécir à la chaleur du fer… j'essaierai avec du papier sulfurisé.

Quant au repas asiatique du mercredi soir, c'était tout simple : filet mignon laqué aux cinq parfums, nouilles et légumes sautés. J'ai d'aileurs une proposition à vous faire : j'ai acheté à deux reprises (par étourderie)  un sachet de cinq épices. Un seul sachet suffirait largement à notre consommation de plusieurs années… je ne veux pas les jeter ! J'offre donc un petit sachet de cinq parfums à qui voudra tester la cuisine chinoise, en échange d'un timbre.

La recette est toute simple : mélanger 2 cuillères à soupe de miel, 3 CS de sauce soja et une cuillère à café de cinq épices, y placer la viande (poulet, canard, porc), bien l'enrober et laisser mariner une heure au frais, puis cuire en sauteuse en arrosant régulièrement de sauce (ajouter un peu d'eau si nécessaire en cours de cuisson.)

J'ai choisi un tissu aux motifs un peu trop dispersés pour ce genre de patchwork, du coup on ne voit pas bien les découpes !

(le carré est droit, c'est la photo qui est prise de biais)

Et pour le repas asiatique du mercredi, une grande première : les sushis et makis !

Bon, vu comme c'était laborieux, je ne sais pas si nous renouvellerons souvent l'expérience… il faudra bien finir le paquet d'algues séchées, mais ensuite, les makis, c'est bien aussi de les acheter tout faits, non ?

Le wasabi acheté chez Tang frères est redoutable (un peu comme les piments de jeudi dernier), rien à voir avec celui qu'on vous sert dans les restaurants japonais, nous ne sommes pas près de finir le tube !

Je poste mon message de la semaine de plus en plus tard ! Mais cette semaine, j'ai cousu deux blocs, malgré une activité intense côté jardin. Un bloc à coutures droites, mais de nombreuses pièces, et un bloc combinant coutures et appliqué (dans le tissu Petit Faune d'une robe cousue pour Marie quand elle avait 4 ans et que j'adorais).

Ma copine La clé des Champs s'est lancée elle aussi dans l'aventure (d'ailleurs, si elle continue à ce rythme effréné, je sens que je ne vais plus lui parler, c'est vrai, quoi, à peine commencé, elle nous met 5 blocs d'un coup, et pas des plus simples !) mais au lieu du livre, elle utilise ce site très pratique. Je l'avais visité l'an dernier, mais à l'époque, très peu de patrons étaient en ligne (ou alors, je n'avais pas su les trouver, ce qui est probable). En tout cas, il va bien m'aider pour le montage ! Je constate que certaines pièces que je cherchais comment assembler à leurs voisines sont en fait des appliqués, comme justement le losange du bloc H4.

Et le plat asiatique du soir est tiré d'une petite brochure de recettes thaï donnée par mon magasin des Cinq continents : poulet aux noix de cajou. Je n'ai mis que la moitié des piments demandés… eh bien ça arrachait ! Paul n'a pas pu finir son assiette, nous avions la gorge et les lèvres en feu ! La prochaine fois, je divise par 6 et je ne mets les piments qu'en fin de cuisson.

(photo affreuse, mais j'avais oublié de la faire avant de commencer à manger
et là, je tenais l'appareil d'une main et le verre d'eau de l'autre !)

Je suis en vacances… donc je n'ai plus une minute à moi ! Le soleil est enfin arrivé et, contre toute attente, dure depuis le début de la semaine. Par conséquent, je jardine, désherbe… Paul m'a aidée à déterrer deux des blocs de béton qui stabilisaient le portique, de beaux morceaux : 30 cm de côté environ ! J'ai essayé de les casser au burin, mais c'était du solide, alors nous avons décidé de creuser tout autour, puis de les arracher. Encore deux, ce sera pour la semaine prochaine, j'ai mal aux bras !

