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attraper le temps qui file…

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18 septembre 2022

52/2022 : un détail

Ce dimanche, c'est le Dinosaure qui a choisi le thème du jour chez Virginie : macro/proxy photo.

Je ne suis pas équipée pour ce type de photo, mais je me suis rappelée les perles de pluie dans les sedums photographiées avec mon téléphone au printemps : c'est incroyable ce que la surface hydrophobe des feuilles peut faire avec de simples gouttes d'eau !

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Marie a fait de même, je vous laisse juger quel est l'appareil le plus performant !

18 septembre - 1 (1)

 

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16 septembre 2022

Les bricoles de l'été #3

Aurore souhaitait un abat-jour en cannage pour remplacer sa vieille applique Ikea, achetée lorsque Paul était bébé, il me semble. Soucieuse d'économie et d'écologie, je lui ai proposé de transformer la structure existante. Le premier problème a été de trouver un morceau de cannage aux bonnes dimensions, la plupart étant vendus en grande largeur, pour regarnir des chaises ou fauteuils. Nous avons trouvé la solution grâce à un tutoriel de Perles & Co, qui donnait également des liens vers les fournitures disponibles sur leur site (que j'apprécie beaucoup par ailleurs). J'ai aussitôt commandé 20 cm de cannage, une feuille de bois adhésif, ainsi qu'un mètre de maille polo soldée fort opportunément.

La mise en œuvre de notre projet a été quelque peu laborieuse : une fois le cannage mouillé, enroulé dans le bon sens puis séché, nous avons entrepris de le découper puis le coller sur une feuille de polyphane adhésive acquise il y a bien 20 ans dans le but de réparer une lanterne-carrousel (qui attend toujours son abat-jour car le matériau ne convenait pas). Le cannage n'adhérait pas du tout (et Aurore n'était pas vraiment convaincue par ce doublage), il nous a fallu chercher une autre solution. Nous avons tenté de glisser les bords du cannage dans la fente du support, mais ils n'y restaient pas. Coller les bords verticaux sur le métal n'allait pas non plus, nous avons tenté de les plaquer à l'aide d'une baguette de bois collée — échec. Finalement, nous avons décidé de coller le rotin, au pistolet à colle, à l'extérieur de la structure. Comme mon dernier bâton de colle était vieux et jauni, la Miss est allée en acheter de nouveaux le lendemain matin.

16 septembre - 2

Tout s'est à peu près bien déroulé, jusqu'au moment où nous avons réalisé, juste à temps, que l'abat-jour ne serait plus démontable pour y insérer une ampoule ! Mieux vallait remplacer la vieille ampoule fluo par une LED. Nous avons d'abord vérifié que la luminosité convenait en nous enfermant dans la salle de bains (sans fenêtre) avec l'applique et l'ampoule entourée de la chute de rotin : pas de lumière ! On visse l'ampoule (neuve) sur ma lampe de chevet : rien. On remet l'ampoule habituelle : rien. Ah, je comprends mieux pourquoi notre brosse à dents se charge mal ces jours-ci : la prise de courant a un faux-contact.

Une fois notre ampoule vérifiée, nous l'avons vissée, puis avons terminé de coller le cannage. Aurore s'est ensuite chargée de masquer les bords sous une fine bande de bois adhésif. Et c'est au moment de faire admirer le résultat à son père que nous avons réalisé que l'applique se fixait au mur par l'intérieur ! Heureusement que nous n'avions pas mis le polyphane : un morceau de scotch pour coller la vis au bout du tournevis, que l'on passe délicatement par un trou du cannage, et le tour est joué, ouf ! 

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Ça change, n'est-ce pas ? 

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Ah, et j'ai retrouvé un paquet de bâtons de colle tout neufs dans mon placard à bricolage… il va falloir trouver d'autres trucs à coller.

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14 septembre 2022

Les questions du dimanche

Mes réponses au questionnaire de DrCaso, avec les moyens du bord, partage de connexion avec mon téléphone en attendant qu'internet soit rétabli dans le quartier.

Comment agissez-vous dans un groupe où vous ne connaissez personne ou quasi personne ?

Avec ma timidité, ça a longtemps été très difficile, il fallait que quelqu'un vienne me parler sinon je restais dans mon coin. Je me suis beaucoup ennuyée lors de repas de mariages. C'est une rare chose qui s'améliore avec l'âge, je n'ai plus peur d'aller vers les autres et je trouve toujours un sujet de conversation avec la personne que je rencontre.

