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attraper le temps qui file…
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5 septembre 2014

La rentrée en douceur

J'ai bien aimé cette rentrée échelonnée : Marie a repris le 25 avec une semaine de travaux paysagers sur le campus de son école (légèrement entravés par les CRS qui ont refusé de laisser passer cette bande de jeunes armés de taille-haies, sécateurs, bêches et râteaux… à deux pas du congrès du Medef !). J'avais rempli les formulaires de son école en juillet, j'ai couvert son seul et unique livre (vive le bac pro), aucune fourniture à prévoir cette année hormis quelques cahiers et un stock de copies.

Paul a réintégré son lycée le 1er septembre, légèrement épuisé par son camp louveteaux (dont il était rentré ravi samedi soir), puis commencé son stage en crèche mercredi, avec pour consigne de "se transformer en meuble" afin de ne pas perturber les petits en pleine période d'adaptation. Il a trouvé que c'était fatigant… pour lui aussi, les fiches avaient été remplies et rendues lors de l'inscription en juin.

Aurore a repris le chemin du collège mercredi matin, elle commençait à 10h mais trépignait devant la porte depuis 8h ! Elle est enchantée de sa classe, de sa prof de latin, de son emploi du temps. Moins enchantée du poids de ses livres… ceux de français et d'histoire-géo battent des records ! J'ai fait tranquillement mes devoirs de rentrée, remplissage de fiches, couverture des livres (sans cellophane), mot dans le carnet de correspondance pour une première absence : hier, la demoiselle allait chez l'orthodontiste pour poser les premières bagues, la soirée a été douloureuse, le petit-déjeuner de ce matin arrosé de larmes, mais la matinée au collège s'est bien déroulée malgré tout… je pense que le plus dur est passé.

De mon côté, la fin de semaine a été éprouvante : un fichier probablement irrécupérable, une clé USB illisible (j'essaie de me rémémorer ce qui s'y trouvait et espère avoir bien tout sauvegardé ailleurs), une autre qui m'a donné des frayeurs (mais Marie me dit qu'elle a toujours refusé de causer à certains ordinateurs dont la tête ne lui revient pas), un téléphone oublié (quand on n'a pas de tête, on a des jambes !), une messagerie récalcitrante et un fidèle compagnon de tous les jours auquel je dois dire adieu :

5 septembre1
La pomme de terre n'était même pas dure !

Mais ce soir, nous retournons au restaurant en tête-à-tête pour nos noces de bronze, avant de partir demain avec notre groupe folk en grande tournée internationale : au Havre, pour les Fêtes de la mer. Avis aux amateurs, nous jouerons devant le restaurant Aux huit viandes aux heures de service ! Je vais emporter le sac de plage, on ne sait jamais…

 

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4 août 2014

Notre petite ménagerie…

… s'est agrandie cette année. Après les lézards, les abeilles solitaires qui, elles aussi, ont beaucoup apprécié nos trous d'aération de fenêtre, parfaits pour faire un nid semble-t-il : une bonne quantité de pollen, des œufs, de la boue pour obturer ; quelques jours/semaines plus tard, des dizaines de petites abeilles prennent leur envol, sous mes yeux stupéfaits…

Cette fois c'est une autre bestiole qui a choisi cet endroit exigu pour le transformer en maternité : une grosse sauterelle verte que Paul a aperçue quelques jours de suite dans le forsythia devant la maison. À notre retour de vacances, voici ce que nous avons découvert dans les fentes des deux fenêtres sud (restées fermées 8 jours seulement). Les petites sauterelles bougeaient à peine, mais jamais elles n'auraient pu arriver à grandir suffisamment dans ce petit espace !

4 août14 août2

Le trou mesure mois d'1 cm de diamètre pour 8 cm de long, ce sera toujours un mystère pour moi de voir des bestioles bien plus grosses y passer pour installer leur progéniture. Nous avons pour projet de construire un hôtel à insectes dans le jardin, mais est-ce bien utilie, finalement ? Notre nichoir tout neuf (100 % mélèze, sans traitement chimique) est resté vide cette année, malgré de nombreuses visites de couples de mésanges (Aurore nous a soutenu avoir aperçu un oiseau-immobilier avec une cravate, peut-être prend-il une commission trop élevée ?)

