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attraper le temps qui file…
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quotidien
1 avril 2014

Qu'est-ce qu'on mange ce soir ? Du poisson !

Pour une fois, j'ai pensé à temps à préparer deux blagues de premier avril, avec un fond de sérieux, quand même, ce qui rend les blagues un peu plus crédibles :

Je me suis plainte la semaine dernière de manquer d'inspiration au moment de partir faire les courses. Il faut dire que la liste (posée dans la cuisine en permanence, avec un stylo à côté) ne contient en général que 4 ou 5 articles, malgré mes exhortations régulières « Quand on finit, une boîte, une bouteille, un rouleau, on le note sur la liste de courses ! ». Je me retrouve immanquablement le mardi soir à vérifier le contenu des placards (mais forcément, je ne vois pas qu'il manque de la semoule de couscous ou des lentilles), me demander ce qu'on va bien pouvoir manger les jours suivants, ou, pire, m'entendre demander à mon retour « Tu as acheté du sucre ? La boîte est presque vide »

Bref, j'ai décidé au moins de régler le problème des menus : chacun sera invité à noter sur le calendrier ses souhaits de plats et je pourrai au moins vérifier que j'ai les ingrédients nécessaires. J'ai donc affiché ce tableau sur le réfrigérateur ce matin :

1er avril2

Marie, qui se lève tôt, déjeune et prépare sa gamelle pour le midi, n'a rien remarqué. Paul, qui se lève tard, déjeune rapidement, prépare sa thermos de café et part au lycée, n'a rien vu non plus. Aurore s'est arrêtée, a fixé le tableau un moment, sa boîte de chocolat à la main, puis a dit « Mais on va manger tous les soirs du poisson ? », j'ai répondu « Ah bon, tu crois ? C'est peut-être parce que je suis au régime, je n'ai pas fait attention » Elle s'est assise en soupirant et a mangé sa tartine l'air sinistre, avant de remarquer nos sourires, mais j'ai dû lui demander la date pour qu'elle comprenne. Elle n'a tiqué ni sur l'hippocampe, ni sur le homard ou la langouste !

 

J'attends donc la réaction des deux grands…

1er avril1La deuxième blague est une petite vengeance personnelle : je fais un régime et m'offre donc de petits plaisirs en compensation, une bouteille de soda light ou eau gazeuse aromatisée par semaine, que j'utilise comme du sirop en la diluant dans l'eau, quelques yaourts 0% aux fruits ou à la vanille (je n'achète que des yaourts nature en général), une barquette de tomates-cerises… J'ai beau signaler que ces produits sont pour moi, qu'ils ont tout ce qu'ils veulent par ailleurs, ma bouteille se vide toute seule, les yaourts disparaissent ! Seule la tablette de chocolat à 85 % de cacao leur résiste.

Alors j'ai récupéré la bouteille (dont je n'ai pu boire que deux verres !) dans le bac à recycler, j'y ai mis du jus de citron (que j'allais jeter tant il est immonde et chimique au goût : Sicilia), de l'eau, du colorant et du bicarbonate, et replacé le tout au réfrigérateur. Et j'attends…

 

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23 mars 2014

Premières

Première soirée

23 mars1Premier vote

23 mars223 mars3

En me voyant le photographier devant l'isoloir, le président m'a proposé de le prendre en train de voter (je ne savais pas si c'était permis), mais le temps que je signe et dégaine mon téléphone, le bulletin était déjà dans l'urne ! Et pas possible de réitérer dimanche prochain : il n'y a qu'un tour chez nous.

Ce qui n'est pas une première, en revanche, c'est la Nième crevaison de Marie, qui a de nouveau trouvé son pneu à plat vendredi, malgré une chambre à air neuve inaugurée jeudi matin… vivement l'arrivée des pneus neufs (qualité increvable, cette fois, en provenance des Pays-Bas), mercredi si tout va bien. En attendant, je vais de nouveau marcher : la jeune fille part à 7h20 le matin, je ne veux pas qu'elle parte 10 minutes plus tôt.

