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attraper le temps qui file…
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projet 52
28 avril 2019

Projet 52 de Virginie #17 : ce que j'aime

Ce que j'aime par-dessus tout ? C'est leur complicité sans faille ! Frère et sœurs, cela ne va pas parfois sans de petites tensions, mais finalement ils sont toujours heureux d'être ensemble, de se retrouver après une séparation, de faire des projets, de s'envoyer des messages lorsque l'un d'eux est loin. Les entendre chuchoter et rire, mardi soir, de la surprise qu'ils me préparaient, a été l'un de mes plus grands bonheurs de la semaine. Parfois, j'ai l'impression d'avoir raté leur éducation (les maths, par exemple… ou le rangement des chambres), mais sur ce plan-là, c'est une réussite ! 

28 avril - 1

(en revanche, avoir une photo correcte de tous les trois devient difficile :
Aurore est partie pour 5 jours et dans une semaine, Marie retourne dans ses Vosges,
j'ai dû remonter de quelques mois dans mes archives)

 

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21 avril 2019

Projet 52 de Virginie #16 : vitesse

La vitesse… pas celle de notre trajet de ce dimanche… 4h10 pour 200 km d'autoroute, record de lenteur battu, il faisait trop beau et les parisiens se sont jetés sur les routes vers Deauville. 

Mais celle du temps qui passe et qui accélère de plus en plus (vous l'avez remarqué vous aussi ?). Il y a 3 ou 4 ans, rentrant des 2 messes que j'avais animées, malgré un gros rhume, et prévoyant déjà une bonne sieste, j'avais trouvé ma maison remplie de voisins et d'amis, réunis pour mes 40 ans. Je n'avais rien vu venir.

Alors là, il doit y avoir une erreur !

22 avril - 1

 

 

14 avril 2019

Projet 52 de Virginie #15 : inquiétant

Inquiétant de voir, à notre époque, des réflexes qui me choquaient déjà quand j'étais enfant : jeter ses déchets dans la nature. Inquiétant, le manque de civisme (ou de simple bon sens) de certains de mes concitoyens.

Les mégots, les crottes de chien, les mouchoirs en papier… beaucoup ne voient pas le problème, et pourtant, sans, la vie serait tellement plus agréable (et la petite rivière locale moins polluée). Mais tout à l'heure, j'ai halluciné.

Une association de sauvegarde de l'environnement organisait ce matin le nettoyage de quelques espaces verts, dont ce petit bois près de chez nous : 100 mètres de large, 300 mètres de long, un vallon entre la route et une petite rue, dans lequel chevreuils et sangliers aimaient vadrouiller avant que la ville ne clôture cet espace (trop d'accidents). Un bois minuscule.

Et voici le "butin", déposé bien en évidence, certainement pour marquer les esprits, avant de l'évacuer :

14 avril - 1

Qu'il y ait quelques sacs plastiques qui ont volé par là, des bouts de carton, quelques canettes, admettons. Les roues ou pièces de carrosserie, passe encore : oubliés sur le bord de la route après un accident. Mais 3 poussettes ? Mais une remorque ? Et cet évier ?

Qui donc peut-être assez tordu pour transporter son vieil évier, à plusieurs centaines de mètres de toute habitation, alors que nous disposons d'une déchetterie aux horaires d'ouverture étendus, d'un ramassage mensuel des déchets encombrants ? Au pire, si on ne peut faire autrement, on le laisse sur le trottoir et il sera ramassé le premier mercredi du mois. Alors, tant qu'à faire l'effort de le charger dans la voiture, pourquoi aller le déposer à cet endroit ? 

J'ai l'impression que mes petits gestes pour l'environnement ne sont rien face à tant de bêtise.

(mais je continuerai. Et au passage, Aurore et une amie ont organisé hier une randonnée vers le lieu du week-end scout, au cours de laquelle les jeunes étaient munis de sacs poubelle… sacs bien remplis que nous avons rapportés cet après-midi, là encore il y avait des "trésors")

 

7 avril 2019

Projet 52 de Virginie #14 : en avril…

ne te découvre pas d'un fil ! Cette année encore, avril prolonge les giboulées de mars : lundi, j'étais en robe légère, mardi, j'avais remis manteau, écharpe et gants, mercredi, la grêle est tombée et cet après-midi, j'admirais mon cerisier croulant sous les fleurs, pieds nus et sans gilet.