 

 

 

22 juillet 2014

Paperasses…

De retour pour quelques jours, entre deux semaines de vacances, et tant de choses à régler : les autorisations pour le camp de Marie (je crois que les chefs avaient un tout petit peu oublié de nous les envoyer !), la mutuelle qui ne m'a toujours pas remboursé mon traitement canalaire du 15 mai et me demande la facture envoyée début juillet (je suis rodée : je scanne systématiquement les papiers que je leur expédie), la banque qui m'a appelée pendant les vacances (ça fait peur) pour me signaler que j'avais oublié de faire signer à Marie son formulaire d'ouverture de compte, des colis à récupérer à divers endroits, des livres à rendre et d'autres à emprunter (dans plusieurs médiathèques, sinon ça n'est pas drôle), mes petites vareuses de la Wool War One, enfin terminées, à expédier à Mme Délit quand j'aurai remis la main sur son adresse (si, si, je sais où elle est — enfin à peu près), une heure de RV pédagogique de mi-parcours à l'auto-école avec un Paul qui ne savait plus conduire en ville…

Alors bon, je me serais bien passée hier de ce ticket sous mon essuie-glace

ticket2

Un petit conseil toutefois : lorsque vous voyez un accident avec délit de fuite (oui, même pour un léger accrochage, c'est le terme approprié), laissez votre nom et téléphone sur le papier, parce que là, je vais avoir du mal à récupérer ma franchise, je pense… (mais bon, merci quand même, M ou Mme Anonyme, car je n'avais rien remarqué sur le moment !)

8 juin 2014

C'était trop beau !

Vendredi soir, j'avais trouvé un stomato qui pouvait recevoir Aurore le 19 juin, l'orthodontiste m'avait dit que « C'est pas grave, si on ne pose pas les bagues avant l'été, rien que le fait d'extraire une des quatre prémolaires devrait permettre à la molaire du fond de sortir, on redressera le tout ensuite », j'étais rentrée sous le soleil, avais trouvé le nouveau portail tout-beau-tout-neuf-tout-bien-posé, mon mari était parti chercher mon cadeau de fête des mères ; dans la boîte aux lettres, il y avait la partition de violoncelle de Marie (pliée en deux par le facteur, grrr !), la confirmation de l'inscription de Paul en prépa au lycée et la confirmation de désinscription d'une prépa en école d'éducateurs, avec le renvoi de notre chèque pour les frais de scolarité payés d'avance. J'allais pouvoir m'installer devant ma machine pour terminer la robe ensoleillée…

8 juin18 juin2

Mais Paul ne serait pas Paul sans un petit accident de fin d'année, n'est-ce pas ? Donc, chute au lycée lors d'un match de basket élèves-professeurs pour fêter le dernier jour de classe, réception sur le poignet, déclaration d'accident, retour en vélo, il a mal… ce n'est pas bleu, ni gonflé, on va attendre. Samedi matin, il a toujours mal… et pour cause !

8 juin3

Fracture (ou du moins suspiscion, ce n'est pas très clair) du scaphoïde. Les médecins des urgences ont hésité entre plâtre et attelle, verdict vendredi avec l'orthopédiste qui pourrait déplâtrer au moins pour la durée des épreuves écrites du bac… dans 9 jours !

 

1 juin 2014

Cette semaine…

- je n'ai pas aimé la pluie et le froid, samedi, dimanche, lundi, mardi, mercredi… j'ai souvent été trempée (à vélo, ça ne pardonne pas), j'ai couru dans la boue

- je n'ai pas aimé la balance qui ne descend pas, malgré mes efforts

- je n'ai pas aimé la Poste : 3 lettres dans ma boîte qui ne m'étaient pas adressées (ni le bon nom, ni la bonne rue, ni le bon quartier), une lettre verte arrivée au bout de 11 jours, une autre au bout de 21 jours, et pour une lettre prioritaire, 4 jours !

