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attraper le temps qui file…
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projet 52
10 février 2019

Projet 52 de Virginie #6

Qu'est-ce qui est intemporel

Les grandes valeurs morales, j'espère. L'amitié, la famille, la solidarité.
La mode… enfin elle serait plutôt cyclique, de sorte que les quelques vêtements que j'ai conservés de mes années lycée (et dans lesquels je ne rentre plus depuis longtemps) font le bonheur de ma petite dernière, qui les trouve « trop stylés » (et puis ça au moins, c'était de la qualité, ma bonne dame, ça n'a pas bougé).

En rapportant peu à peu tout ce que nous avons vidé de notre chambre, je découvre quelques jouets qui ont échappé à la grande migration vers le grenier. Avec ceux-ci (enfin, leurs grands frères), j'ai joué, petite fille, pendant des heures, vivant de grandes aventures, construisant des maisons extraordinaires. Ils sont passés à mes enfants, un certain garçon a gardé les legos dans sa chambre jusqu'en terminale, et ils sont à présent en repos en attendant qu'une troisième génération en profite.

Pas besoin de piles, pas besoin de technologies qui seront obsolètes dans trop peu années, juste un peu d'imagination !

10 février - 1

Et j'entends encore la petite voix qui déclame « Il courra, courra, autant qu'il pouvait »

 

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3 février 2019

Projet 52 de Virginie #5

Ce qui met de la couleur dans ma vie ? Les tissus, évidemment, les vêtements que je choisis colorés (je ne m'habille jamais en noir ou en gris), les fleurs (si ce n'est pas fait, allez donc signer pour le retour des coquelicots dans les champs, pétition garantie sans envoi de mails intempestifs par la suite !), les fruits d'été, mais en hiver ?

L'hiver, je prends plaisir à préparer des repas colorés et les courges me sont d'un grand secours. Pourtant, (la lecture de cette recette m'a fait m'interroger), je ne me souviens pas moi non plus en avoir mangé dans mon enfance : quelques rares gâteaux pomme-citrouille et c'est tout. Et puis, il y a 25 ans, j'ai cuisiné ma première soupe au potiron pour Halloween, et découvert les potimarrons. Puis enfin la butternut. Et aujourd'hui, pas de semaine chez moi sans un ou deux plats à base de courge, d'octobre à mars : soupes, gratins, clafoutis ou cubes simplement rôtis au four.

Une collègue de Marie, jeudi, lui a dit que ses repas étaient "parfaitement instagramables"; elle avait préparé ce jour-là des nouilles soba aux brocolis et petits pois, avec du poulet yakitori. Et vendredi, on a fait fort :

2 février - 1

Mélange sarrasin, lentilles corail, quinoa rouge, graines de courge (Carrefour bio, le meilleur produit de ce type à mon avis, et j'en ai essayé beaucoup !), courge butternut rôtie, canneberges séchées, fêta, avocat et hoummos à la betterave. C'est un peu de travail la veille au soir, mais nous alternons, chacune son tour prépare pour nous deux et nos midis sont une pause réconfortante.

27 janvier 2019

Projet 52 de Virginie #4

Le mot de la semaine est "enfantin". Voyons, qu'est-ce que j'ai gardé de mon enfance ?

Mon humeur qui se met immédiatement au beau fixe dès qu'il commence à neiger.

La peur du noir (mais le plus souvent, j'arrive à la surmonter).

De la musique, des chansons dans ma tête, toujours.

Le goût pour les nounours en guimauve (je résiste, je dois en acheter une fois tous les deux ans)

L'habitude de lire plusieurs livres à la fois (Balzac dans le train et le soir au moment de m'endormir — ce n'est pas pour Balzac mais pour la practicité de la liseuse que je n'ai pas besoin de tenir à deux mains — les écrivains américains pour les siestes du week-end — en ce moment : zéro page — et les autres au rythme de quelques pages par jour, dès que je peux trouver un moment. Il fut un temps où je pouvais totalement m'abstraire de ce qui m'entourait : un jour, tout le camping m'a cherchée, appelée, pendant des dizaines de minutes… j'étais dans la minuscule salle de bains de la caravane, un livre sur les genoux, les oreilles sourdes à mon prénom crié au-dehors. Comme dans cette phrase de Boris Pasternack, décrivant Lara à la bibliothèque : « Il la voyait de trois quarts, presque tout à fait de dos, elle lisait avec passion, comme les enfants ». À présent, une conversation un peu forte dans le train suffit à me faire perdre le fil de ma lecture. Mais perdre le fil de l'histoire du livre abandonné depuis plusieurs jours, jamais !

27 janvier

 

20 janvier 2019

Projet 52 de Virginie #3

Le thème de cette semaine est "gris", je n'ai pas besoin de chercher : gris, c'est la couleur de ce début d'année. À peine quelques heures d'ensoleillement (comme par hasard, le mercredi en début d'après-midi, quand je suis là pour voir à quel point ces quelques rayons rendent visible la poussière dans la maison, ce qui fait que les quelques heures de soleil ont été synonymes pour moi d'aspirateur et de nettoyage de vitres — très bonne idée quand il re-pleut juste après !). Même si ce gris a été remplacé par un peu de ciel bleu vendredi et un peu de neige blanche samedi matin, j'aimerais un peu plus de lumière. 

Mais aussi le gris de la fatigue, toujours présente (ces vacances n'ont pas été reposantes), de ces petits soucis de santé qui se succèdent (quand je parlais de routine médicale dans mon bilan, ça n'était pas à prendre au pied de la lettre ! Une angine dès le 2 janvier, suivie d'un mal de dos — merci à Paul pour sa ceinture lombaire) et la gastro qui nous cerne (pour l'instant, nous résistons)

Le gris des mauvaises nouvelles de début d'année, graves maladies ou décès, pourquoi y en a-t-il toujours plus en janvier ? 

