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attraper le temps qui file…

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2 mai 2014

Style marin

Avec un rythme de couture on ne peut plus décousu (10 minutes, par-ci, par-là), parce qu'il y a toujours autre chose de plus urgent à faire), je suis quand même venue à bout de ce nouveau tee-shirt, qui répond parfaitement au cahier des charges fixé par Marie : des rayures, du biais noir (Hum, tu es sûre ? À la lumière du jour, on voit bien que les rayures sont bleu marine… Elle voulait des détails noirs, elle a eu du noir !), des pattes boutonnées aux épaules. Malgré les soucis de taille du patron, mes doutes sur les coloris, les trous dans le jersey noir (!), le décousage à 3 reprises des pattes qui n'étaient jamais droites, la difficulté à trouver 2 boutons qui vont bien (dans un stock de quelques centaines), la destinataire est pleinement satisfaite de son nouveau tee-shirt *

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 2 mai1

* Ce qui n'est tout à fait pas le cas de sa sœur qui m'a redonné le sien avec pour mission de le rallonger par une bande rose… mais c'est vrai, ça, il n'est pas bien long en fait !

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1 mai 2014

Deux jours à Bruxelles

Nous avons bien failli ne pas y aller ! Jeudi soir, nous avons regardé s'il était encore temps d'annuler l'hôtel, mais c'était jusqu'à mercredi minuit, tant pis, ça nous laissait finalement une chance de partir… Vendredi après-midi, quand l'anesthésie a commencé à se dissiper, j'ai repris espoir et commencé à faire mes bagages au cas où. Je suis allée à la pharmacie demander quelques gélules de morphine, sur les 20 qui m'avaient été prescrites… et découvert que ce médicament était sur la liste des stupéfiants, avec une procédure de délivrance assez complexe (j'ai attendu un bon quart d'heure que la pharmacienne remplisse les formulaires) et donné au compte-gouttes, gélule par gélule. J'espérais bien ne pas en avoir besoin, vu les effets secondaires, mais mon expérience m'a préparée, hélas, à m'attendre au pire : rien ne se déroule jamais comme prévu chez moi…

30 avril1

 

 

Et nous sommes partis vers 19h, dans les encombrements d'un vendredi soir en région parisienne, pour Valenciennes où il nous avait semblé opportun de faire une pause, plutôt que de partir pour Bruxelles samedi matin, avons dîné, par hasard, à La crêpe à Sam, que je vous recommande : crêpes bien garnies, pas cher, accueil chaleureux…

 

 

Et puis la Belgique (et ses autoroutes en travaux, ses messages surprenants "attention, travaux vers Mons, risque de files" — j'ai compris le lendemain ce que "files" signifiait)… Nous avons marché, admiré, mangé des frites, marché, bu de la bière, marché, visité l'exposition Zurbaran au Bozar (même qu'en sortant, sous le soleil, j'ai mis quelques minutes à réaliser que nous n'étions pas en Espagne), failli ne pas voir le Mannekem pis (habillé, puis caché derrière un drapeau pour fêter l'anniversaire de l'Ordre des moustachus Bruxellois — qui arboraient, pour certains, de fort impressionnantes bacchantes), marché, mangé une gaufre, acheté un peu de chocolat…

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Place de Brouckère (qui n'a plus d'omnibus), un message personnel m'attendait :

30 avril3

Au sortir du restaurant, sur la Grand-place où nous attendions la tombée de la nuit, nous avons eu droit à un remarquable concert du Big Band du Conservatoire Royal grâce au festival Courant d'Art (qui porte bien son nom car je m'y suis sérieusement enrhumée)

30 avril5

Nous avons dormi à La Grande Cloche (là où Rimbaud a tiré sur Verlaine — très bon hôtel, juste un détail : les toilettes sur le palier, heureusement que je n'ai pas eu besoin de morphine !), avant de repartir à la recherche des "murs BD", puis de gagner le musée Magritte.

