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31 août 2011

Cadeau de rentrée

Il y a quelques jours, nous discutions d'une coutume allemande très sympathique : la Schultüte. Cette pochette surprise, garnie de petites fournitures scolaires, peluches et sucreries par les parents est offerte à chaque petit écolier allemand lors de son entrée en première année d'école (l'équivalent du CP). Mireille, qui serait bien restée un peu plus longtemps en vancances chez elle, pour avancer un peu les travaux entrepris dans sa maison, disait qu'elle aurait bien voulu, elle aussi, avoir une Schultüte pour sa rentrée des classes.
Je lui en ai donc confectionné une, dans le plus grand secret (elle mérite donc doublement son nom de « pochette surprise » !)

Photo 7 Puisque ce cadeau est bien arrivé à sa destinataire, je peux dévoiler son contenu :

Un vide-poches aux couleurs de sa nouvelle salle de bains (modèle Tilda, tissu japonais et nid d'abeilles)

31 août3

et une guirlande de fanions, colorés

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Et de petites sucreries pour tenir le coup…

Et pour sa fille Valentine, un vide-poches également et un portefeuille réalisé entièrement à la brodeuse (et malgré tout, j'ai réussi à mettre les poches de travers, oups !)

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(devinez quelle est la couleur préférée de la demoiselle ?)

Très bonne rentrée à toutes les deux !

 

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30 août 2011

En attendant la rentrée…

(pour les enfants, évidemment, moi ma rentrée est déjà faite et presque tout le bénéfice des vacances perdu bouhhhh…)
un petit jeu chez Motif personnel pour essayer de gagner un peu de tissu et de rubans, organisé pour fêter la sortie du livre de la Fille électrique  (un blog que j'ai découvert en début de semaine et pas encore exploré)

couture rétro motif personnel

28 août 2011

Ambiance…

Prenez un scout qui rentre de 15 jours de camp dans une région où sévissait la canicule (Gap) et qui n'a pas dû forcer sur la lessive…

Ajoutez une guide qui rentre aussi de 15 jours de camp dans une belle région ensoleillée (Charentes) et qui, pour faire mentir l'adage « les filles sont plus propres que les garçons », a eu droit à une journée entière de pluie lors du démontage du lieu de camp…

Pour mettre un peu d'ambiance, le scout aura attrapé une angine et arrivera à la gare avec 39,7 de fièvre, la guide sera complètement déprimée de devoir quitter ses chères copines et ses chefs trop cools, et pleurera toute la soirée…

Et voilà, tout est normal, ils ont vécu de magnifiques camps, et je crois bien qu'ils sont grandi tous les deux (pour le grand, il serait temps qu'il arrête, d'ailleurs, je viens de le rhabiller de pied en cap !)? Je sais à quoi m'occuper les jours à venir, dès fois que j'aurais eu peur de m'ennuyer…

26 août 2011

Anniversaires, la fin de la saison…

Chez nous, les filles sont d'avril, les garçons d'août. C'était le tour de mon chéri hier. Pour l'occasion, je lui ai cousu… un caleçon, dans un tissu estival choisi par ma fille et aussitôt réclamé par lui le soir-même !

26 août2

Je commence à être rodée à ce patron, mais j'ai toujours un souci avec la couture-anglaise rabattue au niveau de la patte de boutonnage… comment faire pour éviter que ça tire et ça plisse ? Je suis preneuse de tous conseils et astuces ! 26 août1

(à ce sujet, à la fête des associations, j'avais contacté le club de couture de ma ville en signalant que j'aurais besoin d'un cours de montage de braguette — je dois dire que ma demande a fait sensation ! — mais pas d'horaire de cours compatible avec mon travail, dommage…)

 

Et ma fille, sans aucune concertation, a fait un dessin parfaitement assorti !

26 août3

24 août 2011

Attendre…

Depuis dimanche, nous vivons au rythme de cet événement. Comme nous sommes très proches, nous avons proposé de loger un randonneur, et depuis dimanche, nous suivons "notre" cycliste et ses coéquipiers. Ça y est, ils sont presque là, bien fatigués et en piteux état, paraît-il, mais ils arriveront, ça ne fait plus aucun doute, dans moins d'une heure !

