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attraper le temps qui file…
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30 mars 2013

Ouf !

J'ai fini à temps la fameuse housse, sans difficulté majeure, à part ma surjeteuse qui, décidément, n'aime pas les épaisseurs, et a affiché sa mauvaise volonté devant l'association tissu + molleton + doublure en cessant de boucler au bout d'une dizaine de points, quelles que soient les solutions tentées (surjeter plus près du bord, régler la hauteur du pied pour augmenter la pression…). Tant pis, au 5e enfilage complet, j'ai décidé de lui retirer le contrat et de traiter directement avec ma machine à coudre en point zig-zag, comme au bon vieux temps.

La question des matériaux de base a été vite réglée, alors que je m'interrogeais sur la possibilité de trouver une fermeture-éclair noire de 80 cm dans les merceries du coin *, je suis allée explorer le placard de la chambre d'amis, dans l'espoir d'y dégoter un vieux blouson hors d'usage, et j'ai trouvé bien mieux : un sac de couchage pour enfant (trop petit désormais), qui m'a généreusement offert sa fermeture gris foncé d'1m70, ainsi qu'une bonne surface de molleton et de doublure.

Restait à tracer le patron du djembé.. En simplifiant, on obtient un cône tronqué, il faut donc couper deux cercles (haut et bas) et une figure limitée par deux arcs de cercles et deux segments, de sorte que la longueur des arcs soit égale aux périmètres des cercles. Je me suis donc lancée dans un petit calcul, et arrivée au résultat suivant : pour un diamètre en bas de 20 cm et un diamètre en haut de 39 cm, il me fallait prendre un angle de 114 ° sur deux arcs de cercles de rayons 123 et 60 cm (sachant que l'instrument mesure 63 cm de haut).

 Cercles

Je trace mon patron avec les moyens du bord (sur une bâche plastique, avec une ficelle et un feutre, avec l'aide de Marie pour tenir le bout de la ficelle au centre) et je suis prise d'un doute… je n'aurai jamais assez de tissu (1 mètre), mais surtout, ça me paraît immense, pourtant j'ai refait les calculs… et puis je comprends mon erreur : j'ai confondu diamètre et rayon. Je recalcule rapidement : il ne faut prendre qu'un angle de 57 °, soit la moitié de la pièce ci-dessus !

Cercles2Là, ça va beaucoup mieux d'un coup !

Suite à vos demandes, la méthode de calcul est expliquée ici.

Cahier des charges fourni par le jeune homme (à 15 ans, on sait ce qu'on veut) : tissu noir ou gris foncé, une inscription brodée sur le dessus (je ne sais pas ce que ça signifie, vous pouvez émettre des hypothèses, je verrai avec l'intéressé lundi…). Ma brodeuse a travaillé impeccablement (pour une fois). J'ai surfilé le contour de toutes les pièces (tissu, molleton et doublure) avant l'assemblage, je n'ai pas cherché à faire des coutures cachées cette fois, je n'avais pas le temps d'y réfléchir, avec la difficulté supplémentaire de la fermeture posée en rond d'un côté et en légère courbe de l'autre. Et j'ai bien mal aux mains, ce matin, à force d'appuyer sur le tissu pour que le molleton se tienne tranquille.

29 mars129 mars3

29 mars2

* Rions un peu : j'ai envisagé (30 secondes) de mettre la fermeture en bas, pour qu'elle soit moins longue…

Et le grand ouf ! de la semaine, après tant d'inquiétude quant au devenir de ma grande fille l'an prochain : le lycée visé (le plus coté et le plus proche de chez nous) vient de l'accepter en seconde ! Reste l'inquiétude d'une orientation professionnelle si précoce (peut-on être sûre de ses choix d'avenir à 15 ans ? Pour ma part, j'ai changé du tout au tout en fin de terminale et troqué mon inscription en maths sup contre la fac de musicologie…), mais de toutes façons, nous n'avions guère le choix ; la sensation aussi de naviguer dans le brouillard, sans être vraiment guidés, dès que l'on sort des 3 fillières classiques S, L, Es ; sa faculté de se faire une place dans une classe de garçons (mais Paul est dans une classe de filles, après tout…) ; la fatigue des trajets, des travaux pratiques… on verra le moment venu ! Pour l'instant, je suis soulagée d'être enfin fixée et de pouvoir cesser les recherches, portes-ouvertes et rendez-vous dans des lycées de plus en plus éloignés et improbables.