 

23 février 2014

Les drames de la vie…

Il y a des drames dans la vie de collégienne, mais ma lycéenne n'est pas épargnée ! Depuis la rentrée de janvier, la cantine du lycée est en travaux. Comme il s'agit entre autres d'un lycée hôtelier, la cuisine était faite sur place, en partie par les élèves, avec une qualité fort appréciée. Pendant la durée des travaux (8 mois), la restauration scolaire a été confiée à une grande société spécialisée dans ce domaine. Le premier soir, Marie est rentrée fort abattue : « C'était mauvais, je ne sais même pas ce que j'ai mangé, dans une barquette mal réchauffée. » Deux jours plus tard, elle pleurait à l'idée de devoir y manger de nouveau, prête à se contenter de sandwiches chaque midi. Cela ne lui ressemble pas du tout !* De nombreux parents se sont mobilisés (sans trop d'effet, à part quelques promesses), un micro-ondes a été installé, permettant aux élèves d'apporter des plats à réchauffer, puis retiré car cela ne faisait pas l'affaire du prestataire… les trois quarts des élèves apportent désormais leur repas ou sortent déjeuner à l'extérieur (une boulangerie, une superette, pas très varié !)

Nous avons transigé : Marie rentre déjeuner dès que possible à la maison (une à deux fois par semaine), se prépare une salade les autres jours et mange à la cantine le jour des TP, je tiens à ce qu'elle ait un repas complet avec un plat chaud avant de passer quatre heures dehors à bêcher, tailler, charrier des pavés…

Désormais, elle pourra manger chaud tous les midis (on ne sait jamais, l'hiver va peut-être finir par arriver) : une visite au Vieux Campeur (ne laissons rien au hasard) pour trouver une boîte isotherme et bien étanche, suffisamment grande et légère à la fois, compartimentée si nécessaire, selon les besoins du jour.

22 février1

Et une journée de couture plus tard (enfin, j'ai aussi avancé sur mes coutures "secrètes" et l'éternel racommodage), une housse pour le transport, doublée d'un revêtement isotherme (j'ai découpé un sac à surgelés et j'en ai bien bavé pour coudre cette matière, pire que le tissu enduit, je crois) ; une poche pour les couverts et la serviette ; tissu "feuillages" rapporté du salon Créations et savoir-faire en vue de coudre quelque chose pour Marie (ça tombe bien !).

22 février222 février322 février4

* Une jeune fille capable de gagner le concours cuisine d'un camp scout avec des saucisses feuilletées cuites à la poêle (?), qui prennent feu en cours de cuisson, sont arrosées d'eau pour éteindre les flammes… en somme des saucisses-feuilletées-pas-feuilletées-grillées-bouillies ne peut pas être qualifiée de "difficile"

 

 

 

28 janvier 2014

Lettre de rupture

Mon cher et fidèle compagnon,
Tu es à mes côtés depuis 8 ans un exploit si l'on considère que mes ex n'ont jamais dépassé 4 ans *. Il faut dire qu'ils m'ont lâchée d'un coup en choisissant le suicide (ou je les ai empoisonnés à coup de calcaire, je ne sais trop…)

Tu as toujours été là quand il fallait, toujours prêt, comme les scouts, en moins de 2 minutes !

Mais là, ça ne va plus du tout entre nous, nos rapports se sont refroidis ces dernières semaines ! (oui, quand on peut poser la main sur la semelle en réglage "coton", y'a comme un problème) Tu commences à sentir mauvais (le brûlé)

Alors voilà, j'en ai rencontré un autre, il est tout beau, tout jeune, il m'a fait de magnifiques promesses :

29 janvier1

Il est arrivé cet après-midi… ah oui, du coup, je passe du bleu au rose, oui, ton remplaçant semble être une remplaçante (signe des temps ?)

29 janvier2

Que vais-je faire de toi ? Te jeter ? Alors que tu peux encore servir ? (ou te garder pour les entoilages, le flex, les transferts ?)

Adieu, mon fer à repasser !

