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attraper le temps qui file…
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31 mai 2022

Le tour du monde en 80 livres #4

C'est un petit challenge lecture créé par Bidib. En mai, j'ai lu 5 livres, j'ai visité 4 nouveaux pays, sur 4 continents.

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Burkina Faso :

Roukiata Ouédraogo, Du miel sous les galettes. C'est le premier roman de cette jeune actrice et humoriste, je ne manque pas une de ses chroniques dans l'émission Par Jupiter.
L'héroïne, choisie comme marraine de la journée de la francophonie, retrouve au petit-déjeuner le goût des galettes au miel que sa mère préparait et vendait, pour faire vivre ses 7 enfants pendant la détention de son mari. Tout en nous faisant vivre sa journée chargée (table ronde, conférence, cocktail, dictée, entretien, cocktail, photo officielle… avant d'aller jouer son spectacle), elle relate ses souvenirs d'enfance, les voyages et les démarches de sa mère, qu'elle accompagnait partout, bien attachée sur son dos, mais aussi l'école, les repas, les bêtises de son frère, les visites à la prison ou chez son grand-père. On rit souvent (le match des Mamans !), on est ému, on pleure aussi aux moments douloureux. Cette journée particulière se terminera comme elle a débuté : avec des galettes au miel de Fada N'Gourma.

Canada :

Nancy Huston, Le club des miracles relatifs. Varian, un garçon hypersensible et surdoué, a bien du mal à s'adapter à la société, surtout lorsqu'arrive l'adolescence. Lorsque son père, qui a dû quitter son emploi de pêcheur et leur île pour retrouver du travail, disparaît, Varian décide de partir à sa recherche en laissant sa mère, vieillissante et perdue. Il se retrouve dans le monde violent de l'exploitation pétrolière à outrance. Ce roman a un côté science-fiction, mais Nancy Huston aborde des problèmes bien réels : l'exploitation du gaz de schiste, mais également des hommes, sacrifiés à la recherche du profit; la difficulté à communiquer avec les autres quand on n'est "pas dans la norme"; la lutte écologiste durement réprimée; la dure vie des femmes dans un monde masculin. J'ai eu du mal, tout d'abord, avec l'écriture des monologues intérieurs de Varian, mais j'ai vite été prise par l'histoire, même si elle est sombre et pessimiste.
Petite anecdote : je pensais compléter mes lectures canadiennes par une auteure anglophone, après Jean-Paul Dubois… mais Nancy Huston est francophone ! Je n'ai plus qu'à chercher un nouveau roman canadien…

Chine :

Qiu Xiaolong, La danseuse de Mao. Un roman policier dans la Chine contemporaine. L'inspecteur Chen est chargé d'une enquête particulière : pourquoi la jeune Jiao, petite-fille de l'actrice Shang qui a eu une liaison avec Mao, est-elle devenue subitement si riche ? Et que détient-elle de si précieux, un objet ou un documents que les équipes spéciales de l'époque auraient cherché en vain chez sa grand-mère. L'inspecteur ne sait ni ce qu'il cherche, ni pourquoi, mais doit mener ses recherches en deux semaines… et cette enquête s'avère bien plus dangereuse que prévu. 
Le texte est mêlé de poésies (surtout celles de Mao), de nombreuses références littéraires chinoises et d'une multitude de proverbes. J'ai bien envie de lire d'autres enquêtes de l'inspecteur Chen, pour me familiariser un peu plus avec cette culture.

