Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
attraper le temps qui file…
Newsletter
Albums Photos
deboires
27 octobre 2020

Je ne ferais pas ça tous les ans

En sept jours, j'ai :

- monté et descendu l'équivalent de 4 fois les escaliers de la Tour Eiffel (à vue de nez — ou plutôt à hauteur de mes courbatures dans les mollets)
- raccordé une prise sur un boîtier de dérivation pour brancher le four (d'habitude, je laisse les travaux électriques à Guillaume)
- répondu un millier de fois aux questions des déménageurs, sans jamais m'énerver (il faut dire qu'ils étaient courtois)
- rempli et vidé des dizaines de cartons
- trouvé comment démonter la table de cuisson alors que le problème semblait insoluble
- dévalé quelques marches d'escalier sur le dos (ça n'était vraiment pas nécessaire)
- passé deux heures, avec Aline, à rire en déballant les cartons de la cuisine (merci, merci !)
- arraché ou dévissé une petite centaine de crochets à tableaux
- raccordé le lave-vaisselle à une arrivée d'eau de diamètre différent (d'habitude, je laisse la plomberie à Guillaume)
- renvoyé le technicien venu raccorder l'appartement à la fibre avec une simple perceuse (les murs sont en béton). D'habitude, je laisse faire et je regrette ensuite.
- retrouvé mon chemin dans le parking souterrain (j'ai discuté avec des résidents qui s'y perdent encore au bout de 20 ans)
- découpé des étagères, des barres métalliques, percé des trous au perforateur, posé des crémaillères (d'habitude, je laisse…)
- trouvé comment fixer le cache-radiateur, opération indispensable vu que laisser une bande métallique de 3 mètres de long sur le balcon s'est avéré une très mauvaise idée dès le premier soir de vent
- cherché qui, au Havre, pouvait me prêter un pistolet à joint silicone, vu que celui qui était dans la cave avait mystérieusement disparu (ainsi que les rallonges électriques, le téléphone, le grille-pain, la passoire…)
- déplacé un nombre incalculable d'objets entre les étages de la maison, du parking à l'ascenseur, de la maison à l'appartement, du 9e étage à la cave

 

Il y a un an, nous faisons le projet de trouver un appartement (et cela me semblait devoir prendre des années)

Il y a 7 mois 1/2 (le 13 mars !), nous faisions une offre aux vendeurs

Il y a 6 mois, je ne dormais plus en imaginant que les prix de l'immobilier allaient s'effondrer et le taux des prêts grimper en flèche

Il y a 5 mois, la maison était vendue, en 4 jours

Il y a 4 mois 1/2, nous signions le compromis

Il y a 4 mois, la maison n'avait plus d'acheteurs et notre banque nous informait ne nous informait pas qu'il était impossible de déposer une demande de prêt chez eux, vu que nous achetions en indivision dans une autre région

Il y a 3 mois 1/2, tous les banquiers nous disaient "non" sous des prétextes divers et variés, sauf un qui avait dit "ce sera tout simple" avant de nous donner RV à son retour de vacances (et la maison était de nouveau vendue)

Il y a 3 mois, notre nouvelle agence subissait une prise d'otages, 4 jours avant le RV tant attendu

Il y a 2 mois, nous constations que le délai d'offre de prêt s'était considérablement allongé et qu'il faudrait repousser la vente de 15 jours

Il y a 1 mois, le propriétaire de l'appartement décédait la veille de la signature

Il y a une semaine, nous allions procéder au déménagement d'une maison sur 4 niveaux avec cave, grenier et dépendance, habitée depuis 52 ans. Pour continuer dans la série, l'association qui devait tout vider après le déménagement a déclaré forfait pour cause de covid. Et les travaux de peinture de l'appartement ont joué les prolongations, empêchant l'installation définitive des meubles. Je regrette de ne pas avoir pu rester pour les dernières étapes… d'autant que je ne sais pas quand nous pourrons revenir, tous les deux, pour accrocher cadres et miroirs et repérer la sortie du parking ouverte après 20h (je me suis cantonnée pour l'instant à deux zones, mais il doit y en avoir cinq, tout aussi labyrinthiques)

 

Le positif de toutes ces tribulations, c'est que j'ai appris un peu à lâcher prise, moi qui aime tant tout contrôler, je me suis découvert des trésors de patience et j'ai perdu 7 kilos. Et passé 2 jours intenses avec Paul et Alice qui ont vraiment été efficaces.
Et puis la vue sur mer, évidemment !