Bon, je n'ai pas fait qu'attendre : la gelée de mûres est en bocaux, la confiture de rhubarbe aussi, la lavande égrainée attend ses sachets brodés… et je couds, mais… là c'est vous qui devrez attendre ! Je couds pour des défis, des cadeaux, donc rien ne peut être montré ici pour l'instant. Allez, quelques détails pour vous tenir en haleine :

24 août

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20 août 2011

vacances #4, la fin !

Et sur ce générique de fin, j'en profite pour adresser mes remerciements à…

fontaineToutes ces fontaines trouvés sur le chemin qui nous ont bien rafraîchis, à défaut de nous désaltérer, dès fois que l'eau ne soit pas potable…

Nos charmants propriétaires qui descendaient chaque jour de leur chalet d'alpage pour nous donner des salades fraîchement cueillies, ou régler les menus problèmes survenus (notamment la coupure électrique qui nous a privés de lumière toute une soirée et une nuit, les enfants ont appris à se coucher avec les poules)

Notre ami Christian qui nous a servi de guide toute une journée et nous a menés jusqu'au pied d'un glacier.

Notre médiathèque et son stock inépuisable de CD d'histoires, ce qui nout vaut de bons moments durant les trajets en voiture, et du calme, enfin !

 Je ne remercie pas :

Le rond-point d'Embrun qui joint deux routes départementales fréquentées sans plus et nous a valu de mettre une heure pour faire 10 km…

La SNCF et ses retards de Ter : comme nous devions laisser le Fiston à l'arrivée du train de ses compagnons scouts, nous avons pu admirer la gare de Gap pendant 45 minutes (pour cause de train trop petit qui a dû être complété par un car !)

Les conducteurs trop pressés et trop sûrs d'eux, qui doublent sur les routes de montagne (et qui du coup verront s'arrêter là leur voyage…) J'ai compris en voyant gendarmes, puis pompiers nous dépasser à grande vitesse. Et quelques km plus loin, l'unique route était barrée, nous obligeant (avec quelques centaines d'autres véhicules) à faire un détour de 30 km sur un raidillon si étroit qu'il était impossible de se croiser… et à ce que j'ai pu comprendre, cette tragédie se reproduit sur cette route au moins une fois par semaine, parce qu'un automobiliste ou un motard pense que la ligne continue n'est pas valable pour lui.

 

Et maintenant, les courses de rentrée sont quasiment faites (beurk !), les bagages sont rangés, les lessives terminées, j'ai passé la semaine seule avec ma Minette. Hier nous sommes allées à la BnF voir la superbe exposition "enluminures en terre d'Islam", je suis encore perplexe devant une telle finesse de détails. Mais avec quoi peignaient-ils donc ?  Enluminure

Petite réminiscence de notre trajet de l'aller : nous avons réécouté le CD "Contes de la Chine et du Tibet", et parmi ceux-ci, l'histoire du Taël d'argent, pièce qu'une pauvre vieille trouve en balayant sa maison. Pour ne pas l'égarer, elle la place dans son pot de riz presque vide et désormais, le pot est toujours à moitié rempli…
En faisant un peu de ménage, je trouve une pièce d'un centime. Je la montre à ma fille en lui disant "dommage que ça ne soit pas un Taël d'argent. Où est-ce qu'on le mettrait ? Dans le riz, dans le sucre ?" Et elle me répond : "Non, dans ma tirelire !" Elle ira loin, je crois…

Allez, zou ! J'ai des trousses à coudre !