 Quel est le dernier musée, dernière expo, pièce de théâtre ou concert que vous ayez vu ? Avec qui ? C’était bien ?

Les derniers musées, c'était cet été mais j'en ai déjà parlé ici. Nous venons de prendre des places pour 8 spectacles cette année et je m'en réjouis à l'avance. Ma dernière sortie "culturelle" a été mercredi dernier, avec Aurore, l'avant-première d'un jeu de piste dans le bâtiment historique où je travaille. Nous avons résolu l'énigme en 45 minutes, mais ça risque d'être beaucoup plus corsé pour les visiteurs non-musiciens !

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S’il y avait un jour dans l’année à enlever du calendrier, lequel serait-il pour vous et pourquoi ?

Il y a des jours sans, mais pas de date fixe. Plutôt en hiver, quand même, quand il fait nuit tellement tôt, avec du froid et de la pluie et que je dois aller travailler… en fait, plutôt que supprimer un jour, j'aimerais pouvoir passer certains jours sombres au chaud à la maison, avec un bon livre, un feu de cheminée et mes enfants pas loin.

Allez-vous souvent au restaurant ? oui ou non, pour quelles raisons ? et si oui, avez-vous un « genre » de restaurant préféré (ex. pizzéria, gastronomique, fast food, oriental, sushi…) ?

Nous allons assez souvent au restaurant, parce que nous recevons des tickets restaurants de nos employeurs respectifs. Souvent le japonais du quartier, une crêperie ou pizzeria. Pendant le confinement, nous avons découvert les menus à emporter d'un petit restaurant très sympathique dont nous ignorions l'existence. J'aime aussi déjeuner avec l'une de mes filles (ou les deux) lorsqu'elles passent me voir au bureau, dans ce cas, c'est l'indien voisin ou une salade.

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Quelle(s) couleur(s) vous inspire(nt) le plus?

Depuis mon enfance, j'ai une nette préférence pour tous les tons de bleu, mais je me suis pas mal diversifiée depuis quelques années (notamment, je détestais le jaune et l'orange, qu'il m'arrive de porter maintenant).

Et la question d'Anne : parfum ou pas ?

Il m'a fallu très longtemps pour trouver un parfum qui me convienne, en général je trouve les parfums lourds et ils tournent vite sur moi. Mon pire souvenir est la fois où, au collège, j'ai voulu mettre quelques gouttes d'eau de toilette (Yves Rocher, pas très subtil) dans mon cou et que j'ai lâché le flacon qui s'est à demi vidé sur moi ! J'ai dû me changer entièrement, j'ai bien falilli arriver en retard et j'ai empesté pendant plusieurs jours.
J'ai donc trouvé un parfum léger que j'adore, même au bout de 20 ans, mais qui ne se vend qu'à certains moments (c'était un "spécial St Valentin"). Son prix exorbitant (mais pourquoi ?) et la fait qu'il est certainement plein de substances pas très saines fait que je n'en mets que pour les grandes occasions.

12 septembre 2022

52/2022 : ça n'a pas de sens !

Ce dimanche Virginie nous a proposé une citation d'Elena Ferrante (L'Amie prodigieuse) : « Les choses qui n'ont pas de sens sont les plus belles ». Je suis très en retard, puisque tout le week-end a été consacré à une grande fête, mais surtout parce que nous avons été coupés d'internet et de téléphone suite à une brève panne de courant dimanche matin, même le réseau mobile a été touché, avec un débit très réduit et revenu à la 3G.

Est-ce que ça a du sens d'inviter 60 personnes chez soi, en espérant qu'elles se répartiront équitablement entre samedi soir et dimanche midi ? Non, bien sûr, mais il faut bien faire quelques folies de temps en temps.

La répartition n'a pas été égale : 40 samedi et 20 dimanche, quelques invités ne sont pas venus. Nous espérions débuter la fête sur la terrasse, mais un déluge s'est abattu sur la région jeudi matin et la pluie n'a pas cessé avant samedi soir, transformant la pelouse (ou ce qu'il en restait après la sécheresse) en véritable éponge. Nous étions 35 dans le salon, nous n'avons pas eu froid et il a fallu s'asseoir à tour de rôle, mais qu'est-ce que c'était chouette !

