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5 mai 2022

Jolis souvenirs d'avril

J'ai trouvé ce mois d'avril très long ! Il a commencé par le retour brutal du froid et des averses de neige, alors que le covid triomphait à la maison. Nous avons réussi, par je ne sais quel miracle, à préserver Aurore. Puis la ronde des aniversaires est arrivée, en petit comité puisque Aurore passait son concours à Dijon avec 4 amies. Le beau temps est revenu avec Pâques, mais également la fatigue (contre-coups du virus ?) et de nouvelles atteintes de microbes, toux sèche pour moi et bronchite pour Guillaume, alors que nous reprenions un rythme de réunions/sorties/invitations. C'est donc fatigué, malade et sous-entraîné que Guillaume a enfourché son vélo en direction de Lyon et enchaîné les problèmes (câble de dérailleur cassé, puis chute et roue voilée), mais au prix de quelques adaptations, Paul et lui sont arrivés à bon port. Le mois s'est achevé par un séjour lyonnais bien agréable et estival.

4 mai - 1

1/ Après un début de journée pas facile (un vent glacial qui m'envoyait neige et grésil dans les yeux, pendant mon trajet à vélo, 20 min d'attente sous la neige devant le labo, un test positif reçu une fois arrivée au bureau, puis un nouveau temps sous la neige pour cause d'alarme incendie), je suis rentrée télétravailler au chaud, et l'après-midi a été bien plus agréable.
2/ Il fait beau mais froid, je dois me forcer pour ouvrir les fenêtres régulièrement… Nous terminons par une raclette, répartis aux deux bouts de la table allongée au maximum (celle de Poutine !)
3/ Je sors marcher avec Marie, 8 km de marche rapide en forêt.
4/ Je ne tousse plus, ça n'aura pas duré longtemps, ce variant B2.
5/ Le tissu que j'ai trouvé pour remplacer ma robe préférée semble avoir toutes les qualités requises : c'est décidé, je me lance dans la version "avec plis".
7/ Tout ce que je peux faire, quand elle flanche, c'est lui préparer ses plats favoris et acheter les en-cas qui iront bien (les épreuves durent 6h !)
8/ Aurore vient me dire qu'elle a retrouvé tout son courage, mais je l'avais déjà deviné au son de sa voix (elle révise à voix haute)
9/ Fêter (toujours masquée et reléguée au bout de la table, parce que je tousse de nouveau et que je suis toujours positive) les 20 ans de ma petite dernière, sans y croire vraiment.
10/ Petite dernière que nous avons accompagnée (avec sa lourde valise pleine de livres) à Paris et laissée sur le quai en compagnie de ses amies de prépa, direction Dijon ! Cette fois, c'est parti…
11/ Retour au bureau (toujours masquée par précaution), où un nouveau stagiaire est arrivé : je me demandais ce que l'on apprenait en master "métiers du livre"… ben ça dépend de l'université.
12/ Les petits matins sont encore frisquets, mais il fait beau et chaud l'après-midi et le jardin commence à embaumer.
13/ Je prends mon temps pour coudre une belle patte de boutonnage, sans me tromper une seule fois.
14/ Je n'ai pas trop perdu, malgré ces 2 semaines de repos, j'ai couru 25 minutes !
15/ Prendre le temps de faire mes achats chez les petits commerçants et préparer un dîner d'anniversaire pour Marie.
16/ Longue répétition à l'église, puis quelques préparatifs, un concert à l'école de musique et la très longue Vigile pascale, une journée fatigante pleine de musique.
17/ Ma première sieste dans le hamac (je me suis installée dehors pour ne pas dormir trop longtemps… je me suis réveillée 1h30 plus tard)
18/ Déjeuner pascal avec Paul et Alice, avant de les reconduire, l'un à la gare, l'autre à son pied-à-terre.
19/ Une journée d'anniversaire beaucoup moins agréable que l'an dernier… mais un dîner festif quand même.
20/ Le retour d'Aurore et un court spectacle au théâtre.
21/ Une sortie surprise en famille dans un très bon restaurant.
22/ Dîner chez des amis, pour clôturer une semaine ni reposante, ni diététique !
23/ Je trouve un peu de soutien pour organiser notre journée scoute de demain, tout est presque prêt… à part les gâteaux qui seront brûlés (panne de four)
24/ Encore une fois, les participants sont beaucoup moins nombreux que souhaité, mais très contents (et le lieu était parfait)
25/ J'ai bien fait de conduire Guillaume au départ de son périple, sinon il aurait dû renoncer pour cause de casse… et la bonne surprise du soir : Marie, qui avait oublié la panne, enfourne une tarte à la tomate qui cuit sans aucun problème. J'essaye donc d'annuler la visite du réparateur…
26/ Après avoir contacté la plate-forme par tous les moyens possibles, j'obtiens l'annulation du RV et de la facture salée que j'avais reçu, par erreur, pour le four. Une course à pied avec Aurore comme "lièvre" : j'ai souffert mais j'ai tenu bon ! Et, échange de bons procédés, je lui apprends le crochet. Au bout de 4 rangs seulement, elle réussit à faire des points réguliers.
27/ Une journée seule à la maison où je couds tranquillement… avant que mon fer ne me lâche (un tous les 4 ans, décidément, c'est une habitude ! Il est vrai que je l'utilise beaucoup)
28/ Départ en "vacances" avec les filles, avec une escale pour découvrir Autun, avant de rejoindre nos cyclistes et Alice.
29/ Lyon, quelle belle ville ! Nous avons marché (et monté, descendu) plus de 20 kilomètres, sous le soleil.
30/ Et c'est reparti : Halles Bocuse, Musée des tissus (ah, non, il est fermé pour travaux), pique-nique au bord du Rhône, Confluences, le tout sous un temps estival.