 

* 8 ans, merci l'adoucisseur d'eau, je n'ai jamais eu à subir les fuites marronasses sur le chemisier tout propre que m'avaient infligé les précédents modèles en fin de vie. Pour une fois, ce n'est pas le réservoir qui lâche mais le thermostat. J'ai repris le même modèle et j'ai eu droit à une réflexion : tu vas choisir cette couleur, vraiment ? Bon, je vais avoir l'impression de jouer à "Barbie repasse son linge" mais je n'ai pas trop eu le choix, et puis, est-ce important, la couleur de son fer, pourvu qu'il fasse son boulot ?

29 janvier3

22 janvier 2014

Oser ouvrir sa porte !

« Je peux jeter la carte de ton amoureux ? » me demande mon mari, en affichant les cartes de vœux reçues sur le réfrigérateur.

Il y a 3 ans, mercredi midi, c'est la course : Aurore termine son cours d'alto à midi et reprend le solfège à 13h, il faut vite, vite rentrer manger, je m'active dans la cuisine, dehors il pleut des hallebardes ; j'aperçois le monsieur qui distribue les pages jaunes, tentant maladroitement de s'abriter devant la porte du garage d'un voisin (le rebord de ciment fait 15 cm, tout au plus). J'ouvre la fenêtre « Monsieur, ne restez pas là, venez, entrez ! » Il hésite, interloqué, puis s'approche. Je lui propose un café et m'excuse de devoir manger devant lui avec ma fille… il parle mal le français, me tutoie et vouvoie Aurore (à son grand amusement). Il me montre son plan les rues qu'il lui reste à parcourir, je lui indique celles qui ne sont pas habitées. La pluie cesse, il me demande mon nom et mon adresse pour m'envoyer une carte de chez lui…

Je rêve de recevoir l'été suivant une carte venue de loin : Algérie ? Turquie ?

Et quelques jours plus tard, dans ma boîte aux lettres…

22 janvier122 janvier2

Pour l'exotisme, on repassera ! Mais n'est-ce pas touchant ? En tout cas, j'étais bien contente d'avoir osé, moi qui a tellement regretté, un soir d'embouteillages monstres dus à la neige, comme il arrive de temps en temps en Île-de France, de ne pas avoir osé descendre au pied de l'immeuble, frapper à la portière des voitures que je voyais, de ma fenêtre, arrêtées sur le boulevard depuis des heures, et proposer aux malheureux automobilistes un café, un thé, une soupe… 

Une autre fois, nous avons osé accueillir durant un mois une jeune fille venue pour un stage. Ses parents, désespérés de ne trouver ni location, ni chambre d'hôtel, avaient sonné au presbytère ; notre curé m'avait appelée, des fois que je connaisse quelqu'un… « Je vais demander à mes voisins qui ont un studio ». Une heure plus tard, ils étaient à notre porte, mais le studio n'était pas libre… petite discussion avec mon mari et nous les rappelons « On la prend chez nous, dans la chambre d'amis ». J'étais inquiète (elle était mineure), elle aussi (seule chez des inconnus). À la fin du mois, nous avons pleuré en nous quittant !

Juste retour des choses : à 18 ans, de retour d'un concert, je n'avais pas pu ouvrir la porte de la maison où je logeais. À plus de minuit, j'étais à la rue ! J'ai découvert à cette occasion que les gares ferment, la nuit. Il était inconcevable pour moi de réveiller mes propriétaires ou mes parents (d'ailleurs, je n'avais pas de téléphone)… j'ai marché, trouvé un bar ouvert, je suis entrée, me suis expliquée, les patrons m'ont emmenée chez eux, j'ai passé la nuit sur une chaise (avec la dame qui visiblement se méfiait un peu…), les ai remerciés, ai pris le premier train, quelle expérience traumatisante !

Bon, maintenant, vous savez que si vous passez chez moi, vous serez bien accueillis ! Pas dans un intérieur de magazine, non, dans le bazar, mais avec café et biscuits, promis !

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10 janvier 2014

Les 10 du 10 : janvier

Une fois de plus, une journée bien remplie !

