Je suis toujours là !
J'avais prévu de coudre, la semaine dernière… mais je ne sais pas où ont disparu les heures que je devais y consacrer, dans une faille spacio-temporelle, probablement !
Le grand ménage du lundi (indispensable après une grosse semaine de laisser-aller, entre la tornade de la préparation des sacs de camps et la chaleur accablante;
Les courses du mardi et les arrosages quotidiens du jardin (mine de rien, ça prend du temps);
Une virée parisienne mercredi avec 3 passages aux coupons de St Pierre, parce que l'assortiment de coupons n'est pas le même au fil de la journée (et j'ai bien fait, ce n'est qu'au troisième passage que j'ai trouvé mon bonheur), l'examen de TOUS les rouleaux de coton écru de TOUS les magasins du marché Saint-Pierre avant de trouver le coloris exact du fond de mon Dear Jane (parce que, bien évidemment, j'ai utilisé un tissu dont j'ignore la provenance);
Jeudi, un début de soirée passé à jouer à la marchande à l'Amap pour cause de train supprimé (je devais juste remplacer Guillaume pendant 20 minutes, mais une fois sur place, on discute avec les amis de passage…) et des légumes à cuisiner, beaucoup de légumes, c'est la pleine saison ! Nous nous sommes retrouvés avec 4 belles salades, alors qu'il nous en restait deux de la semaine précédente, sans parler des courgettes, tomates, haricots, fèves, choux pointus, chou rouge… tout cela pour deux, au secours !
Vendredi, hop, deux salades offertes aux voisins ! Et depuis, c'est salade, courgettes et tomates à tous les repas.
notre futur carrelage de salle de bains ?
Dimanche, l'exposition Le grand orchestre des animaux à la fondation Cartier avec une amie, puis un barbecue coréen (une première pour nous) et un café en terrasse, au soleil, c'est bon aussi de ne rien faire !
Et lundi, avec l'aide de Paul, rentré de son camp, les grands travaux de l'été (cette fois, pas de doute, le bois est bien sec — enfin, il était, car évidemment, il pleut maintenant…) : les boiseries extérieures, volets, porte, fenêtres, poutres et cache-moineaux. Le voisin nous a laissé accès à ses échelles mais je n'en mène pas large, perchée à 3 mètres, le pinceau d'une main et le pot de lasure de l'autre. Où sont passées la souplesse et l'insouciance de mon adolescence, lorsque nous ravalions les 3 étages de la maison ?
J'ai trouvé un outil formidable tout-en-un, qui ouvre les pots de peinture sans les abîmer, contrairement au tournevis, permet de gratter la peinture à plat ou dans les recoins, de retirer des clous, d'essorer le rouleau, d'élargir les fissures, de dévisser le rouleau et qui fait même décapsuleur !