Et ce n'est pas nouveau, je n'ai qu'à me remémorer le déluge glacé l'an dernier à La Haye le 30 avril, ou bien ce 26 avril 2016 où la neige tombait à gros flocons sur le jardin fleuri (tellement vite que mon appareil photo n'a pas réussi à les capter)

7 avril - 1

31 mars 2019

Projet 52 de Virginie #13 : soir de bal

Show must go on. La musique n'est pas un loisir comme les autres. D'abord, il faut apprendre à jouer d'un instrument, ce n'est pas facile, parfois il y a des larmes, ça prend du temps, des années pour maîtriser le mouvement de l'archet, des heures par semaine passées à l'école de musique (au cours individuel, au solfège, à la chorale, à l'orchestre, dans tel ou tel atelier… La motivation, l'envie doivent être là, plus fortes que le découragement. Et puis, une fois la technique plus ou moins acquise, viennent la joie de jouer ensemble, la beauté de l'harmonie, les projets qui fleurissent… ensemble. La musique n'est pas une activité solitaire.

Parfois (comme lundi dernier, le rhume m'avait vraiment abattue), je manque la répétition, parce qu'elle se termine tard et qu'il faut se lever le lendemain. Et parfois aussi, les hasards du calendrier font que deux bals se succèdent à 15 jours d'intervalle (et qu'en plus, on change d'heure !). Mais quand on s'est engagé, on tient. Alors à 18 heures, nous étions sur le parking de la piscine. Nous nous sommes regroupés dans quelques voitures, nous avons traversé villages et forêts pour rejoindre La Grange, cete jolie petite salle au sol parfait pour danser. Et comme chaque année, les danseurs étaient au rendez-vous, petits et grands, pour enchaîner andros, bourrées, mazurkas, cercles, branles, valses, scottisch, rondeaux et un tango (mon grand solo !). Je me suis essayée à la mazurka (encore une dizaine de bals et peut-être j'y arriverai !) et j'ai adminée, fascinée, les huit couples qui réalisaient les figures du Congo de Captieux (une danse de gascogne, regardez une vidéo, c'est impressionnant, je n'arrive pas à comprendre comment ils se croisent avec autant de fluidité). Si ce n'avait pas été aussi loin, je serais bien revenue ce dimanche voir le film Le Grand Bal.

31 mars - 1

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24 mars 2019

Projet 52 de Virginie #12 : nature morte

Pour illustrer la nature morte, chez Virginie, je voulais photographier ce matin la carcasse de scooter calcinée, abandonnée depuis un mois au milieu du chemin forestier sur lequel je vais courir, mais elle avait enfin disparu.

Alors, je reprends la pancarte fabriquée par Aurore samedi dernier, pour sa première manifestation qui l'a enchantée : quelques centaines de manifestants, dont beaucoup de jeunes, calmes, organisés, ont marché de la place d'Armes à la préfecture, en passant par le marché, très fréquenté le samedi. Les filles ont été invitées à se placer derrière la banderole de tête, elles sont donc bien visibles sur les vidéos (réalisées par un camarade de classe d'Aurore). Certes, il faudra que ces jeunes prennent conscience de leur contradictions : renouveler son téléphone tous les ans, s'habiller à la dernière mode, partager sans cesse des vidéos sur les réseaux sociaux participe largement au réchauffement, mais je trouve qu'ils avancent dans le bon sens, qu'on peut enfin avoir de l'espoir… si le mouvement gagne une majorité des jeunes, et ce n'est pas encore gagné !

24 mars - 1

(c'est ma (peut-être) future conservatrice de musée qui le dit)

17 mars 2019

Projet 52 de Virginie #11 : bon appétit

Virginie nous demande, ce dimanche, ce qui nous met en appétit. Bon, déjà, je vais aller courir un peu pour avoir meilleure conscience en me mettant à table ce midi. Parce qu'hier soir, entre le stage et le bal irlandais, il y avait "auberge espagnole" et que les calibeurdains sont des gens gourmands et gourmets. Certes, il fallait reprendre des forces (qu'est-ce qu'on a transpiré !), mais j'ai cédé à la tentation des gâteaux tous plus appétissants les uns que les autres. Et ce midi, nous déjeunons chez des amis avec nos musiciens normands. La dernière fois, c'était un repas italien, de l'apéritif (Spritz et antipasti) au dessert (tiramisu), en passant par le vitello tonnato.

Aujourd'hui, ce sera cari ou rougail, je parie pour un punch planteur (nous avons prévu d'y aller à pied), j'ai donc préparé un dessert de circonstance:

17 mars - 1

mais nul doute que les photos, chez Virginie, nous donneront faim !

