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attraper le temps qui file…
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13 octobre 2014

Travaux, un an après

J'avais envisagé de reprendre ce fil directeur pour les 10 du 10, mais finalement, un thème nous a été proposé. J'ai quand même fait un petit bilan des travaux que j'avais photographiés il y a un an.

Dans notre maison… honte à moi ! J'ai bien enduit, poncé et peint les murs de la pièce en mezzanine dont le peintre nous avait fait les plafonds. J'étais très contente de moi, ayant obtenu un résultat inespéré pour les murs écaillés par l'humidité autour du vélux, grâce aux conseils du professionnel. Mais j'avais légèrement débordé sur le plafond à un endroit, j'ai donc demandé au peintre de me déposer un petit pot de la peinture du plafond pour faire des retouches… et elles attendent toujours ! C'est décidé, je le fais dès le début des vacances (j'en ai pour deux fois 10 minutes, tout au plus).

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Chez les voisins, c'est terminé, heureusement : 9 mois de travaux au lieu des 3 mois promis, entre les erreurs de commande des huisseries, des soucis d'étanchéité… finalement, qui devinerait que ces murs sont en contreplaqué ?

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Pour la passerelle, en revanche, ça semble mal parti ! Après une pose interminable de panneaux sur l'extérieur du tablier (construction de petits plots en béton, surmontés de petites plaques de métal superposées pour bien ajuster le niveau — ça faisait vraiment bricolage — avant de positionner et visser les panneaux, de nuit car nécessitant un engin de levage au-dessus de la 4 voies, les barrières provisoires sont en place depuis fin janvier. Début septembre, nous avons eu l'explication de cet état des choses :

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Bien, bien, la peinture ne tient pas sur le béton, bigre ! C'est sûr, ça fait tout de suite plus professionnel, là…

Le lycée hôtelier : les trois ans prévus ont été rallongés d'une année supplémentaire, mais ça prend forme.

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La gare : le nouveau parking vélo a été détruit début juin, nous avons donc réintégré l'ancien, qui était trop petit mais a été encore réduit d'un bon tiers. C'est la loterie le matin pour avoir une place…  enfin, tant qu'il fait beau, car nous ne sommes pas nombreux à persévérer dans le pédalage tout l'hiver. Est-il prévu cependant de remettre les supports après la réfection de la place, mystère ?
Vu qu'ils ont posé d'autres arceaux tout neufs plus loin, mais que les vélos qui y sont attachés sont systématiquement vandalisés, je n'ai guère d'espoir… à moins d'organiser une manifestation de cyclistes devant la mairie avec opération escargot en pleine heure de pointe ? Mais le cycliste saint-quentinois est moins revendicatif que les routiers…

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J'ai râlé tout l'été contre ce panneau, tant pour la magnifique faute d'orthographe (reproduite à deux exemplaires, tant qu'à faire) que pour l'ineptie qu'elle préconise : un cycliste est un usager de la route, me semble-t-il, en l'absence de piste cyclable, il doit rouler sur la chaussée comme les voitures, pourquoi donc devrait-il descendre de sa monture en pleine rue ? Et puis de toutes façons, ces travaux ne changent pas grand-chose, vu que cette bande cyclable est utilisée quotidiennement comme zone de livraison ou de stationnement en double-file, je ne pense pas avoir pu l'emprunter plus d'une fois par mois.

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Gare des Chantiers : ah, là, il y a vraiment du changement ! Les travaux promis depuis plus de 10 ans ont enfin débuté, avec l'espoir, d'ici de longs mois, de ne plus subir la bousculade dans l'unique escalier qui descend vers les quais.

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Face à la gare : là aussi, enfin, le chantier a pu commencer et ça monte vite : une résidence hôtelière qui sera idéalement située.

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La vie qui continue pour ces deux villes, l'une ancienne, l'autre nouvelle… des habitudes à changer parfois pour contourner des passages barrés (j'ai du mal !)… et la certitude que des travaux vont commencer aussi juste à côté de chez nous : notre petite voisine est partie en mai, quelques semaines avant ses 100 ans, sa maison a été vendue presque aussitôt et quelque chose me dit qu'il y a pas mal de rénovations à effectuer !

 

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10 octobre 2014

10 du 10 : à la recherche de l'automne

Inspiré du 10 on 10 de Rebekah Gough, ce défi photo mensuel avait été repris par FrenchLily de novembre 2012 à août 2014, il est désormais hébergé par J'habite à Waterford. Elle nous invite ce mois-ci à guetter l'automne dans notre environnement.

Après un fort court été (3 semaines en juillet), un mois d'août froid et pluvieux qui faisait croire à la rentrée avant l'heure, nous avons eu un bel été indien. Samedi, j'étais encore en robe d'été et sandales… le choc a donc été rude ! Mais à part la baisse brutale des températures dimanche (qui sont bien remontées depuis), les signes de l'automne sont plutôt discrets :

Il fait nuit noire lorsque nous nous levons, le ciel s'éclaire à peine quand j'ouvre tous les volets après le petit-déjeuner.

