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5 mai 2016

Déception

Depuis 18 mois, Aurore avait un grand projet : faire sa rentrée scolaire au Canada (dans la région de Toronto) et y passer presque trois mois, seule dans la famille et le collège de sa correspondante, avant que nous ne recevions cette correspondant en février-mars de l'année suivante. Pour la rentrée de quatrième, c'était un peu tard car nous n'avions pas eu connaissance du programme assez tôt, nous avons donc su dès le mois de mars qu'Aurore ne partirait pas, mais l'organisme nous avait assuré qu'Aurore serait prioritaire pour la rentrée 2016. Tous nos projets ont donc été basés sur ce départ probable, entre le 11 et le 15 août : prendre l'avis de l'orthodontiste, la dentiste et l'endocrinologue pour passer ces trois mois sans rendez-vous ni examen, prévenir le professeur d'alto, voir avec la banque la solution la moins onéreuse et la moins risquée pour pouvoir payer à l'étranger (une seconde carte bancaire sur le compte de Paul — ou de Marie depuis qu'elle est majeure : une sacrée preuve de confiance des aînés dans leur petite sœur), offrir un téléphone à la demoiselle, et, accessoirement, ne rien prévoir pour nos vacances d'été.

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Les dossiers ont été remplis laborieusement : extraits de casier judiciaire, photos de l'intérieur et l'extérieur de la maison, description des caractères des membres de la famille, heures autorisées pour les sorties, temps passé devant les écrans, à faire du sport, à travailler, mode de vie… tout sauf la religion, ce qui m'a beaucoup étonnée. Et rupture de stock des timbres européens dans les bureaux de poste du coin juste au moment d'envoyer le dossier. Des réunions ont été programmées, puis annulées sans prévenir (bon, celle du 14 novembre, on s'en doutait un peu). J'ai dû apprendre à faire un virement international. Le collège a donné son accord et nous a expliqué les aménagements mis en place : remise des manuels scolaires en avance, rattrapage des cours manqués pendant les vacances de la Toussaint, allégement de l'emploi du temps pour la correspondante (les jeunes étrangers hallucinent en voyant les horaires charchés de nos collégiens).

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La semaine dernière, la tension montait : le résultat du "matching" consistant à attribuer à chaque inscrit canadien un correspondant français d'âge, de gout et de mode de vie similaires était prévu fin avril. Aurore avait listé les "pour" (vivre une belle aventure, prendre l'avion, voir les chutes du Niagara, découvrir un autre système scolaire, parler anglais presque couramment) et les "contre" (quitter sa famille pour une longue durée, ne pas faire un trimestre complet au collège et risquer de ne pas avoir les félicitations — quand je dis qu'elle se met la pression ! — manquer une partie des cours d'alto l'année de l'examen de fin de cycle, ne pas faire sa rentrée aux pionniers). Vendredi, la réponse de l'OSEF est arrivée : négative. Les attentats ont dû faire chuter considérablement le nombre, déjà insuffisant, d'inscriptions canadiennes par rapport aux demandes françaises et belges.

Nous ne reporterons pas l'inscription, cette fois, d'abord parce que manquer la rentrée au lycée nous semble trop compliqué : un nouvel établissement, dans une autre ville, un emploi du temps différent de celui du collège, de nouvelles matières… et puis nous ne savons pas du tout où elle ira, donc comment demander par avance l'accord du chef d'établissement ? Comment savoir si ce programme est vu d'une manière favorable ou pas ? (pour le collège, nous n'avions aucun doute : c'est le principal qui nous l'a présenté. Mais vu comme nous avons été reçus par le lycée où devait avoir lieu l'une des réunions, tous ne voient pas cet échange d'un œil bienveillant). Et puis repasser par les mêmes incertitudes, espérer (mais sans trop y croire) pendant 7 mois une fois de plus…

Alors maintenant, je lance un appel : auriez-vous une piste, hors séjours linguistiques, pour que la demoiselle puisse partir en Angleterre ou en Irlande ? Vivez-vous dans l'un de ces pays ? Connaissez-vous une famille ayant une fille de 14 ans prête à réaliser un échange sur les vacances scolaires ? Ou un organisme fiable qui favorise ce type d'échanges ? L'idée serait d'aller la conduire là-bas, par exemple aux vacances d'automne, puis de recevoir la correspondante et sa famille plus tard et de renouveler cet échange à plusieurs reprises.

