Après une grande journée de couture hier, voici ce que j'ai encore pu emporter ce matin :

Deux corbeilles en tissu, une nouvelle loadette en jean, une petite pochette brodée

deux pochons qui pourront servir d'emballages-cadeaux

et l'ensemble que ma fille a offert hier pour un anniversaire

Et maintenant, repos ?  Heu non, j'ai une robe à couper !

(broderies Stickbaer et Kunterbunt)

Des imprévus qui retardent :
- un appareil dentaire qui se décroche = 1 heure passée chez l'orthodontiste, qui a pu, samedi midi, nous trouver un RV l'après-midi (pour le scout qui partait camper, évidemment, sinon ça n'est pas drôle) et puis ensuite, je suis allée le conduire toute seule et je ne me suis pas perdue !
- la Miss qui me donne samedi soir une invitation à un anniversaire mercredi, ce qui ajoute un nouveau porte-bloc-notes et une trousse à la liste ! *
- des perles introuvables, pour mettre au bout des rubans de serrage des sacs. Les deux magasins de loisirs créatifs des environs ont fermé, les rayons perles des magasins de bricolage ou mercerie ont disparu… je vais devoir sortir la fimo dès ce soir.

Mais une aide imprévue non négligeable :
- Grande Miss qui a bien compris comment enfiler la brodeuse, s'est passionnée pour cette activité et me soulage donc de tous les changements de fils **, venant juste me consulter si elle a un doute quant à la couleur à employer. Pendant ce temps, je fais du biais pour les bavoirs, je coupe, je couds…

Deux autres sacs, pas en toile parachute cette fois mais en rideau de douche, c'est très solide aussi !

Une trousse (patron Tilda), quelques bavoirs, et une "Loadette" (Farbenmix), vous comprendrez à quoi ça sert en voyant la photo :

  Bon, je vais relire mes objectifs de vendredi dernier pour voir où j'en suis !

* d'ailleurs, j'y retourne là, dès que j'ai enfourné la quiche chou-haddock du dîner…

** et ça fait du bien à son moral, car pour l'instant, elle n'a aucune disposition pour la couture…

Cette année, je n'étais pas trop inspirée pour des cadeaux de Noël cousus maison. Ou alors pour Noël 2012 !
Et puis, vendredi, une collègue me dit qu'elle va faire une petite expo-vente de bijoux de sa fabrication et que ce serait bien que je me joigne à elle avec quelques sacs et accessoires… le 2 décembre !
Bref moment d'enthousiasme, suivi aussitôt par la panique : mais je n'ai rien d'avance, mes soirées sont assez remplies en ce moment et s'il me manque la moindre fourniture, je suis bloquée, n'ayant plus rien sur place. J'ai donc passé quelques nuits à cogiter (non, pas à coudre quand même !), quelques heures dimanche à essayer des modèles jamais testés ou refaire ceux que je maîtrise déjà, et établi un plan de bataille. L'avantage, c'est que je n'ai pas un stand à remplir, et que je connais les "clients" potentiels et l'âge de leurs enfants.
J'en suis là :
- quelques petites pochettes qui pourront éventuellement servir d'emballage aux bijoux

- une dînette en feutrine

- un portefeuille

- des SaKaways, comme les appelle mon fils

Quand je dis que je n'ai rien sur place : j'ai eu le choix, pour le gros grain, entre moins d'une dizaine de coloris

Objectif du week-end : broder et coudre deux autres sacs repliables, coudre quelques pots en tissu, broder des bavoirs, tester un e-book farbenmix… en plus des activités prévues initialement : servir de GPS à mon mari pour conduire quelques scouts dans une forêt lointaine pour camper, accueillir un équipage de guides pour leur réunion, faire répéter un groupe d'enfants musiciens et chanteurs pour la messe du lendemain, animer la dite messe dimanche matin, recevoir des amis pour notre "Soup’Opéra" du semestre l'après-midi (3h d'opéra, entrecoupé d'un goûter et d'un dîner)…

Superwoman, c'est moi ! *

* J'applique la méthode Coué, on se sait jamais…

Il devait être simple et rapide, le pantalon de pyjama de mon grand fiston, ses anciens bas lui arrivent à peine sous les genoux ! Un jersey éponge du Stoffenspektakel, un patron de leggins Ottobre (oui, vous avez bien lu, il ne voulait pas un pantalon trop large, et puis, c'est pour dormir, ses copines ne le verront pas comme ça…), 2 pièces à couper, un élastique en haut, un ourlet en bas… eh bien, j'ai mis une semaine à le faire, cet ourlet !