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Puisqu'il ne devrait pas pleuvoir, je vais sortir ce midi, je prépare des sandwiches : tapenade, bressaola, épinards (cuits, je suis arrivée trop tard hier pour sauver quelques feuilles), parmesan, tomate. Je ne sais pas si j'arriverai encore à manger du melon et des pêches, mais les poires et les figues font mon régal à cette période.

 

 

Le bois est encore très vert (un été pluvieux conjugé à un mois de septembre particulièrement doux ?)

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Direction la mercerie pour un repérage, je fais un détour par le marché (mais c'est déjà l'heure du remballage) : de beaux étals de champignons, quelques courges

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Plus surprenant, ce voisinage des melons et des clémentines (déjà !)

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C'est au marché aux fleurs que je trouve vraiment des couleurs de saison, avec les crysantèmes.

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En fin d'après-midi, en arrivant à la gare, je me dis qu'il y a un problème. Effectivement : colis suspect, évacuation en cours, plus de train durant une bonne heure, j'appelle mes ados pour les prévenir. Paul est rentré et m'informe du passage d'un bus à Rive Gauche dans 12 minutes ; je cours, le bus est bondé évidemment mais je parviens à y monter.
J'atteins ma destination avec 45 minutes de retard (pour un trajet théorique de 9 minutes), mais au moins je suis rentrée.

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Pour me remettre, je vais faire un tour en forêt avec Marie, à la chasse aux châtaignes. Récolte frugale car nous n'avons pas beaucoup de temps : elle a son cours de zumba !
Mais finalement, elle attendra un moment devant une salle fermée… elles ne sont que deux sur place, visiblement une info est passée, mais pas passée pour tous. Je verrai cela la semaine prochaine.

Et en dessert… châtaignes grillées !

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19 septembre 2014

Reprise du rythme de croisière…

et je suis déjà sur les genoux !

Lundi, nous reprenons les répétitions du groupe folk. Chouette, une nouvelle violoniste nous a rejoints et elle ne se débrouille pas mal du tout ! Mais bon, finir à 23h, ça met le cerveau en ébullition, pas facile de s’endormir ensuite.

Mardi, réunion de l’aumônerie, avec plein de perspectives réjouissantes pour les filles, une responsable de niveau dynamique, enthousiaste (et musicienne) pour les cinquièmes, un programme de rencontres qui devrait plaire à Marie, des voyages en vue pour les deux filles. La réunion, bien que précédée de l’assemblée générale de l’association, se termine à une heure raisonnable, mais je prends un peu de temps à mon retour pour raconter tout ça…

Mercredi, jour des courses et de la course, emploi du temps minuté pour les filles, à moi de m’assurer que chacune trouvera déjeuner et goûter prêts au bon moment, atelier « cuisine intensive » : de la confiture de pêches aux épices car les pêches données par le voisin ne peuvent pas attendre, des bo-buns pour le soir pour utiliser certtains ingrédients qui ne peuvent pas attendre non plus, un grand plat de lasagnes pour le lendemain. Aurore a cours de solfège de 20h à 21h, j’en ai eu assez de lutter contre cet horaire aberrant (j’avais obtenu, pour Marie, un changement de cours deux années de suite, mais je sais qu’avec les nouveaux rythmes scolaires, caser les cours de tous les niveaux devient de plus en plus compliqué). Dîner en deux services, donc, comme le lundi (les filles sortent de l’orchestre à 20h ce soir-là).

Jeudi, réunion au collège de 17h15 (!) à 19h, suivie d’une séance d’essai du cours de Pilates (d’où les lasagnes préparées hier). Et le petit imprévu qui tombe bien : l’infirmière de l’école de Marie m’appelle, elle a des maux de tête, des vertiges, une tension basse, elle est couchée depuis 9h30, ce serait bien que je passe la chercher… ce que je fais sur ma pause du midi, en train, profitant au passage de ce trajet bucolique et hors du temps (comme cette petite gare aux quais de bois ou ce train décoré façon « galerie des glaces »). Heureusement qu’il fait beau ! Mais le déjeuner avalé vite-fait et tardivement me reste un peu sur l’estomac.

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Vendredi, j’ai pris ma journée, avec un rendez-vous à 14h. J’ai prévu de coudre, de ranger (un tout petit peu), de bricoler, de cuisiner (eh oui, encore des pêches !), de flâner dans quelques magasins sympas… vais-je y arriver ? Et puis, en principe, la zumba recommence ce soir, si le professeur envisagé donne une réponse positive, si Marie va aussi bien que ce matin, si mes courbatures * s'atténuent un peu…

Allez, d'ici deux semaines, tout ira comme sur des roulettes !

* 45 min de gainage, 15 min d'étirement… je voulais faire du Pilates pour compenser en douceur les effets de la course, je vais peut-être continuer la zumba, finalement, c'est moins dur !