- j'ai aimé recevoir des SMS de Paul vendredi « j'ai un avis favorable pour la prépa » (qui signifie qu'il va pouvoir rester dans son lycée, pas loin, pour préparer ses concours) et « j'accompagne une fille de ma classe à son premier don du sang » (nous n'avons pas complètement loupé son éducation)

- je n'ai pas aimé les soucis avec notre banque : le chèque déposé par Marie sur son compte tout neuf mercredi à 16h, qui n'apparaît pas sur le site vendredi après-midi… (ouf, c'était juste un retard de traitement), ce paiement par carte effectué par mon mari, jeudi, je ne sais pas où dans Paris, avec sa carte et en tapant son code… sauf qu'à cette heure-là, nous nous apprêtions à monter en voiture pour aller faire quelques achats ailleurs (donc sa carte était bien au chaud dans son portefeuille). Pas de piratage internet, donc, mais une erreur informatique autrement plus difficile à prouver (sauf si le magasin en question se trouve à des km de celui où nous sommes réellement allés quelques minutes plus tard, là ce sera plus facile de démontrer notre bonne foi) et la crainte que ce ne soit plus grave… la tentation de déposer la carte à la banque pour voir si les paiements se poursuivent en dépit de toute logique.

- j'ai aimé teindre du tissu pour une couture ensoleillée (et du coup, je vous recommande ce site pour trouver de la teinture pas chère autre que noir-marine-marron-bordeaux-bleu ciel : les seules couleurs disponibles en drogueries autour de chez moi)

1 juin1

- j'ai aimé voir arriver le soleil, mais j'aurais aimé que le beau temps dure plus que deux jours…

- je n'ai pas aimé avoir encore tant de mal à courir deux minutes d'affilée, juste deux petites minutes ! Au bout de neuf entraînements de 30 minutes ! Cette résistance de mon corps me contrarie fortement.

- je n'ai pas aimé que Paul perde son téléphone dans la rue, à vélo, et toutes les démarches qui s'ensuivent (trois appels au service clients trois passages en boutique, un téléphone de prêt qui ne fonctionne pas, le second prêté sans chargeur pour s'apercevoir que le chargeur de l'ancien n'est pas compatible… juste du temps perdu, mais le temps, je cours après en général)… et un téléphone à racheter, bien sûr, plus tard

- je n'ai pas aimé que Marie me dise ce matin que ses gants de machinisme tout neufs achetés jeudi ont un problème : ce sont deux mains gauches. Là, j'ai explosé au petit déjeuner, au bord des larmes, parce qu'après un réveil à 6h45 sans raison, la bouteille de jus d'orange qui se vide toute seule, le lave-vaisselle mal chargé, c'était la goutte d'eau de trop *

 

Mais bon, ça ira mieux demain, non ?

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* depuis, il y a eu une séance de course, avec Aurore en coach, qui m'a parue plus facile et un pique-nique entre amis qui m'a bien changé les idées

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28 avril 2014

Quelques jours de silence…

… et de souffrance ! Il est écrit quelque part que je ne passerai pas un mois d'avril sans petit drame médical, depuis quelques années, avec passage obligé par la case hôpital.

J'ai évoqué déjà mes soucis de dents : des douleurs modérées ou violentes, apparues mi-février, avec d'abord l'espoir que ça s'arrange tout seul (mes dents sont sensibles au froid, au chaud, à la pression, parfois tout rentre dans l'ordre après un bon soin des gencives). Et puis non, ça ne s'est pas arrangé. J'ai vu ma dentiste, évidemment, elle a enlevé un plombage, au cas où, puis posé un pansement provisoire en attendant que ça se précise. Ça ne s'est pas précisé. J'ai eu mal en haut, en bas, à la tête, à l'œil, à la mâchoire, à la nuque, à l'oreille, j'ai eu un torticolis, j'ai eu une bonne adresse d'ostéopathe et pris rendez-vous (demain)… et j'ai eu mal, de plus en plus mal, sans raison aucune.

