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attraper le temps qui file…
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23 juillet 2019

3 semaines déjà !

Malgré des journées qui se sont bien allégées, je trouve que le temps passe très vite et je n'ai encore rien fait de mes projets d'été.

Le mois a débuté par le barbecue de fin d'année de notre ensemble folk. Rentrer à une heure du matin un lundi, quelle folie !

22 juillet - 1

Et puis nous avons coaché nos compagnons pour qu'ils bouclent leur dossier de camp (que c'est fastidieux de leur faire calculer un budget alors que nous le ferions en 10 minutes), remplissent leur trousse de secours, obtiennent leurs visas (on en parle, de celui qui s'aperçoit le 5 juillet que son passeport est périmé ?), lancent leur crowdfounding, préparent la présentation à leurs parents, tout cela en simultané quand ils sont plutôt mono-tâches : usant !

Nous avons préparé la messe de mariage de l'AC des Spuntini (et ancien chef pionnier de Paul)

La réunion de parents a eu lieu (et hop, encore une soirée qui se termine à minuit)

Nous avons déjeuné chez des amis avant de partir en Bretagne et trouvé preneurs pour nos groseilles

22 juillet - 1 (1)

Nous avons consolé Aurore de ses notes au bac de français

Nous avons dormi, lu, pris le soleil, mangé des moules (et des crêpes et du kouign aman)

22 juillet - 522 juillet - 8

22 juillet - 622 juillet - 10

22 juillet - 322 juillet - 4

22 juillet - 11

Nous avons repris le boulot pour quelques jours

Nous avons surpris ma meilleure amie en arrivant à l'improviste avec champagne et amuses-bouches le soir de son anniversaire

J'ai confectionné 25 pots de confiture de cerises (et il en reste !)

Nous avons fêté la réussite de Marie 

22 juillet - 7

Nous avons remplacé le tonneau en plastique plein de larves de moustiques par un contenant fermé (au prix de pas mal d'efforts incluant le déplacement du composteur de 20 cm, avec vidage-remplissage, et le transport de quelques parpaings de 20 kg)

22 juillet - 922 juillet - 2

Nous nous sommes réjouis de 45 minutes de pluie qui ont apporté 3 cm d'eau dans la nouvelle réserve (à ce rythme, le potager sera desséché sur pied avant la fin du mois)

Nous avons mangé des courgettes, et des courgettes… et des carottes, des carottes géantes !

Nous aurons bien mérité nos vacances.

 

 

 

 

 

 

 

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24 juin 2019

Un jour, on dormira (édition 2019)

Oh, quelle surprise, la semaine la plus longue tombe encore aux alentours du 21 juin !

L'an dernier, il y avait l'oral de BTS de Marie et son concert. On prend (presque) les mêmes et on recommence :

Cette fois, le rythme est pris dès le samedi : cours de musique et répétitions habituelles pour moi, puis je rejoins Guillaume et les compas (qui ont fait les courses) et nous attaquons la préparation de bœuf Loc Lac et de nouilles Loht cha, avant d'aller les livrer à nos clients au local scout. Un joyeux moment, intense (nous avons été un peu débordés par les temps de cuisson) et une opération nettement plus rentable que les 110 nems confectionnés début avril. 

Dimanche, après un réveil un peu tardif (8h45 !), le temps passe trop vite pour tout ce que j'ai à faire. En fin d'après-midi, nous retournons au local scout pour la présentation du camp d'Aurore. Dans la soirée, je tente d'acheter un complément de parcours pour mon voyage du lendemain, sans succès : le guichet vient tout juste de fermer, les automates fonctionnent mal, le nouveau système n'est pas du tout intuitif (pourquoi changer ce qui fonctionnait si bien ?).

Lundi, réveil à 5h45, pour aller dire un dernier adieu à ma chère Tatie. 6h45, premier train, 7h45 j'arrive gare de l'Est, 10h, mon cousin me récupère à Metz, retrouvailles, déjeuner rapide, départ pour le funérarium, puis vers l'église, le cimetière, puis la gare de Thionville où je reprends le TGV, un peu de retard, traversée souterraine de Paris, 22h à Montparnasse, Paul vient me chercher à Versailles.