Le gris du cœur de l'hiver, alors que l'élan des fêtes est passé, que le printemps semble encore si loin et qu'il faut résister aux virus en tous genres, aux jours si courts, à la routine d'une période où les nouveaux projets se font rares.

Alors résistons au gris, avec un repas entre amis, autour d'un plat qui réchauffe, dans notre beau Baeckeoffe rapporté de Nancy, que nous étrennons ce dimanche !

20 janvier - 1

(et à côté, un mini baeckeoffe végétarien au tofu, pour Paul)

 

 

13 janvier 2019

Projet 52 de Virginie #2

Sur la route de…

J'avais oublié de faire une photo, mais Paul est venu à mon secours ! Avec justement la route que nous avons empruntée plusieurs fois aujourd'hui.

13 janvier - 1

Sur la route de la solidarité : ce dimanche commençait par une rencontre (à 9h !) avec deux représentants du CCFD et une partie des équipes compagnons. Chacun s'est présenté, a parlé de ses actions et de ses projets, puis nous avons cherché comment s'accompagner les uns les autres, comment faire ensemble un peu de chemin : eux peuvent aider les jeunes à trouver leur partenaire de 2e temps, leur donner une visibilité, présenter leur projet au public ou dans les médias. Faire renaître la journée « Bouge ta planète », monter un spectacle de cirque pour le Jamboree, visiter des installations de permaculture… les idées n'ont pas manqué.

Sur la route d'une meilleure forme : je suis allée courir, modestement (3 fois 5 minutes, la reprise est vraiment difficile), j'ai rencontré une voisine qui cherchait son chien, j'espère que le fugueur est revenu !

Sur la route de l'accompagnement : un petit point avec nos jeunes compagnons, ils avancent, ont des idées, se donnent les moyens de réussir. Ils y arriveront, à Phnom Penh !

Et prendre contact avec cette toute nouvelle animatrice liturgique, qui a décidé de se lancer, lui indiquer où trouver les partitions, les textes, un site pour écouter les chants, des aides pour les choisir, pour construire son programme. Nous ferons un point en milieu de semaine, puis je l'accompagnerai samedi et aussi longtemps que nécessaire pour qu'elle devienne autonome.

Enfin, reprendre la route pour conduire Aurore à sa réunion d'aumônerie, alors qu'elle avait déjà un dîner avec son équipe hier soir. Et aller la chercher en fin de soirée, l'écouter raconter les discussions, les projets à venir…

C'est toujours la même route, mais nous l'empruntons dans des états d'esprit bien différents !

 

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6 janvier 2019

Projet 52 de Virginie #1

C'est Virginie qui a relancé un nouveau projet photo hebdomadaire : 52 thèmes et une photo pour les illustrer chaque dimanche. Aujourd'hui, début de l'année oblige, c'est “Bonnes résolutions”. Est-ce réaliste de prendre des résolutions un premier janvier ? Plus ou moins, un certain nombre de celles que j'avais notées ici ont été tenues, des projets ont été réalisés, d'autres sont passées à la trappe pour des raisons indépendantes de ma volonté (notamment la course à pied… mais je n'ai pas dit mon dernier mot, ou le Dear Jane, un peu abandonné depuis l'an dernier).

Ma résolution (prise depuis plusieurs semaines, je triche un peu) est de faire du tri non seulement dans ma maison, mais aussi dans l'ordinateur. Après avoir perdu un certain temps à retrouver un mail, j'ai pris conscience de l'encombrement de notre messagerie : plus de 1200 mails ! Et pas question de tout effacer d'un coup : un beau jour, vous vous retrouvez avec un problème administratif, un appareil en panne et encore sous garantie dont vous n'aviez pas téléchargé la facture, un nom ou une date que vous avez oublié, un rendez-vous pas noté dans l'agenda, une partition qui manque… alors tous les midis, sur mon temps de pause, je lis, je reporte les infos si besoin, et j'efface. Je fais de même le soir dans l'ordinateur : photos sans intérêt, fichiers en double, en triple (les partitions et les fichiers de broderie sont redoutables pour cela). Et ça commence à se voir.

6 janvier - 5

(objectif : moins de 300. Je crois que c'est réaliste)

Je vais ajouter une petite liste de "bonnes résolutions" et projets, histoire de faire un bilan en fin d'année :

- plus de sucre dans le café ou le thé (la première semaine a été difficile mais je m'y habitue)
- reprendre mes carrés de Dear Jane
- commander des tirages photos et les ranger dans des albums (je me suis arrêtée en 2006)
- prendre chaque mois une nouvelle habitude pour l'environnement (un petit pas à la fois)
- recommencer à planifier les repas pour éviter l'éternel "qu'est-ce qu'on mange ce soir ?"
- me fixer des petits objectifs sportifs, on va dire tous les mois… (pour m'adapter aux circonstances)
- et puis… essayer un peu de lâcher-prise, cesser de prévoir le pire à chaque voyage, à chaque occasion, de m'inquiéter pour tout, parce que ça me gâche les nuits, qui ne sont déjà pas très paisibles. C'est le plus difficile à atteindre, je crois, mais j'ai déjà eu quelques signes encourageants : l'absence de panique quand nous avons crevé (enfin, quand on nous a crevé un pneu) à notre retour de vacances (après tout, nous avions un service d'assistance, une maison pour nous recueillr à quelques centaines de mètres et aucun impératif pour rentrer tout de suite) et le fait que je n'ai absolument pas retouché la décoration du sapin ! 


 

 

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