Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

attraper le temps qui file…

Newsletter
Albums Photos
17 février 2014

Un chouette pyjama

Lors du Stoffenspektakel de Reims, Aurore avait choisi ce jersey à petites chouettes, mais le coupon ne mesurait que 50 cm. Elle voulait un tee-shirt, je lui ai proposé plutôt un haut de pyjama, pas question de l'exposer aux moqueries en portant ce genre de motifs au collège…

Patron du tee-shirt croisé Ottobre 1/2005, bas maison, divers jerseys achetés à Reims. J'ai coupé deux manches gauches, n'ayant pas remarqué que le jersey avait un endroit et un envers, elle a donc une manche en jersey endroit, une manche en jersey envers, mais je dois être la seule  à le remarquer !

17 février117 février2

À cause de la petite taille du coupon, j'ai fait un ourlet étroit et le bord a tendance à se retourner, je vais esssayer d'y remédier en faisant un faux-ourlet à l'aide d'une bande de jersey… si la Miss consent à me rendre le pyjama : voilà deux nuits qu'elle dort avec l'élastique de la taille fixé par une épingle-nourrice ; à peine essayé, aussitôt adopté !

 

Publicité
Publicité
16 février 2014

Va-can-ces !

Elles n'ont commencé que samedi après-midi, après un cours de musique à rallonge (l'élève suivant était malade, j'ai enchaîné 1h30 de cours et 1h de consort), un sandwich vite avalé et l'accompagnement de Paul à Jambville pour son stage de BAFA (je trouve beaucoup plus fatigant de pratiquer la conduite accompagnée, où je dois rester vigilante à chaque instant, surveiller la conduite de mon fils ET le comportement des autres conducteurs, tout en essayant de suivre la carte, que de conduire moi-même).

16 février01

 

 

 

  Heureusement qu'il ne craint ni la pluie, ni le froid !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ensuite, j'ai pu me détendre ! Essai de tricot pour les vareuses de la Wool War One (oui, je me suis enrôlée mais j'ai du mal à trouver mes marques, j'en suis au troisième essai, changement d'aiguilles, ajout de mailles — pas de -doute, je tricote serré !), thé dans ma nouvelle tasse achetée chez Tissus anglais à l'Aiguille en fête, goûter gourmand (cadeau de St Valentin tout à fait intéressé de ma part…)

16 février0216 février0416 février03

Et ce matin, il faisait beau, incroyable ! Alors direction Paris, pour l'exposition Pixar au Musée des arts ludiques (un monde fou !), balade le long de la Seine, sandwichs mangés au soleil (mais vite, parce qu'il faisait froid, quand même)

16 février0516 février06

16 février0716 février08

Une péniche en béton (!) dessinée par Le Corbusier pour l'Armée du Salut
il faut croire que ça flotte, le béton ! Ils vont avoir du boulot pour la restaurer…

Un tour dans les serres du Jardin des Plantes (impressionnantes par leur hauteur, mais je préfère de loin celles des Jardins suspendus, les collections sont bien plus riches, mieux mises en valeur, il y a moins de foule — et l'entrée est trois fois moins chère), un thé à la menthe à la Grande mosquée, une balade rue Mouffetard et rue Broca, un retour à pied vers la gare Montparnasse pour profiter à fond du soleil, un train direct dans la minute, si tout ça ne fait pas un bon dimanche…

16 février1016 février09

Bon, mon niveau d'énergie est proche de zéro, mais j'ai un programme pour la semaine, quand même : 2 pyjamas à coudre, une sacoche pour les clés d'Aurore (qui les a perdues deux fois en peu de temps), cinéma, rangements des patrons et des tissus, radios, RV médicaux, tricot, vaccins, lecture…

 

 

 