11 septembre - 1

9 septembre 2022

Couture pour homme : le duo de l'été

Dans un grand élan d'optimisme, je m'étais inscrite pour le defi de juillet chez Nabel, j'avais tracé mon patron et coupé le jean. C'était sans compter avec notre programme de fin d'année : des week-ends entiers à droite et à gauche, des soirées barbecue, des réunions, des anniversaires… le 8 juillet, je n'avais pas avancé d'un pouce ni même choisi le tissu pour les poches.

Plus raisonnablement, j'ai rangé mes morceaux de jean dans un sachet, j'ai cousu les 5 pantalons, la banane et la robe de ma voyageuse et j'ai attendu notre retour du pays basque pour coudre ce bermuda.

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Plutôt que d'acheter un nouveau patron, faire une toile et 50 adaptations, j'ai préféré m'en tenir à une valeur sûre : le Out of the middle de Biquette, ajusté par mes soins à la morphologie du destinataire. J'ai simplement réduit la largeur et la longueur des jambes en me basant sur ses bermudas préférés et tout est parfait, il ne l'a pas quitté du mois d'août !

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J'ai utilisé un beau seersucker Petit Faune, dans lequel j'avais cousu une salopette et un bermuda pour Paul, pour les fonds de poches et la doublure de ceinture. J'ai surpiqué avec un fil fantaisie bicolore, mais il n'est pas très visible.

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Comme il n'y a pas de couture sans bêtise (surtout juste avant de partir pour Cambrai), j'ai cousu l'un des passants à l'envers, ce qui m'a valu de devoir découdre les points de bourdon et quelques centimères du haut de la ceinture, alors que je pensais avoir terminé.

9 septembre - 4

En complément, j'ai profité d'une commande chez Perles and Co pour prendre un mètre de maille polo qui était en soldes. Cette fois, je n'ai rien eu à découdre, mais j'ai moins bien réussi la patte de boutonnage que la première fois (décalage de repères lors du pliage, je ferai plus attention la prochaine fois). Il faudrait aussi que je me procure de l'intissé noir, j'en mets toujours un petit morceau sous le tissu avant de broder une boutonnière mais il reste toujours de petits bouts visibles sur l'envers… donc quand le col reste ouvert.

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(oui, il a été porté…)

la patte de boutonnage est vraiment très moche à l'intérieur…

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Comme le suggère Nabel, j'ai allongé le dos de trois centimètres (ce qui n'empêche pas la tenue débraillée… mais je pense que c'est sans espoir, sauf à le persuader d'adopter les bretelles)

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Comme pour le premier, j'ai coupé un biais dans du Liberty pour la finition du col.

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Le premier polo est déjà tout bouloché (à cause de la teinte chinée ?) et bien décoloré sur les épaules, je ne suis vraiment pas contente du tissu ! J'espère que le nouveau sera de meilleure qualité (pour l'instant, après 3 lavages, il est toujours impeccable)

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Ça fait un ensemble élégant, c'est-ce pas ? Surtout avec le chapeau acheté à Bayonne pour remplacer le bob que les filles ne voulaient plus voir ! 

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7 septembre 2022

les questions du dimanche

 Mes réponses (en retard) au questionnaire de DrCaso :

7 septembre - 1

  • Quel prénom auriez-vous aimé porter ?

Lorsque j'étais à l'école, un prénom plus à la mode que le mien, ou plus courant : Delphine, Sophie, Anne. Maintenant, ça va, mais il m'arrive encore de devoir l'épeler !

  • Avez-vous l’habitude de saluer la lune quand vous l’apercevez dans le ciel ?

Je la regarde, je l'admire parfois mais la saluer, non. Tout au plus, je me demande quand arrivera la nouvelle lune en espérant (ou redoutant) un changement de météo)

  • Dans quelle mesure êtes vous encore capable de parler la (ou les) langue(s) que vous avez apprise(s) à l’école ?

Le français, ça compte ? J'ai toujours été nulle en langues, j'ai débuté avec l'allemand (7 ans) puis l'anglais (5 ans), je ne parle ni l'un, ni l'autre, je me débrouille à peine à l'écrit parce que j'y suis obligée. Je suis admirative de mes collègues qui en parlent 3 ou 4, parfois plus, et sont capables de faire une communication de colloque en anglais, italien, espagnol…

  • Si l’on vous proposerait une rente équivalente à un salaire modeste mais permettant de vivre décemment, arrêteriez-vous le travail qui vous permet de gagner votre vie ?