30 avril BD

 

 

 

 


L'après-midi a été consacré à une balade autour de l'avenue Louise pour admirer les maisons de style Art nouveau, mais nous avons renoncé à visiter le musée Horta : il ne peut accueillir que 45 visiteurs à la fois, la file d'attente était déjà très longue… et la route du retour, encore plus !

30 avril AN

 

 

 

 

 

 

 

30 avril8

 

Voilà une ville où je n'aimerais pas vivre avec un apprenti conducteur !

 

Le miracle du 5 janvier ne s'est pas reproduit tout à fait : la maison laissée sale et en désordre (je n'avais guère eu d'énergie pour faire du ménage) est restée telle quelle, mais un dîner "tout légumes" nous attendait.

Et pour certaines, qui se reconnaîtront, quelques clins d'œils !

30 avril2
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Reste à choisir la prochaine destination…

28 avril 2014

Quelques jours de silence…

… et de souffrance ! Il est écrit quelque part que je ne passerai pas un mois d'avril sans petit drame médical, depuis quelques années, avec passage obligé par la case hôpital.

J'ai évoqué déjà mes soucis de dents : des douleurs modérées ou violentes, apparues mi-février, avec d'abord l'espoir que ça s'arrange tout seul (mes dents sont sensibles au froid, au chaud, à la pression, parfois tout rentre dans l'ordre après un bon soin des gencives). Et puis non, ça ne s'est pas arrangé. J'ai vu ma dentiste, évidemment, elle a enlevé un plombage, au cas où, puis posé un pansement provisoire en attendant que ça se précise. Ça ne s'est pas précisé. J'ai eu mal en haut, en bas, à la tête, à l'œil, à la mâchoire, à la nuque, à l'oreille, j'ai eu un torticolis, j'ai eu une bonne adresse d'ostéopathe et pris rendez-vous (demain)… et j'ai eu mal, de plus en plus mal, sans raison aucune.

28 avril1

J'ai eu des nuits entrecoupées, des journées fatigantes tant la douleur était lancinante, des répits qui me faisaient reprendre espoir, des médicaments qui m'ont un peu soulagée… puis plus du tout. Ma dentiste en a perdu le sommeil, elle aussi. Et puis jeudi après-midi, c'est devenu fulgurant ; le temps de tester la codéine, puis l'ibuprofène *, il était trop tard pour joindre qui que ce soit, ce fut donc le 15. Vers 20h, un médecin est passé me donner de la morphine avec des paroles rassurantes. À 21h30, j'avais perdu tout espoir que ça agisse (sauf sur mon estomac — j'ai gagné le droit de lessiver la salle de bains), heureusement l'eau bien froide apaisait la douleur ** pour quelques dizaines de secondes, j'ai passé 8 heures avec de l'eau dans la bouche, fréquemment renouvelée, ça limite considérablement la conversation, essayez plutôt !*** J'ai fini par tomber de sommeil entre ma bouteille et ma cuvette et la douleur s'est endormie elle aussi.

Passons sur un accueil très désapprobateur à l'hôpital le lendemain matin, il me fallait une radio panoramique de qualité, je n'avais guère le choix, mais il paraît que mon cas n'était pas assez grave… puis la dévitalisation de la dent suspecte et… ouf, c'était la bonne ! Après quelques travaux, ma dentiste a découvert une fissure, indécelable de l'extérieur, le pronostic n'est pas très bon, je dois consulter à Paris, mais je respire enfin !

Comme je suis une gentille patiente, j'ai rappelé ma dentiste samedi matin, pour qu'elle passe un bon week-end, mais elle est inquiète aussi pour Aurore qui semble avoir une carie sur une molaire pas encore sortie (comme sa sœur) et doit se concerter avec l'orthodontiste pour faire évoluer tout ceci au mieux… telle mère, telles filles, les pauvres !