22 juin - 5 

Petit mot laissé à ma candidate : j'y avais pensé pendant la nuit.

Mardi, je peine à sortir du lit ! Le beau temps aide à passer la journée. Le soir, nous avons enfin un entretien avec l'une de nos compas qui avait rompu toute communication.

Mercredi, j'essaye de courir, en vain, tant pis, ce sera de la marche pour cette fois. Paul cueille inlassablement des kilos de cerises, qu'il dénoyaute et congèle ; à sa demande, je démarre une nouvelle fournée de cerises confites (10 minutes seulement/10 minutes de plus chaque jour). Aquagym : je me motive pour y aller en vélo. Puis je vais récupérer le violoncelle chez le luthier et je passe expliquer les "scouts de France" à une nouvelle maman complètement perdue. En fin de journée, Aurore a "son" grand concert, celui pour lequel il y a eu tant de répétitions, séances de photo, enregistrements, quel travail magnifique ! Quel dommage que trois années soient restituées en une seule séance de 35 minutes. Nous restons un bon moment discuter avec les professeurs et les parents de cette petite équipe de 3 altistes.

Amati-Land

Jeudi, il ne faut pas laisser passer le mois Molière : ce soir, c'est Macbeth. Et malgré nos pulls, nous avons apprécié le chocolat chaud du retour (ah, ce vent !). Pendant ce temps, la conversation WattsApp des compas va bon train (la mairie qui leur a accordé une subvention exige en retour qu'ils passent une journée tous les cinq à aider une association de la ville… information transmise après-coup, ratio heures de travail/montant de la subvention, refus qu'ils aident une association d'une commune limitrophe ou reportent cette action à septembre, heures passées au téléphone à chercher un interlocuteur : tout me semble discutable et de mauvaise foi, mais ils n'ont guère le choix) : Paul leur a trouvé une association intéressée un jour où tous les cinq sont un peu disponibles, y'a plus qu'à.

Vendredi, rien, youpi ! Je n'ai aucune motivation pour participer à l'une ou l'autre proposition pour la fête de la musique, je n'ai même pas ouvert les mails reçus à ce sujet. Je vais profiter de la soirée pour avancer quelques dossiers en souffrance (un livre qui m'attend à la médiathèque, mon pass navigo à changer, les cerises, le repassage, les salades à trier et laver)… sauf qu'au moment de faire bouillir le sirop des cerises, la bouteille de gaz me lâche. Et je n'ai pas changé la réserve depuis avril. Un coup de fil au magasin : ils sont ouverts jusqu'à 19h, hop, je saute dans la voiture (enfin, façon de parler, parce que 2 bouteilles, même vides, c'est lourd).

22 juin - 122 juin - 2

Samedi, répétition du consort, livraison de 5 stères de bois (mais qui a eu cette idée ?), mini-spectacle sur le thème des pirates, sous un soleil écrasant, mini-spectacle musical dans la médiathèque, fête de la musique, prestation prévue de 22h30 à 23h30… mais le retard accumulé des différentes groupes est tel que nous commençons à jouer avec 1h de retard et rentrons à la maison vers une heure du matin. Merci à notre fidèle public de nous avoir attendus jusque-là ! Merci à ma corde de LA, qui visiblement n'a pas aimé la prestation surchauffée de l'après-midi et se débobine, au risque de m'entamer les doigts, mais a tenu le coup jusqu'à la fin. L'année musicale du violon est finie, il a mérité ses vacances ! (je l'enverrais bien chez le luthier, lui aussi)

22 juin - 4

Dimanche, après la messe de fin d'année, nous séchons le repas paroissial pour déjeuner tranquillement dans notre jardin, ranger un peu la maison, faire une courte sieste, terminer la première fournée de cerises confites, puis il est déjà temps d'aller retrouver nos compas pour une réunion tendue, qui ne résoud rien. Une décision doit être prise au plus vite et ce n'est simple pour personne.

 

Et les poireaux ? C'est pour le week-end prochain !