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27 mars 2013

En retard ! Je suis en retard !

http://tribulationsfeminines.files.wordpress.com/2012/04/lapin-alice-en-retard.jpg

… et ce n'est pourtant pas faute de courir toute la journée, comme le lapin blanc. Mais à force de courir plusieurs lièvres à la fois, entre les dépots de dossiers et après-midi d'information dans les lycées, les répétitions de musique qui se succèdent, je n'y arrive plus. J'ai 3 ouvrages en cours, tous plus ou moins urgents, mon filleul vient de me demander une housse de Djembé (pour une fois qu'il a une idée de cadeau d'anniversaire, profitons-en !) Mais son idée est assez précise et je n'ai pas tout le matériel sous la main, impossible d'avancer avant demain soir (et je le vois lundi, oups !)

Ce matin, la journée s'annonçait mal, avec un dos tellement douloureux que je pouvais à peine respirer. Quelques comprimés plus tard, j'ai pu faire le service minimum (dont une bonne heure de voiture) et un peu de supplément :

27 mars1

Ces petits lapins (réalisés à la brodeuse, le fichier est offert ici, je ne sais pas jusqu'à quand…) pour les quatre petits-cousins que nous verrons dimanche. Leurs parents ont organisé de fabuleuses chasses aux œufs pour mes enfants quand ils étaient petits, à moi de leur rendre la pareille (enfin, ils sont trop petits pour les œufs en chocolat encore, on verra l'an prochain…). Je vais peut-être leur broder des yeux, qu'en pensez-vous ? (ça occupera le trajet sur l'autoroute chargée, dimanche)

22 mars 2013

Un agenda vivant

Comme l'écrivait Anne il y a quelque temps, je suis l'agenda familial à moi toute seule. J'ai bien tenté de déposer un agenda scolaire près du téléphone et espérer que chacun y note ses activités, impératifs et rendez-vous, c'est peine perdue, je me retrouve à tout copier sur mon agenda personnel, puis tout recopier ensuite sur l'autre (que je suis la seule à consulter, finalement…), bref je suis à la recherche de la perle rare : l'agenda familial pas trop encombrant (pour pouvoir le mettre dans mon sac sans être chargée comme une mule), avec beaucoup de place pour tout noter, y compris les activités simultanées, beau, pour donner à tous l'envie de mettre le nez dedans, et s'il vous plaît, un vrai "septembre à septembre" * voire mieux encore, un "septembre à décembre".

Dès qu'arrivent les plannings des scouts, du caté, des répétitions de l'école de musique, des livraisons de l'AMAP, tout cela par mail, je m'empresse de tout noter mais n'échappe jamais à quelques oublis… sans compter que les dits-plannings sont fréquemment modifiés en cours de route. Mais malheureusement, même avec la meilleure bonne volonté du monde et la tentative de tout organiser au mieux, je n'arrive pas à éviter les téléscopages inhérents à une famille de 5 personnes bien occupées. Ainsi demain :

8h : je vais conduire Paul à son bac blanc, parce que j'ai pitié de lui et que les trains sont plus rares le samedi, sans parler du bus à prendre ensuite

8h30 : Marie et son père se rendent à la journée portes-ouvertes du deuxième lycée professionnel (à 20 km) que la jeune fille espère intégrer (l'entretien de recrutement du premier lycée, mercredi, m'a obligée à une journée d'équilibriste, attraper la petite à son cours de musique (qui a fini en retard, bien sûr), manger un morceau debout en préparant un pique-nique, filer récupérer la grande au collège, faire la route vers le lycée (sans me perdre, youpi), passer 3/4 d'heure dans un fauteuil au soleil en attendant qu'elle passe les différents tests, la récupérer juste à temps pour la reconduire à son cours de violoncelle, ouf ! Sans compter le stress des jours précédents, notamment à attendre des tirages de photos en retard, pour boucler un dossier pour l'entretien en question (dossier qui n'a même pas été regardé par le jury, soupir…)

8h45 : je conduis Aurore au caté

Jusque-là, tout va bien… Je cuisine pour le midi, un pain et une brioche pour le brunch de dimanche, fais un peu de ménage

10h : je pars pour une répétition

11h30, je reviens, ça va toujours mais ça ne va plus durer…

12 h : il faut récupérer Aurore, en même temps, je dois commencer une autre répétition et il faudrait aussi aller chercher Paul qui devrait avoir fini, à cette heure-là. Au secours ! Bref, Papa et Marie vont faire un détour et passer prendre le Fiston (espérons qu'ils auront eu les réponses à leurs questions, la dernière fois, ça nous avait pris pas mal de temps), je vais récupérer ma fille un peu en avance et arriver à en retard à la répet (pas de chance, c'est moi qui commence, normalement…)