28 octobre - 1

 

Publicité
Publicité
25 septembre 2020

Mauvaise journée

La mauvaise journée, c'est celle où, au moment de partir, je décide de faire un nouveau trou sur ma ceinture… que la pince m'échappe, tombe sur un bocal dans lequel j'avais dilué de l'eau de javel pour enlever les taches récalcitrantes sur la nappe blanche et qu'une seconde plus tard :

25 septembre - 3

et qu'en mangeant le midi, je tache le pantalon beige que j'avais mis à la place,

que j'ai été arrosée à l'aller et au retour (le passage de l'été à l'automne a été brutal cette année) ,

qu'après 57 minutes de broderie (sur 68), je m'aperçois que le motif s'est décalé de 3 cm pour certaines couleurs (???)

25 septembre - 225 septembre - 1

(je vous laisse jouer au jeu des sept erreurs) 

Et que je dois défaire le tricot que j'avais commencé mercredi, parce qu'il me manque 3 mailles et je ne trouve pas à quel rang elles ont pu disparaître

25 septembre - 4

Mais rien de tout ceci n'est grave : j'aurai un pantalon rose plutôt que bleu, j'avais assez de tissu pour recouper la pièce, j'ai remonté mes mailles et refait déjà la moitié du tricot…

Aurore est toujours au lycée et à l'internat (il y a eu quelques cas suspects dans sa classe mais tous les tests sont négatifs), elle a pour l'instant de bonnes notes, Marie s'est remise très activement au violoncelle, mon travail avance bien…

et demain est un autre jour !

 

18 février 2020

L'explication

J'ai trouvé la raison de ma baisse de motivation d'hier : certes il ne faisait pas beau, j'étais un peu contrariée, j'avais un peu mal au dos et à la gorge en avalant. Nous sommes partis en fin d'après-midi à pied vers l'église, accompagner une nouvelle animatrice. J'avais emporté mon violon, tout juste sorti des mains du luthier. J'ai joué plutôt correctement, il me semble, avec pas mal d'énergie. Nous avons discuté avec quelques amis à la sortie, avant de prendre le chemin du retour. Il commençait à pleuvoir et le vent était toujours aussi fort, et soudainement, j'ai eu mal partout : des courbatures, des frissons, la gorge qui brûlait. La pluie s'est renforcée et nous sommes arrivés à la maison trempés comme des soupes. J'ai commencé par ouvrir mon étui : la garniture était mouillée, j'ai donc essuyé mon violon (il ne manquerait plus qu'il se décolle de nouveau) avant même de me changer.

Avant 

17 février - 2 17 février - 1

Après, magique non ? La méthode employée (regonfler le bois enfoncé à l'eau chaude, puis coller) est incroyable de simplicité

17 février - 317 février - 4

Je pensais tout de même pouvoir retourner travailler hier matin, mais dès que j'ai posé le pied par terre, cela m'a semblé insurmontable. Vive l'application qui permet de prendre des RV médicaux en ligne : il restait une place à 7h45 (oui, notre généraliste débute ses consultations à 7h — hélas il prend sa retraite en juillet). Comme il m'a dit, j'avais les symptômes d'une bonne grippe, mais c'est une angine virale. J'ai donc passé la journée à dormir, même le fait de m'asseoir est difficile. Et Marie commence à avoir mal à la gorge…

12 novembre 2019

Révolte ménagère #2

C'est l'ordinateur (7 mois d'âge) de Marie qui a commencé, en ventilant tant qu'il pouvait. Les manœuvres proposées sur divers forums, puis sur le site de la marque, ont d'abord été sans effet, mais à force de persévérance, elle a été contactée par un technicien qui a trouvé la solution : installer un nouveau pilote (j'attends de savoir si ma collègue, qui avait le même problème avec son portable de la même marque, l'a résolu elle aussi).

