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12 février 2017

Rendez-vous de février : regard en arrière

Pour le défi d'Anne, auquel j'ai bien du mal à participer régulièrement, faute d'inspiration. Comme j'ai créé ce blog dans le but de conserver des souvenirs, je suis allée voir ce que j'avais écrit le 12 février des années précédentes (ou à la date la plus proche).

Il y a 6 ans, je rentrais de l'aiguille en fête (tiens, aujourd'hui, j'ai cousu le dernier coupon de tissu acheté la semaine dernière, incroyable ! Deviendrais-je raisonnable ?)… ma journée de 2017 a été bien plus reposante : grasse matinée (ça devient rare, l'un de nous réveille toujours l'autre), petite course, un peu de cuisine, de la couture, copie d'un patron, un soupçon de ménage et une pause lecture.

Il y a 5 ans, l'étang était gelé (et je réalise qu'il n'y a plus beaucoup d'oies depuis quelques années), j'avais fait des macarons, puis ce dimanche avait été suivi d'un lundi épuisant.

Il y a 4 ans, nous venions de fêter tardivement Noël (la faute à la neige) et j'avais cousu une housse pour mon kindle tout neuf (qui ne me quitte jamais), housse qui a permis dernièrement peu à une contrôleuse SNCF d'engager avec moi une conversation sur la couture.

Il y a 3 ans, c'était encore une journée bien chargée, avec imprévus et contretemps.

Il y a 2 ans, ma visite à l'aiguille en fête me poussait à me lancer dans deux défis fous : la chemise pour homme et le Dear Jane (comme quoi, rien n'est impossible)

Et l'an dernier, le Dear Jane, enfin commencé, avançait tout doucement.

 

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7 août 2014

Il fallait bien les laisser partir…

… mes petites vareuses de la Wool War One, parce que bon, Mme Délit a encore beaucoup de boulot devant elle pour habiller tous ces petits soldats. Comme je ne sais pas tricoter aussi fin sans regarder ce que je fais, je n'ai pas pu travailler le soir, devant un film (faudrait pouvoir se passer des sous-titres, ce que mon piètre niveau d'anglais ne permet pas), ni devant un film en français d'ailleurs, pas assez de lumière. Alors j'ai tricoté quand j'avais à rester assise un long moment en plein jour : dans la voiture. C'est ainsi que les vareuses ont pas mal voyagé : au Havre, à Rouen, à Bruxelles… j'ai cousu les dernières poches à Dinard, après avoir pu vérifier dans l'église Saint Malo de Dinan que les pans du devant étaient bien pliés et boutonnés pour faciliter la marche.

 7 août1

Avce la pelote reçue, j'ai tricoté 6 vareuses, il me reste un peu de laine, de quoi faire deux devants ou deux manches, avis aux tricoteuses engagées dans ce projet pas si flou ! Et vous avez vu : j'ai récupéré le journal des tranchées, tout retranscrit et complété (merci Tonton !) ; journal écrit par un officier de carrière, ça se sent : les faits sont là, clairs et sans sentiments. Et du coup, je l'ai donné à un ami, car au cours d'une conversation, nous j'ai appris que son grand-père était Fusilier Marin, nos ascendants ont donc mené ensemble cette campagne de l'Yser.

7 août2

 

8 avril 2014

Enrôlée volontaire…

… dans l'armée de tricoteuses de la Wool War One, je tricote, laborieusement, mes petites vareuses (ça va, je suis dans les temps, je dois tout renvoyer avant septembre).

vareuses

Lorsque j'ai choisi d'y participer, c'était avant tout parce que l'idée de participer à un projet collectif me plaisait énormément. Et puis, peu à peu, j'ai trouvé des liens avec mon histoire familiale, l'arrière-grand-père que je n'ai pas connu, qui n'a pas raconté "sa guerre" à ses petits-enfants, mais qui écrivait son journal dans les tranchées… journal que j'ai essayé vainement de déchiffrer à l'adolescence et dont je regrette de n'avoir aucune copie, maintenant que de longues années de pratique des archives m'ont rendue plus familière avec les écritures peu lisibles. Cependant, j'ai longtemps eu sa photographie dans mon salon (j'ai son violon, également, c'est celui sur lequel j'ai débuté), avec celle de son épouse, que j'ai connue (enfin, plus justement, c'est elle qui m'a connue puisqu'elle n'a vécu que quelques mois après ma naissance)

25 mars325 mars4

Dans cette arrière-grand-mère, je retrouve des traits de Marie, chez ses parents également :

25 mars125 mars2

Et puis début mars, en discutant avec mon beau-père du projet, il me demande si l'exposition comprendra également des objets d'époque, parce qu'il a les jumelles de l'oncle Henri, caporal chez les tirailleurs sénégalais, tué à Vauxaillon. Grâce à un lien donné sur Ravelry, je recherche cet oncle et trouve la copie du registre des décès. Je trouve également celle de son grand-père, qui n'a pas eu de chance, le pauvre homme : blessé, il décède à peine plus d'un mois après la déclaration de guerre (ceci dit, il n'aura pas connu l'horreur des tranchées)! De mon côté, je ne trouverai parsonne : dans cette famille de militaires et officiers de marine, aucun, à ma connaissance, n'a été tué (ou gravement blessé) lors d'un conflit.

