En disposant ces petits objets que j'avais achetés pour mon collier, j'ai soudain su comment je devais les monter et regretté de ne pas avoir acheté de cordon Liberty à l'aiguille en fête… plusieurs stands en vendaient !

J'ai doublement regretté lorsque je me suis rendue à la mercerie chic la plus proche pour en acheter : un choix très limité (5 seulement) et un prix… prohibitif *. Mais bon, je pourrai toujours changer le cordon l'an prochain, après tout !

 Et comment finir en beauté une mauvaise semaine ?

Lundi, fillette malade, formation secourisme, j'assure !
Mardi, médecin, fillette va mieux mais de mon côté, hum… tension à 16, premières mesures : régime sans sel, sans café, ni réglisse (vous saviez qu'il y a de la réglisse dans le coca ?)
Mercredi, chargé comme toujours
Jeudi, fillette va mieux, elle revient de son cours de formation musicale avec un archet cassé (oh non, pas encore le luthier !)
Vendredi, logiciel qui refuse de démarrer, support technique qui me rit au nez (trop vieux, on n'assure plus), une bonne heure pour résoudre le problème
Et ce soir, je rentre, je me prépare une tasse de chicorée (snif, plus de café, moins de thé, plus d'Antésite…), je monte faire les comptes et… je renverse la tasse sur le bureau (en bois), l'écran de l'ordinateur, les deux claviers (j'ai un clavier de piano midi pour la musique) ! Bon, on va dire que j'ai fait un grand nettoyage… et peut-être finalement que ce sera bénéfique : le clavier qui avait quelques ratés depuis qu'un énergumène anonyme l'avait aspergé de jus d'orange semble mieux fonctionner… l'eau chaude, peut-être ?

1 h plus tard :
Quoique vous rearquerez qeulques duysfo,nctio,n,nee,nts… Bo,n, o,n va voir pour chja,nger de clavioer alors, o,n ,n'est plus à ça près !

* 3,10 € le mètre ! Même prix pour les biais… ils ne vont pas me voir souvent !

La semaine dernière, Rachel m'a remis un cadeau de Lou pour Aurore : deux magnifiques crayons, brillants à souhait et idéaux pour les cours de musique ! Il fallait bien évidement une trousse à la hauteur, et ça tombait bien, car Turquoise m'a très gentiment envoyé une clé d'ut un jour où je la complimentais sur ses clés de sol et de fa mais déplorais l'impossibilité de dénicher la moindre clé d'ut *.

En mère de famille avisée, j'ai négocié la trousse en échange d'un rangement de la chambre des filles, ce qui, vu l'état de la pièce, a pris quelques jours… me voici donc ce matin laissant la demoiselle choisir son tissu, elle voulait du violet, je n'en avais qu'un, plutôt foncé. Le tissu était fin, j'ai dégainé mon arme secrète, nom de code 630 (Vlieseline 630, une merveille). J'ai même poussé l'abnégation jusqu'à lui proposer un bout de mon tissu fleuri favori pour réaliser la doublure. Au mépris de toute prudence, j'ai laissé la brodeuse tourner pendant le déjeûner (et elle ne m'en a pas voulu, ouf ! ). J'ai commencé à coudre, me suis interrompue pour un RV chez l'orthodontiste, puis terminé vers 17h. C'est là que les ennuis ont commencé !

J'ai demandé à la demoiselle de m'apporter ses crayons, elle ne savait plus où elle les avait mis…  Renonçant à faire mes photos en plein jour, j'ai emmené la troupe à la médiathèque où ma grande jouait dans un quatuor de violoncelles. Le concert (de très bon niveau) terminé, je renvoie la Miss chercher ses crayons, elle les trouve… et là, j'ai perdu la trousse ! Je cherche vaguement en préparant le dîner, répondant au téléphone, puis je cherche mieux et je retrouve la trousse… mais j'ai perdu les crayons !

L'appareil photo a compris que je n'étais pas d'humeur à plaisanter, il ne s'est pas caché, il avait une carte mémoire et de la batterie…

 
Je crois que j'ai compris comment faire de jolis bouts de fermetures !
Petits rubans reçus lors d'un échange de couturières, tissus du Stoffenspektakel.

* le violon alto joue en clé d'ut 3, le violon en clé de sol, le violoncelle en clé de fa et clé d'ut 4 dans l'aigu. La viole de gambe en clé de fa 4 ou fa 3, clé d'ut 3 et clé de sol octaviée. Question clés, ici, on en connaît un rayon !

Déjà offert, un sac pour la maîtresse qui mettait ses chaussures de sport pour les ateliers cirque dans un sac plastique !