Mon travail me passionne mais mon salaire riquiqui ne me permettrait pas de vivre décemment si j'étais seule, donc…

  • Est il nécessaire d’avoir un grain de folie pour survivre dans ce monde de fous ?

La vie serait beaucoup trop ennuyeuse sans quelques folies !

Et la question subsidiaire d'Anne : 

  • Comment vous situez-vous dans le temps ?

Très bonne question : il est rare, malheureusement, que je sois bien dans l'instant présent. Le plus souvent, je regrette de n'avoir pas assez profité d'un moment passé, ou j'ai hâte d'avoir passé des heures pénibles, ou j'attends avec impatience un événement, des vacances… Le temps est élastique et jamais dans le sens que l'on voudrait !

5 septembre 2022

Le tour du monde en 80 livres #7

C'est un petit challenge lecture créé par Bidib. En août, j'ai privilégié les auteurs des pays nordiques, pour avoir l'impression de me rafraîchir. J'ai visité 4 nouveaux pays européens et je suis repassée par 2 pays déjà visités, je suis déjà à la moitié du défi !

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Allemagne

Marlen Haushoffer, Le mur invisible.
La narratrice se trouve seule dans un chalet, en pleine montagne, séparée du reste du monde par un mur invisible, au-delà duquel toute vie semble pétrifiée. Grâce à la prévoyance de ses hôtes (qui étaient partis au village au moment fatal), elle dispose de réserves de toute sorte qui vont lui permettre de survivre quelque temps. Mais très vite, elle réalise qu'il va lui falloir s'organiser et travailler dur pour assurer sa subsistance et celles des quelques animaux qui partagent son isolement. Deux ans et demi après la catastrophe (et le drame survenu quelques semaines auparavant), elle entreprend son récit, comme « le seul moyen de ne pas perdre la raison… il est peu probable que ces lignes soient un jour découvertes. Pour l'instant, je ne sais pas si je le souhaite. Je le saurai peut-être quand j'aurai fini d'écrire ce récit ». Alors que je n'ai pas pu lire Je visais seul dans les bois, malgré tous mes efforts, j'ai parcouru sans ennui les 322 pages du Mur invisible. Pourtant, les deux ouvrages se ressemblent : l'inventaire des ressources, les tâches qui se répètent tout au long de l'année et des pensées sur la société et le monde extérieur. Mais j'ai été touchée par le texte de Marlen Haushoffer alors que Thoreau m'a profondément ennuyée. Peut-être parce qu'ici, l'héroïne est attachante, humaine, bienveillante…

« Il y a des moments où je pense avec plaisir au temps où il n'existera plus rien à quoi je puisse m'attacher. J'en ai assez de savoir d'avance que tout me sera enlevé. Mais ce temps n'arrivera pas, car aussi longtemps qu'il y aura dans la forêt un seul être à aimer, je l'aimerai et si un jour il n'y en a plus, je cesserai de vivre. SI tout les hommes m'avaient ressemblé, il n'y aurait jamais eu de mur »

Belgique

Nadine Monfils, Les folles enquêtes de Magritte et Georgette. 1. Nom d'une pipe ! 
René Magrite a des visions, qui lui inspirent ses tableaux. Mais cette fois, la femme qu'il a crue voir est dans le journal de lendemain, assassinée ! Le peintre et son épouse se lancent décident alors de mener l'enquête. Sauf que les crimes continuent…
Un roman plein de fantaisie, mais également une mine d'informations sur Magritte, les artistes de son entourage et Bruxelles à l'époque du Tram 33.

Danemark

Jens Christian Grøndahl, Quelle n'est pas ma joie.
Ellinor a 70 ans et vient de perdre son mari, elle écrit une longue lettre à sa meilleure amie, Anna, rien d'extraordinaire ? Sauf qu'Anna est morte il y a 40 ans, dans une avalanche qui a également emporté le mari d'Ellinor, Henning. Et qu'Anna et Henning avaient une liaison. Qu'Ellinor a appris cette liaison de la bouche de Georg, le mari d'Anna. Et qu'a peu à peu pris la place de son amie auprès de Georg, devenu son second époux, et de ses enfants, des jumeaux. En quelque sorte, ce récit est une façon de rendre des comptes à Anna pour cette vie qu'elle a vécue à sa place, en faisant de son mieux. Quelques regrets, quelques rancœurs, un peu de jalousie, mais finalement un récit apaisé et sans reproche vis-à-vis de celle qui l'a trompée autrefois mais reste sa meilleure amie et confidente.