Demain, je vous raconte comment je suis partie faire du trafic de stupéfiants entre la France et la Belgique…

 

* Je sais maintenant que ce n'était pas le bon ordre : ibuprofène, paracétamol = pallier 1 / codéine, tramadol (celui-ci me conduit direct au malaise) = pallier 2 / morphine = pallier 3… et après, qu'est-ce qu'on fait ?
** Après un bon mois à ne plus supporter le froid, c'était curieux (mais bienvenu, je serais devenue folle de douleur, sinon)
*** La glace sur la joue était totalement inefficace, bizarrement, on m'avait pourtant dit que ça fonctionnerait à coup sûr (mouais, comme la morphine, donc…)

23 avril 2014

Cette fois, c'est la bonne !

… la bonne taille, pour ce tee-shirt Antonina qui taille si grand. J'ai imprimé le patron à 90 % et coupé une taille 32-34 sans valeurs de couture, pour une Miss que j'habille en 12-14 ans du commerce.

23 avril123 avril2

Un léger regret de sa part cependant : elle aimait beaucoup le jersey en vert (elle a hésité au moment de commander), mais Marie, dans sa grande générosité, accepte de lui donner le tee-shirt vert dans 3-4 ans, même s'il sera toujours à sa taille, vu qu'elle ne grandit plus… voilà deux filles contentes, donc ! *

23 avril3 J'ai surpiqué l'empiècement du dos au ras du biais cette fois, trouvant que la surpiqûre par-dessus la couture du biais n'était pas très esthétique. Mais la prochaine fois, je ne couds le second côté du biais qu'une fois l'empiècement appliqué sur le dos, je pense que c'est la bonne méthode.

* Mouais, Marie m'a quand même demandé où en était le sien… toujours en pièces détachées, ma grande, avec un ou deux RV médicaux par jour et mes douleurs dentaires qui deviennent intolérables (autant qu'incompréhensibles), je ne suis guère productive !

 

 

19 avril 2014

Instantanés…

… d'une journée d'anniversaire.

Un tour au jardin pour faire le point sur le printemps (il faudrait juste que les températures montent un peu…)

Les dernières tulipes tiennent bon, les lilas sont fleuris, le rhododendron commence à éclore :

19 avril 01

Côté fruits, nous devrions avoir quantité de groseilles et de framboises, de cerises si les oiseaux nous en laissent, de poires (si nous arrivons à traiter les arbres, les chenilles tordeuses sont bien installées et la rouille grillagée frappe chaque année un peu plus), mais les fraisiers ont disparu, faute de soins et les pommiers ont donné une seule fleur, une fois de plus.

19 avril 02

Un repas de fête bien préparé, malgré la longue répétition de ce matin : salade de crabe aux courgettes râpées, gigot de 7 heures 5 heures (enfin, ce qu'il en reste) et café gourmand entièrement maison. J'ai fait semblant de ne rien voir de ces préparatifs les jours derniers.

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Et moi aussi, je me suis cousu un sac, enfin plus exactement j'ai enfin pris le temps de découdre en partie celui-ci, que ma fille m'empruntait tout le temps sous prétexte que je ne l'utilisais pas, parce qu'il n'avait pas de poches et que j'avais peur de perdre ce que je mettais dedans.

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Je trouve quand même qu'il lui manque une fermeture éclair en haut, donc je vais probablement le re-découdre sous peu…

 

 

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17 avril 2014

Petits arrangements avec les patrons

Il m'arrive rarement de suivre un patron dans les moindres détails, le plus souvent, c'est comme ça que ça se passe :

Épisode 1 - Je suis allée au marché aux tissu, j'ai trouvé un beau crêpe et la doublure assortie, j'en ai pris 2 mètres. À mon retour, Marie jette un œil dans mon sac : « Il est beau ce tissu, tu pourrais me faire une robe dedans ? » (je l'aurais parié)