Belgique :

Amélie Nothomb, Antéchrista. Entre Maigret et Amélie Nothomb, j'ai un peu hésité. Je suis un peu déçue par ce roman, qui se lit très vite (160 pages, en assez gros caractères). En fait, je suis souvent déçue par cette auteure, à part le remarquable Stupeur et tremblements, je trouve que ses histoires sont assez banales, sous des dehors originaux (les noms des personnages). Je devrais peut-être lire ses premières œuvres ?
Ici, Blanche, jeune fille timide, se lie avec Christa, aussi jeune qu'elle, mais très extravertie. Elle lui propose de partager sa chambre une nuit par semaine, pour lui éviter un train trop matinal, mais sa nouvelle "amie" va devenir très encombrante, puis manipulatrice. Jusqu'à ce que Blanche réussisse à retourner la situation, quoique…

Pérou :

Mario Vargas Llosa,  La Tante Julia et le scribouillard. Varguitas a 18 ans, il devrait étudier le droit, mais passe ses journées à rédiger les bulletins d'information de la Radio Panaméricaine et écrire des nouvelles. Arrivent alors de Bolivie un auteur de feuilletons radiophoniques excentrique, Pedro Camacho et la tante par alliance du jeune homme, Julia, fraîchement divorcée et décidée à se trouver un nouvel époux. Malgré les 14 ans qui les séparent, il va la séduire, par défi. Mais leur amour devient sérieux, tandis que Pedro Camacho, de plus en plus prolixe, se perd dans ses intrigues, au point d'en perdre la raison.
Au début de la lecture, je pensais que les personnages des chapitres pairs allaient rencontrer ceux des chapitres impairs (la vie de Varguitas), avant de comprendre la structure du livre et de chercher les recoupements et similitudes (ce paragraphe qui revient toujours « un homme dans dans la fleur de l'âge — la cinquantaine — large front, le nez aquillin, regard pénétrant, esprit plein de bonté et de droiture… »). Je me suis beaucoup amusée durant cette lecture de 450 pages de texte serré (c'est en Folio, mais la police de caractères est petite. Et c'est encore pire dans la collection Découvertes Gallimard : j'avais initialement prévu de lire La maison verte
 mais j'ai rendu le livre à la médiathèque au bout de 3 pages, tant c'était écrit petit. Je n'ai plus l'âge…)

 

Afrique

Algérie :
Kamel Daoud, La préface du nègre : le Minotaure 504 et autres nouvelles

Maroc : 
Mohamed Leftah, L'enfant de marbre

Nigeria : 
Chigozie Obioma, Les pêcheurs

Rwanda :
Gaël Faye, Petit pays.
Scholastique Mukasonga, L'iguifou, nouvelles rwandaises. 
Beata Umubyeyi Mairesse, Tous tes enfants dispersés.  

Sénégal:
Birago Diop, Les contes d'Amadou Koumba
Fatou Diome, Celles qui attendent

 

Amérique

Canada :
Jean-Paul Dubois, Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon (prix Goncourt 2019).

Colombie :  
Gabriel Garciá Márquez, La Mala Hora.

États-unis :  
Jack London, Martin Eden
Harper Lee, Va et poste une sentinelle.

Mexique :
Laura Esquivel, Chocolat amer. 
Carlos Fuentes, Une certaine parenté

 

Asie

Inde :
Rohinton Mistry, L'équilibre du monde.

Japon :
Haruki Murakami, Le passage de la nuit. 

Vietnam :
Kim Thúy, Man. 

 

Europe

Allemagne :
Eduard von Keyserling, Altesses.

France :
Maurice Leblanc, Arsène Lupin
Riad Satouff, Le jeune acteur
Loïc Clément, d'après Marie-Aude Murail, illustrations Anne Montel, Miss Charity t. 1, L'enfance de l'art
Romain Gary (Émile Ajar), La vie devant soi et Les racines du ciel)

Hongrie :
Magda Szabó, La porte et Abigaël.

Islande :
Audur Ava Olafsdottir, Miss Islande

République Tchèque :
Kafka, Le procès et La métamorphose

Royaume-uni :
Edward Morgan Forster, Avec vue sur l'Arno

Suède :
Camilla Läckberg, Femmes sans merci. 
Katarina Mazetti, Le mec de la tombe d'à côté

Jonas Jonasson, Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire.
Vilhelm Moberg, La saga des émigrants (7 tomes)
Stieg Larsson puis David Lagercrantz, Millenium (6 tomes) 

Ukraine :
Andreï Kourkov, Le jardinier d'Otchakov.