12 septembre 2014

En mode râleuse

Les jours où je suis à la maison, je reçois bien plus d'appels de téléprospecteurs que d'ordinaire… et il m'arrive de répondre un plus plus longuement que « Non, ça ne m'intéresse pas ».

L'an dernier, par exemple « Bonjour Madame, je vous informe que vous pouvez participer à un tirage au sort pour gagner des volets roulants ou une porte de garage ». Tiens justement le changement de porte est au programme, pourquoi pas ? Mon interlocutrice me signale alors que pour participer, il faut prendre RV avec un technicien qui passer prendre les mesures (et essayer de nous faire signer un bon de commande, évidemment…). Le rendez-vous est fixé « Et Monsieur sera là, bien sûr ? » Ah non, il travaille dans la journée, savez-vous… mais ça ne pose pas de problème, une fois le devis reçu, nous en discuterons ensemble le soir. « Ah, mais ce serait mieux qu'il soit là » Non, désolée, il ne va pas prendre un jour de congé pour une hypothétique porte de garage.

Le jour fixé, je suis donc restée tout l'après-midi à la maison, alors qu'il faisait beau… et personne n'est venu, évidemment !

Eh bien cette société m'a rappelée la semaine dernière, cette fois-ci, nous pouvions gagner des fenêtres ! « Ah, mais c'est vous qui m'avez donné RV avec un technicien qui n'est jamais venu, sans même prévenir » « Ah bon, savez-vous pourquoi ? » « Peut-être parce que je lui ai dit que mon mari ne serait pas là » « Ah, c'est normal, Madame, il faut que les deux personnes soient là »

Ah bon, c'est normal d'avoir des préjugés d'une autre époque ? De parler encore, aujourd'hui, de « chef de famille » ? Sachez, Monsieur, qu'il n'y a pas de chef de famille ici, que nous sommes tous les deux propriétaires, tous les deux salariés, mais que, ayant un emploi du temps plus léger, c'est moi qui reçois les artisans pour des devis ou des travaux. Sachez aussi que depuis l'an dernier, nous avons changé notre portail, notre porte de garage, après avoir fait établir des devis par des entreprises qui n'ont pas les même idées rétrogrades que vous ! Et franchement, nous aimons passer nos journées de congés ensemble d'une autre façon.

il en est resté sans voix et c'est lui qui a raccroché !

 

 

L'année dernière, la liste de fournitures de Marie, reçue début juillet, m'avait laissée perplexe : Que signifie couteau multi-usages ? Quel type de casque anti-bruit choisir ? Où trouver une tenue de travail (verte de préférence) ou des gants solides en taille 7 ? Pourquoi demandent-ils, pour l'informatique, un bloc-notes et un rouleau de scotch ? (rouleau qui n'a jamais servi…)

Cette année, point de liste (ni de date de réunion de rentrée d'ailleurs, je me demande s'ils vont renouveler l'exploit de la fixer en même temps que celle du collège, à moins qu'une seule réunion en début de seconde soit jugée suffisante… il est vrai que nous avions tous l'air tellement perdus et que pas un seul parent n'y manquait, un jeudi à 17h !). J'avais acheté quelques cahiers, fait un stock de copies, vérifié l'état des gants et des chaussettes et ça devait rouler. Sauf que… jeudi dernier, Marie m'informe que sa prof d'histoire-géo-économie leur demande un cahier 24x32 de 192 pages « Pas de problème, note-le sur la liste de courses ».

Mardi, donc, juste une semaine après la rentrée des classes, je me rends dans mon hyper (c'est pas parce que je passe devant à vélo tous les jours que je vais y aller 3 fois dans la semaine, non mais !) et me dirige vers les rayons de rentrée… vides, les rayons ! Nous cherchons, fouillons… plus de cahiers 24 x 32 ! Nous en dénichons un, finalement, à petits carreaux. Bon, la jeune fille va s'en contenter ; je lui ai bien proposé de mettre un mot « Madame, ma fille n'a pas le cahier demandé car notre hypermarché est déjà en train d'installer les rayons de Noël » mais Marie m'a assurée qu'elle n'avait pas beaucoup d'humour.

Cette course en avant m'épuise, je n'ai pas envie d'anticiper, d'acheter mes plants de tomates en mars et de les conserver dans la salle de bains en attendant les saints de glace, de devoir choisir un maillot de bains en avril, je me désole de voir les rayons habillement tout gris et noirs alors que c'est encore l'été ! Stop ! Prenons le temps de vivre un peu !

 

 

 

Qui a eu la géniale idée, alors que le nouveau grand parking vélos de la gare était installé depuis moins d'un an, de refaire la place et de débuter les travaux début juin ? Quand on démonte une centaine d'arceaux (de 2 places chacun) aux beaux jours et que les nombreux cyclistes doivent se rabattre sur l'ancien parc, d'à peine 60 places, forcément ça coince ! En août, ça allait mieux, évidemment… alors le même esprit tordu a eu une autre idée géniale : mettre des arceaux de l'autre côte de la gare, près de la station taxis, un lieu couvert, bien isolé de la rue, où ne passe quasiment personne… certains, tentés par l'idée d'attacher leur bicyclette sans devoir se contorsionner, ont essayé… (pas moi, je sais bien que le soir, j'aurai forcément oublié et que je serais persuadée qu'on m'a volé ma monture : tous les matins, je me dirige immanquablement vers l'ancien parking, même lorsque je suis à pieds !)