Au milieu de tout cela, le four a fait sauter le disjoncteur (ou bien une coupure de courant a mis en panne le four). J'étais un peu contrariée : il n'a que 5 ans, mais pour une somme rondelette, un réparateur est venu et nous a changé une résistance.

Entre la panne du four et sa réparation, le lave-linge n'a pas terminé son cycle. J'ai d'abord appelé mon réparateur favori pour lui demander son avis (le colibri, tout ça…), mais il faisait le pont. Alors j'ai réfléchi et décidé qu'à 16 ans 1/2, mon lave-linge avait mérité sa mise à la retraite.

Lui trouver un remplaçant n'a pas été facile, tant il ya de modèles différents (pour une même marque et des fonctionnalités similaires), à croire qu'ils font tout pour qu'on ne compare pas les prix d'un vendeur à l'autre ! La fermeture de nombreux magasins d'électroménager ne m'a pas facilité la tâche, j'ai été tentée par une boutique de rénovation, mais cela signifiait une ou plusieurs visites pour voir les appareils disponibles sur le moment, puis le transport de l'ancien et du nouveau lave-linge. J'étais un peu pressée, en voyant le tas de linge sale monter, monter… La démarche me plaisait bien pourtant ! J'ai fini par dénicher le modèle qui me convenait, neuf. Et vu comme les livreurs ont souffert à monter, puis descendre l'escalier avec leur lourde charge, je pense avoir fait le bon choix. Et puis le jour J, après un petit déménagement dans la lingerie pour dégager le passage, le robinet d'arrêt a refusé de se fermer (pschiit, mini-inondation). Après démontage et remontage (de toutes façons, nous n'avions pas le bon joint), il a cédé : il boudait juste d'avoir été négligé pendant tant d'années. je lui ai promis de le fermer une fois par an, pour l'anniversaire de son nouveau compagnon.

Depuis, je lave, sèche, repasse en surveillant d'un air suspicieux mon micro-ondes ! (qui a 22 ans et déjà subi deux interventions)

27 août 2019

Festivités

Parfois, rien ne va comme prévu. La farce des poivrons est un peu quelconque (pas toujours facile, la cuisine végétarienne), la pomme de terre râpée manque totalement de cohésion (Marie et moi avons frôlé la crise de nerfs, on s'en est sorties en réalisant des röstis géants qui remplissaient la poêle, mais il devait manquer une étape dans la recette), le gâteau n'était pas terrible, j'avais oublié que la forêt noire se fait avec des cerises au sirop, pas des cerises décongelées, le glaçage suisse était trop liquide (ça m'apprendra à me tenir aux recettes déjà testées et validées), et le décor en chocolat blanc a refusé de se décoller de la feuille guitare. On ne peut pas être au top tous les ans !

27 août - 127 août - 3

27 août - 227 août - 5

Mais il a tout de même admiré la performance et apprécié l'idée (trouvée par Marie) des coups de pinceau

27 août - 4

 

Et puis parfois, tout se passe bien ! Marie nous a régalés hier soir de panna cotta au parmesan, pignons grillés et rillettes de thon fumé

27 août - 6

Le mafé de bœuf était délicieux

27 août - 7

et la charlotte chocolat-framboises en forme de chalet alpin s'est démoulée sans catastrophe, les rondins ne se sont pas décollés et les lauzes de la toiture sont restées en place.

27 août - 8

(la découpe, en revanche, a été plus que périlleuse)

27 août - 9

 

Publicité
Publicité
22 novembre 2018

Merci !