28 avril1

J'ai eu des nuits entrecoupées, des journées fatigantes tant la douleur était lancinante, des répits qui me faisaient reprendre espoir, des médicaments qui m'ont un peu soulagée… puis plus du tout. Ma dentiste en a perdu le sommeil, elle aussi. Et puis jeudi après-midi, c'est devenu fulgurant ; le temps de tester la codéine, puis l'ibuprofène *, il était trop tard pour joindre qui que ce soit, ce fut donc le 15. Vers 20h, un médecin est passé me donner de la morphine avec des paroles rassurantes. À 21h30, j'avais perdu tout espoir que ça agisse (sauf sur mon estomac — j'ai gagné le droit de lessiver la salle de bains), heureusement l'eau bien froide apaisait la douleur ** pour quelques dizaines de secondes, j'ai passé 8 heures avec de l'eau dans la bouche, fréquemment renouvelée, ça limite considérablement la conversation, essayez plutôt !*** J'ai fini par tomber de sommeil entre ma bouteille et ma cuvette et la douleur s'est endormie elle aussi.

Passons sur un accueil très désapprobateur à l'hôpital le lendemain matin, il me fallait une radio panoramique de qualité, je n'avais guère le choix, mais il paraît que mon cas n'était pas assez grave… puis la dévitalisation de la dent suspecte et… ouf, c'était la bonne ! Après quelques travaux, ma dentiste a découvert une fissure, indécelable de l'extérieur, le pronostic n'est pas très bon, je dois consulter à Paris, mais je respire enfin !

Comme je suis une gentille patiente, j'ai rappelé ma dentiste samedi matin, pour qu'elle passe un bon week-end, mais elle est inquiète aussi pour Aurore qui semble avoir une carie sur une molaire pas encore sortie (comme sa sœur) et doit se concerter avec l'orthodontiste pour faire évoluer tout ceci au mieux… telle mère, telles filles, les pauvres !

Demain, je vous raconte comment je suis partie faire du trafic de stupéfiants entre la France et la Belgique…

 

* Je sais maintenant que ce n'était pas le bon ordre : ibuprofène, paracétamol = pallier 1 / codéine, tramadol (celui-ci me conduit direct au malaise) = pallier 2 / morphine = pallier 3… et après, qu'est-ce qu'on fait ?
** Après un bon mois à ne plus supporter le froid, c'était curieux (mais bienvenu, je serais devenue folle de douleur, sinon)
*** La glace sur la joue était totalement inefficace, bizarrement, on m'avait pourtant dit que ça fonctionnerait à coup sûr (mouais, comme la morphine, donc…)

11 avril 2014

Pas de relâche !

Hier midi, je me suis brutalement rappelé que j'avais promis à Aurore de coudre une trousse pour son amie qui fête son anniversaire demain… à ce moment-là, je pensais avoir largement le temps et… j'ai un peu oublié !

Dès mon retour, j'ai voulu me précipiter sur mes tissus mais… Marie m'attendait avec son vélo à plat. Encore ! Mais elle a pourtant un pneu increvable et une chambre à air neuve ! Après démontage, nous avons identifié bien vite la cause du problème : la chambre a été visiblement pincée entre la jante et le démonte-pneu lors du remontage il y a 10 jours, la zone abîmée a tenu le coup quelques jours avant de se fendre. Bon, réparation, remontage, essai du vélo pour voir si tout est en place et inscription de colle et de rustines sur la liste de courses. Je mets mon dîner en route (vive le cuiseur à riz) et m'ataque à la trousse. Ce qui est bien avec ce modèle, c'est que je l'ai déjà cousu à de nombreuses reprises, je ne le ferais pas les yeux fermés mais presque. J'ai cousu tout l'aménagement intérieur pendant que la brodeuse travaillait de son côté et aujourd'hui, je n'avais plus que le biais à poser et quelques finitions à faire, tout à fait compatible avec le cours de zumba et la réunion va suivre. M'enfin, je ne le ferais pas toutes les semaines, quand même !