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3 mai 2022

Le tour du monde en 80 livres #3

C'est un petit challenge lecture créé par Bidib. En avril, j'ai lu 5 livres, j'ai visité 4 nouveaux pays, sur 4 continents.

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Pour un billet de suivi plus lisible, je vais mettre en début de liste les livres du mois, sans les classer par continent et pays.

Colombie :  
Gabriel Garciá Márquez, La Mala Hora. Un village de Colombie vit en paix, après des années de terreur. Le maire tient la population d'une main de fer, sous des abords débonnaires. Mais des affiches anonymes, placardées pendant la nuit, vont raviver la haine et rappeler les crimes du passé, malgré les efforts de quelques-uns, dont le Père Angel, pour ramener chacun à la raison.

« Autrefois, nous nous plaignions car nous trouvions qu'il ne se passait rien dans ce village, poursuivit la veuve. Et brusquement la tragédie a commencé, comme si Dieu avait décidé de nous envoyer d'un coup tout ce qui depuis tant d'années n'arrivait plus. »

États-Unis :
Harper Lee, Va et poste une sentinelle. Ce roman est la suite, vingt ans après de Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur. Jean Louise Finch (la petit fille en salopette surnommée Scout) revient dans sa ville natale, qu'elle a quitté pour New York. Elle retrouve sa famille, ses souvenirs, la société qui l'a façonnée, dont beaucoup d'aspects l'agacent ou la révoltent. Elle découvre aussi d'autres facettes de ses proches, doit dire adieu aux idoles de son enfance, apprend, dans la douleur, le compromis et la tolérance.

Inde :
Rohinton Mistry, L'équilibre du monde. Un très gros roman (presque 900 pages). Dans l'Inde des années 70 et 80, nous suivons la vie de quatre personnages : Ishvar et Omprakas, les deux tailleurs « intouchables », Dina, la jeune veuve et Maneck, l'étudiant venu de ses lointaines montagnes. Tous quatre ont été bien éprouvés par la vie et sont devenus méfiants, voire agressifs. Les hasards de la vie vont les réunir sous le même toit et peu à peu, les barrières de castes, de culture, de niveau social vont tomber, jusqu'à unir leurs forces dans le même but. Mais l'équilibre qu'ils ont construit reste fragile, le moindre incident peut le détruire et les jeter de nouveau dans la tourmente du malheur.