Irlande

Maggie O'Farell, Assez de bleu dans le ciel.
Daniel Sullivan vit avec sa deuxième épouse, Claudette, dans une maison perdue au milieu des bois en Irlande. Alors qu'il s'apprête à s'envoler pour Brooklyn, pour l'anniversaire de son père qu'il n'a pas revu depuis des années, il entend à la radio la voix d'une femme qu'il a connue dans sa jeunesse. Ses souvenirs se ravivent, ses regrets aussi, et sa vie tranquille va s'en trouver bouleversée.
Au fil de petites bribes d'histoires des uns et des autres, c'est la difficulté des relations sentimentales qui est abordée dans ce roman, les raisons aussi qui font que l'on reste ensemble ou pas. Avec, à la fin, une note d'espoir.

Norvège 

Gunnar Staalesen, Le loup dans la bergerie.
Varg Veum (dont le nom signifie "loup dans le sanctuaire") est un détective privé un peu désœuvré. Il se désole devant sa pile de factures et sa salle d'attente vide, lorsque surgissent coup sur coup deux clients. Il décline la demande du premier, un avocat qui veut lui faire suivre sa femme, « l'infidélité est ennuyeuse à mourir, c'est le plus désopilant des péchés » mais le second lui demande de retrouver sa sœur… qui n'est autre que la femme de l'avocat. Il se lance alors dans une enquête qui va se révéler beaucoup plus compliquée et dangereuse que prévu. Et Varg Veum n'aime pas les enquêtes trop facilement bouclées, il va toujours au bout des pistes, même s'il faut prendre de gros risques.
Un roman policier à l'écriture pleine de fantaisie, de petites phrases amusantes, des réflexions désabusées sur le genre humain, j'ai pris beaucoup de plaisir à cette lecture.

Pays-Bas

Toine Heijmans, En mer.
Pour oublier un peu un travail qui lui pèse, Donald a pris un congé sabbatique de trois mois pour partir seul sur son voilier en mer du Nord et faire le tour du Royaume-Uni. Pour la dernière étape, sa fille Maria, âgée de 7 ans, le rejoint dans un port du Danemark. La navigation devrait durer un peu plus de deux jours et s'annonce idyllique, avec une météo parfaite et un père et une petite fille qui retrouvent leur complicité et leurs habitudes. Mais la dernière nuit vire au cauchemar, lorsque Donald s'aperçoit que sa fille a disparu. Il revit ces deux jours et l'on découvre un homme de plus en plus tourmenté qui essaye en vain de tout maîtriser… jusqu'au dénouement inattendu. Un livre que j'ai lu d'une traite, commencé l'après-midi et terminé le matin suivant, tant j'étais prise par le récit !  

 

Afrique

Algérie :
Kamel Daoud, La préface du nègre : le Minotaure 504 et autres nouvelles

Burkina Faso :
Roukiata Ouédraogo, Du miel sous les galettes.

Ghana :
Yaa Gyasi, No home.

Maroc : 
Mohamed Leftah, L'enfant de marbre

Nigeria : 
Chigozie Obioma, Les pêcheurs

Rwanda :
Gaël Faye, Petit pays.
Scholastique Mukasonga, L'iguifou, nouvelles rwandaises. 
Beata Umubyeyi Mairesse, Tous tes enfants dispersés.  

Sénégal:
Birago Diop, Les contes d'Amadou Koumba
Fatou Diome, Celles qui attendent

Togo : 
Kossi Ejoui, L'ombre des choses à venir.

 

Amérique

Brésil :
Paulo Coelho, L'Alchimiste.

Canada :
Jean-Paul Dubois, Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon (prix Goncourt 2019).
Nancy Huston, Le club des miracles relatifs.

Chili : 
Luis Sepúlveda, Histoire d'une mouette et du chat qui lui apprit à voler et Histoire du chat et de la souris qui devinrent amis.

Colombie :  
Gabriel Garciá Márquez, La Mala Hora.

États-unis :  
Jack London, Martin Eden
Harper Lee, Va et poste une sentinelle.

Mexique :
Laura Esquivel, Chocolat amer. 
Carlos Fuentes, Une certaine parenté

Pérou :
Mario Vargas Llosa,  La Tante Julia et le scribouillard.

 

Asie

Cambodge :
Tian, L'année du lièvre (BD) : 1. Au revoir Phnom Penh. 2. Ne vous inquiétez pas. 3. Un nouveau départ.

