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attraper le temps qui file…
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23 janvier 2014

Défi Charlie… la suite

… avec le haut du jogging de Violette Beauregard. À l'origine, j'avais acheté le velours bleu canard à Courtrai pour en faire un bas (jusqu'ici, tout va bien). Je me rends à l'autre bout du hall pour prendre du bord-côtes pour la ceinture, je trouve ce magnifique bord-côtes Hilco rayé, j'en prends 20 cm, puis je me dis que je vais acheter du velours rose assorti pour faire le haut. C'est là que mon cerveau bloque (comme en cuisine, quand je réduis les proportions et que j'oublie en cours de route) : j'ai le velours, mais pas de bord-côtes supplémentaire !

En mai, un nouveau Stoffenspektakel a lieu à Reims, je charge les copines de me rapporter le bord-côtes qui manque, mais la marchande n'en a pas cette fois. Le temps passe… le 30 novembre, je retourne au Stoffen à Reims, Aurore me demande (devant témoins) quand je lui coudrai le survêtement promis, j'achète du bord-côtes fuschia qui complètera l'autre…

J'ai trouvé et copié les patrons, coupé le velours, je m'attaque au bas pour tenir les délais du P'tit défi, quelques jours passent, je commence à coudre le haut… flûte ! Mais où est passé mon bord-côtes rose ? Je n'aurai pas assez avec le rayé.

Je cherche, je range, je trie… rien à faire ! Je finis par me résoudre à réduire la largeur des poignets et de la bande en bas. Puis c'est le bas de survêtement qui disparaît, Aurore ne sait pas, elle ne l'a pas rangé dans sa chambre… il n'est pas dans la lingerie. Je commence à sentir l'angoisse monter, vraiment, je déteste ne pas me souvenir de ce que j'ai fait de telle ou telle chose (le plus souvent, des papiers importants). Je vais chercher dans la chambre des filles : erreur ! Ce que j'y trouve me met en rage (elles ne sont pas là, heureusement) mais point de jogging… et en descendant l'escalier, que vois-je sous un meuble ? Un petit carton reçu quelques jours plus tôt FERMÉ PAR DU SCOTCH, une lumière rouge s'allume dans mon esprit, c'est du pur Aurore, ça, elle adore mettre les objets dans des sacs, des cartons, des enveloppes… * je glisse la main à l'intérieur, c'est doux et moelleux !

Et là, voyez-vous ce qui est caché sous le velours bleu ?**

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Bon, je ne suis pas rancunière, j'ai quand même terminé le survêtement… le voici donc porté par une Aurore légèrement contrite (mais qui n'a pas retenu la leçon, ce matin, c'étaient ses clés qui avaient disparu, arrrgh !)

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Il m'a fallu raccourcir la fermeture-éclair séparable, voici comment j'ai procédé : j'ai tiré une maille à l'endroit voulu, puis l'ai coupée avec de petits ciseaux (non, non, le découd-vite ne suffit pas, de plus celui-ci est bien abîmé, il me sert juste de poinçon). J'ai ensuite tiré le fil maille après maille, en coupant à chaque étape, pour dégager une longueur de 3 cm afin de replier la fermeture proprement. J'ai ouvert la petite agrafe métallique situés en haut de la fermeture et l'ai remise sur ma dernière maille tant bien que mal (ça n'aime pas être déplié et replié, ces petites choses). Si quelqu'un sait où acheter des arrêts de fermeture au détail (pas avec des curseurs), je suis intéressée !

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* seulement, elle est comme les écureuils, elle ne se souvient pas de ses cachettes, ce qui peut donner lieu à des crises de larmes épiques certains matins où le livre de bibliothèque à rendre à disparu “mais je l'avais posé sur la table !” ou les clés, la partition, les chaussures…

** oui, oui, c'est bien le bord-côtes !

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24 novembre 2013

De tout et de rien… en vrac

En mode « fée du logis » :