10 février 2014

les 10 du 10 : lundi sur les chapeaux de roues

Toujours à l'initative de Frenchlily

6h35, le réveil sonne, mais pas pour moi, je peux rester un peu au lit…

10 février1

7h05, je prends le traitement que je partage avec ma fille (les joies de l'hérédité), tiens, Marie a oublié son cachet ? Je descends à la cuisine, pas de Marie ! Elle a oublié de programmer son réveil, trop tard pour le train de 7h30, avec 10 minutes de vélo avant… allez, c'est la première fois depuis septembre, je vais la conduire…

8h03, c'est parti ! Traversée de toute la ville, campagne, zone d'activités, campagne, entrée du village, aïe, ça ne roule plus du tout ! Je la dépose in-extremis à 8h30 devant le lycée (pour un trajet habituel de 18 minutes)

10 février2

8h40, ça n'avance toujours pas mais je prends mon mal en patience, j'ai presque tout mon temps…

11h00, j'ai un gros fichier à imprimer, ce serait plus rapide sur le copieur du rez-de chaussée : deux longs couloirs et deux étages qui comptent double (c'est le prix à payer pour travailler dans un monument historique).

10 février3

Après 4 aller-retour infructueux, je renonce : mon ordinateur et le copieur sont fâchés, sans aucun doute, je vais me rabattre sur ma petite imprimante de bureau, ça prendra le temps qu'il faudra, en tenant compte du fait que je ne peux pas mettre plus de 15 feuilles dans le bac à papier et qu'elle peut avaler, si ça lui chante, 4 feuilles d'un coup, la gourmande…

10 février4

12h30 : 120 pages imprimées, courage, plus que 338 !

10 février5

13h30 : je décide de profiter du beau temps et pars à la quête d'une pelote de laine rose se tricotant en 5. Je pensais que ce serait facile… je reviens bredouille.

10 février6

14h30 : des petits trous, des petits trous, toujours des petits trous…

17h : j'aide Marie à trouver les coordonnées des nouvelles entreprises à prospecter pour son stage. Elle n'a eu que des réponses négatives (sauf une, mais là, son lycée a dit "surtout pas eux !") ; une nouvelle réglementation destinée à améliorer le confort des salariéEs contraint les entreprises à faire quelques aménagements dans leurs locaux, tant mieux pour les salariées, mais du coup, si l'entreprise n'emploie que des hommes, elle ne va pas faire de travaux pour prendre UNE stagiaire…
Elle appelle, j'entends au ton de sa voix que ça semble bien se passer, elle raccroche les larmes aux yeux : « Il a dit oui, mais je dois y passer jeudi au plus tard ! » C'est dans notre ville, en plus ; bon, croisons les doigts pour que le monsieur ne change pas d'avis avant mercredi…

10 février7

18h : je cuisine pour ce soir, le repas devra être vite expédié. Gratin de coquillettes au poulet et pommes au four.

18h15 : Marie part rejoindre sa sœur à l'orchestre symphonique, concert répétition publique * dans 1h

18h30 : j'apprends que le chef est malade, le "concert" est annulé… j'attends le retour de mes musiciennes (flûte, je comptais sur une belle photo)

10 février0110 février02

19h15 : j'ai droit à un concert privé en consolation

20h00 : le repas qui devait être expédié va pouvoir se faire plus tranquillement, avant de partir à la répétition (pas publique) de notre groupe folk. Après le bal breton de samedi dernier, nous animerons un bal pour les bénéficiaires de la banque alimentaire le 8 mars, puis la Saint-Patrick le 14 : pas de répit !

IMG_0250

23h30 : au lit ! On n'est que lundi et nous voilà éreintés.

Les autres 10 du 10 sont ici

* nouveau terme adopté par l'école de musique, correspondant mieux au niveau réel des prestations… pour l'orchestre, pas de fausses notes mais un travail en cours sur toute l'année, avant le concert final en juin

7 février 2014

P'tit défi du 7 : Mad men

Bon, ça commence mal ! Je ne connais pas du tout cette série, je ne suis pas fan de séries en général… — quoique je viens de découvrir Downton Abbey à la médiathèque — et puis la mode des années 50, heu, pas très portable tous les jours, non ? Mais je ne peux pas louper un petit défi de Casa, c'est impossible !