 

16 mars 2019

Green day

Nous étions tous conviés à l'assemblée territoriale…

16 mars - 3

Mais les différents calendriers sont parfois incompatibles !
Paul nous représentera
et pour les filles, ce sera la Marche du siècle

16 mars - 1

et pour nous, stage et bal de la St Patrick

16 mars - 2

 

23 janvier 2019

Une journée particulière

Il a neigé hier, quelques centimètres, assez pour tenir sur les routes. Et cette nuit, il a gelé. Après quelques hésitations, j'ai décidé de conduire Marie et Guillaume à la gare (trop tard pour y aller à pied et trop dangereux en vélo). Dans notre petite impasse, ça glissait un peu, normal. Dans la petite rue à côté, ça allait. Je suis sortie du quartier sans encombre, arrivé sur l'avenue bien salée. Mais ensuite, le centre-ville était une véritable patinoire : une couche de glace épaisse au sol ! En roulant tout doucement (personne ne jouait les Formule 1), nous sommes arrivés à bon port. Demi-tour vers la maison, tranquillement, puis un bon thé pour me remettre de mes émotions. Une heure plus tard, j'ai conduit Aurore, pensant que les saleuses seraient passées, eh bien non ! 8h30, sur l'avenue la plus fréquentée de l'agglomération, les piétons tombent comme des dominos, les voitures dérapent, il est difficile de s'arrêter au feu. Bon, je suis rentrée sans accrochage, mais j'en ai vu quelques-uns autour de moi.

Il fait beau, mais le ciel menace au loin, j'embarque Paul pour un tour des étangs.

23 janvier02

Les traces de l'averse de grêle qui m'a réveillée avant 6h sont bien visibles.

23 janvier01

Les daims se cachent dès que je m'approche, ce sont des jeunes, d'habitude ils adorent se faire photographier.

23 janvier03

Tout est calme, sauf les canards qui sont bien agités (pour se réchauffer ?)

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Bon, ça devient de plus en plus vivifiant…

23 janvier05

Pas la peine de me le dire !

23 janvier06

La cascade est à sec, c'est dommage

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Sur le chemin du retour, difficile de se dire que nous sommes en pleine ville

23 janvier0823 janvier09

Paul reçoit un appel, lui demandant d'effectuer un remplacement dans une école éloignée, le lendemain à 8h30. Il demande un délai, puis refuse : il ne connaît pas les enfants, ce n'est pas vraiment son boulot, notre voiture n'a pas de pneus neige, il va geler nette nuit et aucun transport en commun ne dessert le village.
Aucune nouvelle du cours d'aquagym, il doit donc être maintenu, je vais y aller à pied, c'est plus prudent. Nous ne sommes que 6, l'eau est un peu froide mais ça fait du bien. En revanche, dehors, il neige sans discontinuer, ce n'était pas du tout prévu par la météo ! L'après-midi se passe, entre aspirateur, cuisine et couture.

Puis nous remettons nos grosses chaussures en fin d'après-midi. Sous la passerelle enneigée, la route est enfin bien dégagée.

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Nous coupons par la forêt… enfin, un peu clairsemée la forêt depuis les coupes du mois dernier !

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Nous voilà au centre-ville, l'université est illuminée

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Et nous retrouvons Marie et une partie des Spuntini pour l'expo-photo à la mairie-annexe de la ville qui leur avait accordé une subvention (quatre autres groupes de jeunes ont été aidés à partir au Cambodge, Vietnam, Sénégal et Népal). Aurore puis Guillaume nous rejoignent.

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Quelques discours et petits-fours plus tard, nous rentrons tous les cinq dans la ville enneigée pour manger une soupe.

 

 

21 janvier 2019

C'était ma fête !

Avec, pour m'accueillir à Versailles une haie d'honneur de 25 cars de CRS entre la gare et mon bureau…

Avec les manifestants de la CGT qui, ne pouvant pas s'avancer vers le château, ont défilé en chantant (faux) sous nos fenêtres une bonne partie de la matinée…

Avec un ciel parfaitement bleu, avec les radiateurs enfin purgés (finis les glouglous à longueur de journée)

Avec une réponse de "mon" auteur danois et une collaboration qui s'annonce sous les meilleurs auspices

Avec des CRS (encore !) et des pompiers qui barraient l'accès vers la gare : fuite de gaz, veuillez faire un détour, un grand détour et une fois arrivés devant l'autre entrée : ah non, on ne passe pas, prenez le hall 2. Là, il y a eu révolte des voyageurs, il fallait marcher plus d'un kilomètre, sans certitude de ne pas être bloqués une fois de plus. Alors nous avons avancé, descendu un escalier, parcouru toute la longueur d'un quai, remonté l'escalier de l'autre côté, traversé toute la nouvelle gare.