Lorsque nous sommes arrivés dans cette maison, bénéficiant à la fois des tarifs heures creuses EDF et de la non-mitoyenneté du mur de la lingerie, j'ai changé mes procédures de lessive. Le lave-linge tourne la nuit, ce qui me permet d'embrayer sur le sèche-linge avant 7h, de plier la plus grande partie du linge (tee-shirts, pantalons, pyjamas) avant de partir travailler et d'économiser quelques heures de repassage. Comme l'adoucisseur d'eau régénère entre 3 et 5h, je programme la fin du lavage pour 2h30 au plus tard. Peu à peu, j'ai remarqué une odeur désagréable d'eau croupie qui s'incrustait dans le linge mouillé. J'ai mis cela sur le compte de ma tournée de laine bouillie, mais un cyle au vinaigre blanc, un autre avec un nettoyant spécial n'y ont quasiment rien changé. Je commençais à désespérer, à envisager de changer de lave-linge, lorsque je me suis trouvée à cours d'assouplissant un samedi soir. Je me rends sur le site de Marthe et Marie (une mine !) et prépare un assouplissant maison (bicarbonate et vinaigre), je lance ma lessive… tiens, ça ne sent pas mauvais, cette fois ! Comme j'aime avoir du linge parfumé, j'ai donc préparé une mixture moitié-assouplissant maison, moitié-assouplissant du commerce (en attendant de trouver le mélange d'huiles essentielles qui me convienne), le linge est doux, il sent bon et ma machine a gagné le droit de rester parmi nous de nombreuses années encore (à dix ans, c'est encore une jeunette, non ?)

En mode « couturière modèle » :

Mes filles ont réclamé des jupes en Liberty pour Noël. Voilà un tissu dans lequel je ne coupe pas sans être sûre à 100 % du patron. Pour corser un peu l'affaire, Aurore voulait une jupe "comme un tailleur", Marie une jupe "pas droite, sans fronces et qui tombe naturellement". J'ai donc sorti mes "toiles à matelas" (la housse de l'ancien lit d'Aurore, une vieille nappe, conservées à cet usage), copié 3 patrons Ottobre et cousu des prototypes. Modèles validés : une jupe On-trend (automne 2013)  en 34 recoupée en… 32 ? pour Aurore, jupe Plaid skirt, Automne 2008 raccourcie pour Marie. Je retarde encore le moment fatidique de la coupe définitive, trop peur de rater quelque chose.

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En mode « j'ai de la chance dans mon malheur » :

24 novembre5Mercredi, en pleine broderie, ma Janome déraille et fait du sur-place. Occupée à surjeter à côté, je n'entends pas tout de suite ce grincement peu ordinaire. J'essaie de la redémarrer, au cas où, mais rien n'y fait, le bras ne se déplace plus latéralement (engrenage décroché, courroie cassée ?), je m'affole un peu : elle était garantie 5 ans, je l'ai achetée vers la fin novembre 2008, j'ouvre le tiroir aux factures (rangé impeccablement il y a quelques mois)… 29 novembre, ouf ! Je n'ai plus qu'à revoir mes projets de cadeaux de Noël, car c'est certain que je n'aurai pas le temps de faire tout ce que j'avais prévu… le "docteur des machines" m'a parlé de 3 semaines de délai.

 

 

En mode « je n'aime pas la couture utilitaire » :

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Y a-t-il un rapport entre la panne de brodeuse et le fait que j'avais coupé mes double-rideaux dans l'après-midi ? 32 mètres d'ourlets à surjeter, puis à coudre, ça laisse peu de temps pour broder ! Mais là, je n'ai plus aucune excuse pour laisser cette fastidieuse tâche de côté.

 

 

En mode « mon mari bricole » :

Notre sapin en sapin est terminé : des tasseaux coupés, percés, poncés, teintés et un sapin facile à ranger (une fois remis à plat), qui ne perdra pas ses épines et prendra moins de place qu'un "vrai". Modèle tiré du magazine Près de chez vous (Leroy lerlin), novembre-décembre 2012. Un seul bémol : il est très lourd !

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24 novembre2

26 juin 2013

Ce devait être un jour tranquille…

… que ce mercredi : plus de fille à aller chercher au collège, pas d'orchestre pour sa sœur, rien d'inhabituel de prévu si ce n'est la visite d'un peintre pour établir un devis. Mais dans ce cas-là, je peux compter sur l'un de mes enfants pour bouleverser un peu le programme (remarquez, je devrais m'estimer heureuse qu'il choisissent des jours où j'ai du temps, finalement).

12h10 : à peine rentrée du cours d'alto, je m'active en cuisine quand le téléphone sonne. Le numéro de mon fils, mais une jeune femme au bout du fil (j'ai eu le temps de penser qu'il avait oublié son téléphone à l'auto-école, dont il sortait) : « Votre fils a fait une chute de vélo, ne vous inquiétez pas, il est conscient, il est allongé, j'ai appelé les pompiers ». Aussitôt partie (à pieds, j'ai pensé qu'il faudrait récupérer le vélo), je suis arrivée avant les pompiers, qui tournaient autour du lieu de l'accident en cherchant un accès (pas facile, ces pistes cyclables).

