« Maman, est-ce que je peux prendre ta serviette microfibres pour mettre sous mes pieds à la piscine ? »

Mais non, j'ai beaucoup mieux ! Je tiens enfin l'occasion de tester le fameux tuto des Chiffons de Lison : les pieds au sec…

Version allégée (poids du cartable oblige… je suis effarée par ce que transporte ma fille chaque jour : en moyenne, 6 grands cahiers, 6 gros livres, 4 cahiers d'activités, une pochette de copies, deux trousses… 7 à 9 kg, sans le moindre objet superflu !), donc remplaçons le tissu éponge par une serviette microfibres toute douce et la toile cirée par du rideau de douche polyester, imperméable et solide. Une petite broderie pour agrémenter le tout (sous le regard affligé de mon mari : « Quoi ? Tu vas broder une serviette pour la piscine ? » – après coup, il a convenu que c'est joli et amusant)

         Broderie de je-ne-sais-plus-où

Côté pile, la serviette pour poser les pieds dans la cabine, bien isolée sdu sol par le côté face imperméable, et pour finir, on retourne le tout, on y met le maillot et la serviette mouillés et on referme en serrant le cordon !

Oui, parce que là, j'ai des doutes ! Et pourtant, malgré l'été revenu, j'ai fini le pull en polaire double commandé par ma fille, qui l'a porté deux soirées de suite, parce qu'elle avait un peu froid, paraît-il… Humm !
Le cahier des charges : une polaire bien chaude pour les veillées de jeannettes (et pour les petits matins frisquets au sortir de la tente). Il fallait impérativement la terminer pour ce week-end de rentrée des scouts (le seul de l'année où nos trois enfants campent ensemble, youpi !). Et bien sûr, les nouvelles broderies Emblibrary des animaux de la forêt faisant griller des chamallows sur le feu s'imposaient !

J'ai pris un patron Ottobre, une parka à la base, ce qui explique certainement pourquoi ça taille grand, très grand : après avoir copié le patron en taille 134, j'ai eu des doutes, recopié en 128 (pour une fille qui mesure 1m31), et je crois qu'elle le portera très longtemps (ce qui vaut mieux que le patron japonais copié l'an dernier en 122, coupé, cousu, avant essayage, gloups ! Je ne voulais pas voir ma fille grandir… la tunique est allée chez une petite filleule)

Seule difficulté : l'épaisseur de la polaire, qui m'a valu quelques difficultés pour les ourlets, ma machine à coudre est assez récalcitrante et saute des points. Pour le col, j'ai dédoublé les épaisseurs (qui sont juste thermocollées) et les ai recousues endroit contre endroit. Il restera à poser un bout de biais pour masquer l'extrémité de la fermeture-éclair, mais la miss ne m'en a pas laissé le temps !

Tissu Toto, biais maison d'après un coton Butinette, patron Ottobre Hiver 2006, broderies Embroidery library

J'ai enfin acheté (après avoir fait de la résistance pendant 2 ans) le cahier de musique demandé par le professeur de solfège : grande taille, à spirales, que des portées, le modèle qu'on ne trouve qu'en magasin de musique.
Celui que j'ai trouvé ne me satisfait qu'à moitié : la couverture est fine et sans aucune tenue, et puis il y avait le choix entre 3 couleurs, ce qui veut dire que les élèves ont tous quasiment le même.
Mais, avec ma grande, on a vite trouvé la parade :

Il faut un cahier de musique, une vieux cahier de l'an dernier dont on récupère la couverture, qu'on découpe aux dimensions souhaitées et qu'on colle sur le cahier avec du double-face, du tissu qui plaît à la Miss et une broderie qu'elle a repérée depuis bien longtemps, trop grande pour les divers accessoires que je lui ai cousus ces derniers temps malgré son insistance (je devrais plutôt parler de harcèlement) pour que je la lui brode…

Un peu de couture et voilà une Miss ravie et un cahier unique en son genre !

C'est tellement facile que je vous en fais profiter ! L'idéal est de prendre du jersey lycra, plus extensible, ça glissera moins. Il vous faut une bande de jersey de 10 cm de haut et 41 ou 42 cm de large (pour des têtes normales de 9 et 13 ans), c'est la longueur qui doit être extensible. En cas de doute, coupez plus long, on peut rattraper par la suite !