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J'ai légèrement loupé la surpiqure du biais et le positionnement de la poignée, mais ça ira… Et maintenant, je vais manger un petit quelque chose, histoire de tenir jusqu'à 22h !

 

21 mars 2014

Y'a des jours, c'est comme des semaines !

C'est ce qu'avait dit le livreur de notre canapé, il y a 18 ans, après avoir monté les cinq étages en soufflant et jurant. Eh bien j'ai vécu l'un de ces jours hier.

21 mars

Pourtant, ça commençait bien, c'était le printemps et le soleil compensait largement les heures de sommeil volées par une douloureuse rage de dents (j'ai pris RV pour mardi prochain, il n'y avait pas urgence, la dent était juste sensible au froid mais depuis, la douleur a décuplé et est devenue presque permanente, avec de petits accalmies). En arrivant à la gare, je constate que c'est le bazar (une fois de plus) : un caténaire est tombé et un train de marchandises tombé en panne. Je regarde le panneau pour savoir où me diriger et me fais frapper à la cheville par une poussette. Je me dirige vers le quai, moitié boitant, moitié pleurant (ça fait mal quand ça tape dans l'os). Arrivée à Versailles, c'est le pied que je me fais écraser, dans la cohue des escaliers. J'atteins enfin mon bureau, m'arrête pour discuter deux minutes avec une collège et… floc, floc, la boîte de mon déjeuner fuit, la sauce me coule sur les pieds !

En fin d'après-midi, il restait un défi de taille à relever : c'était le dernier jour d'inscription sur APB ! Passons sur les crises familiales qui ont précédé, en découvrant que Paul était adepte à fond de la méthode Coué « Je ne me renseigne sur rien, je ne m'inscris nulle part, comme ça je suis sûr d'être pris en prépa dans mon lycée ». Après de vagues interrogations « Tu t'es renseigné sur les possibilités sur APB ? — Oui, oui, mais tu sais, j'ai encore beaucoup de temps » « Tu as vu la conseillère d'orientation ? — Oui, mais elle n'avait pas beaucoup de temps, je la revois la semaine prochaine » « Et alors, ce RV d'orientation ? — Ça va, elle m'a dit que j'avais encore du temps pour les dossiers de prépa et que les anciens élèves du lycée étaient pris en priorité », on est passé aux interrogations précises, puis à la panique quand j'ai su que : 1. APB, c'était maintenant. 2. Il n'avait en fait jamais vu la conseillère d'orientation. 3. Il ne serait pas pris en prépa sauf remontée spectaculaire de ses notes.

Rendez-vous pris pour lundi, résultat très décevant (évidemment, il n'a pas posé les questions essentielles, que je lui avais pourtant notées), premières inscriptions sur APB, épluchage de la liste des facs (bof, ça ne m'intéresse pas trop… ah mais là, il n'y a que 30 places…)

Et là, j'ai découvert avec émotion le soutien dont étaient capables mes copinautes ! Entre l'éducatrice qui m'a conseillée sur les bonnes fillières en université, la proviseure qui m'a guidée, quart d'heure par quart d'heure, sur les choix à faire, les points essentiels à ne pas oublier (bien s'incrire, pour chaque formation, en alternance et sans alternance, choisir au moins une licence), le parcours a été semé d'embuches : pas possible de s'inscrire à la licence qui l'intéresse sans faire d'abord un choix dans son académie d'origine, obligation de s'incrire au moins à six licences (pas facile à trouver à proximité et pas question de le laisser partir pour la fac, non, non, il lui faut encore un contrôle parental quotidien), lettre de motivation à saisir en ligne pour pouvoir valider l'inscription (heu, la lettre de motivation, à 21h30 au pied levé, je la sens moyen…), message inquiétant "une anomalie a été détectée, vous devez vous inscrire au moins à 6 licences"— mais c'est fait, voyons, que faut-il de plus ? Une licence sans limitation de places ? Mais on n'en trouve aucune, même en choisissant les domaines les plus farfelus ! L'ordinateur qui s'éteint en pleine action, faute de batterie (ouf, les inscriptions étaient validées). Les recherches de formations qui aboutissent à "il n'y a aucune formation avec les critères recherchés" juste parce qu'on n'a pas coché les cases dans le bon ordre ! Quel cauchemar ! Je dois juste me réjouir de ce que le site n'a pas planté, n'a pas été ralenti, malgré les milliers de retardataires de mon genre qui devaient y être connectés hier soir…

