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11 juillet 2020

10 du 10 : réparé

Une fois de plus, J'habite à Waterford nous a trouvé un thème inspirant :

« Une amie me parlait récemment de l'art du Kintsugi, que je ne connaissais pas. Sans aller jusqu'à y mettre de l'or, qu'y a-t-il autour de nous comme réparations, visibles ou invisibles, que nous pouvons partager ? Repeints, rafistolés, recousus, ces objets que nous voulons garder pour quelques années encore ? »

Ça tombe bien, j'étais en pleine phase de réparations, cette semaine !

Tout d'abord, pour les scouts, puisque les normes sanitaires obligent à espacer les jeunes dans les tentes (5 dans une tente de 8 places, en se couchant tête-bêche, pour que leurs têtes soient distantes d'un mètre… comment dire que j'y crois moyennement ?). Il fallait donc que toutes les tentes du groupe soient en parfait état. L'équipe de couturières, que j'avais lâchement abandonnée durant ma capsullite, a travaillé activement tout au long de l'année. Il ne restait que trois tentes à réparer et les quelques trous à recouvrir, les quelques attaches de tendeurs à remplacer n'étaient rien, à côté des déchirures de 30 cm, des fermetures à changer ou des trous faits à l'opinel pour fixer un tendeur (désormais, tous les jeunes, ou presque, savent qu'on procède autrement dans ce cas : on noue le tendeur autour d'un petit caillou enfermé dans le coin de la toile). Mais l'opération reste sportive malgré tout, avec tout le poids de la toile de tente qui ne demande qu'à glisser de la table et la quantité de tissu à passer sous le pied de la machine, sans parler du fil qui casse et des coutures à tripler.

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Une autre réparation nécessaire, c'est ce pull, en parfait état à part les manches. Bizarrement, si le plus gros trou se situait pile au niveau du coude, l'autre manche avait un trou plus bas et un autre sur le devant ! Une chute de jersey, un coup de surjeteuse et voici des renforts de coude du plus bel effet.

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J'aurais peut-être dû tenter le Kintsugi pour cette assiette, mais la poudre dorée n'irait pas bien avec la faïence de Quimper : l'une de nos assiettes à crêpes avait eu un petit accident et le recollage n'est pas des plus heureux… mais il résiste au lave-vaisselle depuis des années.

11 juillet - 10

 Pour cette lampe, en revanche, c'est presque invisible puisque la cassure s'est faite à l'endroit idéal. Vous la voyez, cette fine ligne blanche ?

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 Pour le pied central de notre table, qui ne cessait de tomber malgré les recollages, la solution nous a été suggérée par un jeune menuisier : de la colle expansive, pas discrète du tout, mais qui ira regarder sous la table ?

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Ici, on parlera plutôt de rénovation : le vernis de nos chaises était devenu blanc et opaque avec le temps et, l'an dernier, un ébéniste nous avait proposé de les refaire pour… 250 euros par chaise ! Après avoir tenté le décapant écologique puis chimique, Guillaume a utilisé sa ponceuse delta (avec du papier de verre suisse, qualité incomparable !) et plusieurs couches de vernis de qualité. La première chaise lui avait pris plusieurs week-ends et il pensait arriver au bout du travail en six mois… c'était avant le confinement. Maintenant, nos chaises sont comme neuves (il faudra les faire rempailler, tout de même).

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Et puis ce midi, alors que je coupais du pain dur pour en faire de la chapelure, j'ai dérapé… rien de grave, deux petites entailles vite réparées (vive le stéri-strip, indispensable dans cette maison de maladroits)

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Une tige de misère cassée ? Placée dans de l'eau pendant une vingtaine de jours, des racines apparaissent et c'est une future petite plante qui se prépare.

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Une réparation du confinement qui a été efficace et tient le coup, malgré un usage intensif ! En plus, il paraît que la matière choisie (un crêpe de polyester) est très agréable au contact et ne tient pas trop chaud aux oreilles.

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 Moins réussie, cette réparation de cordon du fouet électrique, dont les fils étaient presque à nu. J'ai utilisé le "plastique magique" que l'on place quelques minutes dans l'eau bouillante, pour en faire une pâte malléable. Pour réparer un plastique dur (lunettes, angle d'un appareil), ce doit être parfait. Là, il aurait fallu une matière un peu souple, mais c'est mieux que rien.

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Et pour finir, deux réparations en projet : 

À vrai dire j'espérais inscrire celle-ci programme "je couds pour un homme" mais je n'en suis qu'à l'étape "découdre" : je vais essayer de changer juste la pièce "centrale" des boxers, soumis à rude épreuve par la selle de vélo. Double avantage : liquider mes petites chutes de jersey et faire des économies (et un geste pour l'environnement) en ne jetant pas ces boxers presque comme neufs (à part cet endroit).

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Et ce beau moulin à café (qui sert encore de temps en temps), qui aurait besoin de quelques recollages (notamment la poignée, fendue)

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Commentaires
M
Recouvrir des écouteurs, j'admire! Et effectivement du beau travail avec le mobilier. Mais recoudre des tentes? ouh là là c'est du sérieux!
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T
Récupérer, rafistoler, rénover....certains le faisaient déjà mais cette dernière crise a mis l'accent sur toutes ces choses au lieu d'encombrer les déchetteries et de consommer encore et encore...<br /> <br /> La lampe, la table, les chaises : du beau travail.<br /> <br /> Bon week-end et continue les bonnes idées.
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