Mon mari a été très surpris d'apprendre que les jumelles avec lesquelles il a tant joué datent de la guerre de 14-18 ! Et quelle belle qualité ! La mise au point est parfaite.

24 mars124 mars2

Je n'imaginais pas non plus, en m'engageant dans cette folle aventure, à quel point elle allait créer des liens. Samedi, une rencontre était prévue entre les tricoteuse d'Ile de France et notre générale en chef, Mme Délit Maille en personne ! La journée a débuté par une virée avec Annabelle et Brunehilde, chez Hema, Mora, G.Detou, Fil2000

Detou Il y en a deux qui vont pouvoir exploiter à fond leur nouveau livre fétiche de pâtisseries !

bagel

Puis deux autres tricoteuses nous rejoignent pour un déjeuner bagel… les copines m'ont obligée à prendre le menu fitness, si, si, alors qu'elles se délectaient de délicieuses pâtisseries (franchement, c'est bien d'annoncer à l'avance son régime, ça permet de trouver un peu de soutien, merci les filles, je n'ai pas craqué !)

Enfin, nous avons rejoint le lieu du rendez-vous. Après un déménagement compliqué des tables et chaises afin de trouver de la place pour toutes (nous étions une bonne trentaine, quand même), nous avons écouté sagement la présentation du projet par Anna, qui a répondu patiemment aux questions… enfin, sagement… jusqu'à ce qu'elle ouvre sa valise et sorte les premiers petits soldats en laine. Car là, c'est devenu un bazar pas possible (je plains la pauvre journaliste qui venait d'arriver et a dû avoir du mal à placer sa caméra et trouver de quoi faire son reportage) : nous nous sommes extasiées devant ces petits bonshommes trop mignons, leur avons essayé vareuses, casques et pantalons (oui, nous avons joué à la poupée, il n'y a pas d'âge pour cela), les avons pris en photo sous toutes les coutures, avons comparé nos méthodes de tricot, d'assemblage, la position des poches, le remplissage des musettes et sacs à dos… un très joyeux bazar, tout à fait à l'image du projet, finalement ! Nous avons également sorti nos fils bleus afin qu'Anna puisse photographier toutes ces mains qui s'activent.

5 avril

 Je garde également un souvenir ému de cette autre folle journée du 11 novembre 2012 lancée par Casa, bien résumée ici (ah, le fabuleux cours d'histoire de Charlotte !)

 

27 janvier 2014

Mes souvenirs des 70's

70s 12

Je me souviens du bruit des ciseaux de Mamie, répercuté par la table en bois, lorsqu'elle nous coupait des robes, nos robes en velours bleu marine et nos robes longues pour les mariages l'été en Bretagne

Je me souviens de ma robe préférée, en nylon jaune avec une grosse fleur en plastique appliquée devant, je me souviens de nos blousons-moutons (tricotés en laine à franges)

70s 16

Je me souviens du préau de l'école et des joints en goudron noir entre les grandes plaques de ciment, qui nous servaient à jouer aux quatre coins

Je me souviens de mon premier cartable de CP, avec son mouton (je l'ai encore !)25 janvier1

Je me souviens de notre numéro de téléphone (nous l'avons eu assez vite, le voisin de pallier travaillait aux PTT) : 46 62 88, c'était long à composer sur le cadran, surtout quand on lâchait la molette en composant le dernier 8, il fallait tout recommencer. Et Mamie, c'était 48 62 21.

Je me souviens de la Mire, le matin quand les programmes n'avaient pas encore commencé ; puis le générique de Aujourdhui Madame, regardé avec Mamie le mercredi.

Je me souviens des porte-mines en bronze, pour écrire sur les ardoises, et des billes de mercure (!) qui roulaient dans les encriers désormais inutiles

Je me souviens des nuits dans la caravane70s 8

 

je me souviens des vacances au printemps et en juillet, à Saint Romain, et de découvrir chaque matin une nouvelle robe de Barbie tricotée par Maman70s

 

 

Je me souviens de l'odeur des peupliers, entre les deux cours du primaire

Je me souviens de ma première recette, le pain-gâteau, que Papa avait malencontreusement fait tomber devant la bergerie — dommage, il n'avait pas pu y goûter ! (allez, tu peux me le dire maintenant, que tu l'avais fait exprès…)

27 janvier1

Je me souviens du tilleul-miel des mardis et samedis soir chez Mamie

Je me souviens des vacances d'été en Bretagne (si, il fait beau, dans le Finistère, la preuve !)