21 mars02

Alors les filles, un grand merci, vraiment, c'est grâce à vous que j'ai dormi cette nuit ! (grâce à la codéine, aussi, un peu — bon, j'ai bien rêvé de trucs bizarres, par exemple que je découvrais au matin qu'il était inscrit en mécanique ferroviaire). C'est grâce à vous que je me suis levée apaisée et en forme, malgré le temps tristounet !

Je ne me ferai pas avoir de nouveau, Marie sera inscrite sur APB le lendemain de l'ouverture du site, elle, tout comme nous avons commencé à nous renseigner sur les filières qui pourraient l'intéresser dès que ses notes ont flanché en 4e (ça, c'était pour avoir appris un 30 juin, tout à fait par hasard, que Paul n'était plus inscrit dans aucun lycée pour la seconde, et ce, le lendemain du jour où il a perdu sa carte d'identité dans la rue, en sortant du brevet, 3 jours avant de partir en séjour linguistique à Birmingham. Côté montagnes russes émotionnelles et poussées de stress, je suis bien servie, croyez-moi !)

Nouveau défi ce jour : aller acheter deux mangas parce que ma puce est invitée demain soir à une boum (Ouin, où est passé mon bébé ?) Pour elle, il y a eu quelques larmes quand j'ai coché "allemand" sur sa fiche-navette, parce qu'elle voulait bien faire de l'allemand, mais aucune fille de sa connaissance ne voulait en faire (Tu te rends compte, je vais me retrouver toute seule !), puis le sourire retrouvé le lendemain en trouvant deux autres candidates, puis la légère déception, après passage de la prof d'allemand *, en voyant que la moitié de la classe voulait changer son choix, parce que finalement, ça lui disait bien de se trouver dans un tout petit groupe pour les cours de langue. Elle va donc entamer sa future cinquième avec latin et allemand (je n'aimerais pas devoir faire les emplois du temps dans ce collège, car il y a en plus l'option classe-orchestre, malgré des effectifs très réduits)

* trop forte, elle a distribué des bonbons Haribo ; mais je ne m'inquiète pas, je connais assez la réaction prévisible des parents « mais l'allemand ça ne sert à rien, il faut voir la réalité : aujourd'hui il faut faire de l'espagnol »

 

 

16 mars 2014

Bilan du week-end : pfffff !

Non, je ne soupire pas, c'était bien agréable avec ce beau temps, mais la malédiction du pneu à plat a encore frappé ! Jeudi, je démonte ma roue, la coupable est une rustine qui s'est légèrement décollée.

 

16 mars6

 

 

 

 

 

16 mars7

Je reprends pied dans ma lingerie pour un peu de "pseudo couture", des trèfles en feutrine pour le bal de la
St Patrick.

 

Vendredi, Marie appelle pour signaler qu'elle a raté son train. 1h plus tard, je m'étonne qu'elle ne soit toujours pas rentrée… la pauvre pousse son vélo… roue arrière à plat *. Il est temps de partir pour le bal irlandais. Comme nous jouions juste au début (sous les encouragements amicaux de la famille Chamalu, venue participer au bal), nous avions pu danser !