2h30 plus tard, plus de peur que de mal, une petite entorse au doigt, un bras bien râpé, quelques points de suture à la tête (d'où l'énorme flaque de sang au sol, mais je ne me suis pas laissée impressionner), rien qui pose problème pour passer son oral de français demain (au contraire, ça pourrait le favoriser), juste assez pour insister un peu plus sur le port du casque (merci les pompiers d'avoir opiné dans mon sens !). Je vous rassure, le vélo n'a rien, la tête de Paul a amorti le choc !

Le peintre a décalé le rendez-vous, finalement, il avait du retard.

Une petite devinette pour finir, inspirée par le commentaire d'Anne sur cet article de Zozostéo : comment mon mari a-t-il fait pour perdre son caleçon dans la rue ? (et dire qu'il me soutenait, lorsque nous l'avons trouvé le lendemain en nous promenant, que ce n'était pas le sien, d'abord, les boutons n'étaient pas comme ça, et puis il ne POUVAIT pas l'avoir perdu à 500 m de la maison).
En tout cas, nous n'avons pas fini d'en rire !

16 mars 2013

Comment passer une soirée de galère ?


1. Promettez de broder sur 4 tee-shirts un texte de 15 lettres sur une seule ligne qui entre dans le petit cadre (= taille de police minimale et points serrés). Oubliez ce petit travail deux jours et rappelez-vous-en la veille ;
2. Souvenez-vous que vous avez promis à une apprentie couturière de 15 ans de l'aider à se coudre une robe ce soir-là ;
3. Passez un bon quart d'heure à essayer de positionner correctement le jersey dans le cadre, ni trop tendu, ni trop lâche et bien droit ;
4. Démarrez la broderie en oubliant de fixer le cadre sur le bras : en principe, l'aiguille fera du sur-place, ce qui finira immanquablement par de gros nœuds sous la plaque à aiguille ;
5. Pendant ce temps, l'apprentie couturière, à 50 cm de vous, vous posera toutes sortes de questions angoissées ;
6. Décousez point par point la broderie, avec une épingle et une pince à épiler, repositionnez le cadre, bien fixé cette fois, et recommencez ;
7. Si vous avez de la chance, le résultat sera le même : gros nœuds sous la plaque à aiguille, blocage du tissu qui arrive même à passer dans le trou ;
8. Pestez, faites appel à tous vos trésors de patience pour répondre calmement à la jeune fille à côté, qui continue ses questions, exclamations angoissés (Ah non, cette fois, j'ai tout raté !) et petites bêtises (je vous assure qu'elle a bien compris à quoi servait un découd-vite…) ;
9. Décousez (cette fois, des mailles ont lâché, évidemment), démontez une partie de la brodeuse pour enlever les fils coincés un peu partout, recommencez sur une chute de jersey pour éliminer les problèmes (tension de fil inexistante = changement du blanc pour un blanc cassé d'une autre marque, entoilage insuffisant = rajout d'une couche d'intissé, broderie vraiment trop dense = agrandissement du motif à son maximum) ;
10. Brodez un tee-shirt à peu près correctement (sans quitter l'aiguille des yeux), finissez-en avec la couturière et renvoyez-la chez elle, passez le reste de la soirée à broder en croisant les doigts, après avoir rattrapé les mailles filées du premier tee-shirt ;
11. Promettez-vous de ne plus jamais recommencer, ou alors avec un texte plus grand, de l'intissé hydrosoluble en triple couche et une couche de protection en coton ensuite, parce que là, ma broderie, c'est du béton et je plains les joueurs qui vont les porter, encore heureux qu'il s'agisse de badminton et pas de course à pied, les frottements seront moins importants !

 

13 mars 2013

Le retour de la quinzaine du blanc

Non, je ne parle pas de la neige, quoique… j'aurais bien aimé que la météo se trompe, le grand soleil de ce matin est une maigre consolation à côté de notre voyage prévu au Stoffenspektakel d'Hasselt et annulé pour cause d'intempéries ! Samedi, le printemps était déjà là et voilà le retour de la glace, du froid et de la plus épaisse couche de neige tombée depuis le début de l'hiver, accompagnés des désagréments habituels : circulation routière apocalyptique, retards et annulations de trains, voyage rallongé en mode boîte-à-sardines (en même temps, depuis 18 jours, il y a eu 2 fois la neige, un poste d'aiguillage détruit par un incendie, un transformateur qui a subi le même sort, sans compter les ruptures de rails ou locomotives en panne). Allez, tout le monde dehors pour profiter du paysage !