 

Océanie

Australie :
Joan Lindsay, Pique-nique à Hanging Rock

 

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30 mai 2022

Parfaitement romantique

Après avoir essayé une robe du commerce qui était trop moulante, mal coupée, elle m'a demandé de coudre un modèle similaire. J'avais déjà deux bases de patrons maison : son top blanc (porté et reporté, malgré la détente progressive du tissu) et sa jupe verte, très portée elle aussi. J'ai cousu une toile rapide et très moche, à base de chutes de viscoses diverses et fort mal assorties. Comme m'ont dit mes filles : il faut vraiment savoir se projeter ! Mais au moins, tout tombait parfaitement.

Et puis elle a choisi un tissu que je n'aurais pas acheté… rien que l'intitulé : "viscose fleurs - blanc délavé". Il me rappelle les papiers peints de salle de bains de mon enfance.

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Mais ce n'était pas moi qui allais la porter ! Le tissu (Butinette) est arrivé, une horreur au toucher très synthétique. Je me suis réjouie d'avoir pu commander juste le métrage nécessaire : il n'en reste presque rien.

La couture a été facile, le plus compliqué étant de faire les ajustements, notamment régler les élastiques, quand la demoiselle était de passage entre deux semaines de cours : d'abord les encolures devant et dos, avant la pose des manches. J'ai coupé une parementure de têtes de manches pour former la coulisse au niveau des épaules.

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Au moment de coudre l'ourlet, elle m'a rappelé qu'elle voulait une jupe fendue. L'ourlet avait tendance à gondoler, puisque bord des pans de jupe sont un peu en biais mais avec un bon coup de fer, il est revenu à sa place.

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29 mai 2022

52/2022 : Le voyage pour moi…

Le thème du jour est une citation : 
« Le voyage pour moi, ce n’est pas arriver, c’est partir. C’est l’imprévu de la prochaine escale. C’est le désir jamais comblé de connaître sans cesse autre chose, c’est demain, éternellement demain », Roland Dorgelès
Pour l'auteur, né en 1985, un voyage devait effectivement être toute une aventure : voiture à cheval, train à vapeur, bateau… mais surtout beaucoup de marche à pied, ça laisse le temps de découvrir le pays.
Aujourd'hui, un voyage se mesure en heures de trajet, qu'on espère le plus bref possible. Quant à l'inconnu… on sait déjà tout du lieu qui va nous accueillir, grâce aux photos, on n'erre plus dans une ville ou un village, à la recherche du camping (il fallait trouver la mairie, devant laquelle on était certain de trouver un plan, qu'il fallait ensuite mémoriser le mieux possible), le GPS nous conduit sans erreur à l'adresse indiquée. Ne faudrait-il pas, de termps en temps, se fier plutôt à notre sens de l'orientation, au risque de le perdre ? (pour ma part, ayant été totalement dépourvue de cette aptitude jusqu'à l'âge de 18 ans, où j'ai été lâchée dans une ville sans rues à angles droits — adieu Le Havre, bienvenue à Rouen — je préfère me passer de ctte béquille quand ne suis pas pressée par le temps)

Lorsque nous avons du temps devant nous, le trajet est un voyage en soi : comme lorsque nous sommes allés à Dinard en juillet 2017, en passant par Chaumont-sur-Loire, puis la Hirlière, ou un an plus tard, notre grande traversée, de la Bretagne à la Suisse, avec une étape aux Hospices de Beaune, une autre à Dôle, puis Arc-et-Senans. Ou le mois dernier, où nous avons profité d'un trajet vers Lyon pour visiter Autun.

Lorsque les enfants étaient petits, rien ne pouvait leur faire plus plaisir, comme prélude aux vacances, qu'un petit-déjeuner sur l'autoroute : on les transportait dans la voiture à 4 ou 5h et ils terminaient leur nuit, avant de se réveiller 150 ou 200 km plus loin, c'était toujours ça de gagné sur les disputes, les « on arrive bientôt ? » ou les histoires du Perce-Oreille écoutées en continu sur l'autoradio.

