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24 septembre 2013

Travaux, c'est reparti !

Il y a 11 ans, notre appartement étant devenu exigu, nous cherchions à acheter une maison avec travaux (à cause du prix de l'immobilier en région parisienne). À l'époque de notre premier achat (1996), nous avions visité 46 appartements avant de trouver le bon… nous repartions à la chasse pleins d'entrain et d'optimisme (et une bonne dose d'inconscience, il faut le dire : j'ai accouché le jour prévu pour la première visite !)

Bon, 1 mois plus tard, visite de deux maisons… et abandon : enchaîner les visites avec deux enfants en bas-âge et un nouveau-né, tenir notre appartement propre et rangé pour le vendre était au-dessus de mes forces. Nous avons préféré installer un lit-mezzanine pour Paul qui allait avoir 7 ans : une chambre de 9 m2 peut très bien accueiller trois enfants, surtout avec une hauteur sous plafond proche de 3 mètres, l'avantage des bâtiments anciens (1748 pour celui-ci — les inconvénients, fissures et murs qui penchent, nous en avions pris notre parti)

Début 2003, nous laissions nos coordonnées à un certain nombre d'agences de notre ville et des environs (pour certaines, nous attendons encore qu'elles nous rappellent, une agence nous a proposé un bien 1 an après notre déménagement !) en redoutant déjà les week-ends et soirées passés à la recherche de notre futur logis. Mais notre budget restreint a considérablement limité le choix : j'ai visité une maison (à peine plus grande que notre appartement), mon mari en a vu une autre et un beau matin, ayant remarqué une petite annonce, j'ai pris rendez-vous pour visiter une maison (presque neuve, pas du tout ce que nous cherchions), dans une ville totalement en dehors de notre champ de recherches, juste pour voir… avec un peu de mauvaise conscience, en plus, car Aurore était sérieusement malade. Samedi, 10h30, nous visitions, 14h30, nous faisions une offre, 18h30, nous signions le compromis !

Début août 2003, par 43°C à l'ombre, nous déménagions. Après avoir signé (et payé) pour un certain volume (estimé par le commercial de la société), nous découvrions vers 14h que le camion était trop petit… oh, quel heureux hasard, justement, des collègues devaient venir prêter main-forte à nos déménageurs et ils avaient un camion vide… pour une "petite" somme en espèces, ils pouvaient régler le problème (oui, quand vos meubles sont sur le trottoir et que le commercial vous accuse d'avoir acheté des meubles depuis son devis, vous avez un problème !). Nous n'avons pas trouvé le courage de résister, appeler la chambre syndicale (et à quel numéro ?), déposer plainte… nous avons cédé. Les jours qui ont suivi ont été éprouvants : Aurore, 16 mois, était perdue et hurlait dès que nous disparaissions de son champ de vision, les déménageurs qui ne savaient pas lire avaient déposé des cartons au petit bonheur ( "cuisine" dans la chambre de Paul, "chambres haut" dans le séjour) et étaient repartis avec tous nos taquets d'étagères, rien n'allait de soi (notre four ne rentrait pas dans le meuble prévu, la table de cuisson non plus, le branchement de gaz fuyait… de petits détails insignifiants mais qui, accumulés, usent les nerfs). J'ai mis trois ans à m'en remettre, pendant lesquels le seul mot de déménagement me donnait des crises d'angoisse !

Et pourtant ! Nos adorables vendeurs nous avaient chaudement recommandés à nos sympathiques voisins, la maison était d'une propreté impeccable, le quartier encore plus agréable à vivre que ne nous l'avions imaginé, la ville accueillante, jamais nous n'avons eu l'ombre d'un regret sur notre choix.

Dix ans plus tard, notre maison "presque neuve" a 20 ans, un bel âge, mais qui nécessite quand même un bon coup de jeune ! Alors que nous sommes en plein déménagement de la salle à manger vers la chambre d'amis (et un peu, aussi, le sous-sol de nos chers voisins), le portail a déclaré qu'une couche de lasure ne lui semblait pas nécessaire, vu que le bois est pourri dans le bas, et les toilettes de l'étage ont décidé de se faire remarquer en se bouchant ! Youpi ! Déboucheur classique inopérant, déboucheur plus costaud (acide sulfurique) pas tellement mieux, je suis passée à la méthode "balai à franges" et rétabli une situation acceptable, sans plus… mais comme le ballon d'eau chaude a 20 ans lui aussi, je pense que nous n'allons pas tarder à voir un plombier chez nous (j'aurai également une petite revanche à prendre sur la baignoire…)

État des lieux à six jours de l'arrivée des peintres : d'un côté, on vide, de l'autre, on remplit !

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On peut vérifier, une fois les meubles enlevés, que, oui, il faut vraiment faire repeindre !

On fait de drôles de rencontres (et ce soir, un frelon dans le grenier)24 septembre1

Et parfois, on a de la chance !

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à suivre…

 

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Commentaires
A
J'en suis... à la peinture du 1er... Mais il nous reste tout, tout le rez de chaussée... et une fois installés dans la partie neuve... refaire tout le reste! J'en suis fatiguée d'avance... Bon courage pour ta rénovation!
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L
Je commence à préparer chéri à la perspective de devoir refaire les peintures. La maison a dix ans, comme sa fille. Et une beauté inversement proportionnelle. Faut envisager d'urgence le repeinturage des pièces et il freine des 4 fers l'homme, des 4 fers !
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M
tu sais ce que j'en pense, je suis contente de voir les photos.. ici les électriciens débarquent pour deux jours... et après stand by jusqu'au printemps !
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S
Bon courage pour les travaux. Nous aussi quelques rafraichissements à prévoir pour l'année prochaine sûrement.
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A
Bon courage !
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