 

 

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7 avril 2016

WANTED

Depuis quelque temps, des disparitions surprenantes ont lieu dans notre maison. Je ne parle pas des petites cuillères ou du couteau-économe (en vidant le compost, je pourrais probablement en retrouver), voire de quelques verres… mais là, je commence fortement à soupçonner la présence de lutins farceurs !

On recherche donc :

un mug. Signes distinctifs : rouge à pois blancs - offert par Mitzi lors de mon premier Stoffenspektakel à Hasselt - vu pour la dernière fois : il y a un mois, dans la cuisine.

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Une paire de ciseaux. De Nogent - servent à couper du papier - localisation habituelle : dans le tiroir du confiturier. Disparus depuis un bon mois.

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Un verre-mesureur. Qui ne quitte jamais la cuisine, en principe ! Personne ne l'a vu, ni cassé, bien évidemment… Pas vu depuis 5 semaines.

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Et puis…

- Nous n'avons plus un seul grand verre, je l'ai constaté lors que je voulais me servir un smoothie. Il y a quels mois seulement, les verres ne tenaient plus sur leur étagère, à présent elle est à moitié vide.

- même chose pour les mugs, bizarrement j'arrive à tous les caser au sortir du lave-vaisselle

- le tiroir à petites cuillères s'est brutalement vidé il y a quelques jours. Hier, j'ai fait le compte, il en manque 18 au moins !

- trois bols blancs ont mystérieusement disparu

 

J'ai fulminé, menacé… j'ai récupéré 3 cuillères et une tasse. Et les ciseaux ! Et puis… je me dis que plusieurs fois, j'ai vu des bols jolis, des cuillères colorées, qui m'ont tentée, mais je n'allais pas les acheter, je n'aurais pas su où les mettre. À présent, je sais, et je peux enfin céder à mes envies de nouveauté ! Merci les lutins *

 

* n'empêche que le jour où ils auront leur maison à eux, je pense que je me vengerai

29 décembre 2015

Oups

Je suis passée à deux un doigt de la catastrophe.

Avant de me coucher, j'ai démoulé un pain, j'ai eu du mal, il était bien coincé dans sa cuve. Alors, j'ai posé deux torchons sur la table, j'ai pris la cuve avec un autre torchon et j'ai tapé bien fort vers le bas, sur mes mains, comme je le fais souvent. Sauf que cette fois, je n'ai probablement pas tapé au bon endroit.

Dix minutes plus tard, au moment d'enlever ma bague, j'ai senti que quelque chose n'allait pas… et le doigt avait un peu enflé, déjà. Un bon quart d'heure de manipulations, avec une petite pince (sans succès), du savon, puis du cold-cream, à me demander s'il fallait aller aux urgences ou utiliser la scie à métaux. Je n'ai accepté aucune aide pour tirer dessus, de peur de me démettre l'articulation. Au final, je m'en tire avec la peau bien irritée.

29 décembre1

Bon, j'hésitais à faire agrandir cette bague d'une taille, vu que je ne veux plus la porter à la main gauche, elle s'usait trop au contact de l'alliance. Je l'ai déjà perdue deux fois, en quittant un gîte de vacances (je l'ai retrouvée dans mes bagages) et chez des amis (qui l'ont trouvée en ratissant leur allée, quelques semaines plus tard : la nappe avait été secouée dehors) — depuis je ne l'enlève plus pour dormir si je ne suis pas à la maison. Voici une nouvelle aventure à ajouter à notre vie commune, depuis près de 24 ans.