Paul, par exemple. Qui a retrouvé le soir son vélo par terre (attaché à un arceau avec un antivol U, il faut drôlement forcer), le pneu avant crevé, la roue arrière dévissée… qu'il ne se plaigne pas, il avait encore sa selle, tous ne peuvent pas en dire autant.

 

 

5 juillet 2014

Un apéro gourmand #2

L'an dernier, je ne savais pas trop si nous aurions envie de fêter le bac de français… non, effectivement, les notes ont été décevantes. Cette fois-ci, je ne savais trop à quoi m'attendre : des notes plutôt basses tout au long de l'année (mais une notation sévère, visiblement, au vu des résultats de toute la classe), quelques énormités dans ses brouillons de maths et d'histoire-géo (ensuite, je n'ai plus rien voulu savoir) ; hier matin, je me suis réveillée à l'aube avec cette chanson en tête. Et l'attente a duré, d'une part parce que les résultats de notre académie sont toujours mis en ligne parmi les derniers, d'autre part parce que Paul s'était rendu directement au centre de délibérations afin de récupérer ses notes, des fois qu'il ait à passer l'oral de rattrapage. La gorge nouée, j'ai allumé l'ordinateur, sorti mes dossiers sans trop pouvoir me concentrer, préparé le café… mon téléphone a sonné.

« Maman, tu es prête ? » (là, déjà, j'étais soulagée) « Je l'ai, avec mention assez bien ! »

Ouf, quel soulagement ! Nous voici donc avec une collégienne, une lycéenne et… un lycéen, eh oui, je ne sais trop pourquoi mais il garde ce statut l'an prochain (ce qui est plutôt avantageux, finalement). Je pense à tous ces parents qui doivent à présent chercher un logement pour leur étudiant tout neuf, pour nous, ce sera l'an prochain, si tout va bien (ou pas, s'il reste en région parisienne).

Et les deux filles ont reçu les félicitations, histoire de finir l'année en beauté, je suis donc comblée !

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Pas de petite fête hier soir, il allait regarder le match avec les autres chefs scouts et fêter leurs résultats respectifs. Mais ce soir, c'était champagne clairette * et petites choses qu'il aime, sans Marie, partie en week-end pionniers… enfin, partie…

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J'espère juste que nos voisins d'une nuit ne seront pas trop bruyants, c'est que j'ai du sommeil à rattraper, maintenant !

 

* il préfère !

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28 juin 2014

Viva la zumba !

Avec Marie, donc, nous avions décidé de faire du sport cette année (fortement poussées par notre généraliste, je dois avouer). Après quelques cogitations, étude attentive des différents prospectus déposés dans notre boîte avant le forum des associations, nous avons choisi le cours de zumba du vendredi soir. Nous avions une prof très dynamique (elle a couru plusieurs marathons cette année et il lui est arrivé d'assurer ses 3h de cours après avoir pédalé 80 km et couru 20 km dans la journée) et tchèque… 

Marie a assuré sans problème toutes les danses, y compris les mouvements de salsa, flamenco, danse du ventre et twist, je me suis débrouillée comme j'ai pu derrière (le ridicule ne tue pas, j'ai pu le vérifier à maintes reprises et ma fille a la bonne grâce de ne pas avoir honte de sa mère).

Mais bon… si nous avons maigri cette année, ce n'est pas grâce à la zumba ! Une heure par semaine, ça défoule, ça assouplit un peu, certes, mais ça ne suffit pas ; et puis il y a eu la dernier cours avant Noël : danses tchèques au programme, chorégraphies sur des version techno de chants de Noël (après ça, difficile de garder notre sérieux pendant la veillée, quand on se rappelle avoir dansé sur Les anges dans nos campagnes ou fait des abdos sur Il est né le divin enfant)

Zumba s Mišulí - Jingle Bell Rock

 

The Most Wonderful DayOf The Year *

 et à la fin, la prof va chercher un immense plateau. « Oh, des doubitchous ! » dis-je à Marie. Elle me regarde, interloquée… un petit passage à la médiathèque plus tard, j'avais comblé cet énorme manque dans sa culture (hum, Aurore l'a regardé avec nous mais je ne me souvenais pas de tant de scènes scabreuses).

Hier soir, donc, nous voyons arriver les autres élèves avec des plats et boissons (comme nous avions manqué les deux derniers cours, nous n'étions pas au courant pour le goûter) et après 40 minutes d'efforts intenses, voici notre jeune tchèque qui sort un plat avec un truc long, un peu informe, enveloppé de papier alu. Regards échangés avec Marie « C'est Kloug !»