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(et hop, au passage, je m'offre un voyage dans le temps ! )

Tandis que pour moi (et toutes, ici, me comprendront), avant le plaisir du voyage, il y a une corvée beaucoup moins agréable (sans compter son pendant au retour, avec en plus les machines à enchaîner)

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22 mai 2022

52/2022 : petits et grands projets

Cette semaine, c'est Loulou qui a choisi le thème, mais le récapitulatif sera toujours chez Virginie.

Je vais commencer par le grand projet : notre traversée de la France en juillet, pour un rassemblement scout, précédé (et peut-être suivi) de quelques jours pour découvrir le pays basque visiter deux personnes chères qui sont parties là-bas. Nous avons commencé à réserver nos hébergements, c'est déjà un début !

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Et le petit projet du jour (qui m'a tout de même demandé pas mal d'efforts) : arranger un petit coin de jardin, au bas de la clôture.

Arrachage des herbes en tous genres, puis des racines avec l'aide de la houe, épandage de compost, puis semis de graines de cosmos et arrosage. Il n'y a plus qu'à attendre que ça pousse…

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18 mai 2022

Rapide et efficace !

Je déteste me sécher les cheveux, mais je prends facilement froid si je les garde mouillés. Alors j'essore au maximum mes cheveux, puis je les enroule tant bien que mal dans une serviette que je fixe avec une pince, qui finit immanquablement par glisser. Retour à la case départ et au dos trempé. Tout cela en me disant, depuis des années, que je pourrais me coudre un turban de douche.…
Jusqu'à ce que Marie décide de se coudre ce fameux turban. Elle a trouvé un tutoriel (ça ne manque pas), dessiné un patron, nous avons fouillé dans mes stocks d'éponge (et hop, une serviette de moins, ça fait de la place). Pour ne pas avoir à mettre de biais, nous avons conservé les ourlets de la serviette. Un bout d'élastique et un bouton plus tard, le tour était joué.
Je lui ai emprunté son turban une ou deux fois, puis j'ai sorti une nouvelle serviette (du temps où j'en achetais en solde pour couper des bavoirs) et consacré une demi-heure à me coudre mon turban. Comme la première fois, j'ai oublié d'insérer l'élastique dans la couture, mais j'ai caché les extrémités sous un petit carré de coton.

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Magnifique, n'est-ce pas ?

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Et c'est aussi un moyen d'utiliser les gros boutons dont je ne sais que faire.

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16 mai 2022

La relève

C'est Marie, qui continue à broder avec de plus en plus de talent,

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 qui a cousu et brodé toute seule un calendrier de l'avent,

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 qui a réalisé, avec un peu d'aide, une ravissante robe de bébé,

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(il a fallu faire un peu de patchwork parce que la chute de tissu à cerises était vraiment petite)

ou qui vient de se coudre une robe d'été, avec une répartition de fronces qui frôle la perfection, surtout pour une première fois !

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Quant à Aurore, à part des dizaines de carrés démaquillants (une face éponge, une face coton) cousus pendant ses rares moments de loisir pour financer son projet scout au Togo, elle m'a demandé il y a 15 jours de lui apprendre le crochet. Elle avait vu une vidéo pour réaliser un petit haut. Au bout d'une heure, elle avait compris la technique et commençait à crocheter assez régulièrement. Au bout de quelques heures (pendant le trajet en voiture vers vers Lyon), elle maîtrisait les débuts et fins de rangs, sans perdre de maille, et son morceau d'essai, après des débuts plutôt tortueux, ressemblait enfin à un rectangle. Elle s'est ensuite lancée dans son grand projet et, avec un peu d'aide de ma part pour les augmentations et diminutions, l'a mené à bien en une semaine ! 

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Ça y est, je leur ai transmis le virus, l'une et l'autre parlent déjà de leurs futurs projets.