« Chaque jour, songea Dina, se déroule suivant un modèle aussi précis que celui d'une robe bien coupée, chaque membre de leur quatuor s'ajustant aux autres sans qu'il y eût à tirer ou à presser pour que les bords coïncident. Les coutures étaient nettes et droites. »
Le couvre-lit en patchwork que réalise Dina, avec les chutes des tissus utilisés par les tailleurs, devient le support matériel de leurs souvenirs communs « Ces fleurs bleues et blanches, dit Maneck, c'étaient les jupes que nous étiez en train de coudre le jour de mon arrivée ici […] Ishvar montra un bout de percale :  Notre baraque a été détruite par le gouvernement le jour où nous avons commencé à coudre ces modèles […] Ce tussor mauve, quand nous avons commencé à cuisiner tous ensemble » « La nuit, une fois couchée, elle tira le couvre-lit à elle et se mit à récapituler les innombrables événements que recelaient tous ces bouts, tous ces fragments qu'elle avait étroitement rssemblés avec une aiguille, du fil et de l'affection. »

Ukraine :
Andreï Kourkov, Le jardinier d'Otchakov. Igor, trentenaire désœuvré, vit avec sa mère dans la banlieue de Kiev, lorsque survient Stephan : étrange, ce jardinier, qui demande un salaire si dérisoire. Étrange aussi ce tatouage sur son épaule, illisible… sauf lorsqu'un habile informaticien réussit à le déchiffrer. Igor et Stephan font  alors un petit voyage à Otchakov, au bord de la mer noire. Un voyage qu'Igor renouvellera régulièrement, mais dans de très étranges conditions.

« Cet uniforme, ainsi que ces bottes qui en font partie, ce n'est rien d'autre que le passé. Or le passé change de taille en fonction de qui cherche à l'endosser… »

Canada :
Jean-Paul Dubois, Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon (prix Goncourt 2019).
L'histoire douloureuse de Paul Hansen, fils d'un pasteur danois et d'une française passionnée de cinéma, qui voit son bonheur s'effondrer subitement, perd pied, commet un acte terrible, purge sa peine puis remonte à ses origines pour tenter une nouvelle vie. Un roman triste mais beau. 
« Je respire l'air marin de ce nouveau pays. C'est tout ce que je possède. Tout à l'heure, au bout de ce long chemin, j'irai saluern les miens, je frapperai à la porte d'entrée, quelqu'un m'ouvrira, et, comme me l'a appris mon père, je dirai : « Jeg er Johanes Hansen søn ».

 

Afrique

Algérie :
Kamel Daoud, La préface du nègre : le Minotaure 504 et autres nouvelles

Maroc : 
Mohamed Leftah, L'enfant de marbre

Nigeria : 
Chigozie Obioma, Les pêcheurs

Rwanda :
Gaël Faye, Petit pays.
Scholastique Mukasonga, L'iguifou, nouvelles rwandaises. 
Beata Umubyeyi Mairesse, Tous tes enfants dispersés.  

Sénégal:
Birago Diop, Les contes d'Amadou Koumba
Fatou Diome, Celles qui attendent

 

Amérique

États-unis :  
Jack London, Martin Eden

Mexique :
Laura Esquivel, Chocolat amer. 

Carlos Fuentes, Une certaine parenté

 

Asie

Japon :

Haruki Murakami, Le passage de la nuit. 

Vietnam :
Kim Thúy, Man. 

 

Europe

Allemagne :
Eduard von Keyserling, Altesses.

France :
Maurice Leblanc, Arsène Lupin

Riad Satouff, Le jeune acteur
Loïc Clément, d'après Marie-Aude Murail, illustrations Anne Montel, Miss Charity t. 1, L'enfance de l'art
Romain Gary (Émile Ajar), La vie devant soi et Les racines du ciel)

Hongrie :
Magda Szabó, La porte et Abigaël.