12h40 : on mange vite-fait et tous ensemble, pour une fois

13h20 : je vais conduire les deux grands au local scout pour qu'ils partent en week-end à une bonne heure de route (enfin, j'espère, parce que  les réponses au sondage de co-voiturage créé hier par Fiston ne se bousculent pas, et encore, je l'ai forcé à s'y coller, parce qu'il est "responsable santé", en principe, pas "responsable communication", donc il voulait attendre que les jeunes concernés s'en chargent ; et nous n'avons connu le lieu de camp que mercredi soir)

13h30 : mon mari et Aurore partent à la mairie pour un mariage

13h50 : je pars répéter (oui, encore !)

16h : je rentre, je me change, je change d'instrument et je file au mariage

Et là… bal folk, animations diverses, repas, danses, rires, photos, bonheur, retour dans la nuit (là, ça ira, nous pourrions presque rentrer à pied)

Bon, cette semaine, j'ai quand même réussi à coudre ceci :

22 mars322 mars1

Voilà 2 fois en un an que nous sommes invités à un mariage de musiciens, je ne m'en doutais pas du tout lorsque j'ai commandé ces coupons Love Map chez Motif personnel, j'avais mêmé hésité, me demandant ce que je pourrais en faire ! Il m'en reste un, mais je crois que je le garderais bien pour notre chambre.
Les derniers mariés m'ont bluffée, cet été, à identifier et chanter presque toutes les chansons, je n'ai même pas eu à leur donner le lien vers la play-list ! Les nouveaux seront-ils à la hauteur ? Je leur souhaite de très longues années de bonheur, en attendant…

 22 mars2

 

* Le mien s'arrête au 17 août cette année, super pratique !

16 mars 2013

Comment passer une soirée de galère ?


1. Promettez de broder sur 4 tee-shirts un texte de 15 lettres sur une seule ligne qui entre dans le petit cadre (= taille de police minimale et points serrés). Oubliez ce petit travail deux jours et rappelez-vous-en la veille ;
2. Souvenez-vous que vous avez promis à une apprentie couturière de 15 ans de l'aider à se coudre une robe ce soir-là ;
3. Passez un bon quart d'heure à essayer de positionner correctement le jersey dans le cadre, ni trop tendu, ni trop lâche et bien droit ;
4. Démarrez la broderie en oubliant de fixer le cadre sur le bras : en principe, l'aiguille fera du sur-place, ce qui finira immanquablement par de gros nœuds sous la plaque à aiguille ;
5. Pendant ce temps, l'apprentie couturière, à 50 cm de vous, vous posera toutes sortes de questions angoissées ;
6. Décousez point par point la broderie, avec une épingle et une pince à épiler, repositionnez le cadre, bien fixé cette fois, et recommencez ;
7. Si vous avez de la chance, le résultat sera le même : gros nœuds sous la plaque à aiguille, blocage du tissu qui arrive même à passer dans le trou ;
8. Pestez, faites appel à tous vos trésors de patience pour répondre calmement à la jeune fille à côté, qui continue ses questions, exclamations angoissés (Ah non, cette fois, j'ai tout raté !) et petites bêtises (je vous assure qu'elle a bien compris à quoi servait un découd-vite…) ;
9. Décousez (cette fois, des mailles ont lâché, évidemment), démontez une partie de la brodeuse pour enlever les fils coincés un peu partout, recommencez sur une chute de jersey pour éliminer les problèmes (tension de fil inexistante = changement du blanc pour un blanc cassé d'une autre marque, entoilage insuffisant = rajout d'une couche d'intissé, broderie vraiment trop dense = agrandissement du motif à son maximum) ;
10. Brodez un tee-shirt à peu près correctement (sans quitter l'aiguille des yeux), finissez-en avec la couturière et renvoyez-la chez elle, passez le reste de la soirée à broder en croisant les doigts, après avoir rattrapé les mailles filées du premier tee-shirt ;
11. Promettez-vous de ne plus jamais recommencer, ou alors avec un texte plus grand, de l'intissé hydrosoluble en triple couche et une couche de protection en coton ensuite, parce que là, ma broderie, c'est du béton et je plains les joueurs qui vont les porter, encore heureux qu'il s'agisse de badminton et pas de course à pied, les frottements seront moins importants !