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Cette année, de nouveau, j'ai cousu une robe blanche pour ma grande fille qui fera sa confirmation. Elle avait choisi ce modèle Ottobre :

J'ai trouvé un coton blanc, légèrement satiné et contenant un peu de lycra, parfait pour ce modèle. Pour plus de sécurité, j'ai réalisé une première version courte dans un tissu d'essai (une housse de couette moche que j'ai presque terminée, après y avoir coupé deux bermudas, deux jupes, une blouse et cette robe, il ne me reste que de petits morceaux) et à ma grande surprise, tout tombait parfaitement. J'ai également étudié un montage tout à l'envers pour n'avoir aucune couture apparente. Sur le modèle provisoire, je pouvais retourner la totalité du dos par les bretelles, mais je n'étais pas sûre que cela passerait dans la version longue, or c'est passé tout juste ! J'ai également modifié le bas, qui ne nous plaisait pas, et retiré un peu d'ampleur à la jupe.

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Pour compléter la tenue (et qu'elle soit décente à l'église), un petit boléro, modèle Fait-main (mars 2011). Là, j'ai dû modifier un peu plus le patron car le devant gondolait terriblement (mais les patrons Fait-main ne tombent jamais bien, chez moi, heureusement que je les emprunte à la médiathèque, je serais contrariée de devoir faire tant de retouches à chaque fois !). Encore une fois, j'ai bien cogité pour le montage, car le modèle prévoit des coutures apparentes à l'intérieur, ainsi qu'un ourlet aux emmanchures, dommage pour un modèle doublé. J'ai donc procédé ainsi : assemblage des dos et devants par les épaules (tissu et doublure), montage des manches, assemblage du vêtement et de sa doublure tout autour de l'encolure et du bord devant, ainsi que du bas, remise à l'endroit, fermeture des côtés sous les bras en tirant les pièces de tissu par l'ouverture du dos. Après un bon coup de fer, j'avais deux demi-boléros doublés sans aucune couture apparente *, il ne restait plus qu'à les assembler par le milieu du dos, en laissant une ouverture dans la doublure pour retourner, puis refermer à points invisibles.

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Après repassage, le résultat me satisfait, je ne pense pas avoir à faire une surpiqure, que ce soit sur le haut de la robe ** ou sur le bord du boléro.

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* le secret pour ce montage où l'on change l'ordre des coutures : une précision extrême. Il faut que couture du côté et couture du tour d'emmanchure se rejoignent au demi-millimètre près sous le bras et bien cranter les valeurs de couture pour éviter les sur-épaisseurs.

** peut-être juste quelques points pour tenir la parementure en place ?

 

 

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7 mars 2013

P'tit défi du 7 : le ratage !

Ah bon, ça n'était pas le thème du mois ? Je croyais pourtant, j'avais très bien réussi mon ratage.

Cette fois-ci, Casa nous proposait un défi “boutons” avec trois règles (au choix) à respecter :

1. coudre des boutonnières à la machine
2. coudre des boutons à la machine
3. fabriquer ses propres boutons avec la technique de son choix

Les points 1 et 2 n'ayant (presque) plus de secret pour moi (eh oui, allergique comme je le suis à la couture-main, l'un des critères d'achat de ma première machine à coudre était la boutonnière automatique en une étape), si je voulais que ce défi en soit un, il ne me restait que le point 3, avec les boutons en Fimo. Les boutons simples, ça va à peu près : j'étale la pâte, je la coupe avec un bouchon de feutre ou un petit emporte-pièce et le tour est joué. Il m'arrive d'en réaliser lorsque je veux une couleur et une dimension précises. Mais les canes m'ont toujours fait rêver et je passe pas mal de temps devant le stand de Manucréa à chaque Aiguille en Fête.