Un petit accessoire qui m'est revenu en tête quand j'ai trouvé ce tissu : il y en avait chez ma grand-mère et c'était fort pratique, une sorte de housse où l'on mettait les petits bouts de savons restants, qui permettait de les utiliser jusqu'au bout… une sorte d'éponge moussante.
Nous sommes passés au savon ici lorsque la petite dernière avait comme activité favorite de vider les flacons de gel douche dans son bain, dès que nous avions le dos tourné… un flacon par semaine en moyenne ! Et puis les premiers articles sur les parabens et autres réjouissances commençaient à paraître. Donc hop, toute la famille au savon d'Alep et savon de Marseille, avec une version "porte-savon des écoles de notre enfance" au-dessus de la baignoire.
Restent les petits bouts, j'ai bien essayé de les refondre, mais je ne suis décidément pas douée pour ça. Ils vont donc trouver refuge dans cette petite pochette (que j'ai mis également une semaine à finir). Un petit élastique pour l'avoir bien en main, un ruban pour le suspendre, essai dès demain matin !

Et enfin, un sac pour les livres de bibliothèque : nos médiathèques nous donnent des sacs en plastique qui ont tendance à s'auto-détruire au moment le plus inattendu (en général, au bout d'un an). Le sac est bien chargé, nous partez d'un pas allègre rendre vos livres et  500 mètres plus loin, crac ! le sac se découpe sous la poignée, puis ce sont les coutures qui lâchent et vous voilà avec des lambeaux de plastique et une pile de livres dans les bras. Ma copinaute Rachel m'avait donné des chutes de montgolfière : ça se brode très bien, c'est hyper résistant (ça vaut mieux !) et c'est grand, une chute de montgolfière… donc, avec 4 chutes, j'ai déjà cousu :

- un sac à partitions                     - un sac pour que mon mari emporte son déjeûner                                              

- 5 "sacs écolos"

(le dernier est le mien, après presque 3 ans de loyaux services (dont quelques chutes du haut de mon porte-bagages alors qu'il était plein de bouteilles d'eau ou de briques de soupe), il est comme neuf, juste un peu moins brillant peut-être…

et il en reste encore pas mal… me voici donc partie pour quelques sacs à livres. Le premier est terminé, la broderie m'a pris plus de deux heures !

(broderie Urban threads)

Ma grande m'a réclamé une chemise de nuit bien chaude. Elle a choisi ses coloris parmi les velours rapportés de Hasselt l'an dernier, ses broderies (pas de problème, quand ça ne passera pas par le collège, on peut tout se permettre – ou presque). J'ai pris modèle sur celle qu'elle portait jusque-là et qui était devenue bien courte et un peu serrée. Aucune difficulté, j'ai juste trouvé un peu long et fastidieux de couper les fils sur les flocons…

Patron maison, velours à pyjama, broderies Stickbaer "In the Northpole"

Pour la suite : eh bien j'ai pas mal de projets en tête, je ne sais pas encore lequel je vais entamer…

…de mes enfants et de mon mari (c'est rare !). Pour l'aîné et la benjamine, tout d'abord, des pieds au sec parce qu'ils ont trouvé « trop pratique » celui de leur sœur :
(du vert pour la Miss qui a décidé qu'elle n'aimait plus le rose mais le vert à présent, et je m'amuse de la voir balancer sans cesse entre les deux…)

et une couture miniature (que j'ai finie à la main, c'est dire !), mais qu'est-ce que c'est ?

Un prototype, probablement, parce que je m'aperçois que le velours milleraies est un peu épais et raide pour cet usage (et j'ai eu l'idée en coupant les pieds au sec d'employer plutôt de la microfibre, qui a l'avantage aussi d'être anti-dérapante) et aussi parce que l'œillet que j'ai fait en bas est trop étroit pour brancher le casque…

Vous avez trouvé ?

Un indice : 9,4 cm de hauteur

Une « i-podchette » anti-rayures !