28 septembre 2015

L'horloge maternelle

Celle qui me réveillait exactement toutes les trois heures la nuit suivant un choc sur la tête subi par l'un de mes enfants, au point que j'ai très vite cessé de programmer le réveil…

Celle qui m'a fait passer une bien pénible nuit il y a deux ans…

Celle qui me fait ouvrir un œil les soirs de baby-sitting, à l'heure prévue du retour, pour vérifier que la lumière de l'entrée est bien éteinte…

Eh bien, j'aimerais savoir si elle s'arrête de fonctionner, un jour ! Parce qu'être réveillée à 0h30 par un SMS “on prend le train de 0h45 et je rentre à pied”, se rendormir, se réveiller à 1h40 parce que le cerveau a calculé que le train de 0h45 arrive en gare à 1h20, plus 20 minutes maximum de marche, constater que la lumière est toujours allumée, tenter d'appeler le jeune homme dont le téléphone est éteint, aller vérifier qu'il n'est pas dans son lit, des fois qu'il aurait oublié d'éteindre, et passer les 30 minutes suivantes à imaginer toutes les catastrophes possibles (faut dire qu'il s'est aperçu le matin-même de la disparition de sa carte bancaire, ça n'aide pas à la sérénité), ça commence à être pénible !

Je lui ai sauté dessus dès son retour pour savoir si tout allait bien ; eh oui, le train était remplacé par un bus en raison des travaux de nuit. La prochaine fois, il a pour consigne de m'envoyer un message pour tout changement de programme.

Je pense qu'il n'aura pas trop à lire d'ouvrages sur l'angoisse maternelle de la séparation, il a tout ce qu'il faut pour étudier un cas concret à la maison !

 

 

7 septembre 2015

Après un beau week-end…

… passé à jardiner, cuisiner, nettoyer (un peu), faire de la musique… un samedi soir tranquille à la maison, pas de restaurant cette année, mais un repas aux chandelles pendant que les filles mangeaient à la cuisine et que Paul baby-sittait à l'extérieur ; une promenade au clair de lune (Aurore nous a souhaité “bonne lune de miel”), enfin, clair… sombre plutôt… durant laquelle nous avons trouvé des vers luisants (des années que je n'en avais pas vu) ; la température m'avait poussée à sortir mon manteau, dans la poche duquel j'ai retrouvé mon sac chéri que je pensais avoir perdu à la fin du printemps ; un dimanche entre amis, puis notre rituel de fin d'après-midi (repassage pour moi) devant Downton Abbey ; un cadeau de nos nouveaux voisins (je n'avais jamais remarqué le pêcher, caché par d'autres arbres qui ont été coupés dernièrement, ses branches cassent sous le poids des fruits !)…

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… c'est dans une atmosphère plutôt fraîche que nous sommes repartis travailler ce matin. Paul faisait sa rentrée avec suspiscion de bizutage (confirmé, mais ils ont été très sympas). À mon retour, j'ai trouvé une enveloppe de l'auto-école, ai essayé de l'oublier jusqu'au retour du jeune homme qui n'était pas certain, vendredi, d'avoir conduit sans la moindre erreur.

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C'est donc un succès (et la fin d'une très longue période de conflits) ! (il y en aura d'autres)

En revanche, la fidèle gastro s'est invitée avec un bon mois d'avance… après 7 mois de semi-vacances, vous avouerez qu'il n'a pas de chance ! Espérons qu'il sera sur pieds demain pour les formalités administratives.

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14 juillet 2015

Il fait chaud !

Et vous pouvez constater que j'ai une tenue parfaitement adaptée aux 35°C de cet après-midi ! Voilà que ma jardinière a rendu son tablier sous prétexte qu'il y a un nid de guêpe sous un rosier, dans le parterre qu'elle doit désherber et qu'elle a été piquée…

Le problème est que ce nid, récemment installé (j'avais arraché un chardon à cet endroit voici 8 jours sans rien remarquer), est situé juste sous la fenêtre de la cuisine. Première offensive : la méthode écologique. Noyer le nid dans un mélange eau-liquide vaisselle (pour engluer les guêpes). Échec total ! Deuxième étape, donc, beaucoup moins écolo : l'insecticide en poudre… résultat dans quelques jours, le temps que les bestioles transportent la poudre à l'intérieur du nid. En compensation, je veux bien installer un hôtel à insectes… mais au fond du jardin ; et j'offre volontiers ma lavande aux bourdons !

