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attraper le temps qui file…
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11 septembre 2016

en (dés)équilibre

Un pied dans les vacances, un pied dans la rentrée… pas très confortable comme position ! Pourquoi ai-je tant de mal cette année à reprendre le rythme ? Parce qu'il fait trop chaud ? Parce que j'ai passé deux semaines à la maison, à savourer l'absence de toute contrainte horaire ? Parce que j'ai repris le travail de façon intensive le surlendemain de notre retour ?

Je sais qu'il va falloir passer à la vitesse supérieure, le capharnaüm de la maison, les papiers en attente me le rappellent chaque jour et pourtant, je résiste ! Mais j'ai préféré faire des folies et assurer notre réserve annuelle de cocos de Paimpol

10 septembre1  10 kg, soit deux soirées d'écossage !

Il y a eu tout de même une soirée trépidante lundi dernier : dans la matinée, je réfléchis à ce que je vais faire des belles fanes de radis récupérées à l'Amap (avec des radis, au bout, hein, mais ceux-là, nous les avions déjà mangés). Une soupe, par cette chaleur ? Et là, un éclair de lucidité : ne serions-nous pas le 5 septembre ? (Anne n'a pas fait mieux, ça me rassure…). Plan de bataille : j'élabore un menu avec l'aide de mon ami Picard. À la pause de midi, je fais quelques courses à la petite supérette du coin. Je constate la disparition de ma carte de paiement de l'hypermarché (empruntée par Marie)… très bien, comme punition, elle passera dès sa sortie du train acheter les deux produits que je n'ai pas trouvés. À 16h, je cours et réussis à attraper le train d'avant. 16h30, j'ai 1/2 h avant la livraison attendue, je saute dans la voiture et découvre que Picard est à 6 min de trajet (aux heures creuses). 16h58, me voilà de retour, j'attends le livreur, tout en cuisant mes fanes de radis (oui, j'ai réussi à les intégerer au menu). Je constate qu'il ne reste que deux figues au congélateur (j'aurais dû vérifier avant), tant pis, les brochettes de St Jacques aux figues seront pour une autre occasion. Je sors tout ce qui doit décongeler. 17h40, je réceptionne mon colis et pars à l'école de musique montrer le nouvel alto au professeur. 18h30, l'alto ne convient pas… découragement et fatigue m'envahissent, mais il ne faut pas mollir ! 18h55, Marie envoie un SMS à son père pour savoir quelle bouteille sortir de la cave, il répond « Il y a quelque chose à fêter ? »

Et voilà comment on improvise un repas de fête en deux heures : velouté glacé de fanes de radis et millefeuille de saumon, coquilles Saint-jacques à la bretonne (la recette de Mamie), quinoa aux petits légumes et palets poireau-carottes et farandole des desserts.

10 septembre210 septembre310 septembre4

Sinon… la rentrée s'est bien passée pour tous, Aurore a TOUS ses professeurs (mais 4h de moins dans son emploi du temps, je ne décolère pas contre cette réforme appliquée au petit bonheur selon les académies, qui l'a forcée à abandonner en cours de route son option classe euro anglais et lui a supprimé deux heures de latin), Marie a inauguré son année de BTS par une sortie à Vaux-le-Vicomte, elle rentre chaque semaine avec un nouvel objet à acquérir (une ramette A3, du calque à esquisses en rouleau, un kutch (???) — les commandes internet marchent bon train), Paul a obtenu l'accord de son école pour les deux stages qu'il avait trouvés en mai-juin (dont 6 mois sans transport en commun, alléluia !), Aurore a posté sa demande de stage mi-août et s'inquiète de n'avoir reçu aucune réponse (la personne à contacter par téléphone est à son bureau de 8h30 à 12h30 et de 14h à 17h, impossible pour la demoiselle de lui téléphoner, donc, on verra mercredi) et j'aimerais que Marie s'occupe un peu plus activement de trouver son stage de novembre.

Et je viens d'entrer dans le tunnel des réunions de début d'année, court, le tunnel, il faut l'avouer, avoir deux étudiants simplifie la tâche (en revanche, je soufflerai le jour où j'aurai mis en pace la télétransmission des soins avec la mutuelle, il ne me manque plus que l'attestation de sécu étudiante de Marie pour lancer la demande, qui devra, je le sais par expérience, être appuyée de quelques coups de fil insistants). Cela devrait m'aider à reprendre le rythme, non ? À moins que ce ne soit la première grosse galère ferroviaire de l'année, avec suppression d'une ligne et demie * sur trois et énervement matinal contre Paul qui prend toujours le dernier train possible et n'a donc pas pu anticiper le problème, ne sait pas chercher un itinéraire alternatif et ne s'est pas occupé, depuis 3 semaines, de son problème d'internet sur téléphone, ce qui n'aide pas quand on est bloqué dans une petite gare…

 

 

* Mystère : comment les RER C ont-ils pu circuler toute la journée de St Quentin en Yvelines à St Martin d'Étampes (en traversant Paris) alors qu'en sens inverse, le trafic était totalement interrompu. Ou alors, 28 trains stationnaient la nuit dernière au dépôt de Trappes et ils sont tous à Jusivy, maintenant, c'est malin !

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