Et puis quelques jours après, je suis tombée sur ça :

Everywear Tails Design by lila_ / Pattern by Your Style Rocks!

Je sais, je suis faible, j'ai cédé aux sirènes de Pinterest, je ne sais pas où ça va me mener cette histoire, déjà que j'ai l'impression de courir après le temps… mais bon, j'avais trouvé comment épingler des pages directement sur mon navigateur, sauf que l'ordinateur familial s'est mis à ralentir, ralentir… pour sauvegarder mon couple, il me fallait une autre solution de toute urgence !

 Un site de patrons gratuits à imprimer ! Certes, avec des explications en anglais sans le moindre schéma (déjà que je ne comprends rien aux explications en français de Burda)… Certes, des patrons plutôt compliqués (celui-ci faisait 56 pages, heureusement que j'avais une pile de papier de brouillon à recycler ! Il m'a fallu une matinée entière pour imprimer et coller le tout)

Pour finir, j'ai cousu à ma sauce, en regardant juste fréquemment les photos du modèle sous toutes les coutures (enfin, pas toutes, justement). Il m'est resté deux pièces que je n'ai pas su comment utiliser (dont un devant entier) et un biais que je n'ai pas coupé, je n'en voyais pas l'usage. Petit bout par petit bout, j'ai tout cousu à l'envers en retournant au fur et à mesure.

Comme je ne voyais pas bien comment essayer le vêtement en cours de route, j'ai utilisé un tissu d'essai du marché, un coton avec élastanne, je craignais que l'élasticité ne pose problème, mais non, finalement. Coût de revient : 2,96 euros, qui dit mieux ? (avec les boutons)

Les points forts :
– tous les repères tombent nickel à l'endroit prévu, même les bords du devant plissé se superposent sans décalage, c'est assez rare pour être souligné.

6 février1
– il y a deux pièces de patron différentes pour le tissu extérieur et la doublure (bon, ce n'est pas un avantage pour imprimer, évidemment), ce qui permet de disposer toutes ses pièces en une seule fois (à part celles à couper en double)

Les points faibles :
– les marges de couture comprises de 1 cm à 1,5 cm. Je n'aime pas les grandes marges de couture, je préfère couper à 0,7 mm et prendre pour repère le bord du pied de ma machine.

6 février8
– les finitions bizarres en bas : un côté est coupé en biais "sortant", l'autre en biais "rentrant". Je n'ai pas bien compris l'intérêt de cette technique, si ce n'est éviter une superposition des coutures au niveau du bas du vêtement. En tout cas, ça complique singulièrement l'assemblage ! Je n'ai pas réussi à avoir un résultat propre au niveau de la fente du dos (mais c'est sur l'envers) et j'ai contourné le problème en bas en raccourcissant légèrement le vêtement. Si je refais ce chemisier en taffetas (en projet pour les fêtes de fin d'année, je ne suis pas en retard), je couperai tout droit, comme les pièces de doublure.

 

Après m'être lancée avec un peu d'appréhension, j'ai pris beaucoup de plaisir à coudre ce haut. Mais il ne sera pas pour moi, trop décolleté à mon goût ! Du coup, il faudrait que je réimprime le patron une taille au-dessous pour Marie car il taille vraiment grand. Le col est un peu long, mais je pense que je ne l'ai pas cousu assez bas (pas très sûre d'avoir identifié le bon repère…)

Photos sur mon mannequin préféré (qui avait froid)

6 février26 février36 février4

6 février66 février76 février5

D'autres défis Man men à admirer chez Casa. Pour ma part, j'irai voir tout cela demain car aujourd'hui… je suis à l'Aiguille en fête !

 

 

2 février 2014

Jupe-puzzle, troisième !

J'ai du mal à tester un autre patron, tant celui-ci me va bien. Changer de modèle signifierait couper, assembler, essayer, retoucher, découdre, retailler, ré-essayer et retoucher encore et encore tant ma morphologie est éloignée des standards actuels *… alors j'ai refait une jupe-puzzle dans ce si beau velours milleraies. Je n'ai qu'un regret : savoir que ce tissu si fin ne durera que quelques années et s'usera vite (y'a plus la qualité d'avant, ma bonne dame !)