Épisode 2 - Nous allons acheter une veste à la jeune fille, comme elle a trouvé tout de suite ce qu'elle voulait, je lui propose d'aller voir quelques robes, histoire d'être fixée sur le modèle qui lui plairait, elle jette son dévolu sur une robe en crêpe de soie à col bénitier et manches légèrement froncées. Bon, je vais voir ce que je peux faire…

Épisode 3 - Je parcours tous mes Ottobre (adaptés à sa morphologie), je lui montre quelques modèles qui pourraient aller, finalement elle choisit une robe assez différente de celle vue au départ… mais avec les manches plus longues, la taille plus basse, le bas avec des fronces.

Ottobre (Ottobre 5/2012)

Épisode 4 - Je copie le haut de la robe et je le coupe dans un tissu d'essai (merci les copines de me fournir en draps déchirés, nappes tachées, housses de couette démodées !) Essayage : ça baille dans le dos, les emmanchures sont trop serrées, l'encolure trop haute, les manches trop courtes. À part ça, tout va bien !

Allez, on corrige tout ça et on refait un essai !

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 Nous avons aussi l'épisode "tee-shirt d'anniversaire" qui fait 3 bonnes tailles de plus qu'indiqué (j'aurais dû me méfier, la plupart du temps, ça tombe juste, mais je me suis quand même fait une robe en XS cet été ; mais qui dit couture secrète dit sans essayage préalable). Le problème, c'est que j'ai coupé celui de Marie en 40. Je reprends donc le patron en 32-34, ça devrait le faire, à part l'empiècement dans le dos qui aura une forme légèrement différente, mais c'est sans importance, allez, on recoupe en espérant ne pas avoir de souci d'élasticité du jersey.

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L'avantage des e-books, c'est qu'on peut modifier les dimensions sans trop d'efforts (on peut aussi imprimer trop petit en oubliant de décocher la case "ajuster au papier", si, si…) : j'ai imprimé le patron à 90 % puis re-mesuré sur la miss et finalement, coupé un 32 sans marge de couture, y'a-plu-ka-coudre !

Commande Rijstextiles passée dimanche, réceptionnée ce matin — au sortir de la douche en petite tenue – et premier jersey coupé cet après-midi, je m'épate moi-même par mon efficacité ! (Hélène, défense de rire !)

Et en parlant d'efficacité : le garage a bien avancé ! Reste à attendre 3 jours pour le séchage avant de remettre les meubles et fixer de nouvelles étagères. Et c'est tant mieux, car je déprime un peu devant le désordre :

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Aurore trouve, pour sa part, que c'est pratique d'avoir les chaussures dans le salon et verrait bien l'étagère rester là !

Pas de photo avant mais je vous laisse imaginer les murs en parpaings nus et le sol en ciment poussiéreux, le tout bien sombre. reste à changer la trappe de la cave, rongée par l'humidité, et les portes qui laissent passer beaucoup trop de courants d'air, sans compter que celle de devant ne peut être fermée par une seule personne, ayant été déformée lors de la pose, ce qui nous oblige à entrer/sortir les vélos par l'arrière de la maison.

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Ah oui, aussi : je suis passée à la télé ! Bon, la vraie star*, c'est Annabelle qui "parle dans le poste", mais on me voit à deux reprises de loin (voilà ce que c'est que de s'asseoir pile devant un pilier)

* Je lui avais bien dit qu'elle deviendrait une star, depuis qu'elle fait des photos avec Bernard !

 

15 avril 2014

Un sac d'anniversaire

Aujourd'hui, c'est au tour de Marie d'être la reine du jour ; 16 ans ! Un repas tout simple composé de ce qu'elle aime, un gâteau qui ne s'est pas effrondré (voilà, il fallait 5 feuilles de gélatine…) et j'ai pu lui offrir le tee-shirt cousu pour sa sœur, offrir deux fois le même cadeau, voilà des heures de couture bien rentabilisées !