C'est ce que je me suis dit en terminant ce tee-shirt qui m'a pris la journée entière ! Mais quelle idée j'ai eu de vouloir reproduire le modèle (du commerce) à l'identique ! La bande froncée sous la poitrine n'est pas appliquée, mais raccorde l'empiècement et le bas, et les coutures ne sont pas faites sur l'envers, mais se recouvrent… ce qui veut dire : surfiler tous les bords avant couture, froncer, puis poser les pièces sur le bord des fronces, bâtir à la main les 4 coutures avant de piquer, et retirer les fils de fronces et le bâti avec l'aide de la pince à épiler, car tout était souvent pris dans la couture !

Bon, commençons par le début : il me fallait du fil de la couleur de ce jersey, une couleur pas courante chez moi… Direction le marché de Trappes, où je trouve un cône parfaitement assorti (plus deux ou trois petites choses prévues, plus deux  choses pas prévues, évidemment, mais quand on trouve une bonne affaire, il ne faut pas la laisser passer…) Et là, je me demande comment je vais faire 4 bobines pour ma surjeteuse à partir d'une seule. J'ai bien lu qu'on pouvait utiliser des canettes, mais une canette sur le boucleur, j'ai des doutes, je me vois déjà la remplir toutes les 5 minutes et tout renfiler à la suite… Des bobines vides, j'en ai, mais si je les mets sur le support à canette, elles ne tournent pas, le diamètre intérieur est trop large. J'ai fait un tour dans le coin bricolage et j'ai trouvé !

Comment remplir une bobine de fil

Il suffit d'utiliser une cheville pour murs pleins (ça tombe bien, depuis notre déménagement, on ne sait plus quoi en faire, vu qu'il y a du placo partout). On place la cheville sur la tige prévue pour la canette (normalement, il faut forcer un peu, c'est normal, ça ne glissera pas), on place la bobine sur la cheville, en forçant un peu aussi, on bloque le fil sur la bobine s'il y a une fente prévue, sinon on aura fait une petite fente à la base avec un cutter, et on bobine doucement en guidant le fil pour qu'il soit bien réparti sur toute la hauteur.

Pour les aiguilles, j'avais des doutes, mais une canette suffit largement pour un vêtement, même avec des bords roulottés. Et sur la bête :

Ce problème réglé, je me suis attaquée aux broderies. La demoiselle avait choisi du grand et du dense, j'ai commencé par l'éléphant et malgré mes précautions (aiguille jersey, intissé thermocollant dessous, hydrosoluble dessus, appliqué en popeline) le jersey a bougé un peu

Pour le mandala, qui exigeait le grand cadre, j'ai décidé de broder d'abord le motif sur du coton, puis d'appliquer ensuite… oui, mais… ça n'a pas été facile de tout repositionner correctement dans le cadre, car le contour de l'appliqué suit la broderie de près ! Après de multiples essais (en décousant à chaque fois le contour mal placé), je suis arrivée à un résultat satisfaisant

Et après quelques heures de couture, le résultat final plaît à sa destinataire et lui va bien, ouf !

(et elle a intérêt à le porter…)

je suis dans une période tee-shirts, semble-t-il ! Le deuxième est pour moi, jersey Stenzo du Stoffenspektakel, broderies Huups, patron Ottobre, pas d'erreur au montage (non ? Est-ce possible ? Il va neiger…)

Et la pâtisserie du jour : cookies amandes-citron, sur la base de la recette des cookies au beurre de cacahuète * d'Amuses bouche. J'avais bien aimé la consistance sableuse que donne l'emploi de pâte d'arachide à la place du beurre, je me suis dit que la purée d'amandes devait donner le même résultat. Encore une recette validée !

80 g de purée d'amandes (on en trouve en magasins bio), 80 g de beurre, 130 g de sucre, 1 œuf, 230 g de farine, 1 cuil. à café de levure, 1 pincée de sel, 2 cuil. à soupe d'amandes effilées, 2 cuil. à soupe d'écorces de citrons confites coupées en petits cubes, le zeste râpe d'1/2 citron.
Préchauffer le four à 180 °C. Battre le beurre, la purée d'amandes et le sucre, ajouter l'œuf, puis la farine, le sel et la levure, enfin incorporer le zeste, les amandes effilées et les cubes de citrons confits. Former des boules de la taile d'une noix, les aplatir légèrement et les déposer sur une plaque beurrée. Enfourner pour 15 minutes, surveiller la couleur en fin de cuisson.