Me voilà donc lancée, avec un objectif assez simple : reproduire les têtes du renard et du blaireau d'un set d'adorables broderies. Eh bien, croyez-moi si vous voulez, c'était bien trop compliqué pour moi ! Au niveau du montage du motif, j'ai été plutôt satisfaite, mais la réduction a été une vraie catastrophe, avec déformation maximale. Le tranchage en a rajouté une couche (ma lame n'était pas assez fine ?)
Allez, si vous voulez rire un coup, voici mes boutons (et encore, pour mériter le titre de boutons, il faudrait que j'y fasse des trous), je
ne sais même pas si je vais les cuire…

7 mars1


Pour rester dans le thème, toutefois, j'ai rattrapé un peu le coup en essayant toutes les boutonnières proposées sur ma machine (je fais toujours les 2 mêmes), jolie, non, cette fleur à boutonner ?

7 mars2

Sur ce, je retourne à mes activités passionnantes de vacances : lasure de toutes les pièces en bois de la maison (et il y en a !), racommodages de pantalons… et un peu de vraie couture, heureusement !

7 février 2013

Ptit défi du 7 : l'aventure du matelassage

Cette année, Casa nous propose de tester chaque mois une nouvelle technique de couture. Quelle bonne idée ! Ça va me permettre de progresser…

Je m'y suis prise en avance, car pour moi, matelassage rime avec patchwork (eh oui, je ne me sens pas encore prête à me lancer dans le boutis) et j'avais envie de tester le quilting à la brodeuse. Je suis nulle en couture à la main et encore plus nulle en piqué libre à la machine à coudre. J'ai donc repris le disappearing nine patch, testé cet été, coupé mes carrés de tissu, cousu, recoupé, re-cousu… j'étais prête pour affronter la dernière étape. Samedi, je coupe molleton et doublure et je fais un essai sur un premier quart. Bon, ça demande une certaine dose de patience, j'ai bien dû remettre 6 ou 7 fois l'ensemble dans le cadre avant d'obtenir un bon placement, bien droit et bien symétrique. Je brode le premier motif et ça me plaît !

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Et puis je me remets à un autre projet (la dinette pour Gloewen) et lundi soir, catastrophe : la brodeuse s'éteint en plein chargement de motif. Dès que j'essaie de lire la clé USB, la brodeuse redémarre. J'essaie la carte, pas mieux, pire même, l'écran se fige ! Me voilà limitée aux motifs qui sont en mémoire dans la machine, autant dire pas grand-chose… Hier donc, j'emballe ma chère brodeuse dans son carton et je la rapporte au magasin, pour une séparation que j'espère courte.

 

 

Magie de Canalblog, ou prise en flagrant délit de programmer mes articles à l'avance ? Voici donc ce qui vous auriez dû lire ce matin, mais entre-temps j'ai eu un jour de (presque) chance :

mercredi 8h : rangement de la cuisine. J'entasse dans notre petit congélateur tout ce que je peux pour vider celui du garage, qui commence à être bien givré, je stocke le reste dans des glacières et je débranche l'appareil.

8h30. Je vais à la douche ou pas ? J'attends d'une minute à l'autre le poseur de cuisine pour de petits réglages, j'espère qu'il ne sera pas en retard car Aurore a son cours d'alto ensuite. Bon, je file prendre une douche rapide et bingo ! le poseur arrive ; ma fille le fait entrer pendant que je m'habille en quatrième vitesse.

9h30 : le poseur est reparti, il a fait son travail vite et bien, m'a proposé une bonne solution pour la hotte qui est posée de travers (sans commander un nouveau meuble et démonter tous les meubles hauts…) Je m'attaque au congélateur, raclette à pare-brise dans une main, sèche-cheveux dans l'autre.

10h : c'est fini, nous allons partir…

11h30 : nous voilà revenues de l'école de musique, Aurore est fin prête pour son audition-pré-examen de la semaine prochaine. Je charge ma brodeuse dans le coffre, nous voilà reparties.

12h30 : après avoir fait le plein de GLP, je trouve une place juste devant le magasin ! (c'était loin d'être gagné) Le technicien prend ma machine, je lui propose de la brancher pour voir… après quelques explications sur ce qui s'est passé, il décide de reformater clé et carte dans l'un de ses appareils et miracle, tout refonctionne. Quelques conseils plus tard, je repars grandement soulagée.

Je vais donc vous faire profiter du conseil à mon tour : heureuses détentrices d'une brodeuse Janome, n'insérez jamais la clé ou la carte dans le lecteur sans avoir au préalable éteint votre machine, idem pour les retirer ! Il peut se produire à ce moment une micro-coupure de courant qui peut gravement endommager le système !