Pliez la bande endroit contre endroit sur toute sa longueur, et cousez à 5 mm du bord sur presque toute la longeur, en laissant 4 cm de marge à chaque extrémité

Retournez le tube obtenu, épinglez alors les deux extrémités endroit contre endroit et piquez sur toute la hauteur

   Il est temps d'essayer le bandeau et de reprendre cette couture si ça n'est pas assez serré.

Enfin, fermez l'ouverture, à la machine ou à la main…

C'est fini !

Si, si, je vous assure, d'abord tout n'est pas encore parfaitement casé dans le planning, les cours de musique changent encore d'horaire, il reste des activités à mettre en place… et ne parlons pas des réunions, un vrai casse-tête quand elles tombent le même jour à la même heure !

Bon, enfin… avec les MM couturières, nous nous étions fixé le 15 pour rendre nos copies du défi de la rentrée. J'ai fait simple et rapide : deux trousses confectionnées selon un cahier des charges très strict, et des bandeaux pour tenir en place les longs cheveux des demoiselles. Les sacs de gym, de musique, les sacoches… ont été cousus les années précédentes et tiennent bien le coup, pas besoin de m'y remettre.

Nous avons donc une trousse Hello Kitty, le motif choisi est un peu trop grand pour la trousse mais la Miss y tenait absolument

Broderie « HK va à l'école » provenant du site de Turquoise : des numérisations de grande qualité, je la remercie chaudement pour sa générosité !

Ruban Farbenmix

Une trousse « cheval » plus sobre, adolescence oblige, pas de ruban, je n'ai rien trouvé pour assortir à ce bleu difficile…

Et des bandeaux confectionnés en un temps record, trop facile !

Jersey Hilco trouvé un jour de chance (et de soldes, en plus !) chez Sacrés Coupons. Oh, que je regrette de ne pas en avoir pris plus…

Chez nous, les filles sont d'avril, les garçons d'août. C'était le tour de mon chéri hier. Pour l'occasion, je lui ai cousu… un caleçon, dans un tissu estival choisi par ma fille et aussitôt réclamé par lui le soir-même !

Je commence à être rodée à ce patron, mais j'ai toujours un souci avec la couture-anglaise rabattue au niveau de la patte de boutonnage… comment faire pour éviter que ça tire et ça plisse ? Je suis preneuse de tous conseils et astuces !

(à ce sujet, à la fête des associations, j'avais contacté le club de couture de ma ville en signalant que j'aurais besoin d'un cours de montage de braguette — je dois dire que ma demande a fait sensation ! — mais pas d'horaire de cours compatible avec mon travail, dommage…)

Et ma fille, sans aucune concertation, a fait un dessin parfaitement assorti !

Depuis dimanche, nous vivons au rythme de cet événement. Comme nous sommes très proches, nous avons proposé de loger un randonneur, et depuis dimanche, nous suivons "notre" cycliste et ses coéquipiers. Ça y est, ils sont presque là, bien fatigués et en piteux état, paraît-il, mais ils arriveront, ça ne fait plus aucun doute, dans moins d'une heure !

Bon, je n'ai pas fait qu'attendre : la gelée de mûres est en bocaux, la confiture de rhubarbe aussi, la lavande égrainée attend ses sachets brodés… et je couds, mais… là c'est vous qui devrez attendre ! Je couds pour des défis, des cadeaux, donc rien ne peut être montré ici pour l'instant. Allez, quelques détails pour vous tenir en haleine :

Enfin, façon de parler car… un peu plus d'un mètre de coton à 1 euro le mètre du marché de Trappes (trouvé un jour de chance), un coupon de gabardine stretch de "la folie des coupons" à 2 euros (pour cause de dimension non standart, 1m40, et coupé de travers), deux fermetures éclair à 30 centimes de Fil 2000, un patron maison copié sur mon bermuda hors d'usage (acheté en 1994, diantre ! Je ne suis pas une fashion victim), ça ne fait pas cher tout ça.

J'ai juste un problème de patron au niveau de la ceinture, je n'ai pas la place de broder une boutonnière entre le haut de la ceinture et la fermeture-éclair, il faudra que je revoie un peu le modèle si j'en refais un… du coup, j'ai mis une pression résine, après avoir posé la question aux copines, donc je les préviens : si je perds mon bermuda dès que je me baisse, des oreilles vont siffler !