Il était bon, je dois le reconnaître, mais aucun doute : c'est lourd ! Je comprends mieux pourquoi notre bien-aîmée professeur, malgré son activité sportive intense, n'a pas une apparence de sylphide.

Remarque de Paul après description du gâteau : « En fait c'est un mélange de stollen et de kouign amann. » Oui, c'était à peu près, ça. Je vous donnerai la recette lorsque je l'aurai reçue, il y avait du beurre (beaucoup), du sucre, des pommes, de la noix de coco, des raisins secs. J'en ai pris une toute petite part, je vais aller courir une heure pour l'éliminer !

Encore un cours, puis nous n'aurons plus que les vidéos pour continuer, avant de savoir qui reprendra le flambeau à la rentrée.

Zumba s Mišulí - Jumpin´ Up

* Oui nous sommes dans la ronde (mais bien cachées) !

26 juin 2014

Je suis tombée…

… dans la faille spatio-temporelle des fins d'années scolaires.

Ma machine à coudre fait la tête… j'ai allumé la brodeuse hier, mis le tissu dans le cadre et… rien ! Je suis allée l'éteindre après avoir passé 45 minutes à nettoyer la table de cuisson, avec démontage des brûleurs et de leur support, suite à un débordement sournois de la confiture qui a profité de 3 minutes d'inattention de ma part.

Il y a eu une grève de train, personne ne l'ignore. Pour ma part, je m'en serais accomodée : j'ai trois lignes différentes sur mon trajet de 10 minutes et je ne pointe pas au bureau. Mais voilà, Marie, elle, prend un second train à la suite du premier, RER qui ne circulait que toutes les heures, de préférence 10 minutes avant qu'elle n'atteigne la gare proche de son lycée, ce qui lui faisait 50 minutes d'attente chaque jour après les cours et bien sûr, sa ligne a été la dernière à reprendre des horaires normaux. J'ai donc assuré quelques trajets, lorsqu'elle passait un examen ou devait se rendre à un rendez-vous : en ce moment, elle et moi avons 2, 3 ou 4 rendez-vous médicaux par semaine : orthoptiste, dentiste (6 petites caries pour Marie, pourtant suivie tous les 4 mois, et une nouvelle dent à dévitaliser pour moi), orthodontiste et stomatologiste pour Aurore.

Je crois que nous avons trouvé le stomato le plus gentil de la région et le mieux équipé pour les enfants, avec lecteur de DVD et écran au plafond ! Oui, au lieu de fixer les néons pendant l'intervention, elle pourra regarder un film ! Je suis jalouse, je vais demander à ma dentiste si elle peut faire quelque chose, vu les heures que je passe sur son fauteuil, sans pouvoir lui faire la conversation.

Il y a eu le bac, évidemment, avec conduites très matinales du candidat (qui en a profité pour faire grimper son compteur de kilomètres en conduite accompagnée, bientôt 1000 km et le premier RV pédagogique).

Il y a eu la fête de la musique et toutes les répétitions qui l'ont précédée ; dans la même soirée, concert de musique ancienne, orchestre symphonique, groupe folk, 17h-minuit, mes doigts, bras et épaules ont souffert, quel instrument de torture que le violon ! Mais le beau temps aidant, nous avons eu des dizaines de spectateurs qui se sont parfois lancés pour une danse ou deux.

Il y a eu de bonnes nouvelles (bravo à notre candidate préférée qui a brillamment réussi son concours de médecine) et de moins bonnes (ce jeune de 18 ans pour lequel la randonnée vélo tant attendue s'est brutalement changée en cure de chimio).

Il y a eu des repas de fin d'année et des couchers très tardifs, mais les réveils n'en ont pas été moins matinaux, hélas.

En attendant le 4 juillet (non, je ne stresse pas, mais quelle idée, voyons ?), j'ai entamé l'opération "confitures" : dimanche, j'ai dénoyauté, cuit et mis en pots 5 kg d'abricots ; hier matin, nous avons cueilli 6 kg de fraises et 2 kg de cassis (certains aussi gros que des cerises, je n'avais jamais vu ça !), les groseilles seront bientôt mûres, je vais manquer de couvercles, je dois les renouveler régulièrement, ils s'abîment vite.

25 juin225 juin3

J'ai un léger espoir de reprendre un peu de couture en fin de semaine, mais je n'ai plus l'échéance des cadeaux à faire aux enseignants pour me motiver ! Je vais prendre les vitamines achetées pour Paul, je crois…

 

 

 

 

 

 

 

5 juin 2014

Un peu mieux…

Le moral remonte, avec des hauts et des bas. J'ai fait un pacte avantageux avec Paul : il va passer les épreuves du bac, je stresse à sa place : maux de ventre, insomnies, gorge nouée… je lui avais proposé des fleurs de Bach, il m'a dit qu'il n'en avait pas besoin ; toute réflexion faite, je vais peut-être en acheter pour moi !