Islande :
Audur Ava Olafsdottir, Miss Islande

République Tchèque :
Kafka, Le procès et La métamorphose

Suède :
Camilla Läckberg, Femmes sans merci. 
Katarina Mazetti, Le mec de la tombe d'à côté

Jonas Jonasson, Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire.
Vilhelm Moberg, La saga des émigrants (7 tomes)
Stieg Larsson puis David Lagercrantz, Millenium (6 tomes) 

Océanie

Australie :

Joan Lindsay, Pique-nique à Hanging Rock

 

1 mai 2022

52/2022 : ancien

C'est le thème proposé aujourd'hui par Virginie. Ancien, certes, mais à quel point ?

Datant de l'Antiquité, comme le théâtre antique de Fourvière ?

1er mai - 2

Du Moyen Âge, comme les magnifiques chapiteaux de la cathédrale Saint-Lazare d'Autun ?

1er mai - 1 
Ici, Noé chargeant les animaux dans son arche

Ou de la renaissance, comme les petites rues du Vieux-Lyon ? (et cette porte qui, visiblement, a menacé de s'effondrer à une époque, mais est toujours debout)

1er mai - 3

De l'ancien, nous en avons admiré, durant ces trois jours. Mais aussi des escaliers, des rues en pente, des quais… nos pieds vont avoir du mal à s'en remettre ! 

 

 

24 avril 2022

52/2022 :La mer grise

Le thème proposé aujourd'hui par Virginie est une citation : 

« La mer était belle, d’un gris d’orage, on l’entendait gronder sa colère contre les hommes qui la pillent sans vergogne », Nadine Monfils, Les folles enquêtes de Magritte et Georgette : À Knokke-le-Zoute !

24 avril - 1

La mer est grise, mais se colore vers l'horizon. Le ciel est plombé, mais s'illumine dans un coin. Comme dans ma tête : j'étais heureuse mais fatiguée de cette journée scoute qui a finalement pu avoir lieu… mais deux bien tristes nouvelles m'attendaient et c'est le gris qui prend le dessus, ce soir.

 

20 avril 2022

Collection été 2022 #1

La météo plus que printanière de la mi-mars m'a incitée à attaquer la couture d'été : en août dernier, j'ai constaté que l'une des jupes que je porte régulièrement était dans un triste état. La couleur était bien passée, mais surtout, le tissu était tellement usé qu'il se fendait le long des plis.

20 avril - 520 avril - 6

J'ai cherché sans succès un coton uni de la même teinte, mais finalement, c'est un tissu fleuri qui m'a tapé dans l'œil aux coupons de St Pierre. Je ne commande jamais en ligne sur ce site car j'ai constaté, au fil de mes passages en magasin, de grandes variations de qualité des cotons qui peuvent être magnifiques, souples et doux et, quelques semaines plus tard, grossièrement tissés et raides, parfois avec un même motif imprimé ! Cette fois, c'était un jour de chance et j'ai dû me raisonner pour ne prendre que 2 coupons, un pour ma blouse et un pour ma jupe.

20 avril - 2

J'ai choisi la facilité en coupant des bandes de 21 cm de haut, que j'ai ensuite froncées puis cousues en augmentant la largeur de chaque volant (environ 1,3 à 1,5 fois le précédent). Ça fait beaucoup de fronces à répartir et épingler ! Enfin, j'ai replié 3 cm en haut pour y passer un élastique et j'ai posé une fermeture invisible sur le côté.

20 avril - 1

Je l'ai terminée juste avant le retour du froid et l'arrivée du covid à la maison, de sorte que les photos ont dû attendre un peu.

20 avril - 320 avril - 4

L'élastique de la ceinture est très souple, je vais devoir le reprendre sous peine de perdre ma jupe ! 

 

 

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17 avril 2022

52/2022 : petit bonheur

C'est Gilsoub qui a proposé le thème de ce dimanche, pour le défi photo de Virginie.