Chine :
Qiu Xiaolong, La danseuse de Mao.

Inde :
Rohinton Mistry, L'équilibre du monde.

Iran :
Fariba Vafi, Un secret de rue

Japon :
Haruki Murakami, Le passage de la nuit. 
Durian Sukegawa, Les délices de Tokyo.

Sri Lanka :
Antonythasan Jesuthasan, Friday et friday.

Vietnam :
Kim Thúy, Man. 

 

Europe

Allemagne :
Eduard von Keyserling, Altesses.

Belgique :
Amélie Nothomb, Antéchrista.
Michel Van Zeveren, Le plat du loup plat.

Espagne :
Carlos Ruiz Zafón, Marina

France :
Maurice Leblanc, Arsène Lupin
Riad Satouff, Le jeune acteur
Loïc Clément, d'après Marie-Aude Murail, illustrations Anne Montel, Miss Charity t. 1, L'enfance de l'art
Romain Gary (Émile Ajar), La vie devant soi et Les racines du ciel)

Hongrie :
Magda Szabó, La porte et Abigaël.

Islande :
Audur Ava Olafsdottir, Miss Islande

Italie :
Alessandro Baricco, Novecento : pianiste. Un monologue.

République Tchèque :
Kafka, Le procès et La métamorphose

Royaume-uni :
Edward Morgan Forster, Avec vue sur l'Arno
Mhairi McFarlane, Et ne t'avise pas de m'embrasser.

Suède :
Camilla Läckberg, Femmes sans merci. 
Katarina Mazetti, Le mec de la tombe d'à côté

Jonas Jonasson, Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire.
Vilhelm Moberg, La saga des émigrants (7 tomes)
Stieg Larsson puis David Lagercrantz, Millenium (6 tomes) 

Suisse :
Joël Dicker, L’Affaire Alaska Sanders. 

Ukraine :
Andreï Kourkov, Le jardinier d'Otchakov.

 

Océanie

Australie :
Joan Lindsay, Pique-nique à Hanging Rock

Nouvelle Zélande :
Eleanor Catton, La répétition.

4 septembre 2022

52/2022 : ciel gristouille

Le thème du jour est une citation que Virginie a prise chez Mirovinben : « Le ciel s’amochit, il en est tout gristouille. Souhaitons qu’il s’archange bientôt et devienne merveibleu... »

C'est un peu ce qui se passe depuis quelques jours, mais contrairement à la citation, je ne souhaite pas trop voir revenir le bleu… enfin pas tout de suite ; après quelques bonnes averses qui redonneront un peu de vert au jardin et rempliront les réserves d'eau. Tant pis si l'on se fait un peu mouiller. Bon, l'averse d'hier après-midi, pile au moment où nous allions jouer sur une scène en plein air, aurait pu attendre une petite demi-heure pour tomber, les guitares et violons ne font pas bon ménage avec l'humidité. Et si je peux émettre un souhait : que la pluie tombe jusqu'à vendredi, puis nous laisse recevoir nos 40 invités de samedi dans le jardin, sinon on risque d'être à très à l'étroit !

4 septembre - 1

3 septembre 2022

Bonheurs d'août

Un beau mois d'août durant lequel j'ai pris un peu plus de 3 semaines de vacances, occupées par un petit séjour dans le Nord, quelques visites, un peu de bricolage dans la maison, de la couture, de la cuisine, des repas entre amis… et les poules dont il faut s'occuper tous les jours et que nous apprivoisons peu à peu. De petites périodes à deux, lorsque Marie était en voyage. Quant à Aurore, elle a passé presque tout ce mois au Togo et les nouvelles que nous recevions régulièrement étaient toujours bonnes (je me suis aussi beaucoup moins tracassée que lors du camp de Marie au Sénégal).