Le souci avec la banque s'est réglé de façon imprévue : contrairement à ce que l'on m'avait affirmé au téléphone samedi matin, l'agence bancaire n'a aucun moyen de connaître les modalités d'un paiement par CB, il faut pour cela demander une enquête au siège. Il pouvait donc s'agir d'un paiement sur internet, beaucoup plus facile à contester… je remplis les papiers, le banquier me demande une photocopie de la carte en question, je lui promets de revenir le lendemain afin qu'il puisse lancer la procédure de contestation. Quelques minutes avant que je ne parte, mon mari m'appelle « Au fait, je me souviens que je me suis inscrit à la course royale, vendredi, c'était justement ce montant-là ! ». Je fouille dans ses mails… Nous confirmons votre inscription… votre n° de dossard est… le paiement sera effectué sous l'intitulé "Hugo et Cie"… Ahem, ça n'est pas comme si je lui avais demandé 20 fois si un paiement de 33 € à Hugo et Cie lui disait quelque chose ! J'ai donc rappelé mon banquier et lui ai appris que désormais, j'allais consciencieusement lire les mails de mon mari, non que je soupçonne une infidélité, mais parce qu'il est incapable de rentrer ses paiements sur internet dans notre feuille de comptes (j'exagère, il en note un sur deux…)

La météo est devenue un peu plus printanière, avec des rechutes mal placées : mercredi, il m'a fallu faire 3 allers-retours en voiture à l'école de musique (8 minutes à pied) parce que je ne pouvais pas laisser partir mes filles avec leur instrument sous ce déluge (sans l'instrument, je n'aurais eu aucun scrupule, mes filles sont waterproof, elles !)

6 juin4

J'ai encore passé 1h30 sur un fauteuil de dentiste (mais ça avance). J'espérais ensuite faire une sieste sur le très confortable fauteuil de la salle d'attente de l'orthodontiste, mais elle a voulu que je vienne pour apprendre la mauvaise nouvelle : Aurore va devoir subir l'extraction de 4 prémolaires définitives, afin de laisser sortir les molaires du fond, dont une commence déjà à se carier alors qu'elle pointe à peine. Vu les délais, il sera difficile de lui poser un appareil avant son départ en camp, mais on essaie de faire le plus vite possible depuis que la radio du 25 avril a révélé cet état de fait. J'ai passé une partie de la matinée à contacter divers stomatologues, tous surchargés à cette période de l'année (les ados se font traditionnellement enlever les dents de sagesse entre le conseil de classe et le départ en vacances, j'en sais quelque chose : Marie a rendez-vous le 2 juillet), soutenue par les coups de fil de l'orthodontiste et de la dentiste, qui me donnaient adresses et conseils au fur et à mesure. Maintenant, je me pose une question primordiale : la petite souris passe-t-elle récupérer les dents définitives et son tarif est-il différent, à cette occasion ? (chez nous, famille à problèmes dentaires, la petite souris donnait le double pour une dent de lait arrachée par le dentiste)

Chaque jour, je cueille un petit bol de framboises, en attendant les cerises, si les oiseaux nous en laissent… mais les bandes de merles qui s'abattent sur le cerisier à longueur de journée nous laissent peu d'espoir.

6 juin26 juin3

J'ai couru l'équivalent d'un marathon depuis le 15 mai : 42,53 km ! Même en marchant la moitié de la distance, même par petits bouts, même à une vitesse d'escargot, j'en suis impressionnée (et motivée pour continuer).

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C'est pas la peine d'essayer de me barrer le chemin, et puis d'abord, je cours plus vite que toi !

 

14 mai 2014

J'ai fait un truc dingue !

Il y a quelques semaines, elle s'est mise à courir, je lui ai dit qu'elle avait toute mon admiration et tout mon soutien… moral ! La course, ça n'est pas pour moi, je le sais, ça fait 20 ans que j'essaie de temps en temps. Et puis elle s'y est mise aussi et m'a assuré que je pouvais y arriver, en commençant tout doucement. L'idée a commencé à faire son chemin… puis Ginie en a rajouté une couche et dans les commentaires, il y avait le lien vers un programme très progressif "du canapé aux 5 km". Et puis il y a ce nombre sur la balance qui ne bouge plus depuis 10 jours, malgré le régime.

Enfin, hier, Mamanlit m'a asséné le coup de grâce. Ce serait dommage d'aller l'an prochain regarder les copines jouer les princesses sportives, ce serait tellement mieux de courir à leurs côtés ! (avec diadèmes et tee-shirts de princesses cousus de nos blanches mains, évidemment)

Ce matin, les enfants tous à l'école  au collège/lycée/en stage, les courses faites hier soir, rien de prévu, pas de pluie… aucune excuse pour ne pas tenter de courir ! Alors j'ai bien regardé le programme, cherché une application i-phone (parce que ça me plaît bien, les petites bandes colorées de La Puanise), chaussé mes baskets neuves achetées pour la zumba (les autres avaient 20 ans et même si elles avaient peu servi, je pense que l'amorti était nul) et… je suis allée sonner d'abord chez mes voisins pour leur apporter une adresse promise hier soir, du coup ils ont vu que j'allais courir, je leur ai dit que ce serait laborieux, que j'essayais juste pour la Nième fois et ils ont promis de m'envoyer le Samu si je flanchais ! (ils sont très, très sympas, mes voisins… et un peu moqueurs parfois).