Il y a un peu plus de trois ans, je rendais hommage, grâce à Frenchlily, à notre factrice qui faisait son travail en vraie professionnelle, voire un peu plus. Malheureusement, elle a été mutée sur une autre tournée et nous avons retrouvé la distribution aléatoire, les erreurs d'adresse (une semaine, j'ai reçu trois courriers avec le bon numéro, le bon nom de rue mais… pour trois autres communes), les retards. Et puis au début de cette année est arrivé un jeune homme dynamique qui fait sa distribution en courant, chaussures de sport aux pieds (pour le reste, il a l'uniforme réglementaire). Nous recevons donc le courrier de bonne heure, tous les jours (enfin, il me semble) et seulement le nôtre. Pas moyen en revanche de parler au facteur, il passe trop vite !

Et puis, alors que je pestais contre Chronopost, qui nous a prévenus de la livraison d'un colis (qui n'a pas été effectuée), puis nous a laissés 2 jours sans nouvelles avant que le service client, contacté, nous informe de "ne pas être en mesure de localiser ce colis" et nous invite à faire une réclamation auprès de l'expéditeur (au Royaume-Uni, ça va être simple !), alors que nous recevons 12h plus tard un avis de livraison entre 12 et 13h, puis ce suivi « instruction de livraison reçue. Destinataire via appel livreur. Instruction choisie : lieu sûr ou complément d'adresse » (ce qui veut dire, en langage chronopostier « le colis est dans votre boîte aux lettres »)…

…bref, alors que je pestais contre ces incapables (jamais un colis Chronopost ne nous a été livré comme prévu), j'ai trouvé une enveloppe rouge avec notre adresse soigneusement rédigée au feutre argenté et cette adorable carte (faite main) à l'intérieur.

22 novembre - 122 novembre - 2

Passé le moment de surprise, je me suis dit qu'évidemment, il serait reçu le 24 novembre, et bien reçu ! Parce que non seulement il fait bien son travail, mais il y met du cœur. Les facteurs restent en moyenne 2 à 3 ans dans notre quartier, puis sont mutés ailleurs contre leur gré (car tous nous disent désirer conserver cette tournée). pourvu que nous le gardions longtemps, celui-ci ! 

 

La vie serait tellement plus simple si chacun faisait son travail : pour une (grosse) négligence de l'ancienne infirmière du lycée de Marie, j'ai dû passer depuis un an 60 coups de fil (dont une partie surtaxés avec de longues minutes d'attente), envoyer plusieurs courriers volumineux, une quarantaine de mails, rechercher des dates, des justificatifs de paiement. La nouvelle infirmière, pleine de bonne volonté, n'a pu que compatir tandis que je la plaignais pour avoir hérité d'un bureau en désordre, rempli de feuilles volantes égarées de dossiers étalés sur 5 ans au moins… des angoisses, des heures de sommeil volées, des médicaments pas remboursés (pendant 10 jours), des réponses évasives, des renvois de balle « mais vous auriez dû avoir, vous avez dû recevoir » (mais je n'ai pas eu, je n'ai pas reçu). Enfin, j'ai eu un nom et un numéro de téléphone direct, une comptable a pris ma demande en considération, j'ai reçu copie de ma facture acquittée avec mention du centre de sécu choisi, j'ai descendu la chaîne pour apprendre que le dossier avait de toute façon été transféré à la CPAM en septembre. Mais comment pouvions-nous le savoir ? « Ils ont dû vous envoyer un courrier » (surprise : non !). Enfin, j'ai démêlé l'écheveau, Marie n'a plus qu'à faire les dernières démarches, en espérant que le téléphone pendant sa pause déjeuner, puisque bien évidemment les services sont ouverts du lundi au vendredi de 9h à 17h. Je vais devenir méfiante et faire des copies d'écran à chaque démarche en ligne ! 

(parce que quand ça ne marche pas, ça ne marche pas : les mails de l'administration qui gère cette école, quel que soit l'interlocuteur,  arrivent directement dans la poubelle de la messagerie en ligne de notre fournisseur d'accès, je l'ai découvert par hasard ce matin… je regardais les spams mais pas la corbeille !)