 

15 mai 2022

52/2022 : limaçon aventureux

La phrase du jour, proposée par Virginie est : « Limaçon aventureux, le temps sera pluvieux »

Après plus d'un mois sans pluie, inutile de vous dire qu'aucun limaçon ne montre le bout de ses cornes, hélas. Pourtant hier, après avoir loué, à 3/4 d'heure de route, une motobineuse, l'avoir déchargée du coffre (ça pèse 65 kg, cet engin !), avoir constaté qu'elle se promenait allègrement au-dessus de notre terre dure comme de la pierre, après avoir pioché tant que nous pouvions pour que les lames s'enfoncent enfin dans le sol, vidé le fond du composteur (où j'ai eu la joie de trouver des centaines de vers eisenia fœtida, une première en quinze ans de compostage), repassé la motobineuse pour enfouir le compost, rechargé la machine dans le coffre, refait 3/4 d'h de route, puis autant au retour, en passant par la jardinerie, et mis en terre les plants de tomates, courgettes, concombres et potirons, je me suis dit qu'il serait dommage de voir ces jeunes plants ratiboisés par les gastéropodes en une nuit et j'ai épandu de petits granulés bleus (écologiques, tout de même), tout en me disant qu'avec cette sécheresse, c'était une précaution inutile.

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Mais finalement, j'ai eu raison : voici un limaçon qui a eu le temps de se promener sur un plant de concombre, mais pas d'en grignoter les feuilles.

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Quant à ce petit escargot, voilà bien deux semaines qu'il est installé dans l'oranger du Mexique (qui a très mal vécu sa transplantation et est en soins intensifs : un arrosoir matin et soir), je pense que ce n'est pas une très bonne idée (pour l'escargot)

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9 mai 2022

Couture pour homme : mai

Enfin, je sors du trio "Jean/Chemise/Caleçon" pour une nouvelle participation au défi de Coudre et découdre « Je couds (ou je tricote) pour un homme ». Je pensais pouvoir coudre ce polo pour mars, puisque j'avais acheté tissu et patron fin février, mais j'ai bien fait de ne pas me précipiter car il m'a fallu du temps pour comprendre le montage et soigner les finitions.

Nabel m'avait donné envie, avec ses superbes polos Aspen, mais j'hésitais à acheter un numéro de La Maison Victor pour un seul modèle, j'ai déjà bien assez d'Ottobre ! En février, ce patron est sorti à l'unité. Au même moment, Guillaume a constaté que l'un de ses polos, d'une marque réputée, était couvert de petits trous et que la manche se déchirait au niveau d'une couture. Comme ça faisait plusieurs mois que je lui demandais de me laisser lui coudre un polo, je lui ai montré les jerseys que proposait l'Atelier de la création (4 coloris), appelé la boutique parisienne pour vérifier le stock et le lendemain, Marie et moi prenions le train pour une matinée bien remplie (maille polo, puis marché St Pierre, puis Fil 2000, avant de rejoindre le reste de la famille pour déjeuner et visiter le Musée de la chasse).

J'ai pu faire imprimer les deux planches de patron en A0, ce qui m'a évité l'étape fastidieuse de collage/découpage. En revanche, j'ai trouvé que les explications étaient vraiment sommaires, ne serait-ce que pour savoir si les marges de couture sont comprises ou pas… (non). J'ai rapidement contrôlé les mesures en posant un polo du commerce sur le patron, tout m'a semblé parfait. J'ai un peu hésité à couper des pattes de boutonnages ou un col en tissu trame et chaîne, mais cette maille polo est assez fine. J'ai simplement supprimé le bord-côtes au bas des manches, faute d'en avoir de la bonne couleur. Un ourlet fait aussi bien l'affaire, en rallongeant un peu les manches.

Je ne sais pas si LMV explique toujours ainsi, mais j'ai trouvé que c'était très confus (digne de Burda), en plus d'être truffé d'abréviations et de pièces nommées par leur lettre sur le patron : « Faites concorder les extrémités du col avec les repères MDV de l'ouvrage. Pliez maintenant C et D par-dessus le col sur leur ligne de pli, les envers vers l'extérieur. Épinglez ensuite H sur C et D, l'endroit vers le bas ». 