Avec ce jeune homme que j'ai récupéré au passage, qui voulait prendre un train pour Trappes mais ne savait pas où aller. Je l'ai guidé dans ce labyrinthe, pendant 20 minutes, puis l'ai laissé dans le train avec toutes les indications pour rentrer chez lui plus tard.

Avec le Navigo de Marie qui ne fonctionnait plus très bien (forcément, au bout de 9 ans 1/2), l'agence encore ouverte mais pleine de monde et le logiciel qui a fait des siennes juste quand nous sommes arrivées… et les automates de la gare qui ne voulaient pas de sa carte bancaire. Enfin, la voilà avec une carte toute neuve chargée pour la semaine.

Avec un mari en télétravail imprévu, qui en a profité pour préparer un bon dîner (et nous avons séché notre répétition pour être tous ensemble, pour une fois)

Heureusement quand même que ce n'est pas ma fête tous les jours !

 

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31 décembre 2018

Il était 6 fois Noël #11 : bilan 2018

Faire le bilan de cette année 2018, en garder le bon pour mieux la refermer…

J'ai relu mes petits bonheurs au fil des mois, une bonne façon de faire un bilan et de se souvenir des bons moments.  

Couture : je n'ai pas tellement progressé cette année, mais j'ai offert beaucoup de trousses bébé, je me suis perfectionnée en chemises et j'ai surtout osé accepter des commandes. Mes jeunes et mon mari me demandent encore de coudre pour eux, c'est déjà une satisfaction.

31décembre1

Travaux : en attente (en partie à cause de ma capsulite) mais notre chambre va être refaite en février. Je m'emploie par ailleurs à faire de la place dans les placards, dans les bibliothèques, dans le grenier et le garage : trier, jeter, donner, vendre pour désencombrer.

Voyages : le grand voyage a été celui de Marie au Sénégal, Aurore est allée en Grèce et à Rome, nous avons visité Bordeaux, La Haye, Nancy et Berlin, les hommes ont fait Paris-Bruxelles à vélo. Et nous sommes allés chez nos amis belges et suisses.

31 décembre2

Travail : mon marathon du printemps n'a pas été sans conséquence mais je suis contente d'être arrivée au bout. Contente d'avoir du travail à suivre aussi, car un gros projet est souvent suivi d'un grand désœuvrement difficile à supporter.

Études : après des années difficiles pour nos aînés, vraiment pas scolaires au collège, c'est la réussite sur tous les plans. Paul est doublement diplômé et commence enfin à s'investir dans son master (il n'ira pas plus loin, dit-il).

Marie, diplômée elle aussi, a trouvé une voie qui l'enchante. Le tout petit effectif (10 en temps plein, 23 avec les alternants) lui permet de progresser efficacement. Si son stage est concluant, elle aura fait un grand virage par rapport à son bac professionnel. Tous les deux devraient entrer prochainement dans la vie professionnelle, un grand changement en perspective !

Aurore est en L, lit tout ce qui lui tombe sous la main (non, en vrai, elle fait des choix éclectiques mais réfléchis), se constitue une jolie bibliothèque d'éditions anciennes de Budé (dont il faut parfois couper les pages, cela la ravit !), a des projets pour trois vies, a monté sa moyenne de deux points (la marche du collège — très moyen — au lycée — prestigieux – a été haute, mais se fait oublier), continue à pratiquer l'alto avec assiduité, mais joue aussi de tous les instruments qu'elle peut se procurer. Nous avons des conversations compréhensibles de nous seules : “Pendant 24h, j'ai inversé le sens des esprits, j'ai cru que le rude était à gauche”.