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13h, j'ai des cadeaux à acheter (mais comment ai-je pu oublier ?), j'achète un sandwich (moins appétissant que le mois dernier, c'est certain) que je mange en marchant vite…

 

 

 

 

13h30, un passage à la librairie, puis je traverse la ville : tiens, c'est la bonne saison pour visiter le château tranquillement, je n'ai jamais vu aussi peu de cars !10 janvier04

Il y a longtemps que je n'étais pas passée par ici. C'était le cabinet de mon gynéco, il a mis au monde mes trois enfants, il m'accueillait chaque fois par un chaleureux «Bonjour, tout va bien ? », il a sorti Paul aux forceps, Marie par une césarienne et m'a laissée faire pour Aurore, puisque tout allait bien, pour une fois, il a su écouter mes angoisses (Je ne veux pas qu'on me déclenche… Est-ce que je vais pouvoir accoucher par voie basse alors que c'est un siège ? … Est-ce que je peux accoucher sans péridurale ?) et y répondre à chaque fois en allant dans mon sens, il est venu chaque matin me rendre visite à la maternité (avec toujours un regard attendri vers le berceau)… j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps le jour où, appelant pour un RV, j'ai appris qu'il était décédé subitement, laissant une jeune femme et deux petits enfants.

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Tiens, il n'y a pas que les sapins qui sont jetés, ces jours-ci, apparemment, certains se débarassent aussi de leurs bonnes résolutions non tenues !

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Ma boutique de thés préférée ; en goûtant le thé du jour, j'attends que la cliente devant moi ait fini ses emplettes, mais elle achète toute la boutique.

 

14h05, je suis en retard, je remonte vite, vite vers le bureau et je croise un sapin tout plat abandonné sur un banc

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16h30, je vais récupérer ma voiture, j'espère qu'elle aura bien profité de ces deux jours passés au garage… grosse révision, un pot neuf, contrôle technique des 10 ans… et grosse facture à régler !

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Au passage, je croise une galette géante

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16h45, heu, oui, grosse facture, c'est la première fois que mon garagiste me fait un cadeau, est-ce bon signe ? D'un autre côté, récupérer un véhicule qui ne fait plus un bruit de moto au démarrage, des sifflements à chaque carrefour et un méchant bruit de ferraille à chaque bosse, quel bonheur !

 

 

 

17h20, rencontres parents-professeurs au lycée, je ne vais pas entendre des compliments, c'est certain !

18h10, je confirme, les profs sont unanimes : il pourrait faire beaucoup, beaucoup mieux, s'il écoutait en classe, s'il apprenait ses cours, s'il ne se contentait pas du strict minimum dans ses réponses… je ne pense pas qu'il soit doté d'un véritable esprit de synthèse, mais il fait semblant en tout cas. Bon, on va prier pour qu'il ait son bac et gagne en maturité…

18h40, c'est fête ce soir, mais comme je suis en pleins préparatifs de notre repas de Noël en famille dimanche, mon magasin de surgelés est mon meilleur ami

10 janvier09

19h15, je ferais bien une pause canapé, mais il faut conduire Marie à la zumba (je déclare forfait pour ma part), Paul à un baby-sitting dans une nouvelle famille (le petit bonhomme éclate en sanglots à notre arrivée et s'accroche aux jambes de son père… souvenirs…), préarer la pâte à kouglof pour dimanche, puis réchauffer le dîner, me doucher…

22h10 : mon lit me tend les bras ! Demain est un autre jour (mais pas plus tranquille, hélas)

D'autres journées du 10 ici.

 

31 décembre 2013

Plus que quelques minutes…

… avant l'arrivée de nos invités. La journée s'est passée dans l'effervescence des préparatifs de fête. Paul a reçu un cours de pâte à choux (j'ai décidé de leur apprendre bon nombre de recettes de base, à tour de rôle), j'ai cousu un dernier cadeau, nous avons répété une dernière fois pour le traditionnel Concert du nouvel an (ouille, l'altiste vient de se coincer le doigt dans une porte !), allumé un grand feu, les amuse-bouches sont prêts, le dessert également…

à l'année prochaine !