 

13 mars 2013

Le retour de la quinzaine du blanc

Non, je ne parle pas de la neige, quoique… j'aurais bien aimé que la météo se trompe, le grand soleil de ce matin est une maigre consolation à côté de notre voyage prévu au Stoffenspektakel d'Hasselt et annulé pour cause d'intempéries ! Samedi, le printemps était déjà là et voilà le retour de la glace, du froid et de la plus épaisse couche de neige tombée depuis le début de l'hiver, accompagnés des désagréments habituels : circulation routière apocalyptique, retards et annulations de trains, voyage rallongé en mode boîte-à-sardines (en même temps, depuis 18 jours, il y a eu 2 fois la neige, un poste d'aiguillage détruit par un incendie, un transformateur qui a subi le même sort, sans compter les ruptures de rails ou locomotives en panne). Allez, tout le monde dehors pour profiter du paysage !

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Cette année, de nouveau, j'ai cousu une robe blanche pour ma grande fille qui fera sa confirmation. Elle avait choisi ce modèle Ottobre :

J'ai trouvé un coton blanc, légèrement satiné et contenant un peu de lycra, parfait pour ce modèle. Pour plus de sécurité, j'ai réalisé une première version courte dans un tissu d'essai (une housse de couette moche que j'ai presque terminée, après y avoir coupé deux bermudas, deux jupes, une blouse et cette robe, il ne me reste que de petits morceaux) et à ma grande surprise, tout tombait parfaitement. J'ai également étudié un montage tout à l'envers pour n'avoir aucune couture apparente. Sur le modèle provisoire, je pouvais retourner la totalité du dos par les bretelles, mais je n'étais pas sûre que cela passerait dans la version longue, or c'est passé tout juste ! J'ai également modifié le bas, qui ne nous plaisait pas, et retiré un peu d'ampleur à la jupe.

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Pour compléter la tenue (et qu'elle soit décente à l'église), un petit boléro, modèle Fait-main (mars 2011). Là, j'ai dû modifier un peu plus le patron car le devant gondolait terriblement (mais les patrons Fait-main ne tombent jamais bien, chez moi, heureusement que je les emprunte à la médiathèque, je serais contrariée de devoir faire tant de retouches à chaque fois !). Encore une fois, j'ai bien cogité pour le montage, car le modèle prévoit des coutures apparentes à l'intérieur, ainsi qu'un ourlet aux emmanchures, dommage pour un modèle doublé. J'ai donc procédé ainsi : assemblage des dos et devants par les épaules (tissu et doublure), montage des manches, assemblage du vêtement et de sa doublure tout autour de l'encolure et du bord devant, ainsi que du bas, remise à l'endroit, fermeture des côtés sous les bras en tirant les pièces de tissu par l'ouverture du dos. Après un bon coup de fer, j'avais deux demi-boléros doublés sans aucune couture apparente *, il ne restait plus qu'à les assembler par le milieu du dos, en laissant une ouverture dans la doublure pour retourner, puis refermer à points invisibles.

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Après repassage, le résultat me satisfait, je ne pense pas avoir à faire une surpiqure, que ce soit sur le haut de la robe ** ou sur le bord du boléro.

13 mars2113 mars24

* le secret pour ce montage où l'on change l'ordre des coutures : une précision extrême. Il faut que couture du côté et couture du tour d'emmanchure se rejoignent au demi-millimètre près sous le bras et bien cranter les valeurs de couture pour éviter les sur-épaisseurs.

** peut-être juste quelques points pour tenir la parementure en place ?

 

 

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7 mars 2013

P'tit défi du 7 : le ratage !

Ah bon, ça n'était pas le thème du mois ? Je croyais pourtant, j'avais très bien réussi mon ratage.

Cette fois-ci, Casa nous proposait un défi “boutons” avec trois règles (au choix) à respecter :

1. coudre des boutonnières à la machine
2. coudre des boutons à la machine
3. fabriquer ses propres boutons avec la technique de son choix

Les points 1 et 2 n'ayant (presque) plus de secret pour moi (eh oui, allergique comme je le suis à la couture-main, l'un des critères d'achat de ma première machine à coudre était la boutonnière automatique en une étape), si je voulais que ce défi en soit un, il ne me restait que le point 3, avec les boutons en Fimo. Les boutons simples, ça va à peu près : j'étale la pâte, je la coupe avec un bouchon de feutre ou un petit emporte-pièce et le tour est joué. Il m'arrive d'en réaliser lorsque je veux une couleur et une dimension précises. Mais les canes m'ont toujours fait rêver et je passe pas mal de temps devant le stand de Manucréa à chaque Aiguille en Fête.