70s 10

Je me souviens des bains moussants avec de l'eau bleue

Je me souviens de la semaine anuelle sur l'île de Ré, des concours de maisons en sable, de déguisements, de trampoline

70s 24

Je me souviens du Petit vélo rouge, une solderie où l'on trouvait de tout (même, une fois, ado, des mètres de tissu Cacharel pour une bouchée de pain)

Je me souviens de cette semaine à Crest-Volant et d'avoir passé mon flocon

70s 5

Je me souviens de mes arrière-grands-mères Lucie et Madeleine ; je me souviens, chez Grand-mère Lucie, de la bonbonnière en métal qui contenait ces tout petits biscuits ronds avec une fleur de sucre blanche, rose ou jaune. Elle me sert à stocker mes tablettes pour le lave-vaisselle.

70s 727 janvier2

Je me souviens des 400 coups avec mes cousins le dimanche70s 4

 

Je me souviens de la sortie de maternité de Ma Petite Sœur à Moi Toute Seule (cramponnée au couffin, j'étais…)

70s 1870s 13

Je me souviens des points de suture au sourcil parce que j'étais tombée dans la salle d'attente du médecin en chantant "qui a peur du grand méchant loup ?" (une petite piqûre de moustique, il m'avait dit)

Je me souviens d'avoir planté un arbre, je représentais mon école

70s 22

Je me souviens du buffet de Mamie, l'odeur de bois mêlée à celle de la tarte aux pommes

Je me souviens des sièges en skaï de l'Autobianchi, glacés l'hiver et brûlants l'été

Je me souviens de mes premières pointes, taille 0, j'avais 4 ans25 janvier2

Je me souviens de ce week-end à Paris, du train de banlieue et des croissants Danerolles préparés le matin chez ma marraine (ah, les pyjamas-combinaisons jaunes !)

70s 19

Je me souviens des sous-pulls en nylon et des pulls-tubes tricotés en laine qui changeait de couleur70s 17

Je me souviens d'être allée voir Blanche Neige et Cendrillon au cinéma

Je me souviens de mon bateau, reçu au Noël du CE, et de mon immense surprise quand j'ai demandé à dormir dedans ce soir-là, au milieu du salon, et que Maman a dit Oui !

70s 20

Je me souviens de mes goûters : pain, beurre et morceau de sucre

Je me souviens de mon premier vélo, bleu et pliant70s 9

Je me souviens de nos voitures, les R16 (rouge et verte), la DS (marron glacé) puis la Granada (dorée)

70s 6

Je me souviens de fabuleux matins de Noël, la decouverte de mes deux bébés avec leur mobilier (construit par Papa) et leur garde-robe (cousue par Mamie), de notre chien à bascule Bivouac, de ma robe de fée (mise longtemps après qu'elle soit devenue trop petite)

70s 1

Je suis étonnée d'avoir retrouvé des photos pour chaque souvenir, ou presque, alors que la décennie suivante, nous ne faisions plus que des diapos, de retrouver les goûts, les odeurs, les sensations intacts. Je me souviens d'une enfance heureuse, mes enfants auront-ils autant de beaux et vivaces souvenirs plus tard ?

Si ces souvenirs trouvent des échos chez vous, vous pouvez aller lire ceux d'Anne, de Loulou, de Virginie

 

 

 

 

 

 

12 novembre 2012

À la demande de Casa…

… qui a lancé un petit jeu très amusant au sujet d'une « cousette de poilu » (allez voir sur son blog pour en savoir plus), je vous mets mes « cousettes » familiales :

Un écrin hérité de ma grand-mère, qui appartenait probablement à mon arrière-grand-mère, contenant des accessoires de couture en argent. J'utilise régulièrement les ciseaux et le poinçon (redoutable, celui-ci, je n'ai pas intérêt à déraper !) Je fais appel à vos lumières en ce qui concerne l'espace rond vide : que pouvait-il bien contenir ? Je sèche…

12 novembre2

Un autre étui à aiguilles en argent

12 novembre3

La cousette de mon poilu à moi : dans le trousseau généreusement attribué par la Gendarmerie nationale aux appelés qui y effectuaient leur service, avec des savons de Marseille (qui m'ont servi à frotter le linge durant une bonne douzaine d'années), du cirage noir, du petit linge, chaussettes, chaussures (de très bonne qualité), pull, chemises, pantalon, gants blancs… et bien sûr un sifflet et le képi *. Vous noterez l'absence incompréhensible de fil bleu ciel et la présence incongrue de fil rose ! Il devait y avoir une paire de ces mini-ciseaux qui cassent au premier usage… ce petit étui nous suit régulièrement en vacances.

12 novembre1

* à propos, une année, je m'étonnais que durant une semaine les voitures restent sagement derrière moi sur la 4 voies, alors que je respecte strictement la limitation à 50 et subis donc régulièrement appels de phare et dépassements par la gauche ou la droite… jusqu'à ce que je réalise que Fiston répétait à l'époque une pièce de théâtre où il jouait un policier, et que le képi était négligemment posé sur la plage arrière de notre break bleu marine…

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