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29 décembre 2014

Le ratage de fin d'année

Je vous ai déjà parlé de mes listes pour les vacances… il y a cependant deux erreurs à éviter :

- Ne plus avoir une goutte d’encre dans l’imprimante au moment d’imprimer la liste pour préparer les bagages le 22 décembre : comme le lecteur DVD avait choisi ce jour-là pour tomber en panne (aucun rapport, je sais, mais ça m’avait contrariée), que j’avais encore un peu de couture à finir pour les cadeaux, des kits gourmands à confectionner et toujours pas d’encre pour imprimer les étiquettes et recettes qui allaient avec, ma mauvaise humeur a atteint des sommets, au point que les enfants se sont activés pour arranger les choses, allant jusqu’à copier les fameuses listes à la main et me confectionner des étiquettes artistiquement illustrées par Paul et superbement écrites par Marie.

- L’autre erreur est de rentrer de Normandie le 26 au soir pour repartir dans le Jura le 27 tôt le matin : un sac de chaussures de ville totalement inutiles nous a suivis dans la montagne et… le sac des draps, serviettes et torchons est resté à la maison.

Gloups ! Par chance, l’agence nous fournit en alèses jetables, les précédents occupants n’avaient pas utilisé les leurs, les enfants avaient leurs sacs de couchage et les propriétaires avaient oublié de fermer leur armoire personnelle, nous permettant de leur emprunter quelques essuie-mains en guise de serviettes. Le lendemain, nous avons pu louer le nécessaire (parce que les alèses en intissé, c’est moyennement agréable comme draps, quand même).

14 novembre 2014

Il y a des semaines, c'est comme des mois…

J'exagère un peu, mais ces inscriptions aux concours des écoles d'éducateurs sont un véritable parcours du combattant (j'en viens presque à regretter APB). Il me semble qu'il y a une véritable sélection avant-concours : si le candidat ne fait pas preuve d'une organisation hors-pair (ou n'est pas soutenu et fliqué suivi de près par ses parents), il sera éliminé avant même d'avoir participé.

Règle du jeu

1. Sur les sites des différentes écoles tu te rendras, les dates des concours tu trouveras (et tant qu'à faire, les dates limites de remise des dosiers), les procédures d'inscription tu noteras.

Bon, déjà, une école n'a plus de site (les navigateurs vous avertissent que ce site risque d'endommager gravement votre ordinateur et en barrent l'accès), son répondeur téléphonique indique que "pour tout renseignement, veuillez consulter notre site internet". Rares sont celles pour lesquelles nous arrivons à trouver les toutes informations sus-mentionnées. Bon-an, mal-an, Paul a réussi à établir une première liste.

2. Les pré-inscriptions en ligne tu feras, les papiers à fournir tu listeras.

Nous avons eu, au choix :

- les questions auxquelles on ne sait répondre (Statut actuel du candidat : lycéen. Statut à la veille d'entrer en formation : ben, heu, pareil, non ? Situation vis-à-vis de la journée citoyenne : faite. Situation vis-à-vis du service national : mais les derniers concernés ont maintenant 37 ans, je pense qu'ils ont tous fait leur service ? (et les réponses au choix étaient fait ou à faire)

- la page 1 qu'on remplit (nom, prénom, date de naissance, adresse…) puis le bouton "page suivante" qui renvoie à la page 1, vierge

- le compte utilisateur qui sera valide une fois qu'on aura cliqué sur le lien envoyé par mail… sauf que le mail n'arrive pas

- en cherchant le mail en question (après configuration de la messagerie qui ne permettait pas jusque-là d'accéder aux spams), tiens, que trouvons-nous dans les spams ? Plein de mails d'autres écoles qui confirment les inscriptions… et un qui demande d'envoyer impérativement un chèque sous 8 jours… daté de 3 semaines ! Le mail attendu en revanche, n'est jamais arrivé.

- la lettre de motivation à saisir en ligne (Paul, va faire ton brouillon !). Le brouillon fait, on ne retrouve plus l'endroit où il fallait cliquer pour saisir la lettre… (le site avait changé entre-temps, c'était celui qui parlait du service national)

- la demande de certificat médical (de quoi ? Ah, de non-contre-indication à suivre la formation — qui n'est ni sportive, ni dangeureuse, à première vue – je sens que notre médecin va a-do-rer)

Tout ceci a conduit mon jeune homme à la fin de la première semaine de vacances. Le vendredi, nous avons fait le point, il a tenté de joindre les écoles problématiques, sans succès, puis il est parti en stage BAFA, me laissant ses dossiers avec la liste de ce qui manquait (des photos d'identité, des chèques…) et les quelques problèmes qu'il n'avait pas pu régler.