14h45 : grande fille récupérée au collège et renvoyée à son cours de violoncelle, je déballe ma machine, toute contente, et je me remets à mon travail en me disant que j'aurais peut-être fini à temps pour le défi. Je mets les motifs sur la clé, j'allume, j'importe et… Arggghh, rebelote ! Bon, on respire, on reformate la clé, on essaie avec un autre motif : nickel. Effectivement, l'idée m'avait traversé l'esprit sur la route du retour : un fichier de broderie peut-il être vérolé ?

16h15 : j'ai conduit mon altiste à son cours de formation musicale, suivi de l'orchestre, suivi d'une répétition avec piano (elle va être bonne à coucher à son retour), j'ai donc quelques heures tranquilles devant moi, sans "Maman !" toutes les 5 minutes. Je redémarre mon ordinateur sous W-XP (eh oui, j'ai un Mac), je lance le logiciel de la brodeuse, j'importe le fichier… tout va bien… je lui redonne un petit nom sympa et je le copie sur la clé, ouf, c'est passé (j'avais comme dernier recours d'ouvrir un fichier d'un autre format et de le convertir avec Tajima). Inutile de vous dire que je ne suis pas prête à les broder de nouveau, ceux-là, et que je vais tendre le dos à chaque importation de motif pendant quelques semaines…

Il y en a une autre qui ne s'est pas remise de cette aventure : la tablette de chocolat noir aux noisettes !

 Voici donc ma participation à ce petit défi matelassage, avec un résultat mitigé : j'aurais pu m'épargner le travail de patch préalable, l'envers est bien plus beau que l'endroit. Si un jour d'inconscience je refais ces broderies, je me contenterai d'un tissu uni ou à petits motifs provençaux.

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Bon, revenons donc à notre quilting machine ! Si j'arrive à peu près, après quelques essais, à centrer mon tissu dans la largeur du cadre, ce n'est pas forcément le cas dans la hauteur, ne serait-ce que parce que j'essaie de ne pas mettre de molleton dans la partie haute du cadre, non réglable en largeur, il ne manquerait plus que je le casse en plus ! Donc, comment savoir avec précision si le motif sera bien centré ?

Attention, nouvelle astuce broderie : il suffit de placer un point juste au centre du motif (oui, un point, vous avez bien un alphabet sur vos brodeuses, non ?) Au moment de broder, on descend l'aiguille à la main pour vérifier que le point se situe au milieu du motif de patchwork. Ce n'est pas le cas ? Il vous suffit alors de décaler le motif en hauteur, jusqu'à ce que ça coincide. On peut même mettre 4 points aux angles du motif, si on le souhaite… et de ne pas broder ces points, juste 2-3 coups d'aiguille, pour les défaire facilement ensuite, avant de passer à la couleur suivante.

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23 janvier 2013

Des histoires de vélos…

La mésaventure de Mistinguette m'a inspiré ce petit récapitulatif de nos aventures cyclopédistes du quotidien (lorsque nous ne sommes pas en vacances). Il faut dire que nous sommes trois à faire chaque jour le trajet maison-gare à deux roues.

C'était ma hantise, du temps où j'attachais mon vélo avec une chaîne et que les supports étaient trop peu nombreux, d'attacher par mégarde un bout du vélo voisin (et pourtant, je rentre tôt, en général). Désormais, j'ai un antivol en U et déjà du mal à y faire tenir mon cadre + ma roue avant + le gros support scellé au sol.

Il m'est arrivé en revanche l'aventure "inverse" : un matin, une cycliste arrivée en même temps que moi se trouva fort désappointée en constatant qu'elle avait oublié son antivol à la maison et me demanda d'attacher sa monture avec la mienne… certes, mais mon train du retour arriverait à 16h30 ; que ferais-je alors du vélo de ma voisine ? J'avais oublié mon téléphone à la maison, pour couronner le tout, pas possible donc d'échanger nos numéros. Elle me dit qu'elle trouverait une solution et courut prendre son train… en fin d'après-midi, donc je voulais détacher discrètement les engins (avec un peu de chance, personne ne remarquerait ensuite qu'un antivol manquait), mais deux jeunes pas très propres sur eux avec un chien discutaient pas loin et ne semblaient pas vouloir s'éloigner. J'hésitai, méfiante, puis m'approchai de l'emplacement… et  l'un des deux jeunes se dirigea vers moi et me dit qu'il venait chercher le vélo de ma voisine, me rapportant exactement ses propos sur le pourquoi de l'oubli de l'antivol, et se confondant en remerciements (comme quoi, il ne faut pas juger des apparences…)

