C'est le thème que nous a choisi Virginie pour ce dimanche.
Pendant 4 jours, nous avons pris un peu de hauteur et je ne me lasse pas de regarder les bateaux entrer ou sortir du port. Du neuvième étage, le paquebot de croisière paraît tout petit toujours gigantesque, plus haut qu’un immeuble de 14 étages, long de 330 mètres !
(Je me demande quel intérêt on peut trouver passer une ou deux semaines de vacances ainsi, à l’étroit dans une cabine sans vue—j’imagine que celles qui donnent sur la mer sont hors de prix—, parcourir d’interminables couloirs et prendre l’ascenseur pour se déplacer du restaurant à la piscine, du cinéma à la salle de sport, à l’intérieur, toujours, sauf pour une courte promenade sur le pont, s’il fait beau (pour regarder un écran géant…)… autant rester chez soi, au moins on ne risque pas le mal de mer !)
Celui-ci nous a gratifiés d'un concert de sirènes : le générique de La Croisière s'amuse, ils ne manquent pas d'humour !
Je passerais des heures à admirer le ballet des abeilles (l’un de mes arrière-grands-pères en pilotait une), qui vont chercher les navires au large, les escortent pour entrer et sortir du port, sauf s’il s’agit d’un chimiquier : là, elles s’amarrent, une à l’avant, une à l’arrière, une sur le côté, et le conduisent à quai, il ne faudrait pas qu’il se mettre en travers ou subisse une avarie.
Hop, je passe de l'autre côté de l'appartement, et le voilà entré dans l'avant-port, entre ses deux gardiennes :