Toile de montgolfière, broderies Bunnycup

Et puis hier, on a attaqué les choses sérieuses : ma lutinette a brodé deux tapis de tasses (avec quelques déboires…)

pendant que je cousais la robe de sa sœur. Bon, déjà, le patron est en néerlandais… samedi, une charmante dame de chez Abacadabra m'a envoyé les explications en anglais. Sauf que j'ai voulu faire quelques modifications : pas de fermeture-éclair devant, ma Miss rentre très bien dans la robe sans, robe entièrement doublée, que j'ai voulu coudre tout à l'envers pour la retourner ensuite. Et d'autre part, les explications ne comportant pas le moindre schéma… j'ai essayé de visualiser le montage, et pas de doute, je ne suis pas très douée pour ça. Je m'en suis bien tirée pour tout le haut de la robe, mais une fois cousu la jupe, la doublure, et le bas assemblé, j'ai retourné la robe par l'ouverture laissé dans un côté et…

… la doublure est à côté de la robe, pas dedans, non, non, et aucun moyen de l'y faire rentrer ! Bon, après un après-midi de couture non-stop (c'est long, les fronces et les surpiqûres), je saturais un peu, j'ai pris le parti d'en rire (aidée par ma charmante ado qui suggérait que sa sœur porte la robe telle-quelle en disant que c'était de la haute-couture), j'ai décousu la doublure au niveau de la taille et j'ai remis le montage au lendemain.

Et à 7h ce matin, quelques contorsions pour assembler haut et bas par une fente dans le côté de la jupe et…
…tadam ! Ça fait une robe boule, youpi !

patron 106 Abacadabra, tissu à 1€ le m du marché de Trappes,
broderies Stickbaer, quelques cheveux en moins…

Enfin, question déboires, j'ai déjà trouvé la parade pour un grand classique : les fils de canettes qui s'emmêlent !
Et dans un grand élan d'optimisme, après avoir bien rangé toutes mes canettes, j'ai fait le test ultime, j'ai laissé tomber l'anneau par terre, et rien n'a bougé !

(ils ne pourraient pas inventer ça pour les fils de broderie ? Parce que ça glisse, la rayonne !)

Juste à temps pour le défi du 7 de Casa ! Je m'y suis mise ce matin, sauf que le début de journée a été sportif justement : je me suis retrouvée à la porte de chez moi à 7h30, avec une collégienne à jeun et sans cartable, devant prendre son bus à 8h40, et une petite fille profondément endormie à l'intérieur. Ma princesse Aurore mérite bien son prénom : sonnette, coups tambourinés à la porte, cailloux lancés sur son vélux, téléphone sonnant sans interruption pendant 15 minutes, tentative de casser un petit carreau… rien n'a pu la sortir du sommeil ! Pour finir, nous pensions aller quémander un petit-déjeûner chez un voisin compatissant, en espérant que la Belle se réveillerait un peu plus tard, quand je me suis avisée que la fenêtre de notre chambre à l'étage était restée entrouverte. 15 minutes plus tard (le temps de me débattre avec l'échelle récalcitrante de ma voisine), j'escaladais ma façade, pas très fière (l'échelle appuyée sur la gouttière en plastique, ça inspire moyennement confiance…).

Je ne suis pas rancunière, puisque je me suis aussitôt attaquée aux broderies du sac de la Miss (qui s'est éveillée comme une fleur dès que j'ai prononcé son nom…), afin qu'elle puisse partir avec à la piscine cet après-midi.

Toile enduite (pour nappe), doublée de coton, pas de patron,
broderies Bunnycup, cordon de récupération en attendant mieux…

Elle est pas belle ma patte de boutonnage, hein ? Dire que je m'en faisais une montagne, au point de commencer le montage de la tunique par cette fameuse fente indéchirable avec patte de boutonnage, pour être tranquille. J'ai bien suivi le schéma… ah tiens, la patte est beaucoup plus longue que la fente ? Bizarre… bon, je recoupe la fente plus bas, je pose mes deux côtés, je replie au fer, je pique surpique, nickel !

Sauf que…

Heu, et comment, je fais pour raccorder l'empiècement d'épaules maintenant ? Ahem, oui, oui, c'était pour ça, la patte trop longue ! Mais qu'est-ce que ce c'est que ce schéma qui ne montre pas tout ? Vous voyez une couture horizontale et des fronces, vous ?

Eh bien, j'ai décousu, délicatement, parce que le voile, c'est fragile. Et puis j'ai recoupé une patte plus longue. Et puis j'ai recousu (et ça va plus vite, la deuxième fois). Dire que j'avais pensé que c'était ma première patte, mais sûrement pas la dernière, si j'avais su que j'en ferais une deuxième quelques heures plus tard…
Et puis j'en ai fait une troisième, dans la foulée. Eh oui, la deuxième, je l'avais cousue… sur l'envers (arrghh, j'ai du mal, avec ce schéma !)

Bon, maintenant, je sais faire une patte de boutonnage les yeux fermés, ou presque !

Et si ma machine rate une boutonnière, je la passe par la fenêtre…