* je vous les recommande mais attention, quand on y a goûté, impossible de s'arrêter !

pour notre amie couturière belge : elle nous attend à la gare avec le sourire, nous conduit vers le Pays des Merveilles, nous prépare un pique-nique réconfortant, nous fait faire un peu de tourisme à l'occasion, nous emmène dîner et nous raccompagne au train ! Alors, pour la remercier de son amitié, quelques spécialités de bord de mer :

Non, je ne suis pas en avance pour Halloween !

Cet été, j'ai eu pitié de mon cahier de recettes tout délabré, qui perdait ses pages. J'ai donc acheté un beau cahier relié et je suis partie en vacances avec le tout, recopiant soigneusement quelques recettes chaque soir au retour de la randonnée, et supprimant sans pitié celles qui s'étaient avérées décevantes. Il m'est resté en fin de séjour quelques pages de recettes alléchantes mais jamais testées, et je me suis fixé pour but de les réaliser avant la fin de l'été. Notamment celle-ci : la pâte feuilletée facile. Je me faisais une montagne du feuilletage de la pâte, et finalement, tout s'est plutôt bien passé pour un résultat fort honorable, peut-être pas à la hauteur d'un grand pâtissier, mais en tout cas bien meilleur que les rouleaux du commerce, auxquels le vinaigre (conservateur) donne un goût désagréable. Alors, quand j'ai vu ce billet de Ciloubidouille, j'ai eu envie de réitérer (pour vérifier que ça n'était pas la chance des débutants).

Je vous préviens, il faut du temps devant soi, pas possible de se lancer dans une pâte à 19h pour faire des feuilletés pour le dîner ! Comme aujourd'hui je suis restée travailler chez moi pour cause de grève de cantine et étude, j'ai pu me lancer (chaque étape ne prend que quelques minutes, ce sont les temps de repos qui sont longs)

Il vous faut :
Pour la détrempe : 200g de farine, 1 c à c de sel, 35g de beurre froid, 3 CS de lait froid, 4 CS d'eau glacée.
Mettre le tout dans une terrine, écraser le beurre à la fourchette (ou si vous avez un robot avec couteaux, mettre dans la cuve et donner quelques impulsions, surtout ne pas laisser la pâte se former, elle serait trop dure !), puis finir de pétrir rapidement la pâte à la main, sans trop la travailler. Former une boule, emballer de film transparent et placer au froid pendant 1 heure.

On passe au début du feuilletage : peser 50g de beurre d'une part, 40 g d'autre part, couper en petits morceaux. Sortir la pâte, l'étaler en un long rectangle. Disposer les 50 g de beurre au milieu de ce rectangle (pas trop au bord)

Replier la pâte en trois sur le beurre, tourner le carré obtenu de 90°C et étaler de nouveau en rectangle allongé (là, c'était l'étape que je redoutais : on m'avait parlé de scènes d'horreur, de beurre qui n'attendait que ça pour s'échapper de la pâte et se projeter dans la cuisine, mais non, le mien reste sagement dans sa détrempe, à peine parfois un petit morceau qui transperce et colle au rouleau, je mets un peu de farine et tout va bien…).

Disposer le reste du beurre au milieu, replier en 3, faire un quart de tour, étaler en rectangle.

Replier en 3, emballer le pavé obtenu dans le film et remettre au froid pour une heure.

Ding, dong, c'est l'heure du tour suivant : on étale, on replie en 3, on tourne, on étale, on replie, on emballe, on place au frais pour une heure.

Et tout ceci encore une dernière fois.

Une heure plus tard vous pouvez sortir votre pâte pour l'utiliser, ou bien la conserver jusqu'au lendemain soir, pas plus tard, justement à cause de l'absence de vinaigre. Je rappelle aux étourdis qu'il ne faut pas remettre la pâte en boule avant de l'étaler, sinon adieu le beau feuilletage !

Ce soir, ce sera feuilletés chèvre-épinards !

Là, ça a failli virer à la catastrophe : je me suis mise à déchiffrer une sonate de Pepusch averc ma grande et les épinards ont commencé à attacher au fond de la casserole ! J'en ai sauvé juste assez pour garnir ma pâte.

Et commentaire du Fiston : Ils sont magnifiques, on dirait la photo du catalogue Picard (Pff, faites des gosses !)

 Conclusion : Mais pourquoi ai-je attendu si longtemps ? Finalement, c'est plus facile que ça n'en a l'air, la recette a réussi son examen de passage et est allée rejoindre les copines dans mon beau cahier.

Re-commentaire du Fiston « Ben Maman, pourquoi tu as brodé des macarons alors que tu les rates toujours ? »