Dernièrement, Fiston m'appelle un dimanche matin "Maman, mon vélo n'est plus dans le garage !". La porte du garage n'était pas fermée à clé, mais donne sur l'arrière de la maison, nous fermons tout la nuit… il n'arrivait pas à se souvenir s'il l'avait vu à sa place la veille… quelques minutes de panique (non, mais, si on nous vole DANS la maison alors que nous sommes là, faudra-t-il vivre barricadés ?) avant qu'il ne réalise que le vendredi avait lieu la rencontre parents-professeurs au lycée, que nous étions rentrés fort tard, ensemble, en voiture ; et que son beau vélo était donc sur le parking de la gare depuis le vendredi matin. Je me suis habillée en quatrième vitesse, ai enfilé mes chaussures pieds nus (par O°C), l'ai déposé à la gare et, soulagement, le vélo était là (bon, vu qu'il a lui aussi un U, je ne craignais pas le vol, mais le vandalisme, hélas presque systématique…) et en parfait état.

Nous n'avons pas toujours eu cette chance, deux beaux cycles presque neufs (de fabrication française, s'il-vous-plaît) ont disparu, l'un attaché en face du commmissariat de Versailles (eh oui !), me laissant non seulement sans monture, mais sans siège-bébé pour ramener Paul, qui marchait à peine, sur un très long trajet ; le deuxième attaché dans la précipitation avec un antivol ordinaire, car le train allait partir et qu'il n'était plus temps de se contorsionner pour réunir tous les vélos de la famille dans une même chaîne, n'était plus là à notre retour. Désormais, nous préférons manquer le train et faire les choses correctement.

Et côté vandalisme bête et méchant, lorsque  j'étais au collège, certains s'amusaient à dévisser les attaches des roues avant (les vis papillons ont d'ailleurs disparu, pour cette raison). Ceci m'est encore arrivé, encore une fois lorsque Paul était bébé. Je venais de le déposer chez sa nounou et je m'apprêtais à remonter en selle quand ma roue avant s'est détachée ! (les deux fils des voisins du dessous faisaient les pires bêtises, ils ont également trouvé très drôle, un jour, de déposer leurs vélos maculés de boue DANS ma poussette, rangée dans le local commun). Ne parlons pas des déchets divers et variés que je retrouve le soir dans mon panier, fixé au guidon, ou de l'attache de selle volée un jour (pas la selle, ouf, je suis rentrée en pédalant les genoux au menton, mais néanmoins en pédalant), ou des insultes ou remarques idiotes que j'entends parfois. Un florilège ? Le chauffeur de camion qui me crie, en passant près de moi "les vélos, c'est sur les trottoirs !" ou la passante, marchant au milieu de la piste cyclable, arrivant face à moi et m'apostrophant "heureusement que c'est interdit aux vélos !"
(pour info, elle voyait ce panneau (auquel je tournais le dos, évidemment, puisque je venais de voir le panneau inverse, m'indiquant que cette voie m'était réservée) :

 

 

 

Je m'étonne donc toujours de voir un vélo mal attaché et de le revoir à sa place le soir. Le plus étonnant, c'était justement tous ces vélos à Bruges, dont aucun ne semblait porter d'antivol… à moins que chacun prenne un vélo au hasard, une sorte de libre-service gratuit ?

Et dans le parking vélo de la gare de Bruges, comment font-ils pour se souvenir où ils se sont garés le matin ?

23 janvier1

 

1 décembre 2012

Des fois, je me demande…

… pourquoi je me lance dans tel ou tel projet, et surtout pourquoi je m'obstine en voyant que vraiment, ça va être très galère…

Quand on me demande si je peux faire un sac à paillettes pour une collégienne, parce que toutes ses copines en ont  * (mais que la maman décide que plus de 100 euros pour un sac en toile, c'est un peu abuser), je dis : oui, j'en ai déjà fait pour mes filles. MAIS :

- la jeune fille le voudrait en gris, sauf que les paillettes argent, je n'en trouve ni dans ma mercerie, ni chez T&N qui est en rupture pour ce coloris ; pas de problème, je trouve une petite boutique sur A Little mercerie, je vais commander ! MAIS :

- je vois que cette petite boutique propose du VRAI galon pailleté, à 2 rangs. Trop top, ça sera encore plus ressemblant ! Je commande donc… MAIS :