Pression cachée dans l'épaisseur de la ceinture pour le deuxième : je n'avais pas de pression beige !
(Et on voit bien que j'étais fâchée avec ma machine, qui n'a pas apprécié d'avoir rencontré l'arrêt de la fermeture-éclair en piquant, s'est mise à bipper et à afficher un message d'erreur, puis s'est vengée ensuite en sautant des points dès que j'avais plus de deux épaisseurs de tissu ! Et ce matin, elle piquait sans discuter un ourlet de jean, allez comprendre !)

Et voilà deux bermudas sur mesure pour aller découvrir les Hautes-Alpes la semaine prochaine, enfin, si la température monte un peu… Brr, nous sommes de mariage demain, ça n'est pas très engageant.

Bon, maintenant, je vais enfourner le tian du jour : avec la quantité de tomates du jardin que nous récoltons, ça devient la recette hebdomadaire de l'été !

C'est idéal pour faire des jupes à volants en retirant l'effet "gonflant" des fronces qui ne va pas à toutes les silhouettes (humm…)
Il faut une surjeteuse (désolée), et pas de pied fronceur (gnark, gnark)

Couper des bandes de hauteur identique, chaque volant sera 1,5 fois plus long que le précédent, pas plus, sinon l'effet "à plat" est raté…

Surjeter le haut et le bas de chaque volant (les bords ne seront pas pris dans les coutures)

Passer deux fils de fronces en haut de chaque volant (on peut n'en mettre qu'un, ça dépend de la tenue du tissu)

Repérer par une épingle le milieu, le quart, voire le huitième de chaque pièce.

Épingler le bas du volant le moins long sur le haut du volant froncé, de façon à recouvrir juste les fils de fronce (environ, 1 cm du bord)

Épingler les deux volants ensemble en faisant correspondre les repères et en répartissant régulièrement les fronces

Piquer une première fois tout au bord du tissu du dessus

Faire une seconde piqûre à 3 ou 4 m de la première, afin de maintenir les fronces à plat (et vous pouvez piquer plus droit que moi, ça ne serait pas plus mal… en bleu, aussi, ça serait plus discret, là c'est pour mieux voir !)

Voilà, c'est fini ! Évidemment, comme chaque volant est 1,5 fois plus long que le précédent, on arrive vite à une longueur de 3 mètres ou plus, alors bon courage, mais le résultat en vaut la peine !

Trop contente de mon tee-shirt cache-cœur, je me demandais où me procurer du jersey pour en refaire un autre. Je n'ai que des rayures, ça ne convient pas du tout pour cette coupe ! Et puis, voilà que je me rappelle avoir acheté un jersey à fleurs l'an dernier chez Toto, un coupon au poids… ça alors, j'arrive à oublier des tissus en stock, pas possible ! Un peu moins plaisant à coudre que le premier, car le tissu est assez riche en élastane et les bords roulent sous les ciseaux et sous le pied de la surjeteuse, mais j'y suis arrivée quand même, en une matinée.

Et à peine fini, je l'ai enfilé pour aller chercher, sous la pluie, les jeannettes sur leur lieu de camp. Et comme je ne suis pas téméraire, j'ai roulé à 90 sur l'autoroute sous une pluie battante et je suis arrivée avec 25 minutes de retard pour ne plus trouver qu'une cheftaine et des sacs à dos… la pauvre, elle devait se demander si elle allait pouvoir rentrer ! Enfin, j'ai récupéré une heure plus tard une fille enchantée de son séjour, presque bronzée (le grand air…), avec une belle marque de bottes sur les mollets ! Un bain plus tard, nous partions chercher les deux aînés au bord de la Manche.
Et au programme du jour : une jupe pour la grande. Une couture que je croyais rapide, mais j'ai voulu faire des volants cousus à plat, pour avoir moins de gonflant au final, et c'est loooonnng ! Surjeter en haut et en bas, passer un fil de fronces (de plus en plus long, à mesure des volants), épingler un volant en bas du précédent, le piquer, deux fois, toujours pour aplatir les fronces. Enfin , j'ai fini et elle trouve sa jupe très belle, ouf ! Yapluka trouver mon projet pour demain…