31 décembre3

Santé : en janvier, j'était guérie de ma tendinite, j'ai dit au revoir à ma kiné pour quelques mois. La grippe (une fois tous les 12-15 ans, ça va), les fourmillements apparus dans les mains ou les jambes, mon petit accident de cuisine cet été, le mal de dos (ça, c'est la vieillesse), le tout couronné par cette capsulite invalidante… j'aimerais éviter l'innovation médicale, à présent, et m'en tenir à un rhume de temps en temps, c'est possible ? Et réussir à courir plus de 10 minutes d'affilée, parce que la reprise est vraiment laborieuse.

Famille : l'absence de Marie pendant près de 5 mois nous prépare doucement au grand changement à venir, peut-être deux départs l'année prochaine ? Même si nous sommes rarement cinq à table à présent, j'apprécie de les savoir encore tout proches et de pouvoir compter sur Paul pour la vie quotidienne. Vais-je être comme nos voisins, dont les jeunes adultes passent le plus clair de leur temps chez leurs parents, avec leurs petites familles ? J'essaie de me raisonner, mais c'est dur !

31 décembre4

Bénévolat : nous continuons à jouer dans notre ensemble Calibeurdaine, à assurer l'animation liturgique (et le nombre d'animateurs diminuant, ça ne va pas s'alléger, c'est d'ailleurs là que nous serons ce soir à minuit), nous sommes toujours à l'Amap et donnons des coups de main à notre maraîchère lorsque nous le pouvons, nous accompagnons toujours notre équipe de compagnons et sommes très fiers d'eux : après un début laborieux, ils ont fait un beau camp dans une communauté Emmaüs cet été et ont aussitôt cherché leur projet pour 2019 : ils partiront au Cambodge, construire un incinérateur pour les déchets du village et organiser des activités pour les enfants, l'association contactée a été tout de suite convaincue par leur motivation et leur sérieux, reste à tenir le rythme sur la durée (travailler pour gagner de l'argent, demander des subventions, monter le dossier de camp, faire toutes les démarches administratives, les vaccins, préparer les activités sur place, leur séjour…), nous sommes là pour donner un avis, les encourager, leur rappeler les échéances, mais nous ne ferons pas à leur place !

Cuisine : le tour du monde des soupes a été un grand succès, il va reprendre avec de nouveaux pays visités !

31 décembre5

 

 

22 novembre 2018

Merci !

Il y a un peu plus de trois ans, je rendais hommage, grâce à Frenchlily, à notre factrice qui faisait son travail en vraie professionnelle, voire un peu plus. Malheureusement, elle a été mutée sur une autre tournée et nous avons retrouvé la distribution aléatoire, les erreurs d'adresse (une semaine, j'ai reçu trois courriers avec le bon numéro, le bon nom de rue mais… pour trois autres communes), les retards. Et puis au début de cette année est arrivé un jeune homme dynamique qui fait sa distribution en courant, chaussures de sport aux pieds (pour le reste, il a l'uniforme réglementaire). Nous recevons donc le courrier de bonne heure, tous les jours (enfin, il me semble) et seulement le nôtre. Pas moyen en revanche de parler au facteur, il passe trop vite !

Et puis, alors que je pestais contre Chronopost, qui nous a prévenus de la livraison d'un colis (qui n'a pas été effectuée), puis nous a laissés 2 jours sans nouvelles avant que le service client, contacté, nous informe de "ne pas être en mesure de localiser ce colis" et nous invite à faire une réclamation auprès de l'expéditeur (au Royaume-Uni, ça va être simple !), alors que nous recevons 12h plus tard un avis de livraison entre 12 et 13h, puis ce suivi « instruction de livraison reçue. Destinataire via appel livreur. Instruction choisie : lieu sûr ou complément d'adresse » (ce qui veut dire, en langage chronopostier « le colis est dans votre boîte aux lettres »)…

…bref, alors que je pestais contre ces incapables (jamais un colis Chronopost ne nous a été livré comme prévu), j'ai trouvé une enveloppe rouge avec notre adresse soigneusement rédigée au feutre argenté et cette adorable carte (faite main) à l'intérieur.