- la lettre, postée le jour-même de ma commande, met 8 jours à me parvenir (pour faire 20 kilomètres, la prochaine fois, j'irai le cherche à pied mon galon, ça ira plus vite), j'ai tout le temps de désespérer et d'imaginer un plan B, voire un plan C. La lettre arrive enfin le jeudi, ouf, je vais pouvoir m'y mettre ! MAIS :

- les paillettes couvrent quasiment tout le galon, je ne vois aucun moyen de le coudre à la machine, je vais devoir le coudre entièrement à la main (presque 4 mètres x 2 coutures), bon, à la guerre comme à la guerre, je respire un grand coup et j'y vais. Ça tombe bien, je viens d'emprunter Les Dix commandements à la médiathèque pour le voir avec les enfants. Le samedi, je couds donc l'extérieur du sac et le soir, me voilà prête avec mon fil, mon aiguille, mon dé. Au bout d'une heure et demie, j'ai cousu une anse… hem, ça va prendre du temps, cette histoire !

Bon, j'ai cousu les deux anses, le sac me semble un peu mou, je vais l'entoiler (j'aurais pu y penser avant, l'entoilage thermocollant dans un sac à fond ovale, ça n'est pas facile-facile à repasser, surtout que me jeannette s'est cachée je ne sais où). Dimanche soir, j'entame la couture du premier galon du bas, je tente un raccord bout à bout…

Lundi matin, déconvenue : le raccord est plus que visible, plus que moche… je découds tout le galon, je rouvre une couture de côté pour y glisser les deux bouts, ça sera plus propre et plus solide (oui, parce que ce truc a une fâcheuse tendance à s'effilocher, en plus, et à perdre ses paillettes)

Mercredi soir, j'ai cousu tout le galon, recousu le sac, je m'apprête à poser la doublure… MAIS : arrrgh, le galon n'a pas aimé du tout la chaleur du fer à un endroit, il est terni. Bon, ça ne saute pas aux yeux, mais maintenant, que je l'ai vu, ça ne va pas du tout !

… grand moment de solitude !

Jeudi, ça s'est arrangé : ma mercerie avait reçu du galon à paillettes argent, ouf ! J'en ai racheté un mètre, j'ai décousu l'anse qui brillait moins et recousu le nouveau galon, au point où j'en étais… (au final, ça fera 12 mètres de couture-main, pour quelqu'un qui n'aime pas ça).

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Et malgré tout, il nous reste plus de 2 heures de film à voir **

Pour l'intérieur, j'ai perfectionné le modèle : entièrement doublé (en chintz argent, ce sac est totalement bling-bling), 3 poches, dont une pour le téléphone et une pour les clés, suspendues à leur mousqueton (parce que dans mon sac, les miennes tintinnabulent sans arrêt, ce que je trouve très agaçant). Extérieur en coton gratté d'ameublement, d'aspect duveteux.

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Mais on ne m'y reprendra plus ! (et pourtant, le galon prune est bien joli…)

 

* Mouais, elles en ont des faux, achetés sur le marché, plutôt

** Vous n'imaginiez pas qu'on allait le regarder en une seule fois, quand même ?

17 octobre 2012

Anniversaire des 10 ans #3

Pour Julie (je commence à manquer d'idées, au bout de toutes ces années…) un sac à paillettes, en sergé lavande, ruban violet (je précise, parce que mon appareil photo fait un blocage sur le violet), doublure à papillons (Butinette) et une petite pochette froncée assortie, pour ranger ses accessoires de beauté (eh oui, l’adolescence n'est pas loin), d'après ce tuto que vous trouverez aussi en français ici.

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Un peu de couture agréable après un week-end passé à changer des genoux de pantalons (un vrai bonheur, plus de temps passé à découdre qu'à recoudre pour un résultat à peine valorisant, et dire que j'en ai encore en attente…) ou soigner mes machines qui avaient décidé d'être malades, elles aussi : la surjeteuse a commencé par casser sans cesse le fil du boucleur de droite. Après maints enfilages infructueux, j'ai enlevé les aiguilles, qui m'ont semblé parfaitement droites, remonté le tout et miracle, tout refonctionne parfaitement. Ma machine à coudre a fait alors une crise de jalousie, et que je te fasse des boucles autour de la canette, et que je t'emmêle le fil, et que je bippe à tout bout de champ… démontage, nettoyage, remontage, changement de canette, rien n'y faisait, puis après le troisième enfilage, elle a cédé et retrouvé sa bonne humeur. Ah, les mystères de la mécanique !

 

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attraper le temps qui file…
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