Mes petits bonheurs, voilà des années que je les note, en essayant d'en trouver un chque jour. Parfois (comme ce matin), je les relis…

mais je n'ai pas eu besoin de fouiller mes souvenirs, des bonheurs, il y en a plein ce week-end pascal :

- traverser le sous-bois tapissé de jacinthes, l'un de mes bonheurs d'avril (la photo pourrie de l'Iphone, en revanche…)

17 avril - 3

- fêter l'anniversaire de Marie (juste tous les trois, c'était un peu étrange)

17 avril - 4

- terminer ma future robe préférée de l'été

17 avril - 5

 

- le concert venu clôturer des mois de répétitions, qui s'est bien déroulé

17 avril - 2

(et le spectacle qui a suivi et s'est achevé juste à temps pour nous permettre d'avaler quelques bouts de pizza…
« Vous mangerez ainsi : la ceinture aux reins, les sandales aux pieds, le bâton à la main. Vous mangerez en toute hâte : c’est la Pâque du Seigneur » (Livre de l'Exode, 12)
… avant de filer à l'église pour une Vigile de 3h30, encore plus intense que les autres années, avec ces baptêmes par immersion (même si le montage de la piscine a passablement perturbé la répétition) 

Peut être une image de 3 personnes, bougie et feu

- la première sieste dans le hamac, avec de joyeuses conversations chez de lointains voisins en fond sonore et le parfum de l'oranger du Mexique et du lilas

17 avril - 6

et, petit bonheur et pas des moindres :  ce n'est pas fini ! 

 

12 avril 2022

20 ans !

Après la grande fête surprise de ses 17 ans (quelle bonne idée j'avais eu !), puis deux anniversaires confinés, voici encore une date importante que nous avons fêtée très modestement en raison du calendrier. En effet, la jeune fille vient de passer 10 jours enfermée dans sa chambre (dommage que la météo ne mui ait pas permis de s'installer au jardin), à lire et relire à voix haute ses fiches du matin au soir. Elle sortait (masquée) pour se préparer un thé ou un goûter, allait marcher une demi-heure et nos repas se prenaient dans la salle, à chaque bout d'une très longue table. Mais finalement, le défi a été tenu et elle a échappé au cluster familial !

11 avril - 5

Elle avait établi la liste des mets qu'elle souhaitait sur sa planche apéritive d'anniversaire.

11 avril - 3 

(C'est Marie qui a eu l'idée de confectionner des lettres de sablés au parmesan)

11 avril - 4

Et bien sûr, le fraisier traditionnel que Marie a décoré (que ferais-je sans elle ?)

11 avril - 111 avril - 2

Et puis dimanche midi, nous l'avons laissée à la gare de Bercy, avec 3 amies, en partance pour Dijon où ces demoiselles ont choisi très pertinemment, de passer le concours (sinon, c'était un entrepot de Rungis, l'enfer !), en ayant réservé un appartement à 20 min de marche du lycée, histoire d'oxygéner leurs cerveaux chaque matin avant de plancher pendant 6 heures (et ce durant 6 jours !). Elles fêteront donc Pâques là-bas, entre deux ultimes révisions.

10 avril 2022

52/2022 : la beauté me plaît…

Virginie a choisi, pour ce dimanche, une citation de Jean-Louis Guez de Balzac : « La beauté me plaît en quelque lieu que je la rencontre » (voilà un auteur, contemporain de Descartes, dont je n'ai jamais rien lu et dont je connaissais à peine le nom)

On pourrait disserter sur « Qu'est-ce que la beauté ? » ou « Existe-t-il une beauté universelle ? ». Ce que l'un de nous trouve beau sera jugé "moyen" ou "moche" par un autre. Mais l'auteur parle bien de « beauté qui plaît », autrement dit un jugement totalement subjectif.

Il m'est arrivé, pas très souvent finalement, d'être submergée par la beauté d'un lieu, d'une œuvre d'art. Mais je pense qu'il n'y a que ce jour-là que j'en ai eu le souffle coupé et les larmes aux yeux :

10 avril - 1

 

4 avril 2022

Le tour du monde en 80 livres #2

C'est un petit challenge lecture créé par Bidib. Au cours du mois de mars, en huit livres, j'ai visité sept nouveaux pays, sur quatre continents et je m'aperçois, avec ce récapitulatif, que j'ai lu une majorité d'histoires féminines.

