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23 janvier 2013

Des histoires de vélos…

La mésaventure de Mistinguette m'a inspiré ce petit récapitulatif de nos aventures cyclopédistes du quotidien (lorsque nous ne sommes pas en vacances). Il faut dire que nous sommes trois à faire chaque jour le trajet maison-gare à deux roues.

C'était ma hantise, du temps où j'attachais mon vélo avec une chaîne et que les supports étaient trop peu nombreux, d'attacher par mégarde un bout du vélo voisin (et pourtant, je rentre tôt, en général). Désormais, j'ai un antivol en U et déjà du mal à y faire tenir mon cadre + ma roue avant + le gros support scellé au sol.

Il m'est arrivé en revanche l'aventure "inverse" : un matin, une cycliste arrivée en même temps que moi se trouva fort désappointée en constatant qu'elle avait oublié son antivol à la maison et me demanda d'attacher sa monture avec la mienne… certes, mais mon train du retour arriverait à 16h30 ; que ferais-je alors du vélo de ma voisine ? J'avais oublié mon téléphone à la maison, pour couronner le tout, pas possible donc d'échanger nos numéros. Elle me dit qu'elle trouverait une solution et courut prendre son train… en fin d'après-midi, donc je voulais détacher discrètement les engins (avec un peu de chance, personne ne remarquerait ensuite qu'un antivol manquait), mais deux jeunes pas très propres sur eux avec un chien discutaient pas loin et ne semblaient pas vouloir s'éloigner. J'hésitai, méfiante, puis m'approchai de l'emplacement… et  l'un des deux jeunes se dirigea vers moi et me dit qu'il venait chercher le vélo de ma voisine, me rapportant exactement ses propos sur le pourquoi de l'oubli de l'antivol, et se confondant en remerciements (comme quoi, il ne faut pas juger des apparences…)

Dernièrement, Fiston m'appelle un dimanche matin "Maman, mon vélo n'est plus dans le garage !". La porte du garage n'était pas fermée à clé, mais donne sur l'arrière de la maison, nous fermons tout la nuit… il n'arrivait pas à se souvenir s'il l'avait vu à sa place la veille… quelques minutes de panique (non, mais, si on nous vole DANS la maison alors que nous sommes là, faudra-t-il vivre barricadés ?) avant qu'il ne réalise que le vendredi avait lieu la rencontre parents-professeurs au lycée, que nous étions rentrés fort tard, ensemble, en voiture ; et que son beau vélo était donc sur le parking de la gare depuis le vendredi matin. Je me suis habillée en quatrième vitesse, ai enfilé mes chaussures pieds nus (par O°C), l'ai déposé à la gare et, soulagement, le vélo était là (bon, vu qu'il a lui aussi un U, je ne craignais pas le vol, mais le vandalisme, hélas presque systématique…) et en parfait état.

Nous n'avons pas toujours eu cette chance, deux beaux cycles presque neufs (de fabrication française, s'il-vous-plaît) ont disparu, l'un attaché en face du commmissariat de Versailles (eh oui !), me laissant non seulement sans monture, mais sans siège-bébé pour ramener Paul, qui marchait à peine, sur un très long trajet ; le deuxième attaché dans la précipitation avec un antivol ordinaire, car le train allait partir et qu'il n'était plus temps de se contorsionner pour réunir tous les vélos de la famille dans une même chaîne, n'était plus là à notre retour. Désormais, nous préférons manquer le train et faire les choses correctement.

Et côté vandalisme bête et méchant, lorsque  j'étais au collège, certains s'amusaient à dévisser les attaches des roues avant (les vis papillons ont d'ailleurs disparu, pour cette raison). Ceci m'est encore arrivé, encore une fois lorsque Paul était bébé. Je venais de le déposer chez sa nounou et je m'apprêtais à remonter en selle quand ma roue avant s'est détachée ! (les deux fils des voisins du dessous faisaient les pires bêtises, ils ont également trouvé très drôle, un jour, de déposer leurs vélos maculés de boue DANS ma poussette, rangée dans le local commun). Ne parlons pas des déchets divers et variés que je retrouve le soir dans mon panier, fixé au guidon, ou de l'attache de selle volée un jour (pas la selle, ouf, je suis rentrée en pédalant les genoux au menton, mais néanmoins en pédalant), ou des insultes ou remarques idiotes que j'entends parfois. Un florilège ? Le chauffeur de camion qui me crie, en passant près de moi "les vélos, c'est sur les trottoirs !" ou la passante, marchant au milieu de la piste cyclable, arrivant face à moi et m'apostrophant "heureusement que c'est interdit aux vélos !"
(pour info, elle voyait ce panneau (auquel je tournais le dos, évidemment, puisque je venais de voir le panneau inverse, m'indiquant que cette voie m'était réservée) :

 

 

 

Je m'étonne donc toujours de voir un vélo mal attaché et de le revoir à sa place le soir. Le plus étonnant, c'était justement tous ces vélos à Bruges, dont aucun ne semblait porter d'antivol… à moins que chacun prenne un vélo au hasard, une sorte de libre-service gratuit ?

Et dans le parking vélo de la gare de Bruges, comment font-ils pour se souvenir où ils se sont garés le matin ?

23 janvier1

 

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Commentaires
A
Oh, la, la ! M'en parle pas ! J'ai toujours fait du velo et j'en ai eu 2 voles (un a la fac, un dans le local de l'immeuble), j'ai eu le coup du: on devisse les cables de freins et on pique les boulons comme ca impossible de les remettre (heureusement, mon chemin de retour etait en cote), ah et le sac plastique coince dans la chaine qui fait des double noeuds, sur le chemin du boulot, hein, pas le retour, c'est tellement plus rigolo, d'arriver barbouillee de cambouis...<br /> <br /> Aller, bon courage, c'est quand meme bien pratique ces 2 roues !
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Z
Finalement, les transports en commun, c'est tranquille...
Répondre
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