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Enfin, pour ma future paysagiste, passionnée apr le Japon où elle se rendra peut-être en voyage d'études, qui sait, j'ai pu terminer ce matin le sac qu'elle m'avait commandé (ayant enfin remis la main sur mes fermetures magnétiques)

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Modèle Pepita de Farbenmix avec ajout de poches intérieures, extérieur en jean (extensible, pas très pratique), tissu à motifs japonais de l'aiguille en fête, ruban Tendance ruban (note à moi-même : 1 m ne suffit pas, pour un sac en bandoulière, prendre 1 m 20 !)

Je dois rectifier les pièces de son tee-shirt (coupé avant de m'apercevoir du problème) mais nous profitons du beau temps de ce printemps pour réaliser un projet remis deux années de suite pour cause de vacances pluvieuses : peindre mur et sol du garage. Le garage en question n'accueillant pas de voiture, mais un congélateur, le matériel de bricolage et jardinage, les chaussures, les réserves de nourriture, les vélos… (nous n'avons ni sous-sol, ni débarras), il a fallu vider tout cela (dehors, pour le principal, à part le congélateur qui trône au milieu du salon) et dépoussiérer murs et sol. Les murs (en parpaings) sont peints, la première couche du sol est faire, ça prend forme ; encore deux couches puis 48h de séchage avant de remettre les meubles. C'est dans ce chantier qu'Aurore a fêté son anniversaire hier, avec ses amis… pas de thème, pas de jeux organisés, pas de gâteau fait maison, quelle honte ! Mais elle semblait contente de son après-midi. Pour ma part, j'ai trouvé que les filles criaient bien trop fort et trop souvent, j'étais épuisée en fin d'après-midi !

Pas de stage de violoncelle cette année, mais un autre stage qui va commencer dans quelques jours, pour plonger dans la vie professionnelle, avec la chance de commencer à 7h30 le matin… mais à 10 minutes de la maison, ce qui la fera partir à la même heure que d'habitude. J'espère que son enthousiasme, presque intact depuis septembre (avec quelques coups de mou après un TP fatigant dans le froid ou/et la pluie) ne faiblira pas !

Et nous avons fait une sortie entre filles… chez l'orthoptiste ! Encore un de mes problèmes que je partage généreusement avec elle, pauvre enfant… (bon, elle semble en revanche échapper à la myopie, pourvu que ça dure)

11 avril 2014

Pas de relâche !

Hier midi, je me suis brutalement rappelé que j'avais promis à Aurore de coudre une trousse pour son amie qui fête son anniversaire demain… à ce moment-là, je pensais avoir largement le temps et… j'ai un peu oublié !

Dès mon retour, j'ai voulu me précipiter sur mes tissus mais… Marie m'attendait avec son vélo à plat. Encore ! Mais elle a pourtant un pneu increvable et une chambre à air neuve ! Après démontage, nous avons identifié bien vite la cause du problème : la chambre a été visiblement pincée entre la jante et le démonte-pneu lors du remontage il y a 10 jours, la zone abîmée a tenu le coup quelques jours avant de se fendre. Bon, réparation, remontage, essai du vélo pour voir si tout est en place et inscription de colle et de rustines sur la liste de courses. Je mets mon dîner en route (vive le cuiseur à riz) et m'ataque à la trousse. Ce qui est bien avec ce modèle, c'est que je l'ai déjà cousu à de nombreuses reprises, je ne le ferais pas les yeux fermés mais presque. J'ai cousu tout l'aménagement intérieur pendant que la brodeuse travaillait de son côté et aujourd'hui, je n'avais plus que le biais à poser et quelques finitions à faire, tout à fait compatible avec le cours de zumba et la réunion va suivre. M'enfin, je ne le ferais pas toutes les semaines, quand même !

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J'ai légèrement loupé la surpiqure du biais et le positionnement de la poignée, mais ça ira… Et maintenant, je vais manger un petit quelque chose, histoire de tenir jusqu'à 22h !