19 août 2011

Viva Italia ! vacances #3

Un jour de grisaille (oui, oui, ça existe même dans le Briançonnais, on nous avait promis 300 jours de soleil par an, pas 365…), nous avons décidé de faire un tour en Italie, tout proche. Mais évidemment, d'abord, il faut franchir un col (vous avez compris maintenant mon goût pour les routes de montagne), et comme je ne conduisais pas (mon chéri était enfin arrivé la veille, un jour plus tard que prévu pour cause de… cafouillage sur la prise du billet de train-couchette — partir un jour et arriver le lendemain, c'était trop compliqué pour nos cerveaux fatigués de fin juin, il s'est aperçu de la méprise en arrivant à la gare d'Austerlitz, dommage !), donc comme il conduisait, j'avais mal au cœur moi aussi et je me cramponais à mon siège à chaque virage (et pourtant, il conduit prudemment, pas comme ces foux furieux qui doublent dans un virage sans visibilité sur une route où il est déjà difficile de se croiser). Une fois en Italie, le bonheur : les jeux de Turin sont passés par-là et ils ont carrément percé leurs routes au travers de la montagne, ou en viaducs immenses au-dessus des vallées. Sur les conseils de nos propriétaires, nous avions choisi Susa comme destination, ville antique et médiévale. Il est toujours surprenant de voir les drapeaux italiens et piémontais aux fenêtres (de mémoire, dans mon enfance, on voyait parfois des drapeaux français aux balcons le 14 juillet, qui le ferait aujourd'hui ?). Au programme : visite des constructions romaines (acqueduc, arènes, arc de triomphe, Porte de Savoie), de belles églises (sombres à l'intérieur, rien à voir avec Rome, mais magnifiques à l'extérieur), dégustation de pizzas à la découpe le midi, et de glaces l'après-midi, puis au retour, provisions de pâtes De Cecco et de biscuits Barilla. J'ai cherché désespérément un flacon d'encre de seiche pour faire des pâtes, mais ils ne la vendaient qu'en bocal d'un litre ! En bien sûr, qui dit Italie du Nord, dit… Nutella !

Susa

 

18 août 2011

Les vacances #2

Alors, j'ai appris… que les Hautes-Alpes ne sont pas la Haute-Loire : on ne monte qu'une fois par randonnée, mais on peut monter pendant plus de 3 heures, et quand ça monte, ça monte ! Le premier jour, nous sommes partis sans carte sur un sentier balisé qui annonçait une Croix à 6 km, ça nous a semblé très très dur (surtout quand on part à 11 heures, parce qu'on est tombés avant sur un petit récital de cors des Alpes dans le village, et qu'il fait très chaud)

Cors des alpes Sympa, non ? Et le son est très doux, très harmonieux.

Après une montée bien éprouvante (et heureusement qu'un panneau nous a annoncé vers 14 heures que nous étions tout près du but, sinon nous aurions rebroussé chemin), il a fallu redescendre, et là, on souffre aussi, ouille les genoux ! Car en haut, nous avons découvert que nous avions monté plus de 1000 m de dénivellée (ce qui fait plus de 15 % de pente, si je ne me trompe pas). Inutile de dire que le lendemain, c'était repos ! Même descendre nos 3 étages était un supplice.
Ah, quand même, ce premier jour, nous nous sommes régalés de myrtilles et de fraises des bois.

Le lendemain, visite de Briançon, sa citadelle (on commence à en avoir pas mal à notre tableau, des fortifications de Vauban…), le fameux pont d'Asfeld d'où s'élancent les amateurs de saut à l'élastique (rien que de voir la Durance 55 mètres au-dessous, j'en avais des frissons) Asfeld

 Et puis on a trouvé notre rythme : randonnées quotidiennes, de 6 à 8 heures de marche (en comptant les pauses), avec des dénivellées de 700 à 1100 mètres, toujours sous le soleil (parfois avec un fort vent glacé cependant). Les paysages ont été conformes à nos attentes : glaciers, lacs d'un bleu turquoise presque articifiel, torrents glacés, cascades, fleurs inconnues dans nos campagnes, mélèzes parfumés, pierres de toutes sortes (et les enfants en ont transporté dans leurs sacs, des beaux cailloux !), framboises et myrtilles (et même des groseilles, dans une vallée), sauterelles et papillons, troupeaux de moutons, vaches, marmottes (seuls les bouquetins ont refusé de se montrer, sur un versant où ils viennent pourtant presque chaque jour…)

 Alpes1

Alpes2

Alpes3

17 août 2011

Anniversaire à distance…

Il y a 16 ans, je devenais Maman pour la première fois, dans des circonstances douloureuses, puisque je venais de perdre ma Maman, que j'avais été arrêtée très tôt et que la solitude me pesait, en cet été caniculaire où Versailles était un vrai désert. Finalement, mon petit bonhomme a décidé de rester au chaud jusqu'au terme, ce qui lui a permis d'être le plus gros bébé de la maternité depuis bien longtemps : 4 kg 160 !
Accouchement long et difficile, forceps, j'étais à bout de forces lorsque nous avons pu enfin faire connaissance.