22 novembre - 122 novembre - 2

Passé le moment de surprise, je me suis dit qu'évidemment, il serait reçu le 24 novembre, et bien reçu ! Parce que non seulement il fait bien son travail, mais il y met du cœur. Les facteurs restent en moyenne 2 à 3 ans dans notre quartier, puis sont mutés ailleurs contre leur gré (car tous nous disent désirer conserver cette tournée). pourvu que nous le gardions longtemps, celui-ci ! 

 

La vie serait tellement plus simple si chacun faisait son travail : pour une (grosse) négligence de l'ancienne infirmière du lycée de Marie, j'ai dû passer depuis un an 60 coups de fil (dont une partie surtaxés avec de longues minutes d'attente), envoyer plusieurs courriers volumineux, une quarantaine de mails, rechercher des dates, des justificatifs de paiement. La nouvelle infirmière, pleine de bonne volonté, n'a pu que compatir tandis que je la plaignais pour avoir hérité d'un bureau en désordre, rempli de feuilles volantes égarées de dossiers étalés sur 5 ans au moins… des angoisses, des heures de sommeil volées, des médicaments pas remboursés (pendant 10 jours), des réponses évasives, des renvois de balle « mais vous auriez dû avoir, vous avez dû recevoir » (mais je n'ai pas eu, je n'ai pas reçu). Enfin, j'ai eu un nom et un numéro de téléphone direct, une comptable a pris ma demande en considération, j'ai reçu copie de ma facture acquittée avec mention du centre de sécu choisi, j'ai descendu la chaîne pour apprendre que le dossier avait de toute façon été transféré à la CPAM en septembre. Mais comment pouvions-nous le savoir ? « Ils ont dû vous envoyer un courrier » (surprise : non !). Enfin, j'ai démêlé l'écheveau, Marie n'a plus qu'à faire les dernières démarches, en espérant que le téléphone pendant sa pause déjeuner, puisque bien évidemment les services sont ouverts du lundi au vendredi de 9h à 17h. Je vais devenir méfiante et faire des copies d'écran à chaque démarche en ligne ! 

(parce que quand ça ne marche pas, ça ne marche pas : les mails de l'administration qui gère cette école, quel que soit l'interlocuteur,  arrivent directement dans la poubelle de la messagerie en ligne de notre fournisseur d'accès, je l'ai découvert par hasard ce matin… je regardais les spams mais pas la corbeille !)

 

21 novembre 2018

Un peu d'ordre

L'aménagement du garage peut sembler bien secondaire, mais c'est la pièce qui nous sert d'entrée, de débarras, de garage à vélos, d'arrière-cuisine. Il n'est pas très grand (prévu pour une voiture) et nous n'avons pas d'autre pièce de rangement ni de sous-sol, aussi peut-il être très encombré, ce qui n'est pas agréable à vivre au quotidien.

Le changement de porte (l'ancienne porte basculante ne fermait qu'au prix de grandes manœuvres nécessitant deux personnes) a été la première étape : nos vélos sont passés du fond de la pièce (avec sortie par la petite porte, puis le long de la maison par l'étroit passage laissé entre le mur et les voitures) à l'avant, bien rangés sur leur râtelier.

21 novembre - 2

Fin janvier, j'avais eu la bonne surprise de récupérer notre ancienne armoire de cuisine, équipée de grand tiroirs (je pensais que la nouvelle armoire serait livrée vide). J'avais pensé remettre à plus tard son installation, mais le ras-le-bol d'avoir eu l'armoire neuve pendant trois mois et demi au milieu de la pièce m'avait donné le courage de vider et démonter les étagères du fond de la pièce, déplacer la lourde armoire sur des cartons et tout re-ranger dans les tiroirs, en faisant un bon tri au passage (4h de travail, mais une immense satisfaction).

21 novembre - 1

Et ce dimanche, Guillaume s'est occupé du rangement des fruits et légumes, jusque-là entreposés dans des corbeilles plus ou moins empilées, avec quelques ratés comme ce sachet de prunes oublié un mois (dans l'état que l'on peut imaginer…), la pomme ou la clémentine qui pourrit et contamine ses voisines, la boîte d'œufs accrochée par la porte du congélateur qui s'écrase au sol… J'avais repéré un beau légumier mais il fallait le poser au sol (entre le congélateur, l'adoucisseur, le dégagement nécessaire pour sortir les vélos, il n'y a pas la place), et puis il était trop grand pour nos besoins et la moustiquaire n'est pas nécessaire, nous ne craignons ni les souris, ni les insectes à cet endroit. En revanche, j'ai vu qu'il était possible d'acheter des tiroirs supplémentaires (vu le prix, ça ne vaut pas la peine de les fabriquer soi-même), il nous restait les crémaillères des étagères démontées en janvier… un achat d'équerres et deux heures plus tard, nos denrées sont bien rangées, visibles et accessibles facilement.