15 mars315 mars4

Samedi, musique puis visite chez un installateur de portails en alu. Rentrés juste pour voir, nous sommes ressortis 1h30 plus tard avec un devis (exorbitant) en main, avec la grande scène du 2 (appel du patron, démonstration de tous les modèles possibles, comparatif avec les concurrents, conciliabules puis remise exceptionnelle accordée si nous signons dans la semaine). Certes, la qualité semble à la hauteur, mais vu nos dimensions riquiqui (2m50), nous pourrons nous contenter de moins, pas de risque que notre portail ne se déforme. À voir, donc, nous ne sommes pas pressés, le notre tiendra bien encore quelques mois…

Une soirée animée avec deux pionniers, restés après la réunion pour camper dans notre jardin ; ces trois-là deviennent inséparables !

Enfin, mes "coutures secrètes" sont arrivées (il fallait juste que je mes mette sous enveloppe et les poste, en fait…) Pour les bébés nouveaux (ou déjà un peu grands) chez les couturières, un bavoir et une pochette pour ranger les toutes petites affaires (chaussettes, bonnet, moufles, tétine de rechange…)

16 mars116 mars2

16 mars316 mars4

Au passage, comme j'étais un peu tracassée par mes photos pas géniales de lundi dernier, j'ai fait un comparatif i-phone/APN et compris tout à coup ce qui n'allait pas : il faut nettoyer l'objectif, de temps en temps !

16 mars5

* J'ai retiré un clou planté dans le pneu, mais nous avons baissé les bras en constatant qu'elle n'avait plus une chambre à air, mais une passoire : 6 trous, au moins ! Comment est-fce possible ? La demoiselle a gagné le prêt de ma monture le temps de lui acheter une nouvelle chambre à air et un pneu neuf.

 

28 février 2014

Pénélope…

… doit être mon troisième prénom ! Je peine, dans la Wool War One, mais j'apprends plein de nouvelles techniques, ça c'est chouette.

Bon, déjà, il fallait tricoter en aiguilles 2 avec une laine conseillée pour du 2,5-3, vu comme je tricote serré d'ordinaire, je le sentais moyen. Mais en bon petit soldat discipliné, je monte mes mailles et je fais une dizaine de rangs. Verdict : trop petit (d'un bon cm). Pas de problème, je vais recommencer avec des aiguilles de 2,5 (en plus, les aiguilles 2 en bambou sont tellement fines que j'ai peur de les casser, mais que voulez-vous, quand on a goûté au bambou et aux aiguilles circulaires, on ne peut plus revenir en arrière — et puis de toutes façons, sur les dizaines d'aiguilles héritées de mes grand-mères, il n'y avait pas de 2 non plus)

Je refais mon morceau de vareuse : trop petit, mais pas si loin du but ! Je détricote et j'ajoute 2 mailles, cette fois-ci, c'est bon. Pendant ce temps, sur Ravelry, je vois que certaines ont déjà fini leur pelote, mais ce n'est pas une course de vitesse, j'ai jusqu'à septembre.

Je finis mon dos, j'attaque le demi-devant avec les mêmes tâtonnements : j'avais ajouté une maille mais ce n'est pas nécessaire, je défais et refais, donc. Sur du tout-petit, le moindre écart prend des proportions énormes, il faut une précision presque millimétrique.

Je commence le deuxième demi-dos et j'étudie les étapes suivantes, inconnues pour moi : relever des mailles sur la lisière et rabattre à trois aiguilles (car je suis fâchée avec la couture de tricot, c'est toujours moche et serré, voilà pourquoi je me cantonne désormais aux mitaines, étoles et écharpes). Cette technique va m'ouvrir de nouvelles perspectives, je le sens ! Après voir bien regardé la vidéo, je me lance : je récupère les mailles du haut que j'avais rabattues, les mets en attente sur une aiguille à chaussettes et commence à assembler des deux morceaux. Hem… dans "rabattre à 3 aiguilles", j'ai oublié "rabattre", je m'en aperçois quand je me demande ce que je vais faire de toutes ces mailles sur mon aiguille droite ! Je défais, donc (ça devient compliqué, heureusement que cette laine ne perd pas trop sa torsion) et je recommence en rabattant soigneusement. Ouf, ça y est !

27 février1

Enfin, je croyais… allez, on défait encore un coup, on remet endroit contre endroit et cette fois sera la bonne !

 

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