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(et j'ai quelques soucis pour comprendre le dimensionnement des photos sur canalblog depuis quelques semaines)

9 décembre 2013

Petites bulles légères…

… dans un quotidien qui pèse, parfois :

Ma brodeuse qui est revenue, guérie de son indigestion : la coquine avait avalé un ruban posé pas loin, l'avais déchiqueté et mal digéré d'où un blocage complet du bras télescopique. J'en reste donc à ma première impression : cette machine est d'une solidité incroyable ! Croyez moi si vous voulez, je l'ai laissée dans son carton pendant 4 jours, pas pour la punir, mais pour finir mes rideaux, pour lesquels j'avais besoin d'un grand espace de travail.

Les rideaux en question, enfin accrochés. Je n'ai pas encore fait les ourlets du bas, je laisse le tissu se détendre si besoin (expérience de rideaux dont j'ai refait les ourlets trois fois, étonnée de m'être autant trompée)

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Une journée au Stoffenspektakel de Reims, en très bonne compagnie, joie de retrouver les copines, de se parler de vive voix et plus par claviers interposés, d'avoir tant de beaux tissus à notre portée, avec en prime un pique-nique somptueux avec table et chaises, le grand luxe ! Quelques achats indispensables (si, si) :

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Une proposition de prêt de brodeuse qui m'a surprise par sa spontanéité et sa générosité. Nous ne nous connaissons pas "en vrai" et elle me fait confiance d'emblée ! L'appel presque en simultané de mon réparateur a remis notre rencontre à plus tard, mais c'est prévu.

Notre maison qui est (presque) enfin à nous (après quelques déboires avec la banque pour qui "remboursement sans frais" signifie "remboursement avec prélèvement de 800 euros de frais qui vous seront remboursés…" un jour… 15 jours après, en fait, après harcèlement téléphonique de ma part… et encore, heureusement que j'avais trouvé une lettre de notre directeur d'agence de l'époque, sinon, je pense que le "sans frais" serait resté une belle promesse en l'air !) L'allègement conséquent des mensualités va nous permettre de voir venir sereinement les travaux inévitables : changement du cumulus, des vitrages, de quelques volets, du portail…

Paul enfin libéré par l'auto-école pour la conduite accompagnée. Ce fut laborieux, mais il y est arrivé, après quelques heures de découragement, à conduire après 7h de cours au lycée, de nuit, sous la pluie, dans des quartiers pas faciles ; il a fallu une petite mise au point avec son moniteur : plus de cours en soirée, quand la concentration est au plus bas. Maintenant c'est à nous de jouer pour en faire un conducteur autonome, il en est encore à s'adapter à l'embrayage (passer du diesel au GPL n'est pas évident).

9 décembre3

 

 

28 novembre 2013

Vide-poches

À l'instigation d'Anne, j'ai inventorié les trois nids à bazar vide-poches de la maison.

Sur le meuble de l'entrée (placé près du miroir et dont le tiroir contient la brosse-à-cheveux-du-matin) :

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Un petit panier destiné aux barrettes et élastiques. Nous avons : barrettes, épingles à cheveux, filet à chignon (qui n'a pas servi depuis des années), point d'élastique (les élastiques à cheveux disparaissent à vitesse Grand V dans cette maison avec 3 filles à cheveux longs) ; mais aussi… un ruban-bracelet de Pentecôte ensemble , une dragonne d'appareil-photo, deux pastilles d'aquarelle, un porte-clés cassé, une pile, une cartouche d'encre, des épingles nourrice, la moitié d'un casse-tête, des boucles d'oreilles dépareillées, une pièce du projecteur de diapositives, un anneau porte-ciseaux, un morceau de sous-verre, un jeton à caddie, un embout de stylo cassé, une botte de Polly-pocket, deux vis de provenance mystérieuse (mais que j'espère toujours retrouver un jour), un bloque-cordon de parka, un bouton, deux perles.

Dans la cuisine :

28 novembre5

Deux aimants-légumes en plâtre trop lourds pour leur aimant (cadeau de fiançailles), deux piles usagées, un crochet à ustensiles, une noix, une attache métallique dont j'ai oublié l'usage, une vis, deux élastiques (pour fermer les sacs de surgelés entamés), une barrette, une pièce d'un jeu de société, un bouton, la pale cassée de mon saucier (snif !)