10 panneaux pour la jupe elle-même, donnant un effet de godets en bas, deux poches parce que c'est indispensable pour moi, une ceinture doublée par une parementure, rien de difficile, juste de la patience et de la précision pour assembler et surpiquer chaque morceau.

1 février11 février2

 

1 février3

 

 

 

  Et voilà, j'ai une tenue complète pour l'aiguille en fête !

  J'y serai vendredi, et vous ?

 

 

 

 

 

 

 

 

* et pour les pantalons, c'est pire encore, si je pouvais me retoucher moi-même, ce serait plus simple !

Publicité
Publicité
31 janvier 2014

Mon plantain est bleu

Il y a quelques semaines, mes copinautes SewLN, Laclédeschamps  et Lamarie se lancent dans une série de tee-shirts plantain, patron gentiment offert par Deer and Doe. Je promets de les suivre, mais vous connaissez maintenant ma lenteur au démarrage… une fois le jersey trouvé, le patron imprimé (c'est long), collé (encore plus long), copié, coupé, je suis allée assez vite.

J'avais depuis longtemps ce tissu oiseaux acheté pour me faire une jupe. J'ai attendu que ma jupe-puzzle rouge soit usée jusqu'à la trame (c'est le cas de le dire, le tissu en est devenu transparent, un gros défaut du velours milleraies) pour me décider à m'y mettre. J'avais un coupon de jersey parfaitement assorti (acheté pour tout autre chose) mais un peu petit : 1m06 en 125 de large et une broderie Emblibrary pas du tout prévue pour aller avec, mais dont le motif concorde de façon surprenante.

31 janvier4

Il m'a fallu ruser, réduire un peu la longueur (c'est un peu court pour porter avec un pantalon, mais avec la jupe ce sera parfait) et faire des manches 7/8e (je n'aime pas les manches 3/4, ça remonte sous les manches de gilet)

J'ai beaucoup apprécié les conseils donnés avec le patron, notamment la mention de l'élasticité du jersey. J'ai eu quelques déboires avec des jerseys pas assez extensibles et des tee-shirts trop serrés au final. La méthode donnée pour vérifier le coefficient d'élasticité est bien pratique !

31 janvier131 janvier2

Je galère toujours à me prendre en photo, pas d'appareil à retardateur à ma connaissance, quoique je pourrais peut-être potasser la notice, pour une fois ?

31 janvier3

Pas de doute, ce patron me va parfaitement, rien à retoucher (peut-être réduire un peu le décolleté pour une version plus hivernale ?)
Maintenant, évidemment, la robe Belladone me fait de l'œil ! Je verrai à l'aiguille en fête si je cède…

Et pendant que ma petite malade récupère de sa folle nuit passée dans la salle de bains, je vais m'attaquer à la jupe (eh oui, la gastro annuelle est de retour ! Pourvu que son frère passe à travers cette fois…)

31 janvier5

28 janvier 2014

Lettre de rupture

Mon cher et fidèle compagnon,
Tu es à mes côtés depuis 8 ans un exploit si l'on considère que mes ex n'ont jamais dépassé 4 ans *. Il faut dire qu'ils m'ont lâchée d'un coup en choisissant le suicide (ou je les ai empoisonnés à coup de calcaire, je ne sais trop…)

Tu as toujours été là quand il fallait, toujours prêt, comme les scouts, en moins de 2 minutes !

Mais là, ça ne va plus du tout entre nous, nos rapports se sont refroidis ces dernières semaines ! (oui, quand on peut poser la main sur la semelle en réglage "coton", y'a comme un problème) Tu commences à sentir mauvais (le brûlé)

Alors voilà, j'en ai rencontré un autre, il est tout beau, tout jeune, il m'a fait de magnifiques promesses :

29 janvier1

Il est arrivé cet après-midi… ah oui, du coup, je passe du bleu au rose, oui, ton remplaçant semble être une remplaçante (signe des temps ?)