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Afrique

Algérie :
Kamel Daoud, La préface du nègre : le Minotaure 504 et autres nouvelles. Un athlète algérien qui court le marathon aux JO, le monologue d'un chauffeur de taxi, un militaire qui expose son prototype d'avion, un nègre, engagé par un vieillard analphabète pour écrire ses mémoires, et qui profite de la situation, un nouveau Vendredi, tombé d'un avion, cinq personnages qui s'interrogent « Qu'est-ce qu'être algérien aujourd'hui ? », cinq nouvelles par l'auteur de Meursault, contre-enquête. Un petit recueil qui donne à réfléchir.

Maroc : 
Mohamed Leftah, L'enfant de marbre

Nigeria : 
Chigozie Obioma, Les pêcheurs. Quatre frères profitent de l'absence de leur père pour aller pêcher dans un lieu interdit, jusque-là rien d'anormal, quels enfants ne font pas de bêtises ? Mais une prophétie lancée par Abulu le fou et les supersitions qui les hantent provoqueront une série de drames au sein de la famille. L'histoire est triste, mais magnifiquement racontée par l'un des garçons, un peu comme un conte.

Rwanda :
Gaël Faye, Petit pays.
Scholastique Mukasonga, L'iguifou, nouvelles rwandaises. 

Beata Umubyeyi Mairesse, Tous tes enfants dispersés.  

Sénégal:
Birago Diop, Les contes d'Amadou Koumba. Ces contes font penser aux Fables de La Fontaine ou au Roman de Renard (avec Golo le singe dans le rôle de Renard). Du côté des humains, on pense à Perrault, Grimm, en lisant l'éternelle rivalité entre les épouses Khary et Koumba, ou des histoires de chasses miraculeuses. Ruses, vantardise, tromperies, c'est le pouvoir des mots qui est ici raconté : « Comme le miel dans l'eau, la parole, bonne ou mauvaise, se dissout dans la salive qui en garde une part de puissance ».

Fatou Diome, Celles qui attendent. Sur cette petite île, il est difficile de joindre les deux bouts et les femmes rivalisent d'efforts pour nourrir et habiller leurs enfants. Les jeunes gens qui n'ont pas la chance d'avoir fait des études n'ont d'autre choix que de devenir pêcheurs… ou d'embarquer sur une pirogue à detination de l'Espagne. Commence alors, pour leurs mères, leurs épouses, une attente qui se compte en mois, puis en années, pour avoir des nouvelles ou voir revenir celui qui est parti depuis si longtemps qu'il les a peut-être oubliées. Au village, la vie continue : mariages, naissances, décès, rivalités entre épouses, amitiés fidèles et résurgences du passé.
« Arame, qui récurait la vaisselle de son maigre déjeuner, sursauta. C'était Bougna qui venait de pousser le portail avec le débordement d'une digue rompue. La vague qui ne laisse aucune crique tranquille, c'était bien elle. »
« Ce n'était pas un roman, c'était le fleuve Sénégal qui se déversait des lèvres d'Arame et rien ne semblait pouvoir l'endiguer. Elle expliquait, commentait, moralisait, se flagellait et le scribe l'écoutait, captait et consignait l'essentiel. Mais malgré ce tri, Lamine allait, enfin, tout apprendre du forfait de Daba, mais surtout de la part insoupçonnée du passé de sa propre mère. »

Amérique

États-unis :  
Jack London, Martin Eden

Mexique :
Laura Esquivel, Chocolat amer. 

Carlos Fuentes, Une certaine parenté

 

Asie

Japon :
Haruki Murakami, Le passage de la nuit. 

Vietnam :
Kim Thúy, Man. Man quitte Saïgon pour épouser un Vietnamien installé au Québec. Dans le restaurant de son mari, elle fait revivre les plats traditionnels de son enfance tout en s'imprégnant de la culture occidentale. Une lecture poétique, qui m'a rappelé Le Restaurant de l'amour retrouvé d'Ito Ogawa. Chaque page raconte un souvenir et porte en marge un mot vietnamien.