Dans la lingerie, le résultat entre autres de quelques vidages de poches in-extremis avant lavage :

28 novembre128 novembre2

Deux barrettes, des perles, une cartouche d'encre (ouf !), des pions du jeu de go (définitivement inutilisable par manque de pions), du Master mind, du Brain trainer, une attache de rails de train électrique, la clé d'un journal intime, une gomme, un tube d'homéopathie, l'outil d'ouverture d'urgence du sèche-linge, une boucle de réglage de bretelle, l'autre moitié du demi-cube bleu de la cuisine (youpi !)

Je vous laisse, je vais ranger 2-3 trucs… Les enfants, venez ici im-mé-dia-te-ment !

Et chez vous, qu'est-ce qu'il y a dans le vide-poches de l'entrée (en plus de la pièce Ikea dont vous ne savez que faire) ?

 

 

26 novembre 2013

Le premier jour du reste de ma vie

Trois semaines à retenir mon souffle… le 5, j'avais rendez-vous chez le cardiologue pour une visite de routine, je voulais faire le point avec lui sur les extra-systoles qui m'ont un peu gâché la vie cet été et sur le traitement de subsitution de la thyroïde qui peut poser problème dans ce cas (et là, n'ayant plus de thyroïde, je serais bien embêtée). Le temps de trouver mon chemin dans un hôpital en travaux, j'arrive un peu juste au rendez-vous, j'ai 14 de tension, rien d'inquiétant donc. Je pose mes questions, il répond, me fait des petits dessins, l'électrocardiogramme est parfait (du jamais-vu, je pourrais l'encadrer !), et puis il décide, comme ça, de refaire une échographie, puisque je ne l'avais pas revu depuis plus d'un an. J'ai un petit souffle, rien d'inquiétant, juste à contrôler de temps en temps. Il me plaisante sur mon émotivité, je lui dis que ça empire, que je réagis aux contrariétés ou aux émotions de façon surprenante (maux d'estomac, rougeurs subites, gorge serrée, hausses de tension) et que les petites contrariétés deviennent de plus en plus grandes avec les enfants qui grandissent. Il me confirme que les petits soucis de maternelle ou de nuits entrecoupées nous semblent bien dérisoires à mesure que le temps passe. Et puis… il ne dit plus rien, il passe et repasse la sonde, et je sais ce qu'il observe : mon oreillette droite et ce qu'il avait qualifié de "curiosité" l'année précédente, peut-être un petit kyste, avait-il dit.

Je demande « Il y a quelque chose ? », il me répond « J'ai l'impression que ça a grossi ». Je me rhabille, je suis glacée. de retour à son bureau, il compare avec le bilan de 2012, dit que non, finalement, ça lui semble même un peu plus petit, mais bon, il aimerait bien pouvoir mesurer "ça" de façon plus précise, il me rappellera s'il a une idée, que je ne m'inquiète pas. J'insiste sur le fait que je suis un peu très inquiète, quand même, et qu'est-ce que "ça" pourrait être ? — Je ne sais pas, un polype peut-être… — Mais on peut faire quelque chose ? — Non, rien.

Le mercredi passe, avec son animation habituelle, en prime un cours de conduite pour Paul auquel j'assiste (il y a du mieux par rapport à la dernière fois, il touche au but, là, mais encore quelques heures pour consolider tout ça). Ce n'est que jeudi, vers 11h, que je rallume mon téléphone et trouve un message de l'assistante du cardiologue « Vous avez rendez-vous le 20 novembre à 11h30 à l'hôpital Beaujon avec le Dr X, je vous rappellerai quand vous pourrez passer chercher la lettre » Là, je tremble carrément : pourquoi un RV si rapide ? Est-ce qu'il craint quelque chose de grave ?

J'essaie de ne pas y penser, mais je mesure jour après jour, geste après geste, tout ce que je fais pour ma famille : m'occuper du linge, des papiers, des courses, des repas quotidiens, faire le taxi, l'infirmière, la coiffeuse, être là au retour du collège, du lycée, relancer des ados qui se contentent du strict minimum en termes de travail scolaire, rappeler les rendez-vous…  et si je n'étais plus là pendant une longue période ? Et si je n'étais plus là du tout ?