Aujourd'hui, mon grand, tu n'es pas là, mais quelque part près de Gap, en train de marcher avec les jeunes pionniers de ton équipe… j'ai appris que vous étiez tous bien rentrés au camp, mais pas pu te souhaiter cet anniversaire de vive voix, vu que tu n'as pas allumé ton téléphone. On se rattrapera à ton retour !

Bon anniversaire, Paul !

(et pardon pour ma méprise : dans la précipitation du départ samedi, j'ai inversé les tubes de dentifrice et de crème solaire, j'espère que Fiston saura se protéger quand même et que ma grande Miss trouvera un moyen de se laver les dents…)

Paul

16 août 2011

Les vacances #1

Ça commence par un long trajet en voiture, évidemment, on ne peut pas y couper… sauf que cette année, je suis seule à conduire : mon mari a très peu de vacances, période d'essai oblige. Évidemment, nous avions réservé un gîte avant même qu'il n'envisage de changer de boulot. Bon, tant pis, je ferai le trajet en deux fois, pas de chance, un an plus tard, j'aurais pu relayer avec mon apprenti-conducteur. Nous partons tard (lendemain de mariage), mais c'est dimanche, la route est calme, il fait beau, les enfants sont sympas, pas de "quand est-ce qu'on arrive ? J'ai faim ! J'ai soif !", très peu de "il m'a tapée !"  "C'est pas moi, c'est les filles !". Les grands ont eu pour consigne de me surveiller pour éviter tout risque de somnolence, et se relayent à l'avant. Fin d'après-midi, nous voici à Lyon et nous décidons de nous mettre en jambes pour la montagne en montant à la basilique de Fourvière (612 marches, nous avons compté !)

 fourvière Je suis peu touchée par ce style d'architecture, beaucoup trop grandiloquente à mon goût, ça me rappelle le Sacré-Cœur…
Et ensuite, on redescend les 612 marches, et on commence (enfin, moi surtout) à avoir sérieusement mal aux jambes !

fourvière2

Direction la banlieue lyonnaise, avec Fiston en co-pilote, pour chercher notre hôtel, que nous trouvons après un demi-tour seulement ! Et dégustation de nos nouilles japonaises en bol plastique (une trouvaille géniale pour nos enfants, qui n'ont pas connu les Bolinos de mon adolescence), puis nous plongeons sous nos couettes.

Lundi, départ de bonne heure, petit-déjeûner au distributeur d'une station-service — les filles prennent un chocolat à la noisette écœurant, ce qui s'avérera une grave erreur 2 heures plus tard sur els routes de montagne… Sur la route du Lautaret, je n'en mêne pas large : la chaussée est étroite, ça tourne et retourne au bord du ravin, je croise des camions, la route est pleine de cyclistes et les tunnels se succèdent (et je réaliserai au troisième tunnel que les cyclistes les prennent aussi SANS LUMIÈRE et qu'enlever mes lunettes de soleil ne suffit pas : on n'y voit quasiment rien — Marie ! Vite ! Cherche mes lunettes dans mon sac !). Je vais donc conduire d'une main en changeant de lunettes de l'autre… Bien sûr, ma plus jeune passagère a très vite mal au cœur (et pourtant, je ne vais pas vite, si j'en crois la file qui s'étire derrière moi), puis très très mal au cœur, son frère lui passe un sac étanche qu'elle remplit bien vite (impossible de s'arrêter, il n'y a pas d'accotement !)
2 heures et 100 km plus tard, nous arrivons enfin ! Le bonheur ! Le gîte est ravissant, avec vue sur les montagnes, les propriétaires semblent charmants aussi (ça se confirmera), nous pouvons nous installer, à nous les vacances !

 

 

 

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