Une Sureau toute simple
Dernièrement, j'ai fait un petit inventaire de mes tissus et cherché ceux que je pouvais utiliser pour les projets que j'avais en tête. C'est ainsi que j'ai associé ce coton bien extensible, reste d'un grand coupon déjà bien entamé, à l'un de mes patrons fétiches de robes, la Sureau. Vu que je rentre sans descendre la fermeture dans celle cousue cet hiver, je me suis épargné cette étape.
Je me suis bien appliquée pour les fronces du devant et pourtant, malgré mes deux fils de fronces serrés, j'ai encore dû m'y reprendre à plusieurs fois pour un résultat à peu près symétrique. Le reste de la couture s'est fait sans problème, j'ai raccourci les manches et ajouté une poche dans la couture de la jupe. Mais lorsque j'ai essayé ma robe terminée, j'ai trouvé le devant horrible, les plis étaient beaucoup trop marqués et gonflés ! Je pense que le tissu est un peu trop rigide, malgré son élasticité. Marie m'assurait que c'était très bien comme ça, mais je n'étais pas à l'aise, j'avais l'impression d'avoir pris deux tailles de bonnet !
Alors j'ai sorti mon fidèle découd-vite, j'ai décousu la patte de boutonnage jusque 1 cm de part et d'autre de la partie froncée, que j'ai légèrement réduire en hauteur. J'ai aussi repris quelques millimètres de largeur et, pour finir, j'ai surpiqué la fausse patte de boutonnage.
Tout ce travail de retouche n'a pas été inutile, je suis ravie de cette robe qui est d'un confort absolu ! L'ampleur de la jupe est parfaite pour faire du vélo et elle ne remonte pas, contrairement à d'autres. Il me reste toutefois une dernière modification à faire : la poche est un peu petite et une passagère du métro m'a fait remarquer que mon téléphone n'y était pas en sécurité !