Bilan : à ce rythme, ça va, j'avais mal aux cuisses et aux mollets sur la fin, mais c'est parce que j'ai fait demi-tour trop tard, du coup j'ai fait 10 minutes de plus. C'était un peu dur de courir en zig-zag pour éviter les flaques de boue, mais pas moyen d'avoir un chemin sec par ici. J'ai marché-couru 4 km 100, sur du plat (là ça risque de se compliquer car plus loin, j'ai de bonnes pentes, ou bien je dois faire des allers-retours)… alors je me dis que si j'arrive à tenir un peu dans la durée, les 8 km, c'est jouable, si je ne vais pas trop vite.

14 mai2
14 mai1

 

Je suis à peine rouge et transpirante… oui, j'ai couru en polaire, ça caille chez nous le matin !

 

 

 

 

Merci les filles, voilà des années que je cherche la motivation, mais toute seule, ça n'était pas facile et avec mes coureurs de compét de mari et fils, j'étais découragée d'avance.

10 avril 2014

Les 10 du 10

Comme chaque mois, à l'initiative de French Lily, 10 images du quotidien : merveilles de technologie ou appareils tout simples, 90 % d'entre eux n'existaient pas dans mon enfance. J'ai cherché aujourd'hui ceux que j'utilisais au quotidien (ou presque).

Nous ne sommes pas à l'affut du dernier modèle sorti, de la dernière innovation, bien au contraire, et j'ai beaucoup de mal à m'adapter à un nouvel appareil si je n'en vois pas la nécessité absolue (pour allumer la télévision ou passer un DVD, je dois demander l'aide d'un de mes enfants, maintenant qu'il ne suffit plus d'appuyer sur un bouton mais qu'il faut régler tout un tas de connections…), cependant il y a quelques appareils dont je ne saurais plus me passer :

Le sèche-linge : nous l'avons acheté avant la naissance de Paul, il devrait durer encore bien longtemps, c'est du costaud ! Mes parents avaient le même et l'ont acheté quand j'étais encore en primaire. Je le mets en route au saut du lit, quand le lave-linge a tourné la nuit, ainsi le linge est sec avant la fin du tarif heures creuses et je peux en plier une bonne partie avant de partir travailler, ce qui m'épargne une grosse part du repassage.

10 avril01

La bouilloire à température réglable : 10 avril02

c'est notre deuxième, la première a rendu l'âme après 9 ans de bons et loyaux services, elle nous permet d'avoir de l'eau à 80 °C pour un café qui n'a pas un goût de brûlé ou un thé vert pas trop amer, à 90°C pour un thé noir parfait, à 100 °C pour cuire les pâtes plus vite, blanchir les légumes, à 60 °C pour remplir ma bouillotte le soir, à 40 °C pour le pain. Mes parents n'en avaient pas, il fallait mettre la casserole d'eau sur la plaque électrique, si longue à chauffer… lorsque je suis entrée au collège, mon grand plaisir était de préparer mon goûter avec du chocolat en poudre, du lait en poudre et… de l'eau chaude du robinet ! Nous avions un cumulus et une chaudière à Fuel, j'ai échappé par miracle à la légionellose !

10 avril04

 

 

Ma liseuse : elle me suit partout depuis un peu plus d'un an, allège considérablement mon sac (et raccourcit les heures passées dans les salles d'attente). En ce moment, après Zola et jane Austen, c'est Barbey d'Aurevilly qui m'accompagne tous les jours, avant de passer à Dostoïevski dans quelques semaines. Inutile de dire que je n'aurais jamais imaginé qu'un tel objet puisse exister il y a seulement 10 ans.

 

 

10 avril10Mon lecteur mp3 : j'ai découvert, voici quelques années la possibilité de réécouter mes émissions préférées sur l'ordinateur. Je peux désormais les écouter en cousant (j'ai une base avec enceintes dans la lingerie), en marchant, voire pendant mes insomnies (dans ce cas, je mets le son au minimum et un seul écouteur et m'endors assez rapidement, le plus souvent). Enfant, évidemment, cela n'existait pas. Adolescente, j'aurais aimé avoir un baladeur à cassettes… je me contentais d'enregistrer parfois une émission, moins les quelques minutes perdues au milieu, lors du retournement de cassette.

10 avril06

Mon téléphone : c'est le dernier venu ! Je n'ai un téléphone mobile que depuis 2007 et celui-ci était… un téléphone ! Même envoyer un SMS était compliqué. Depuis Noël, celui-ci remplace l'agenda encombrant que je transportais tous les jours, le carnet où je notais idées, projets et listes de courses, je peux envoyer des SMS à mes ados (essentiel !), photographier un plan, une partition ou tout simplement un paysage, une scène insolite… je téléphonais assez peu avant de l'avoir, ça n'a pas changé.