 

10 avril 2014

Les 10 du 10

Comme chaque mois, à l'initiative de French Lily, 10 images du quotidien : merveilles de technologie ou appareils tout simples, 90 % d'entre eux n'existaient pas dans mon enfance. J'ai cherché aujourd'hui ceux que j'utilisais au quotidien (ou presque).

Nous ne sommes pas à l'affut du dernier modèle sorti, de la dernière innovation, bien au contraire, et j'ai beaucoup de mal à m'adapter à un nouvel appareil si je n'en vois pas la nécessité absolue (pour allumer la télévision ou passer un DVD, je dois demander l'aide d'un de mes enfants, maintenant qu'il ne suffit plus d'appuyer sur un bouton mais qu'il faut régler tout un tas de connections…), cependant il y a quelques appareils dont je ne saurais plus me passer :

Le sèche-linge : nous l'avons acheté avant la naissance de Paul, il devrait durer encore bien longtemps, c'est du costaud ! Mes parents avaient le même et l'ont acheté quand j'étais encore en primaire. Je le mets en route au saut du lit, quand le lave-linge a tourné la nuit, ainsi le linge est sec avant la fin du tarif heures creuses et je peux en plier une bonne partie avant de partir travailler, ce qui m'épargne une grosse part du repassage.

10 avril01

La bouilloire à température réglable : 10 avril02

c'est notre deuxième, la première a rendu l'âme après 9 ans de bons et loyaux services, elle nous permet d'avoir de l'eau à 80 °C pour un café qui n'a pas un goût de brûlé ou un thé vert pas trop amer, à 90°C pour un thé noir parfait, à 100 °C pour cuire les pâtes plus vite, blanchir les légumes, à 60 °C pour remplir ma bouillotte le soir, à 40 °C pour le pain. Mes parents n'en avaient pas, il fallait mettre la casserole d'eau sur la plaque électrique, si longue à chauffer… lorsque je suis entrée au collège, mon grand plaisir était de préparer mon goûter avec du chocolat en poudre, du lait en poudre et… de l'eau chaude du robinet ! Nous avions un cumulus et une chaudière à Fuel, j'ai échappé par miracle à la légionellose !

10 avril04

 

 

Ma liseuse : elle me suit partout depuis un peu plus d'un an, allège considérablement mon sac (et raccourcit les heures passées dans les salles d'attente). En ce moment, après Zola et jane Austen, c'est Barbey d'Aurevilly qui m'accompagne tous les jours, avant de passer à Dostoïevski dans quelques semaines. Inutile de dire que je n'aurais jamais imaginé qu'un tel objet puisse exister il y a seulement 10 ans.

 

 

10 avril10Mon lecteur mp3 : j'ai découvert, voici quelques années la possibilité de réécouter mes émissions préférées sur l'ordinateur. Je peux désormais les écouter en cousant (j'ai une base avec enceintes dans la lingerie), en marchant, voire pendant mes insomnies (dans ce cas, je mets le son au minimum et un seul écouteur et m'endors assez rapidement, le plus souvent). Enfant, évidemment, cela n'existait pas. Adolescente, j'aurais aimé avoir un baladeur à cassettes… je me contentais d'enregistrer parfois une émission, moins les quelques minutes perdues au milieu, lors du retournement de cassette.

10 avril06

Mon téléphone : c'est le dernier venu ! Je n'ai un téléphone mobile que depuis 2007 et celui-ci était… un téléphone ! Même envoyer un SMS était compliqué. Depuis Noël, celui-ci remplace l'agenda encombrant que je transportais tous les jours, le carnet où je notais idées, projets et listes de courses, je peux envoyer des SMS à mes ados (essentiel !), photographier un plan, une partition ou tout simplement un paysage, une scène insolite… je téléphonais assez peu avant de l'avoir, ça n'a pas changé.