 

26 octobre 2018

Un monde tout en vert #2

Premier "vrai" week-end scout : le week-end territorial pour les compagnons. Cette fois, nous avions choisi de camper (il n'y avait que 6 places en dortoir). Au programme : présentations des camps d'été par les équipes compagnons, en 180 secondes. Rencontres entre équipes : 1er/2e temps, 2e/3e temps. Informations sur le déroulement de l'année, les formations. Et… la veillée avec son grand jeu. De nuit. Dans la forêt. Les écossais des différents clans (les pionniers/caravelles, en WET eux aussi et les compagnons) devaient trouver les 7 sages qui leur montreraient une partie d'un blason, en évitant de se faire attraper par les patrouilles anglaises ; ils peuvent récupérer des vies auprès des ermites. Bref, les jeunes courent, les sages courent, les anglais courent, les ermites (devinez quel rôle j'ai choisi ?) ne courent pas. Tout ceci dans le noir, dans une forêt jonchée de troncs d'arbres, de pierres, de fossés, sous un magnifique ciel étoilé. À un moment, je croise Guillaume, qui est tombé, qui a un doigt qui craque et qui a enflé : “retire ton alliance”. Mais le temps de trouver un fil solide, de la glace (un sachet de ciboulette congelée), il était trop tard ! Un médecin nous rassure : on peut attendre demain midi.

Nous sommes donc allés nous coucher sous notre tente. Avons-nous eu froid ? Oui ! À partir de 2 heures, nous avons été réveillés, par le froid, mais aussi par les chouettes (très sympa, elle étaient nombreuses et d'espèces variées), ou d'autres animaux nocturnes (non, il n'y a pas de sangliers dans le parc, c'est une légende scoute, les grognements que j'ai entendus provenaient donc des ronfleurs des tentes voisines). Lorsque nos réveils concomittaient, j'allumais ma lampe de poche pour vérifier la couleur du doigt. Mais au  matin, il a tourné au violet. Nous avons rapidement rangé nos affaires, replié la tente avec l'aide des Spuntini, avons traversé les magnifiques paysages embrumés du Vexin et rejoint SOS mains, où l'opération indispensable a été effectuée.

25 octobre - 1

Ensuite, les médecins se sont prononcés…

25 octobre - 4 
(c'est une toute petite fracture)

et je me suis dit que "le truc bleu" allait reprendre du service plus vite que prévu

26 octobre - 1

Prochain week-end en décembre, on fera attention cette fois !

En attendant, j'ai cousu mes insignes de jeannette et guide que j'avais retrouvés

25 octobre - 225 octobre - 3

 et puis j'ai refait un foulard, pour éviter d'emprunter sans cesse ceux de nos filles

26 octobre - 226 octobre - 3

4 août 2018

Petite interruption du programme

J'étais pourtant bien partie dans mon rythme de couture, 3 pantalons, une trousse pour bébé, le top d'un plaid, une autre trousse en cours de fabrication… et puis j'ai voulu préparer des rillettes de saumon, jai sorti des tranches de truite fumée du congélateur, j'ai entrepris de les découper en lamelles, le couteau a glissé, une petite entaille sur le dessus du doigt, pas grand-chose, mais j'ai eu un doute en voyant la blessure juste sur l'articulation… nous avons un centre SOS mains à quelques km, je suis donc allée aux urgences de la clinique et j'ai gagné : RV vendredi matin, à jeun (pas le droit de boire, en pleine canicule !), un passage au bloc (en tenue particulièrement seyante, habillée de la tête aux pieds en non-tissé, culotte comprise), et un verdict rassurant : le couteau a glissé le long du tendon, rien n'est abîmé.

4 août - 1 4 août - 2
Lingerie chic…                                      et tenue à la dernière mode

4 août - 3

le bras gauche perfusé (on ne me l'a retiré que quand Paul a été là, ils ne veulent pas laisser leurs patients s'évanouir dans la nature) et la main droite anesthésiée, le rhabillage a été compliqué

 

4 août - 4

la meilleure collation du monde !

4 août - 54 août - 6

Me voilà interdite de couture, de cuisine, de ménage… mais pas de baignade, ouf ! (je vais faire sensation sur la plage)

Par chance, je me suis blessée juste avant de partir en vacances, nous avons une infirmière dans l'immeuble et j'ai deux assistants particulièrement efficaces, je n'ai plus qu'à donner des ordres et me laisser vivre…    

26 février 2018

Éliminée !