3. Aux écoles qui posent problème, tu téléphoneras.

Ce qui implique : de ne pas avoir cours ou être en stage durant les heures d'ouverture des-dites écoles (raté), ou d'appeler pendant les vacances en espérant que les personnes concernées seront présentes (encore raté). J'ai réussi à joindre quelques écoles, expliqué que si j'appelais à la place de mon fils, c'est qu'il était en train de passer son BAFA 2e partie (ça fait très bon effet, ça…), réussi à créeer son compte et remplir deux dossiers en ligne, rattrapé le coup du chèque envoyé en retard. Le responsable des inscriptions de l'une des écoles — enfin joint après les vacances — m'a semblé légèrement exaspéré par le fait qu'aucun candidat ne reçoit les mails (ce qui veut dire accesssoirement que leur concours de novembre va être annulé, faute de candidats) et m'a assurée que le problème devrait être réglé en fin de semaine (dernière) sinon "il allait en référer à qui de droit" ; 10 jours plus tard, j'hésite à le rappeler, il va fondre en larmes au téléphone, le pauvre homme !

4. Les bons papiers dans les bonnes enveloppes tu glisseras, les timbres tu colleras, les photos tu joindras, les chèques tu rempliras.

 Là, je n'avais qu'à trouver une photo d'indentité récente, en imprimer une planche (ne pas oublier de changer le bac d'alimentation ensuite, sinon la photocopie du diplôme sera imprimée sur du papier-photo), coller les timbres sur les enveloppes libellées au nom et à l'adresse du candidat (j'ai découvert à cette occasion que mon fiston ne savait pas rédiger une enveloppe — grave lacune éducative — il a tout écrit en haut à droite) et suivre les indications qu'il m'avait laissées… ça m'a pris 3 heures ! J'ai rouvert 2 fois chaque enveloppe pour vérifier que ses lettres de motivation étaient signées (eh non), que les photos étaient collées, ou non, suivant le cas, que j'avais bien signé les chèques et que je ne m'étais pas trompée d'ordre ou de montant (ne riez pas : essayez donc de remplir 14 chèques différents à la suite sans erreur).

5. À la Poste, tu te rendras, les enveloppes tu pèseras, les vignettes tu colleras.

Ça va, je maîtrise, j'ai corsé un peu l'affaire en faisant en même temps les photocopies pour le quotient familial et l'inscription au BEPA de Marie.

6. Les convocations tu recevras, les dates des écrits tu noteras, les coupons-réponses en 5 jours tu renverras.

Ah, vous pensiez être tranquille, maintenant, mais non ! Il va falloir rester vigilant, pas question de se relâcher. Vérifier que les dates sont compatibles entre elles, trouver des solutions pour ne pas prendre un train à 5h30 le matin d'un concours (vivent les écrits le samedi), constater qu'un écrit tombe en plein milieu d'un séjour organisé par le lycée et obtenir sa désinscription (et le remboursement) de ce séjour, à contrecœur (partir une semaine au ski avec un groupe de jeunes handicapés, c'était chouette comme projet… soyons positif : ça lui fait un risque de moins de se blesser). Ne pas oublier, le  cas échéant, de s'inscrire pour l'oral de groupe, puis pour l'entretien individuel si l'on arrive à aller jusque-là.

7. Les mentions de ton CV, tu justifieras.

Accrochons-nous pour obtenir une confirmation écrite du fait qu'il ait été dans les équipes jeunesse de la Croix-Rouge de 2010 à 2011 (on espère que le responsable est encore en poste) ou fait un stage d'une semaine en école maternelle en troisième…

8. Pendant ce temps, tes cours tu suivras, ton stage tu effectueras, les engagements tu tiendras, ton prochain stage tu chercheras.