10 avril05Le four à micro-ondes : nous avons choisi celui-ci avant la naissance de Marie car on pouvait y placer un biberon debout (c'était imposssible avec l'ancien). Tombé en panne juste avant la fin de la garantie, il a été réparé, nous a lâchés de nouveau il y a 10 ans, nous avons opté pour une coûteuse réparation, bien nous en a pris ! Mes parents en avaient acheté un vers 1985, dès que les prix sont devenus accessibles, cet appareil nous semblait miraculeux, plus besoin de prévoir à l'avance de décongeler un produit, plus besoin de sortir une casserole pour réchauffer un plat… L'usage n'a pas évolué, je m'en sers très rarement pour la cuisson, un peu pour précuire certains plats avant de les mettre au four.

10 avril09 La machine à pain : la première a duré 7 ans, les deux boulangeries les plus proches font un pain exécrable, je devais sans cesse surveiller le stock de pain au congélateur, je préparais parfois du pain maison, lorsuqe j'avais el temps, mais notre four n'est pas idéal pour cela… nous mangeons essentiellement des pains spéciaux pendant la semaine, j'ai la chance d'avoir un moulin sur le chemin de mon travail. Je fais 3 gros pains par semaine, une pâte à pizza tous les 15 jours, parfois des brioches (et ce soir, le pain est un peu compact, une erreur de manipulation au moment d'enlever les pales, la plupart du temps il est bien plus réussi). Je ne saurais plus revenir en arrière .

10 avril07

Le cuiseur à riz : c'est une amie ivoirienne qui nous l'a fait découvrir, c'était, je crois, son premier achat d'électroménager en arrivant de France, tant le riz est essentiel dans la cuisine africaine. Auparavant, nous pratiquions la double-cuisson à la cocotte-minute. Si j'écoutais mon mari, nous mangerions du riz du jour sur deux, mais cet appareil m'a sauvé la mise lorsque je me suis retrouvée seule (avec enfants) pendant 10 jours pile quand il fallait : concert de l'orchestre à cordes mercredi, cours de solfège jeudi, répétition avec piano vendredi, anniversaire d'Aurore samedi, messe animée par mes soins dimanche puis récupération de scouts en vadrouille, examen de violoncelle lundi soir (pendant 2h45, si, si !). Et là, j'ai redécouvert mon cuiseur à riz : dans la cuve, je place riz, pâtes, semoule ou quinoa, dans le panier vapeur, je mets un mélange de légumes surgelés, j'appuie sur le bouton et je pars faire autre chose pendant 25 minutes, à mon retour, un dîner équilibré nous attend.

10 avril03 Mon pass navigo : tant que j'ai eu une carte famille nombreuse, il était plus rentable, sur mon trajet court (2 stations de train) de prendre des carnets de tickets, tickets que je devais stocker durant 2 ans au cas où mon employeur serait contrôlé par l'Urssaf. Désormais, je bippe tous les matins, je peux aussi prendre le bus en cas de flemme et surtout, surtout, il vient d'être dézoné pendant les petites vacances scolaires, youhou, Paris, me voilà ! (je sais, c'était déjà le cas le week-end, mais le samedi, je fais de la musique, je ne peux pas en profiter pour vadrouiller)

 