J'ai passé une journée d'anniversaire paisible, avec une dernière journée de travail tranquille, avant les vacances puis je me suis offert un massage délassant (résultat moyennement convaincant, j'essaierai ailleurs une prochaine fois), avant de m'installer au soleil pour désherber pendant qu'Aurore finissait de fêter son anniversaire avec ses amies. Elle avait tout organisé, s'était levée tôt pour cuisiner (brownies, cookies, madeleines, pop corn, tartelettes au chocolat), avait prévu des jeux, de la déco… l'état de la cuisine à mon retour était légèrement apocalyptique, mais elle a tout rangé et nettoyé (enfin, à peu près) avant le dîner (oh, quelle surprise, un gigot de sept heures ! Mais cette fois, précédé d'un velouté d'asperges vertes maison, accompagné de carottes nouvelles et suivi d'une  crème au chocolat à l'ancienne très réussie).

Mercredi, donc, entre deux grands rangements de printemps (nous avons attaqué l'armoire aux jeux de société et entrepris de remettre chaque petite pièce dans la boîte adéquate), j'ai cousu mon carré de la semaine, toujours avec l'un des beaux tissus de Mamanlit.

Puis, comme la séance "couture-réparation de tentes scouts" est tombée à l'eau pour une sombre histoire de clé perdue, j'ai emmené Aurore acheter un anti-moustique (nous sommes déjà envahis). Eh ça nous a pris du temps, car la première animalerie nous a répondu que “les poissons rouges ne sont pas à vendre avant samedi”, mais pourquoi donc ? “Ils ont eu la maladie des points blancs” (une sorte de rougeole à l'envers ?). Nous repartons vers une deuxième animalerie, un peu plus loin, cherchons un vendeur… “ Je ne peux pas vous vendre de poissons aujourd'hui”. Il faudra m'expliquer comment l'épidémie se propage entre aquariums distants de 2 km. Heureusement, un troisième magasin se trouvait sur notre route et là, les poissons étaient en bonne santé ! Il n'avait pas l'air trop content dans son sachet, mais il ne savait pas la belle vie qui l'attendait : 200 l d'eau, dans la pénombre, avec de vraies larves d'insectes à manger, le paradis du poisson rouge !

Et la recette asiatique du jour : le bami au poulet, assez facile et rapide à faire, qui se cuit au dernier moment, comme un wok, mais salit beaucoup d'assiettes ! Chaque ingrédient doit être prêt à l'avance, épluché, émincé, découpé.

J'avais du retard, mais je l'ai rattrapé ! Voici donc les carrés des semaines 12 (décousu et recousu maintes fois. J'ai finalement cousu les "calissons" sur un film hydrosoluble – impossible d'obtenir de belles pointes autrement –  avant de les appliquer par un point invisible à la main), 13 et 14, tous cousus dans les tissus bleus envoyés par Mamanlit. Le nombre de morceaux augmente peu à peu, les difficultés et le temps passé également. Les arrondis me posent toujours problème, je ne contrôle pas bien la déformation du tissu dans le biais.

Et pour le repas asiatique du mercredi, la semaine dernière, j'avais sorti les brioches Banh bao du congélateur après le concert de l'orchestre à cordes ; cette fois, c'est Paul qui s'est mis aux fourneaux avec un Tofu-don à base de blettes (une sorte de bo-bun japonais). Non seulement il cherche seul ses recettes, achète les ingrédients dont il a besoin, cuisine et range ensuite, mais en plus il essaye de coller au contenu du panier de l'Amap, il est presque parfait ce garçon !

De mon côté, j'avoue que j'ai bien du mal à remonter la pente : la trachéite se poursuit, avec une toux sèche qui m'épuise et m'empêche de dormir. Je suis tellement à plat que samedi, seule avec mes grands, nous avons mangé les restes du pique-nique d'Aurore le midi et commandé des menus japonais le soir (vraiment pas terrible, d'ailleurs, une bouillie en guise de riz, du mauvais coleslaw au lieu de la salade de chou, du saumon gras et sans goût ; ça me conforte dans mon idée que rien ne vaut le fait-maison). Mais je ne me pense pas assez malade pour être arrêtée (et puis il faudrait que je trouve le temps d'aller chez le médecin alors que je jongle au quotidien entre les activités familiales, la préparation de la fête d'anniversaire de Marie, un rendez-vous au collège et la grande opération "fleurs" des compagnons), alors je prends du sirop, des vitamines, du souffre et… je tousse ! Au moins, je vais avoir des abdos en béton pour l'été.