29 janvier2

Que vais-je faire de toi ? Te jeter ? Alors que tu peux encore servir ? (ou te garder pour les entoilages, le flex, les transferts ?)

Adieu, mon fer à repasser !

 

* 8 ans, merci l'adoucisseur d'eau, je n'ai jamais eu à subir les fuites marronasses sur le chemisier tout propre que m'avaient infligé les précédents modèles en fin de vie. Pour une fois, ce n'est pas le réservoir qui lâche mais le thermostat. J'ai repris le même modèle et j'ai eu droit à une réflexion : tu vas choisir cette couleur, vraiment ? Bon, je vais avoir l'impression de jouer à "Barbie repasse son linge" mais je n'ai pas trop eu le choix, et puis, est-ce important, la couleur de son fer, pourvu qu'il fasse son boulot ?

29 janvier3

27 janvier 2014

Mes souvenirs des 70's

70s 12

Je me souviens du bruit des ciseaux de Mamie, répercuté par la table en bois, lorsqu'elle nous coupait des robes, nos robes en velours bleu marine et nos robes longues pour les mariages l'été en Bretagne

Je me souviens de ma robe préférée, en nylon jaune avec une grosse fleur en plastique appliquée devant, je me souviens de nos blousons-moutons (tricotés en laine à franges)

70s 16

Je me souviens du préau de l'école et des joints en goudron noir entre les grandes plaques de ciment, qui nous servaient à jouer aux quatre coins

Je me souviens de mon premier cartable de CP, avec son mouton (je l'ai encore !)25 janvier1

Je me souviens de notre numéro de téléphone (nous l'avons eu assez vite, le voisin de pallier travaillait aux PTT) : 46 62 88, c'était long à composer sur le cadran, surtout quand on lâchait la molette en composant le dernier 8, il fallait tout recommencer. Et Mamie, c'était 48 62 21.

Je me souviens de la Mire, le matin quand les programmes n'avaient pas encore commencé ; puis le générique de Aujourdhui Madame, regardé avec Mamie le mercredi.

Je me souviens des porte-mines en bronze, pour écrire sur les ardoises, et des billes de mercure (!) qui roulaient dans les encriers désormais inutiles

Je me souviens des nuits dans la caravane70s 8

 

je me souviens des vacances au printemps et en juillet, à Saint Romain, et de découvrir chaque matin une nouvelle robe de Barbie tricotée par Maman70s

 

 

Je me souviens de l'odeur des peupliers, entre les deux cours du primaire

Je me souviens de ma première recette, le pain-gâteau, que Papa avait malencontreusement fait tomber devant la bergerie — dommage, il n'avait pas pu y goûter ! (allez, tu peux me le dire maintenant, que tu l'avais fait exprès…)

27 janvier1

Je me souviens du tilleul-miel des mardis et samedis soir chez Mamie

Je me souviens des vacances d'été en Bretagne (si, il fait beau, dans le Finistère, la preuve !)

70s 10

Je me souviens des bains moussants avec de l'eau bleue

Je me souviens de la semaine anuelle sur l'île de Ré, des concours de maisons en sable, de déguisements, de trampoline

70s 24

Je me souviens du Petit vélo rouge, une solderie où l'on trouvait de tout (même, une fois, ado, des mètres de tissu Cacharel pour une bouchée de pain)

Je me souviens de cette semaine à Crest-Volant et d'avoir passé mon flocon

70s 5

Je me souviens de mes arrière-grands-mères Lucie et Madeleine ; je me souviens, chez Grand-mère Lucie, de la bonbonnière en métal qui contenait ces tout petits biscuits ronds avec une fleur de sucre blanche, rose ou jaune. Elle me sert à stocker mes tablettes pour le lave-vaisselle.