10 avril05Le four à micro-ondes : nous avons choisi celui-ci avant la naissance de Marie car on pouvait y placer un biberon debout (c'était imposssible avec l'ancien). Tombé en panne juste avant la fin de la garantie, il a été réparé, nous a lâchés de nouveau il y a 10 ans, nous avons opté pour une coûteuse réparation, bien nous en a pris ! Mes parents en avaient acheté un vers 1985, dès que les prix sont devenus accessibles, cet appareil nous semblait miraculeux, plus besoin de prévoir à l'avance de décongeler un produit, plus besoin de sortir une casserole pour réchauffer un plat… L'usage n'a pas évolué, je m'en sers très rarement pour la cuisson, un peu pour précuire certains plats avant de les mettre au four.

10 avril09 La machine à pain : la première a duré 7 ans, les deux boulangeries les plus proches font un pain exécrable, je devais sans cesse surveiller le stock de pain au congélateur, je préparais parfois du pain maison, lorsuqe j'avais el temps, mais notre four n'est pas idéal pour cela… nous mangeons essentiellement des pains spéciaux pendant la semaine, j'ai la chance d'avoir un moulin sur le chemin de mon travail. Je fais 3 gros pains par semaine, une pâte à pizza tous les 15 jours, parfois des brioches (et ce soir, le pain est un peu compact, une erreur de manipulation au moment d'enlever les pales, la plupart du temps il est bien plus réussi). Je ne saurais plus revenir en arrière .

10 avril07

Le cuiseur à riz : c'est une amie ivoirienne qui nous l'a fait découvrir, c'était, je crois, son premier achat d'électroménager en arrivant de France, tant le riz est essentiel dans la cuisine africaine. Auparavant, nous pratiquions la double-cuisson à la cocotte-minute. Si j'écoutais mon mari, nous mangerions du riz du jour sur deux, mais cet appareil m'a sauvé la mise lorsque je me suis retrouvée seule (avec enfants) pendant 10 jours pile quand il fallait : concert de l'orchestre à cordes mercredi, cours de solfège jeudi, répétition avec piano vendredi, anniversaire d'Aurore samedi, messe animée par mes soins dimanche puis récupération de scouts en vadrouille, examen de violoncelle lundi soir (pendant 2h45, si, si !). Et là, j'ai redécouvert mon cuiseur à riz : dans la cuve, je place riz, pâtes, semoule ou quinoa, dans le panier vapeur, je mets un mélange de légumes surgelés, j'appuie sur le bouton et je pars faire autre chose pendant 25 minutes, à mon retour, un dîner équilibré nous attend.

10 avril03 Mon pass navigo : tant que j'ai eu une carte famille nombreuse, il était plus rentable, sur mon trajet court (2 stations de train) de prendre des carnets de tickets, tickets que je devais stocker durant 2 ans au cas où mon employeur serait contrôlé par l'Urssaf. Désormais, je bippe tous les matins, je peux aussi prendre le bus en cas de flemme et surtout, surtout, il vient d'être dézoné pendant les petites vacances scolaires, youhou, Paris, me voilà ! (je sais, c'était déjà le cas le week-end, mais le samedi, je fais de la musique, je ne peux pas en profiter pour vadrouiller)

 

10 avril08Et l'ordinateur : évidemment ! Et pourtant… quand j'étais au collège, Papa pouvait en emprunter un au CE, il fallait le brancher sur la télévision, et en entrant toute une série de commandes cryptées, on pouvait réussir à afficher un trait sur l'écran ! Je n'y voyais aucun intérêt. Plus tard, au lycée, certains étaient divisés en deux camps : Amstrad contre Atari aucun intérêt, non, vraiment, comme ne m'intéressaient pas non plus les petits jeux électroniques de poche… et puis j'ai dû laisser ma machine à écrire pour un traitement de texte afin de rédiger ma maîtrise, puis nous avons acheté un PC (15 000 francs ! Une fortune pour un couple d'étudiants), nous l'avons gardé 10 ans avant de faire un grand bon en avant en 2004 : ordinateur avec lecteur/graveur de CD ET internet, nous étions entrés avec bien du retard dans la modernité (mais nous avons encore notre bon vieux minitel dans un placard et quelques boîtes de disquettes) — je vous rassure : informaticien et maquettiste, nous étions "modernes" au boulot. Le changement dans notre quotidien est indéniable : trouver une information sans devoir aller à la médiathèque, envoyer et recevoir des mails, commander toutes sortes d'articles que nous mettions des mois à trouver avant, échanger photos, partitions, documents… mais le temps passé devant les écrans n'est pas négligeable, hélas.

Chacun de ces appareils a été choisi avec soin, après mûre réflexion, comparaison de modèles, étude de prix, et nous nous en séparerons quand il aura rendu son dernier souffle. Le seul achat que nous ayons fait sur un coup de cœur a été … notre maison !

 

 

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