Le temps passe vite : répétitions de musique, problèmes avec la banque (qui me prendront pas mal d'énergie), un bal folk, le salon MCI avec une copine, mais le 15, je suis sans nouvelles, j'appelle l'hôpital : l'assistante est en vacances, elle reviendra lundi. Lundi, elle est injoignable, mardi matin aussi (j'ai appelé toutes les demi-heures, génial pour un RV qu'on veut "oublier"). J'appelle l'hôpital Beaujon, la secrétaire me dit que je n'ai pas RV ce jour-là, d'ailleurs le Dr X n'y est pas présent le mercredi matin. Comme elle sent ma panique monter, elle prend les choses en main et me rappelle 15 minutes plus tard : j'ai RV avec le Dr X à 11H à l'hôpital Bichat, en fait ! Pas besoin de lettre, il est au courant.

Mercredi 20, j'ai pas mal erré dans l'hôpital (évidemment, je ne savais pas pourquoi j'avais RV… on m'apprend que je vais passer une échographie), la secrétaire, charmante et gaie, qui m'accueille (et ne me demande pas mon nom, elle sait que c'est moi, c'est affolant, tout le monde semble au courant sauf moi) m'avertit qu'il y a deux heures de retard. Je sors mon petit en-cas, je n'ai rien pu avaler le matin, et je m'installe avec une lecture (Jane Austen). Peu avant 14h, un interne commence l'examen, puis le termine en disant « il n'y a rien ». Comment ça, rien ? Et le kyste ? Ah mais ça n'est pas un kyste, c'est une petite anomalie embryonnaire assez courante, pas grave du tout. Là-dessus arrive le Dr X, qui reprend tout depuis le début et m'assène « Je comprends pourquoi on vous a fait venir, je ne sais pas, il y a quelque chose de bizarre, regardez, la forme n'est pas du tout habituelle. Vous êtes à jeun, là ? » Heu, non, on ne m'a pas dit… « Bon, vous pouvez revenir dans la semaine ? On fera une échographie par voie interne »

Je rentre découragée, voilà 15 jours que je n'arrive plus à faire aucun projet, prendre aucune décision, et c'est reparti pour une semaine, avec une perspective peu réjouissante en plus (la sonde doit passer par l'œsophage et l'estomac).

C'était donc ce matin. Je suis partie en avance, bien m'en a pris, le train avait de retard (normal…) et le métro est resté bloqué un bon moment, j'étais tout juste à l'heure. Une infirmière m'installe, me fait avaler un anesthésiant, me rassure — ça ne va pas durer longtemps —, le médecin arrive, j'avale la sonde (un long serpent d'1 cm de diamètre !), je la sens bouger dans mon estomac, je réprime ma toux, mes hauts-le-cœur, essaie de respirer calmement malgré la sentation que l'air ne passe plus. Voilà, 5 à 10 minutes, je ne sais pas, ça m'a paru interminable. Il n'y a rien du tout, une petite bosse dans la paroi du muscle, défaut de fabrication qui n'influe en rien sur le fonctionnement.

J'ai repris ma respiration. Le point de côté à gauche, apparu 1h après l'écoute du message, le 7, que j'avais traité par le mépris, a disparu lors de mes déambulations dans Paris en fin de matinée. Je suis allée chez Matière première, Mille créations, Muji, Tout à loisirs (fermé jusqu'en février, dommage), Fil 2000 — il fallait bien que je m'occupe pour tromper ma soif, je n'avais rien avalé depuis hier 23 h et je devais attendre 3 heures encore. Et puis j'ai mangé mon premier bagel dans le train et il m'a semblé délicieux.

Je vais reprendre une activité normale… heu, non, en fait, une activité frénétique, parce que Noël c'est dans 4 semaines, que nous n'avons pas fait la moindre liste de cadeaux, que je dois revoir mes plans pour le fait-main (sans brodeuse), habiller mes filles… et refaire des projets !

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