 

C'est moi qui ai oublié, ou de mon temps, c'était beaucoup plus simple ? On remplissait les dossiers papier fournis par le lycée à la date qu'on nous avait indiquée et c'était tout !
Enfin, quand même, il fallait aller passer des concours dans une ville qu'on ne connaissait pas, prendre les bons bus dans le bon sens, (un camarade avait loupé un concours comme ça) pas d'internet pour se renseigner à l'avance, pas de téléphone pour donner des nouvelles… mais ce qui ne change pas, c'est la solidarité entre amis : un grand merci à F. qui avait accueilli mon mari dans son petit studio lors de ses concours parisiens il y a 25 ans et qui a la bonne idée d'habiter aujourd'hui à 500 m d'une des écoles visées et gagne donc une soirée en tête-à-tête avec notre fiston !

 

Ah et puis, à tout hasard…

Est-ce que quelqu'un ici serait en mesure d'héberger un jeune homme du 5 au 23 janvier aux alentours de Melun (disons entre Melun et Juvisy à proximité du RER D, en échange de services du genre baby-sitting), week-ends non compris ? On lui a proposé un stage génial mais 5h de transport par jour (si tout va bien), ça me semble juste inconcevable !

 

12 septembre 2014

Je pense avoir mes chances…

… pour remporter le trophée de la plus mauvaise mère de l'année !

J'ai débuté modestement, début juillet, lorsqu'Aurore m'a assuré qu'on pouvait très bien passer au centre commercial après son extraction dentaire, pour m'acheter un maillot de bain, et que je me suis retrouvée à faire la queue à la caisse avec une petite fille en larmes, car l'anesthésie ne faisait plus effet… 30 minutes plus tard, devant son film préféré et un verre d'eau glacée à la main, ça allait beaucoup mieux.

J'ai réitéré fin août, en retrouvant l'ordonnance pour ses lunettes datant du… 22 avril !

Mais aujourd'hui, je me suis surpassée et je pense largement pouvoir concourir pour le premier prix :

Marie devait se faire extraire deux dents de sagesse, j'avais tout bien fait : pris une demi-journée de congé, mis un mot pour son lycée, vérifié qu'elle avait acheté ses médicaments en avance et commencé le traitement la veille, comme prévu, qu'elle avait chargé son téléphone et emporté ses écouteurs, sa brosse à dents, j'avais fait un stock de glaçons au congélateur, mis dans mon sac des calmants et une petite bouteille d'eau (et un bon livre pour moi). Nous avions mangé, nous étions à l'heure au rendez-vous…

… et à notre arrivée, le stomato demande « Vous avez rapporté la radio panoramique ? »

Bon, bon, bon… rendez-vous dans 5 semaines, donc ! Et la radio, elle va rejoindre le tiroir de mon bureau dès lundi (à 10 min à pieds du cabinet médical, c'est plus sûr)

Je retourne m'enterrer la tête dans le sable !

12 septembre 2014

En mode râleuse

Les jours où je suis à la maison, je reçois bien plus d'appels de téléprospecteurs que d'ordinaire… et il m'arrive de répondre un plus plus longuement que « Non, ça ne m'intéresse pas ».

L'an dernier, par exemple « Bonjour Madame, je vous informe que vous pouvez participer à un tirage au sort pour gagner des volets roulants ou une porte de garage ». Tiens justement le changement de porte est au programme, pourquoi pas ? Mon interlocutrice me signale alors que pour participer, il faut prendre RV avec un technicien qui passer prendre les mesures (et essayer de nous faire signer un bon de commande, évidemment…). Le rendez-vous est fixé « Et Monsieur sera là, bien sûr ? » Ah non, il travaille dans la journée, savez-vous… mais ça ne pose pas de problème, une fois le devis reçu, nous en discuterons ensemble le soir. « Ah, mais ce serait mieux qu'il soit là » Non, désolée, il ne va pas prendre un jour de congé pour une hypothétique porte de garage.

Le jour fixé, je suis donc restée tout l'après-midi à la maison, alors qu'il faisait beau… et personne n'est venu, évidemment !