10 mars 2019

Projet 52 de Virginie #10

Ce qui me fait réfléchir ? 

J'ai beau avoir un travail "intellectuel", je n'ai pas trop à réfléchir, les automatismes sont bien installés, sauf lorsque les évolutions techniques me demandent d'inventer et mettre en place de nouvelles méthodes de travail : ce fut le cas lorsque les épreuves numériques, ont remplacé les ozalids sur papier, lorsque les auteurs ont cessé de me renvoyer leurs corrections au stylo rouge sur tirage papier pour insérer des commentaires dans un pdf. Mais le plus souvent, "ça roule tout seul" et les tendons du poignet et de l'épaule sont plus sollciités que le cerveau.

La couture… ah oui, les explications de certains patrons sont tellement succintes, ou leurs méthodes de montage tellement tordues que je dois réfléchir pour aller au plus simple. Mais là aussi, l'habitude prend souvent le dessus.

L'organisation familiale ? Effectivement, j'ai souvent l'impression d'être seule à réfléchir pour cinq, pour que chacun puisse être au bon endroit au bon moment, puisse manger à temps, ait tout ce dont il a besoin. C'est une part de mon cerveau qui est dédiée à cela, elle fonctionne la plupart du temps de façon autonome et mes multiples listes sur papier ou dans mon petit carnet y contribuent.

Quand il me reste un peu de temps et d'énergie, c'est la lecture, je crois, qui me donne à réfléchir, surtout ces 15 derniers jours avec ce livre prêté par une amie : réfléchir sur ce qui est essentiel dans une vie, comment un homme peut se recentrer sur le principal : se reconstruire, et mettre à contribution son entourage pour y réussir, à quel point le temps n'a pas la même valeur, la même durée pour tous, à quel point nous sommes faits de nos souvenirs, comment les cinq sens peuvent venir à notre aide dans les moments les plus pénibles…

10 mars - 1

Il y a quelques livres qui m'ont profondément marquée, celui-ci en fera partie.

3 mars 2019

Projet 52 de Virginie #9 : l'hiver

Aujourd'hui, chez Virginie, nous illustrons l'hiver. Alors qu'il semble désormais derrière nous (attention aux surprises de mars, cependant).

L'hiver, pour moi, c'est… commençons par les mauvais côtés : je déteste avoir froid, je n'aime pas les journées si courtes, le manque de lumière, les virus qui guettent la moindre défaillance, la fatigue qui s'installe, ma peur de conduire sur le verglas, les kilos en trop qui s'invitent, le temps que je mets à me préparer le matin (enfiler chaussettes, bottines, pull, manteau, écharpe, bonnet, gants, plutôt que sauter dans une paire de sandales), les volets que je n'ouvre plus (à quoi bon ? Il fait nuit quand je pars, nuit quand je rentre).

Mais l'hiver, c'est aussi : les feux de cheminée, les décors de Noël qui s'attardent, les thés de l'hiver (aux épices, à l'amande, à la châtaigne), la neige, mon manteau bien chaud, et plus que tout, les belles journées froides et ensoleillées et le givre du matin, qui transforme le moindre buisson un peu moche en décor féérique.

3 mars - 1

24 février 2019

Projet 52 de Virginie #8

Au programme ce dimanche : source de stress.

J'ai hésité à photographier ma montre, parce que j'ai toujours détesté être en retard. Les bouchons, ce soir, sur l'autoroute. Un panneau à la gare avec "train retardé" "train supprimé". Mais ma source de stress préférée, la voici :

24 février - 1

Parce que depuis qu'ils sont nés, je m'inquiète : pour un pleur, une poussée de fièvre, une chute. Pour le résultat d'un examen ou d'une affectation scolaire. Pour un entretien de stage. Pour un téléphone qu'ils ne décrochent jamais. Pour un trajet en train, en voiture, à vélo, en avion. Pour un retard tardif le soir. Pour un retard tout court. Pour un SMS sans réponse. Pour un écrit, un oral. Pour le code, puis le permis, puis sa première sortie seul avec la voiture. Pour une radio, une échographie, une analyse. Ne rayez aucune mention inutile, les sources de stress sont fournies automatiquement dans le kit bébé, avec la culpabilité et les réveils nocturnes.

Mais aussi avec l'amour inconditionnel, la joie immense des premières fois (et des suivantes), la fierté maternelle, la satisfaction d'avoir à peu près mené à bien cette grande aventure, jusqu'à maintenant.

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