21 novembre - 321 novembre - 4

Reste à maintenir la pièce rangée…

 

26 septembre 2018

À y perdre son latin

Voilà, voilà… malgré la baisse, année après année, du nombre de réunions de rentrée, le mois de septembre file toujours aussi vite !

Le noyer de nos voisins (planté à deux mètres du mur mitoyen) n'a jamais autant donné. J'en ai ramassé une grande cuvette par jour la semaine passée ! Et je pensais qu'avec la sécheresse, elles seraient petites, ou vides… et non, elle sont énormes (plus grosses que les années précédentes) et bien remplies. Je ne sais plus où les étaler pour qu'elles sèchent, j'en ai suffisamment pour mes utilisations habituelles (pain de seigle hebdomadaire et un ou deux gâteaux), je distribue le surplus autour de moi. En revanche, elles tombent toutes avec leur enveloppe verte, ce qui fait que chaque soir, c'est épluchage de noix pendant une heure environ et malgré les gants, j'ai les mains toutes tachées (mais cela semble rebuter les corneilles avec lesquelles je dois les disputer, d'habitude).

26 septembre - 126 septembre - 3

Contrairement à ce que j'avais pensé en janvier, l'école de Marie n'a jamais envoyé son affiliation à la sécu étudiante… retour à la case départ, en plus compliqué puisque je n'avais eu aucun justificatif de mon paiement de septembre 2017, que la personne chargée de ce dossier est partie, et que sa remplaçante a hérité d'un bureau rempli de papiers pas triés depuis 2014… ce n'est pas gagné, cette affaire, surtout cette année où les règles changent (pour l'instant, j'ai écrit plein de mails, comme on lance des bouteilles à la mer)

L'emploi du temps d'Aurore n'est toujours pas fixé. Son lycée connaît une situation sans précédent, puisque les emplois du temps et répartitions de classes ont été faits trop tardivement, les erreurs inévitables n'ont pu être corrigées à temps : certains élèves (dont Aurore) ne sont pas affectés selon les options demandées, ne peuvent pas manger à la cantine certains jours, ont de nombreuses heures de permanence et parfois plusieurs cours en même temps. Les professeurs ne sont pas mieux servis, devant parfois se déplacer 8 fois au lycée pour donner 15h de cours. Après quelques rectifications, ce n'est guère mieux. Actuellement, la demoiselle a 6h de grec (avec deux professeurs différents, et pas de latin ! Et cumule les heures d'absence en espagnol (logique quand on fait anglais-allemand-latin-spé grec), entre autres. Elle a toutefois gagné 3h d'étude en moins, mais déplore de commencer tard et finir tard. Là aussi, j'ai envoyé quelques mails…

J'hésitais à continuer le Pilates (le cours termine à 20h30, empêchant toute sortie ce soir-là) et le cours a changé de jour et de professeur. Cette année, ce sera aquagym-tonique j'ai commencé ce midi… pas de doute, c'est tonique ! Les courbatures sont au programme de demain.

Je ne suis pas encore habituée à notre nouvelle configuration familiale : Marie n'est plus là, Paul a cours seulement les vendredis et samedi toute la journée et travaille en fin d'après-midi, mais est à la maison dans la journée. Aurore a cours samedi toute la journée également. Je passe mon temps à compter combien nous sommes pour les repas et à me tromper de prénoms lorsque je les appelle à table. Paul a décidé de devenir végétarien depuis août, il faut varier trouver des idées de menus qui conviennent à tous.

26 septembre - 2

cuisine à quatre mains : Falafel party

Plus que quelques jours en septembre, un dernier week-end de rentrée (les scouts), quelques dates encore en attente, puis le calendrier du trimestre va être affiché dans la cuisine, nous aurons assimilé qui commence à quelle heure et notre ville aura retrouvé son calme (la Ryder Cup bouleverse nos déplacements cette semaine).