70s 727 janvier2

Je me souviens des 400 coups avec mes cousins le dimanche70s 4

 

Je me souviens de la sortie de maternité de Ma Petite Sœur à Moi Toute Seule (cramponnée au couffin, j'étais…)

70s 1870s 13

Je me souviens des points de suture au sourcil parce que j'étais tombée dans la salle d'attente du médecin en chantant "qui a peur du grand méchant loup ?" (une petite piqûre de moustique, il m'avait dit)

Je me souviens d'avoir planté un arbre, je représentais mon école

70s 22

Je me souviens du buffet de Mamie, l'odeur de bois mêlée à celle de la tarte aux pommes

Je me souviens des sièges en skaï de l'Autobianchi, glacés l'hiver et brûlants l'été

Je me souviens de mes premières pointes, taille 0, j'avais 4 ans25 janvier2

Je me souviens de ce week-end à Paris, du train de banlieue et des croissants Danerolles préparés le matin chez ma marraine (ah, les pyjamas-combinaisons jaunes !)

70s 19

Je me souviens des sous-pulls en nylon et des pulls-tubes tricotés en laine qui changeait de couleur70s 17

Je me souviens d'être allée voir Blanche Neige et Cendrillon au cinéma

Je me souviens de mon bateau, reçu au Noël du CE, et de mon immense surprise quand j'ai demandé à dormir dedans ce soir-là, au milieu du salon, et que Maman a dit Oui !

70s 20

Je me souviens de mes goûters : pain, beurre et morceau de sucre

Je me souviens de mon premier vélo, bleu et pliant70s 9

Je me souviens de nos voitures, les R16 (rouge et verte), la DS (marron glacé) puis la Granada (dorée)

70s 6

Je me souviens de fabuleux matins de Noël, la decouverte de mes deux bébés avec leur mobilier (construit par Papa) et leur garde-robe (cousue par Mamie), de notre chien à bascule Bivouac, de ma robe de fée (mise longtemps après qu'elle soit devenue trop petite)

70s 1

Je suis étonnée d'avoir retrouvé des photos pour chaque souvenir, ou presque, alors que la décennie suivante, nous ne faisions plus que des diapos, de retrouver les goûts, les odeurs, les sensations intacts. Je me souviens d'une enfance heureuse, mes enfants auront-ils autant de beaux et vivaces souvenirs plus tard ?

Si ces souvenirs trouvent des échos chez vous, vous pouvez aller lire ceux d'Anne, de Loulou, de Virginie

 

 

 

 

 

 

24 janvier 2014

Petite improvisation culinaire #2

J'avais acheté un paquet de pâte Filo pour réaliser des tourtières landaises aux pommes (nous avons beaucoup de pommes et poires, une petite erreur d'estimation de ma part pour le choix du panier à l'AMAP, les ados renâclent à éplucher des fruits, il me faut donc trouver un maximum de recettes pour les utiliser et varier les plaisirs)

Mais voilà, un paquet, ça fait beaucoup, beaucoup de feuilles. Il m'en restait pas loin de la moitié !

23 janvier1

J'ai tapissé le fond de moules à mini-tartelettes de feuilles de filo, beurrées au pinceau (environ 5 épaisseurs de feuilles — c'est un tantinet long à faire, prévoyez un bon fond musical), battu 2 œufs, 2 petits-suisses, 100 g de fromage frais ail et fines-herbes, ajouté des herbes hachées (persil et menthe), garni mes "fonds" de ce mélange (pour deux plaques, soit 24 tartelettes de 4 à 5 cm de diamètre)

23 janvier2

 

J'ai enfourné à 180 °C durant 15 minutes.

 

23 janvier3

Comme il me restait encore de la pâte, j'ai épluché et coupé en lamelles des pommes, les ai étalées dans des petits plats à crèmes brûlées avec un peu de cassonade et dispersé dessus les chutes de pâte filo légèrement beurrées.

Cela m'a valu des exclamations « On a un invité ce soir ? » « Il y a quelque chose à fêter ? » comme si ce n'était pas tous les soirs la fête des papilles, non mais !