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1/ La visite de nos amis suisses, 4 ans après nos vacances là-bas.
2/ Me voilà en vacances pour de bon.
3/ Les petites nouvelles de nos voyageuses : contrôle à Orly OK, décollage à l'heure, arrivée à Casablanca, avion suivant à l'heure.
4/ Et une photo de leur arrivée à Lomé, avec un beau comité d'accueil, scouts et bénévoles de l'association, malgré l'horaire (2h30 du matin)
5/ Je reçois une bien jolie montre… pour remplacer celle que je croyais perdue et qui est réapparue par hasard. Heureusement qu'elle n'était pas chère et bien soldée.
6/ Les tomates du jardin sont délicieuses, cette année.
7/ L'opération "lavage de poule" a été menée à bien, après quelques déboires et fous rires.
8/ Nous goûtons peu à peu les tablettes de chocolat suisse, en essayant de faire durer le plaisir.
9/ Marie a reçu ses indemnités maladie du mois d'octobre ! (la gestion de la MSA est tout simplement scandaleuse)
10/ Une nouvelle chemise de nuit = un coupon de jersey en moins (ça ne se voit même pas…)
11/ Le bermuda de Guillaume lui va parfaitement : un nouveau patron validé.
12/ Un petit apéro dinatoire pour fêter les vacances et liquider le contenu du frigo.
13/ Début de notre séjour nordiste : on visite Cambrai de long en large (plus de 10 km parcourus dans l'après-midi)
14/ Une petite balade à vélo le long du canal, puis deux musées pour rester au frais.
15/ À Saint-Quentin, après quelques péripéties, nous nous installons dans notre studio (nous en avons même deux…)
16/ Le familistère, une magnifique visite grâce aux conseils de Chickypoo.
17/ Après un petit passage à Compiègne, nous retrouvons la maison, le jardin arrosé (enfin, de la pluie !) et nos animaux.
18/ Les câlins que me fait la petite Hémiole, lorsque je vais lui donner à manger, me donneraient presque envie d'adopter un chat.
19/ Un peu de tourisme à Paris, pendant que les rues sont à peu près désertes.
20/ Une crémaillère chez des amis partis habiter dans le département voisin, nous ne connaissions personne, mais nous avons passé une bonne soirée, à discuter avec les uns et les autres.
21/ Contre toute attente, nous avons remis en place nos portes de placard sans trop de difficultés, et elles coulissent sans effort maintenant.
22/ Je m'attaque au gros nettoyage du jardin : un grand sacs de ronces et chardons, un autre de feuilles mortes, déjà et deux autres sacs de végétaux divers arrachés entre les pavés, j'ai mal partout mais je suis satisfaite ! Et l'althéa, qui semblait ne pas avoir supporté sa transplantation en mars, a encore des branches vivantes, on va peut-être le sauver.
23/ Le retour de Marie, ravie de ses vacances lorraines (sauf le fait que TOUS les musées de Nancy, ainsi que l'office de tourisme, sont fermés les lundis et mardis !)
24/ Un joli faire-part de naissance reçu = une nouvelle trousse bébé en projet. Et l'action du jour « inscription en double-licence à la Sorbonne » menée à bien, malgré les nombreuses embûches du site (toujours nouvelles, de façon à ne jamais apprendre de ses expériences précédentes — Nancy et Nanterre)
25/ Nous empruntons la nouvelle ligne de tramway de bout en bout pour nous rendre au château de Saint-Germain-en-Laye qui accueille le Musée d'archéologie nationale. Un moyen de passer quelques heures au frais dans une journée de fournaise (et l'orage annoncé en soirée n'a jamais éclaté, hélas)
26/ Mon Tonton et ma Tatie préférés se sont invités pour la soirée et la nuit, 5 ans après leur dernière visite, quelle bonne surprise !
27/ Décidément, les universités ne font rien pour faciliter les démarches des étudiantes, mais je réussis, après un jeu de piste en ligne, à trouver les dates, heures et lieux des réunions de pré-rentrée pour Aurore. Très bonne nouvelle : elle aura tous ses cours près de la gare Montparnasse.
28/ Nos invités sont repartis tard hier soir, après un agréable dîner et… le téléphone a sonné à une heure du matin (je me suis levée d'un bond, évidemment l'interlocuteur inconnu a raccroché sans parler), heureusement que nous n'avons rien de prévu ce dimanche. Après une matinée tranquille et une petite sieste, l'après-midi est rythmé par les SMS de Marie dont le train est retardé, elle va louper sa correspondance à Nantes, ah, non, finalement on leur propose un autre train, mais il n'arrivera peut-être pas à temps, ah finalement le TGV pour Paris attendra les 60 voyageurs en rade. Je finis par la récupérer à l'heure prévue, mais pour nous faire préférer le train, il va falloir faire des progrès !
29/ Même si mes congés sont prévus de longue date, ce lundi supplémentaire est presque une surprise (on ne devrait jamais reprendre le lundi !). J'en profite pour vider la congélateur des fruits rouges cueillis au cours de l'été  et en faire une délicieuse gelée de grenadine (beaucoup de groseilles, des framboises, des cassis et une gousse de vanille).
30/ La rentrée est difficile (j'aurais dû préparer mon cartable et mon vélo hier soir et vérifier que mon ordinateur était chargé, sachant que j'avais une réunion en visio à 9h !), mais je suis contente de retrouver mes collègues — enfin ceux qui sont là — notamment celui qui était en arrêt depuis avril ! Et j'ai trouvé un kiné qui va s'occuper de mon poignet.
31/ Je me lance, avec Marie, dans les préparatifs de la fête à venir, ça commence à devenir concret, cette affaire !