Me voilà donc lancée, avec un objectif assez simple : reproduire les têtes du renard et du blaireau d'un set d'adorables broderies. Eh bien, croyez-moi si vous voulez, c'était bien trop compliqué pour moi ! Au niveau du montage du motif, j'ai été plutôt satisfaite, mais la réduction a été une vraie catastrophe, avec déformation maximale. Le tranchage en a rajouté une couche (ma lame n'était pas assez fine ?)
Allez, si vous voulez rire un coup, voici mes boutons (et encore, pour mériter le titre de boutons, il faudrait que j'y fasse des trous), je
ne sais même pas si je vais les cuire…

7 mars1


Pour rester dans le thème, toutefois, j'ai rattrapé un peu le coup en essayant toutes les boutonnières proposées sur ma machine (je fais toujours les 2 mêmes), jolie, non, cette fleur à boutonner ?

7 mars2

Sur ce, je retourne à mes activités passionnantes de vacances : lasure de toutes les pièces en bois de la maison (et il y en a !), racommodages de pantalons… et un peu de vraie couture, heureusement !

3 mars 2013

Comment ça, Noël est passé ?

Il n'y a pas de saison pour faire des bredele, d'abord, et puis je vois encore de petits paquets de neige de ma fenêtre, dans les coins ombragés. Enfin, comme j'avais pas mal de blanc d'œufs au congélateur et que je suis en phase de vidage, quand j'ai vu cette recette, je me suis dit, allons-y  !

2 mars1

Mais parfois, chez moi, ça tourne assez vite à la cuisine expérimentale  ! J'ai pesé mes blancs et constaté que j'en avais 3 et pas 2… bon, eh bien je ferai une règle de trois, pas de problème. Mais quand même, 160  g de sucre pour 160  g de farine et le glaçage en plus, ça risque d'être beaucoup trop sucré à mon goût. Donc je vais multiplier les proportions par 1,5 sauf le sucre.

Ah, mais finalement, il faut un 3e blanc pour le glaçage, je vais donc en mettre 1/3 dans une coupelle, et je reviens aux proportions de base. Et là, ça se complique  : je n'ai plus de sucre glace, je mixe donc du sucre cristallisé à grande vitesse (eh oui, pas besoin de payer votre sucre glace 8  € ou plus le kg — faites le calcul – alors qu'on peut le faire soi-même avec un bon mixer), j'en renverse un peu à côté en le transvasant dans le bocal et je pèse mes 100  g de sucre, j'ajoute la cassonade, la cannelle, et 240  g de farine *. Là, je trouve que cette pâte est joliment sèche quand même, je n'ai pas encore mis la poudre d'amandes pourtant… mon sang mi-breton mi-normand se réveille  : bizarre, des biscuits sans beurre  ? J'ai dû oublier de copier une ligne des ingrédients. Je monte, essaie tant bien que mal de naviguer sur l'ordinateur qui rame tant qu'il peut vu qu'il est en phase de compression de vidéos pour faire de la place sur le disque…

Non, c'est ça pourtant, bon alors, la poudre d'amandes doit donner du moelleux  ? Je sors mon bocal  : ah, il n'y en a plus que 100  g, je croyais pourtant avoir des réserves. Mais j'ai un pot de crème d'amandes dans un tiroir, ça ne doit pas se conserver très longtemps, je vais en mettre 100  g, ça remplacera le beurre. J'ai bien peiné à mélanger mes ingrédients lorsque mon regard est tombé sur mon blanc d'œuf réservé pour le glaçage et que j'ai compris mon erreur  !

Moralité :
1. quand je change les proportions, je ferais bien de prendre 2 minutes pour réécrire les dosages
2. avant de me lancer dans une recette, je devrais vérifier que j'ai ce qu'il faut dans mes placards
3. je ne devrais pas me lancer dans une nouveauté quand je suis fatiguée (non, ce serait trop triste de manger toujours la même chose)

* Oui, vous remarquerez ma mémoire de poisson rouge  : j'ai mémorisé le premier changement (3 blancs au lieu de 2) mais le changement inverse ne s'est pas imprimé dans mon cerveau saturé !

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