 

23 janvier 2014

Défi Charlie… la suite

… avec le haut du jogging de Violette Beauregard. À l'origine, j'avais acheté le velours bleu canard à Courtrai pour en faire un bas (jusqu'ici, tout va bien). Je me rends à l'autre bout du hall pour prendre du bord-côtes pour la ceinture, je trouve ce magnifique bord-côtes Hilco rayé, j'en prends 20 cm, puis je me dis que je vais acheter du velours rose assorti pour faire le haut. C'est là que mon cerveau bloque (comme en cuisine, quand je réduis les proportions et que j'oublie en cours de route) : j'ai le velours, mais pas de bord-côtes supplémentaire !

En mai, un nouveau Stoffenspektakel a lieu à Reims, je charge les copines de me rapporter le bord-côtes qui manque, mais la marchande n'en a pas cette fois. Le temps passe… le 30 novembre, je retourne au Stoffen à Reims, Aurore me demande (devant témoins) quand je lui coudrai le survêtement promis, j'achète du bord-côtes fuschia qui complètera l'autre…

J'ai trouvé et copié les patrons, coupé le velours, je m'attaque au bas pour tenir les délais du P'tit défi, quelques jours passent, je commence à coudre le haut… flûte ! Mais où est passé mon bord-côtes rose ? Je n'aurai pas assez avec le rayé.

Je cherche, je range, je trie… rien à faire ! Je finis par me résoudre à réduire la largeur des poignets et de la bande en bas. Puis c'est le bas de survêtement qui disparaît, Aurore ne sait pas, elle ne l'a pas rangé dans sa chambre… il n'est pas dans la lingerie. Je commence à sentir l'angoisse monter, vraiment, je déteste ne pas me souvenir de ce que j'ai fait de telle ou telle chose (le plus souvent, des papiers importants). Je vais chercher dans la chambre des filles : erreur ! Ce que j'y trouve me met en rage (elles ne sont pas là, heureusement) mais point de jogging… et en descendant l'escalier, que vois-je sous un meuble ? Un petit carton reçu quelques jours plus tôt FERMÉ PAR DU SCOTCH, une lumière rouge s'allume dans mon esprit, c'est du pur Aurore, ça, elle adore mettre les objets dans des sacs, des cartons, des enveloppes… * je glisse la main à l'intérieur, c'est doux et moelleux !

Et là, voyez-vous ce qui est caché sous le velours bleu ?**

22 janvier422 janvier5

Bon, je ne suis pas rancunière, j'ai quand même terminé le survêtement… le voici donc porté par une Aurore légèrement contrite (mais qui n'a pas retenu la leçon, ce matin, c'étaient ses clés qui avaient disparu, arrrgh !)

22 janvier722 janvier8

22 janvier6

Il m'a fallu raccourcir la fermeture-éclair séparable, voici comment j'ai procédé : j'ai tiré une maille à l'endroit voulu, puis l'ai coupée avec de petits ciseaux (non, non, le découd-vite ne suffit pas, de plus celui-ci est bien abîmé, il me sert juste de poinçon). J'ai ensuite tiré le fil maille après maille, en coupant à chaque étape, pour dégager une longueur de 3 cm afin de replier la fermeture proprement. J'ai ouvert la petite agrafe métallique situés en haut de la fermeture et l'ai remise sur ma dernière maille tant bien que mal (ça n'aime pas être déplié et replié, ces petites choses). Si quelqu'un sait où acheter des arrêts de fermeture au détail (pas avec des curseurs), je suis intéressée !

22 janvier122 janvier222 janvier3

* seulement, elle est comme les écureuils, elle ne se souvient pas de ses cachettes, ce qui peut donner lieu à des crises de larmes épiques certains matins où le livre de bibliothèque à rendre à disparu “mais je l'avais posé sur la table !” ou les clés, la partition, les chaussures…

** oui, oui, c'est bien le bord-côtes !

Publicité
Publicité
attraper le temps qui file…
Publicité
Archives
Publicité