26 septembre - 4

 

Mais pourquoi ces barrières ? Les spectateurs pour le golf (qui arrivent par centaines, c'est impressionant) ne passent pas par là.

27 juin 2018

Un jour, on dormira…

Lundi : nuit à l'hôtel, forcément entrecoupée par les allées et venues dans le couloir…

Mardi : tellement fatiguée, je n'entends pas Aurore rentrer de son dîner de classe (merci au papa motivé qui a raccompagné toute une bande de lycéennes dans les villes autour de Versailles), donc forcément, je dors mal…

Mercredi : Marie a son dernier concert à l'école de musique, nous dînons un peu tardivement.

Jeudi : après une journée de colloque, c'est la remise du livre surprise, suivie d'un grand couscous dans la cour, en présence de nombreux auteurs, anciens collègues, une soirée fort sympathique !

Vendredi : Aurore souhaite profiter du Mois Molière et nous décidons de l'accompagner, mais… en sous-estimant le petit vent du nord qui souffle même dans la cour bien fermée des Grandes-Écuries. Andromaque se lamente, Hermione tergiverse : se vengera-t-elle de Pyrrhus ? J'ai envie de lui crier « Mais tue-le donc, qu'on en finisse ! ». Nous rentrons, ravis du spectacle mais transis, boire un chocolat bien chaud.

Samedi : 10h, je suis sur le terrain de Morgane pour l'aider à planter des poireaux. Finalement, il faut plutôt désherber le terrain pour que l'équipe de fin d'après-midi plante quelques rangs (un qui "coiffe" les petits poireaux, un qui fait les trous, un qui plante, un qui arrose, un qui tasse la terre). Morgane me laisse seule (encore des papiers à signer à la banque) avec la binette à roue, le grand râteau et la brouette (vivement qu'elle ait son tracteur !). 2h45 plus tard, je suis moulue, je n'ai pas l'habitude de ces travaux et la charrue sans cheval, c'est dur ! Mais je suis fière d'avoir désherbé et nivellé une bande d'1m50 (sur 20, 25 mètres ?)

26 juin - 226 juin - 3

26 juin - 1 
4 rangs de poireaux, 4 rangs de carottes… et la semaine prochaine, on plante les choux. Si seulement il pouvait pleuvoir la nuit…

Après le déjeuner au soleil (et un petit verre de rosé : mauvaise idée), j'ai eu toutes les peines du monde à me lever de ma chaise pour prendre une douche, vite, vite, puis filer à la fête des quartiers : premier épisode, petit spectacle, musique et danse, sur le thème des légendes celtes. Nous jouons debout sur la scène, en plein soleil.

26 juin - 4

Deuxième épisode (et autre quartier), le stand de l'Amap avec des animations pour les petits sur le thème des fruits et légumes ; pâte à modeler, loto des odeurs, sac de fruits et légumes à deviner par le toucher.

26 juin - 526 juin - 6

J'ai réussi à convaincre Paul de nous donner un coup de main et assurer le passage de relais en fin de créneau car… il fallait aller, vite, vite, à l'église accompagner l'amie qui dirigeait les chants. Puis récupérer la voiture, restée à la première étape. Puis Guillaume a réussi à me convaincre d'aller, après le dîner, à l'école de musique, écouter l'ensemble de flûtes, puis l'ensemble de guitares (cette année, ni moi, ni les filles ne participions). Je me suis demandé comment mes jambes me portaient encore.

26 juin - 7

Dimanche matin a été consacré au sommeil, quand même. Et le soir, on a remis ça avec le barbecue de fin d'année des accompagnateurs compagnons. Lundi, répétition Calibeurdaine. Mardi, théâtre (L'école des femmes), jeudi,  Calibeurdaine, vendredi Le Misanthrope. Et une semaine pleine de réunions. Moi qui pensais naïvement qu'une fois révolue l'époque des kermesses et autres auditions, j'aurais un mois de juin tranquille… Vivement juillet ! 

 

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attraper le temps qui file…
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