Eh bien cette société m'a rappelée la semaine dernière, cette fois-ci, nous pouvions gagner des fenêtres ! « Ah, mais c'est vous qui m'avez donné RV avec un technicien qui n'est jamais venu, sans même prévenir » « Ah bon, savez-vous pourquoi ? » « Peut-être parce que je lui ai dit que mon mari ne serait pas là » « Ah, c'est normal, Madame, il faut que les deux personnes soient là »

Ah bon, c'est normal d'avoir des préjugés d'une autre époque ? De parler encore, aujourd'hui, de « chef de famille » ? Sachez, Monsieur, qu'il n'y a pas de chef de famille ici, que nous sommes tous les deux propriétaires, tous les deux salariés, mais que, ayant un emploi du temps plus léger, c'est moi qui reçois les artisans pour des devis ou des travaux. Sachez aussi que depuis l'an dernier, nous avons changé notre portail, notre porte de garage, après avoir fait établir des devis par des entreprises qui n'ont pas les même idées rétrogrades que vous ! Et franchement, nous aimons passer nos journées de congés ensemble d'une autre façon.

il en est resté sans voix et c'est lui qui a raccroché !

 

 

L'année dernière, la liste de fournitures de Marie, reçue début juillet, m'avait laissée perplexe : Que signifie couteau multi-usages ? Quel type de casque anti-bruit choisir ? Où trouver une tenue de travail (verte de préférence) ou des gants solides en taille 7 ? Pourquoi demandent-ils, pour l'informatique, un bloc-notes et un rouleau de scotch ? (rouleau qui n'a jamais servi…)

Cette année, point de liste (ni de date de réunion de rentrée d'ailleurs, je me demande s'ils vont renouveler l'exploit de la fixer en même temps que celle du collège, à moins qu'une seule réunion en début de seconde soit jugée suffisante… il est vrai que nous avions tous l'air tellement perdus et que pas un seul parent n'y manquait, un jeudi à 17h !). J'avais acheté quelques cahiers, fait un stock de copies, vérifié l'état des gants et des chaussettes et ça devait rouler. Sauf que… jeudi dernier, Marie m'informe que sa prof d'histoire-géo-économie leur demande un cahier 24x32 de 192 pages « Pas de problème, note-le sur la liste de courses ».

Mardi, donc, juste une semaine après la rentrée des classes, je me rends dans mon hyper (c'est pas parce que je passe devant à vélo tous les jours que je vais y aller 3 fois dans la semaine, non mais !) et me dirige vers les rayons de rentrée… vides, les rayons ! Nous cherchons, fouillons… plus de cahiers 24 x 32 ! Nous en dénichons un, finalement, à petits carreaux. Bon, la jeune fille va s'en contenter ; je lui ai bien proposé de mettre un mot « Madame, ma fille n'a pas le cahier demandé car notre hypermarché est déjà en train d'installer les rayons de Noël » mais Marie m'a assurée qu'elle n'avait pas beaucoup d'humour.

Cette course en avant m'épuise, je n'ai pas envie d'anticiper, d'acheter mes plants de tomates en mars et de les conserver dans la salle de bains en attendant les saints de glace, de devoir choisir un maillot de bains en avril, je me désole de voir les rayons habillement tout gris et noirs alors que c'est encore l'été ! Stop ! Prenons le temps de vivre un peu !

 

 

 

Qui a eu la géniale idée, alors que le nouveau grand parking vélos de la gare était installé depuis moins d'un an, de refaire la place et de débuter les travaux début juin ? Quand on démonte une centaine d'arceaux (de 2 places chacun) aux beaux jours et que les nombreux cyclistes doivent se rabattre sur l'ancien parc, d'à peine 60 places, forcément ça coince ! En août, ça allait mieux, évidemment… alors le même esprit tordu a eu une autre idée géniale : mettre des arceaux de l'autre côte de la gare, près de la station taxis, un lieu couvert, bien isolé de la rue, où ne passe quasiment personne… certains, tentés par l'idée d'attacher leur bicyclette sans devoir se contorsionner, ont essayé… (pas moi, je sais bien que le soir, j'aurai forcément oublié et que je serais persuadée qu'on m'a volé ma monture : tous les matins, je me dirige immanquablement vers l'ancien parking, même lorsque je suis à pieds !)

Paul, par exemple. Qui a retrouvé le soir son vélo par terre (attaché à un arceau avec un antivol U, il faut drôlement forcer), le pneu avant crevé, la roue arrière dévissée… qu'il ne se plaigne pas, il avait encore sa selle, tous ne peuvent pas en dire autant.

 

 

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