Si j'avais participé à Cousu-main, je serais éliminée ! J'ai additionné les bêtises sur cette jupe. Une fois mes six panneaux assemblés, j'ai posé la fermeture invisible. Et puis j'ai coupé et cousu la ceinture, commencé à la replier… et j'ai vu le problème : la fermeture devait démarrer en haut la ceinture, pas au-dessous !  Alors j'ai décousu ma fermeture, et puis je l'ai recousue… sur l'envers ! (la faute à la ceinture, piquée initialement du mauvais côté). Alors j'ai décousu… (dans du noir, heureusement qu'il faisait beau). Allez, un coup de fer, on respire et on recommence. Couture de la ceinture, repli, bâti et surpiqûre… sans fil de canette. Bon. Bobinage, renfilage, surpiqûre et… les 3/4 de la ceinture intérieure ne sont pas pris dans la couture ! Là, j'ai un peu lâché l'affaire et j'ai tout bonnement refait une piqure à 1 mm de la première, je ne me voyais pas défaire une couture serrée, surtout le soir.

26 février - 4

L'alignement n'est pas parfait non plus, on ne gagne pas à tous les coups.

26 février - 3

À côté de cela, l'ourlet a été une promenade de santé : ça y est, j'ai dompté le pied ourleur, reste la difficulté du passage des coutures, mais ça s'améliore peu à peu.

26 février - 2

Cette viscose fluide (un peu fuyante) a un toucher peau de pêche très agréable, mais ça la rend impossible à photographier ! J'ai essayé avec deux appareils puis cédé : ce sera gris (alors qu'en vrai, c'est un noir profond). Pas de photo portée, la destinataire est au Salon de l'agriculture et de toutes façons, je ne pense pas réussir à la persuader de se mettre en jupe ces jours-ci, même pour 5 minutes (tiens, revoilà la neige !).

26 février - 1

 

 

 

20 décembre 2017

Un après-midi de couture

Pas vraiment prévu au programme ! Ce matin, j'ai commencé par un grand rangement de la maison, suivi d'un peu de ménage urgent. Puis, alertée par le bruit, je me suis mise à la fenêtre :

20 décembre - 1 
Oh non, le beau châtaignier qui agrémente nos levers de soleil !

3 décembre - 1

J'ai été rassurée un peu plus tard en constatant qu'ils l'avaient juste élagué, pas abattu ! 

Et puis je me suis resservi une tasse de café… à ce moment, Paul allait sortir et je suis allée lui chercher un livre à rendre. J'ai passé l'heure suivante à chercher ma tasse de café dans toute la maison, sur les étagères, dans le frigo, dans le garage… et je l'ai retrouvée au moment du déjeuner, dans le micro-ondes ! Pendant cette heure, j'avais quand même fait 2 ou 3 choses, notamment glacé mes calissons :

20 décembre - 3

 

Nous avons mangé et Paul est parti au travail. J'ai attaqué la préparation d'un pain de mie au coulis de mâche et roquette (pour le colorer en vert) et d'une glace. J'ai mis ma pâte à lever dans le four tiède, j'ai sorti la turbine à glace, constaté que je ne la tenais pas très fermement (elle pèse 13 kg), puis j'ai trébuché, me suis cogné la tête contre le four, ai réussi tout juste à poser l'appareil sur la table avant de voir qu'il y avait du sang partout !

3h plus tard, le pain avait un peu trop levé

20 décembre - 2

 

Un grand merci à mon voisin Victor qui m'a accompagnée aux urgences et m'a tenu compagnie pendant tout ce temps. J'avais prévu de coudre, c'est le médecin qui a recousu mon front, 5 ou 6 points, je n'ai pas demandé (le gaz hilarant n'aide pas à poser les bonnes questions), seulement voulu voir à quoi ressemblaient les aiguilles (autant en profiter pour se cultiver, non ?)

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 > >>
attraper le temps qui file…
Publicité
Archives
Publicité