10 avril08Et l'ordinateur : évidemment ! Et pourtant… quand j'étais au collège, Papa pouvait en emprunter un au CE, il fallait le brancher sur la télévision, et en entrant toute une série de commandes cryptées, on pouvait réussir à afficher un trait sur l'écran ! Je n'y voyais aucun intérêt. Plus tard, au lycée, certains étaient divisés en deux camps : Amstrad contre Atari aucun intérêt, non, vraiment, comme ne m'intéressaient pas non plus les petits jeux électroniques de poche… et puis j'ai dû laisser ma machine à écrire pour un traitement de texte afin de rédiger ma maîtrise, puis nous avons acheté un PC (15 000 francs ! Une fortune pour un couple d'étudiants), nous l'avons gardé 10 ans avant de faire un grand bon en avant en 2004 : ordinateur avec lecteur/graveur de CD ET internet, nous étions entrés avec bien du retard dans la modernité (mais nous avons encore notre bon vieux minitel dans un placard et quelques boîtes de disquettes) — je vous rassure : informaticien et maquettiste, nous étions "modernes" au boulot. Le changement dans notre quotidien est indéniable : trouver une information sans devoir aller à la médiathèque, envoyer et recevoir des mails, commander toutes sortes d'articles que nous mettions des mois à trouver avant, échanger photos, partitions, documents… mais le temps passé devant les écrans n'est pas négligeable, hélas.

Chacun de ces appareils a été choisi avec soin, après mûre réflexion, comparaison de modèles, étude de prix, et nous nous en séparerons quand il aura rendu son dernier souffle. Le seul achat que nous ayons fait sur un coup de cœur a été … notre maison !

 

 

9 avril 2014

12 ans !

À 12 ans, c'est encore une petite fille, qui saute de joie quand elle est contente, qui pleure quand elle a eu une mauvaise note ou une punition non méritée, qui me dit « Maman, je t'aime ! » quand elle me croise dans la rue, qui a les yeux qui brillent devant un tissu rose…

À 12 ans, c'est une presque-jeune-fille, qui commence à faire attention à son habillement, a des idées très précises sur ce qu'elle veut (Ah, la recherche du trench de ses rêves…), s'habille avec bien plus de soin et d'élégance que sa maman ou sa grande sœur au même âge, voudrait se maquiller de temps en temps, est capable de porter une journée entière des bigoudis pour un résultat… plus qu'éphémère (voire nul).

À 12 ans, c'est une terrible bavarde, comme son frère, qui m'exaspère parfois, mais sait rester sage comme une image au collège et obtient régulièrement des récompenses pour son « attitude exemplaire ».

À 12 ans, c'est une petite fille qui fait l'effort de surmonter sa timidité pour participer en classe (effort unanimement remarqué par ses professeurs), qui se fixe des objectifs d'excellence qui nous effraient parfois mais résiste plutôt bien à la pression qu'elle s'est imposée. Elle veut devenir archéologue et sait que ce sera difficile !

À 12 ans, elle est d'une organisation sans faille en ce qui concerne ses devoirs, mais ne peut garder sa chambre rangée plus d'une demi-journée, perd sans cesse ses affaires et envahit toute la maison de ses cahiers, ses dessins, ses vêtements, ses chaussures…

Voilà 12 ans qu'elle ensoleille notre quotidien, nous aurions eu tort de ne pas avoir de troisième enfant.

Bon anniversaire, mon trésor !

 

La demoiselle m'a commandé son menu (régime-compatible, merci ma chérie) : bo bun et bavarois aux fraises

9 avril 019 avril 04

En plus du sac Londres, je lui ai cousu un tee-shirt Antonina et un gros cadeau (commun avec sa sœur) est arrivé ce matin et encombre le salon :

9 avril19 avril2

 Jerseys du Stoffenspektakel de Reims (coupon de 50 cm trop petit…) que vous pourrez trouver ici

9 avril3

Mais qu'y a-t-il dans ces cartons ?

Mise à jour du soir :

9 avril 029 avril 03

J'ai senti que j'allais être une fois de plus victime d'une improvisation culinaire à quantité de gélatine minimale…  et j'ai eu raison de ne pas décercler mon gâteau avant de le servir : il a tenu 2 minutes !
Quant au tee-shirt, y'a comme un défaut :

9 avril 05

Oui, oui, c'est bien Marie qui rentre (largement) dans une taille 32 ! Je suis bonne pour passer une commande chez Rijstextiles et du même coup retailler celui déjà coupé pour Marie qui attend d'être assemblé… ah, ces tailles allemandes imprévisibles !

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