10 du 10 : entrée/sortie
Le thème de ce mois, proposé par J'habite à Waterford, est entrée/sortie : « Il y a portes et fenêtres, d'accord. Mais allez au-delà des passages pour les humains. Bouches d'égouts, chattières, cheminées, robinets, ventilation... Imaginez, les entrées et sorties des animaux, de l'eau, de l'air... »
Je vais donc commencer par l'eau, car tout au début de mon trajet de course, je passe près de la source de la Bièvre : la fontaine des Gobelins. Une toute petite fontaine à l'origine d'une rivière qui, après un parcours de 33 km, va se jeter dans la Seine à Paris et alimentait autrefois la manufacture des toiles de Jouy, les fontaines de Versailles (via l'aqueduc de Buc) et la manufacture des Gobelins.
Un peu plus loin, je les vois enfin, tout juste sortis de l'œuf ; Madame Cygne couvait encore mercredi dernier — ou peut-être était-ce Monsieur ? L'incubation durant plus d'un mois, ils se sont relayés dans le nid, un bel exemple de partage des tâches ! Mais pourquoi parle-t-on de Vilains petits canards ? Ils sont très mignons !
Je continue ma course et parviens à monter presque sans ralentir jusqu'à la Batterie dont j'ai récemment découvert l'existence. Nul ne peut entrer ou sortir de ces traverses qui sont murées à leur extrémité.
Je poursuis sur le chemin, qui arrive au bord de l'autoroute, sort de la forêt puis y entre de nouveau.
Je longe l'autoroute une seconde fois, sur une centaine de mètres juste au niveau d'une sortie.
Vers la fin de mon parcours, je m'arrête une nouvelle fois devant deux portes bien différentes : celle de l'ancienne ferme, abritant une entreprise d'élagage…
… puis celle de cette ravissante maison ancienne, surmontée d'une glycine (mon rêve)
(les tests de peinture sur les volets ont été faits il y a 7 ans… dire que parfois, je trouve que nous traînons dans nos projets de travaux !)
La balade de l'après-midi nous conduit un peu plus loin sur la Bièvre, à l'endroit où elle sort d'un étang
et je me demande si l'on entre au pays des fées en franchissant cette drôle de porte
Enfin, je passe un long moment immobile à guetter les entrées et sorties des parents mésanges, mais ils sont bien trop méfiants et ne s'approchent pas du nichoir lorsque je suis à moins de 10 mètres ! Je les laisse donc tranquilles pour s'occuper de leurs petits affamés.