« Les mères enseignaient à leurs filles à cuisiner à voix basse, en chuchotant, afin d'éviter le vol des recettes par les voisines, qui pourraient séduire leurs maris avec les mêmes plats » : ớt hiểm (piments vicieux)

Europe

Allemagne :
Eduard von Keyserling, Altesses.
« Tu ne sais pas, dans ton château, ce qu’est la vie. Tu crois, pour t’être risquée un jour dans le parc sans permission, avoir accompli je ne sais quel exploit pour lui. Mais ce n'est plus le moment de penser à ces enfantillages… » Avec sa mère et ses sœurs, retirées à la campagne, la jeune princesse Marie s'ennuie et aimerait oublier sa condition d'altesse. Hélas, dans l'Allemagne de 1905, chacun doit rester à sa place : une princesse n'épouse pas un comte, même en secondes noces, un comte n'épouse pas une jeune bourgeoise, le mariage n'a pas pour but le bonheur et l'on peut mourir pour avoir essayé d'échapper à son destin… malgré tout, ce roman est très plaisant à lire, les évocations de la nature, des couleurs, des sentiments ne sont jamais fastidieuses.

France :
Maurice Leblanc, Arsène Lupin

Riad Satouff, Le jeune acteur
Loïc Clément, d'après Marie-Aude Murail, illustrations Anne Montel, Miss Charity t. 1, L'enfance de l'art
Romain Gary (Émile Ajar), La vie devant soi et Les racines du ciel)

Hongrie :
Magda Szabó, La porte et Abigaël.

Islande :
Audur Ava Olafsdottir, Miss Islande

République Tchèque (merci Laurence !) :
Kafka, Le procès et La métamorphose

Royaume-uni :
Edward Morgan Forster, Avec vue sur l'Arno

Suède :
Camilla Läckberg, Femmes sans merci. Birgitta, Ingrid, Victoria, trois femmes prisonnières de leur mariage, humiliées, trompées, maltraitées, qui subissent leur sort en silence… jusqu'à la goutte d'eau de trop. Elles vont alors préméditer des crimes parfaits. 
« Cette zone résidentielle était une prison pour femmes sans barreaux, les femmes y étaient retenues par leur amour et leur devoir envers leurs enfants. Ingrid, n'allait pas assassiner un homme, elle allait libérer une femme ». Une fois commencé ce court roman, je l'ai lu presque d'une traite jusqu'au bout !

je pensais n'avoir lu, en fait de littérature suédoise, que des policiers, avec la série Millenium. Mais j'ai lu également ces dernières années deux romans légers (Katarina Mazetti, Le mec de la tombe d'à côté et Jonas Jonasson, Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire, ainsi que La saga des émigrants (7 tomes) de Vilhelm Moberg.

 

Océanie

Australie :

Joan Lindsay, Pique-nique à Hanging Rock. 14 février 1900 les jeunes pensionnaires de Mrs Appleyard partent pour leur pique-nique annuel de la fin de l'été, au pied d'un massif rocheux. Quand, tard dans la nuit, le groupe regagne le pensionnat, trois jeunes filles et une maîtresse ont disparu. Qu'a-t-il bien pu se passer, cet après-midi-là, sur le rocher ? Tous ceux qui sont, de près ou de loin, liés à cet événement en resteront marqués à jamais.
« Des années plus tard, lorsque madame Montpellier racontait à ses petits-enfants l'étrange histoire de la panique dans une classe australienne – il y a cinquante ans, mes enfants, mais j'en rêve encore –, la scène avait pris les dimensions d'un cauchemar. »

 

3 avril 2022

52/2022 : sorcellerie

C'est le thème que nous propose ce dimanche Virginie.

Point de sorcellerie chez nous, mais si j'avais des recettes de potions et d'incantations pour chasser le virus et, surtout, l'empêcher d'entrer dans une certaine chambre où la future candidate révise ses cours à voix haute, 9 jours avant le concours qu'elle prépare depuis deux ans, croyez-moi que j'en userais et abuserais. À défaut, on se contente de masques, gel hydroalcoolique et ouverture des fenêtres malgré le froid !

J'aimerais parfois avoir une formule magique pour revenir trois ans en arrière, lorsqu'une équipe de jeunes sorciers avait transformé la maison, le temps d'une soirée :

3 avril - 13 avril - 2

3 avril - 33 avril - 4

3 avril - 53 avril - 6

3 avril - 73 avril - 8

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