Et puis je me suis rappelé que Nabel avait fait quelques tutoriels et là, j'ai retouvé le bonheur de coudre sans me creuser la tête ! Enfin… j'ai quand même un peu décousu :  le biais du col qui était trop large (2,5 cm suffisent, à mon avis, au lieu des 3 cm préconisés par le patron), le rectangle au bas de la patte, parce qu'il est beaucoup plus simple de le coudre à la fin, après les surpiqûres de la patte de boutonnage, la boutonnière du haut, que j'avais placée trop près du bord, le petit ruban de sergé qui finit la fente, qui était parti de travers…  et puis j'ai oublié de régler le point et cassé mon aiguille double… mais je suis coutumière du fait et j'en ai toujours une d'avance.

 

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Et je n'ai même pas réussi à trouver 3 boutons identiques et assortis dans mon stock, il m'a fallu aller en mercerie (qui, pour une fois, ne les vendait pas au prix de l'or).

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Enfin je suis pleinement satisfaite de ma couture, ce n'est pas toujours le cas ! 

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8 mai 2022

52/2022 : Suivre sa voie

C'est une citation que Virginie nous propose ce dimanche : « La recette du succès : suivre sa propre voie », Moses Isegaw.

Je n'étais pas très inspirée, alors j'ai fouillé mes archives.

Au début, ils nous ont suivis sur les chemins, à pied, à vélo, parfois à ski, ce n'était pas toujours facile !

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Il y a aussi une voie qu'ils ont empruntée avant nous et où ils nous ont entraînés

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Maintenant, peu à peu, chacun prend son envol et choisit sa propre voie

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Et nos chemins vont se différencier, même s'ils se croiseront souvent

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7 mai 2022

Jupe-challenge le retour

Aurore voulait elle aussi sa jupe portefeuille volantée. Il a fallu trouver un tissu qui lui plaise : nous avons passé, avec Marie, une bonne heure aux coupons de St Pierre, à lui envoyer des photos pour qu'elle choisisse "trop clair, les fleurs sont trop réalistes, trop grandes, trop petites… ah, le violet tout en bas me plairait" (en guise de violet, il est bleu). Une fois le tissu entre les mains de la demoiselle, il lui plaisait, ouf ! 

Ensuite, j'ai essayé de retrouver le patron sur le site de Love Sewing, en vain. Visiblement, les anciens patrons ne sont plus disponibles gratuitement. Enfin, j'ai fouillé dans mes classeurs, en me disant que j'allais adapter celui de Marie, et j'ai retrouvé la Vera Wrap Skirt que j'avais imprimée en trois tailles ! 

Pour la couture, ça n'a pas été trop difficile. J'ai commencé par le très long volant, que j'ai coupé un peu plus large afin d'employer cette méthode pour coudre un fin ourlet en arrondi. Une fois les trois morceaux de la jupe assemblés, nous avons procédé à un essayage et décidé qu'il faudrait des pinces dans le dos. Enfin, j'ai fait valider le résultat à ma fille en la prévenant que le volant allait allonger la jupe.

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Mais lorsque je lui ai présenté la jupe terminée, j'ai bien vu qu'elle était chiffonée (la fille, pas la jupe) : trop long. Forte de l'expérience de quelques vêtements amoureusement cousus qui sont restés au placard, j'ai décousu la ceinture (non sans soupirer), recoupé le haut, repris les côtés, creusé les pinces. Comme la boutonnière me gênait pour remettre la ceinture à l'envers, j'ai simplement raccourci cette dernière de 2 cm, décousu une petite partie du volant et réduit la largeur du panneau devant (celui qui se trouve au-dessous). J'ai pu ainsi recoudre proprement la ceinture, sinon j'aurais dû en couper une nouvelle. Mission accomplie !

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