1 septembre 2022

Les étapes de l'été #10

Une fois rentrés chez nous, il nous restait une dizaine de jours de vacances, de quoi faire un peu de tourisme francilien, entre une journée de bricolage, une autre consacrée aux confitures et une autre pour se reposer.

Tout d'abord, nous sommes allés à l'Hôtel de la Marine, qui a rouvert en 2019 après des années de restauration par le Centre des munoments nationaux. Nous avions déjà tenté de réserver, mais les créneaux qui nous intéressaient était toujours complets. Cette fois, nous avons pu anticiper et nous ne regrettons pas la visite, tant cet ancien logement du garde-meubles royal recelle de trésors !

Papiers peints, parquets, boiseries, tout était resté sous des couches de peinture ou de nouveaux revêtements ! 

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Une partie du mobilier, dispersée à travers le monde, a pu être récupérée, des teintures et tissus anciens ont été achetés pour regarnir les sièges ou pour les rideaux.

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Au XVIIIe siècle, ces salons se visitaient et présentaient au public les joyaux de la couronne. L'entrée était même gratuite le premier mardi du mois !

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Une partie du bâtiment abrite désormais un restaurant et un café, des bureaux, ainsi que dans une autre aile la collection d'œuvres d'art du Cheick Al Thani du Qatar, que j'irais bien voir également une autre fois.

Petit clin d'œil à nos dernières vacances : la verrière très moderne couvrant l'une des cours

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Quelques jours plus tard, nous avons décidé d'aller au Msée d'Archéologie Nationale de Saint-Germain-en-Laye, dans lequel Aurore avait effectué son stage de troisième et que nous ne connaissions pas. Surtout que depuis début juillet, une toute nouvelle ligne de tramway nous permet de laisser la voiture à la maison (en bus, c'est vaiment très très long).

Le premier château a été bâti pear Louis VI au XIe siècle. Saint Louis fait édifier la chapelle palatine, qui servira de modèle à la Sainte-Chapelle.

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Le château est incendié pendant la guere de cent ans, seule une tour et la chapelle subsistent et seront englobées dans le nouel édifice bâti sous François Ier (dont on reconnaît les salamandres).

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Henri IV fait construire un château neuf à quelques pas de là. Ses nombreux enfants, légitimes ou pas, sont élevés au château vieux car le roi souhaite les éloigner de Paris. Le futur Louis XIII déteste cette promiscuité, mais il reste très attaché à Saint-Germain, où naîtra Louis XIV. C'est aussi là que trouvera refuge Jacques II Stuart, avec toute sa cour, lorsqu'il doit fuir l'Angleterre.

Le château neuf a quasiment disparu et le château vieux abrite le Musée d'Archéologie Nationale depuis Napoléon III. 

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Je trouve toujours quelques objets ayant trait à la couture !

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Ce collier d'or gaulois est incroyablement moderne ! La boutique en vend d'ailleurs une reproduction

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Une salle entière est consacrée à la bataille d'Alesia (Napoléon y attachait une grande valeur symbolique) et aux fouilles effectuées à Alise Sainte-Reine en Bougogne. La localisation d'Alesia est discutée par les chercheurs, mais il est certain qu'une grande bataille a eu lieu à Alise. On y a notamment retrouvé de très nombreuses monnaies gauloises et romaines.

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Après le déjeuner, nous avons traversé l'esplanade pour admirer la vue sur Paris que l'on a de la terrasse.

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Nous aurions pu faire une belle balade jusqu'à la forêt, mais un soleil de plomb nous a fait rester le plus possible à l'ombre.

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Nous avons bien vite regagné le château pour une petite exposition sur le pillage des sites archéologiques (les détecteurs de métaux sont une véritable catastrophe), puis les petites rues piétonnes juste à côté pour déguster une glace avant de reprendre le tramway (qui était climatisé).

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