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attraper le temps qui file…

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3 mars 2022

Le tour du monde en 80 livres #1

C'est un petit challenge lecture créé par Bidib, que j'ai vu chez certaines participantes du "9 fois Noël" : lire des auteurs étrangers et sortir de ses habitudes. Vu que j'ai recommencé à aller régulièrement à la médiathèque, j'ai décidé de me lancer moi aussi et de colorier au fur et à mesure les pays "visités" au fil de mes lectures. Pour ne pas partir de zéro, j'ai inclus dans la liste mes lectures de décembre. Je ne lis pas suffisament pour boucler ce tour du monde en un an, mais en deux ans, peut-être ?

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États-unis : il faudrait ajouter un défi dans le défi en choisissant un auteur par état !

Tracy Chevalier, La brodeuse de Winchester. C'est en Angleterre que se déroule cette histoire et comme toujours, l'auteure mêle un art (ici la broderie au petit point des coussins de la cathédrale de Winchester — j'avais remarqué et admiré ce type de coussins dans la chapelle royale de St-Pierre-aux-liens) et le destin particulier d'une femme, Violet, célibataire forcée après l'hécatombe de la première guerre mondiale, qui refuse une vie étriquée auprès de sa mère vieillissante.

Jack London, Martin Eden. Je n'avais jamais lu ce grand classique, quelques passages entendus dans une chronique littéraire m'ont donné envie de m'y attaquer. On résiste au sommeil avec Martin, on l'encourage ou, au contraire, on souhaiterait lui dire de lâcher prise de temps en temps… la fin m'a attristée.

France :

Maurice Leblanc, Arsène Lupin. Je ne l'avais jamais lu !

Riad Satouff, Le jeune acteur. Un régal, surtout lorsqu'on a vu le film Les beaux gosses : les débuts de Vincent Lacoste au cinéma, racontés des deux côtés de la caméra.

Loïc Clément, d'après Marie-Aude Murail, illustrations Anne Montel, Miss Charity t. 1, L'enfance de l'art. Une petite merveille de délicatesse racontant l'enfance de Béatrix potter.

Romain Gary (Émile Ajar), La vie devant soi. Le quotidien de Momo, petit garçon placé chez Madame Rosa, l'amour qui les lie malgré la déchéance due à la maladie et la vieillesse. « La première chose que je peux vous dire c’est qu’on habitait au sixième à pied et que pour Madame Rosa, avec tous ses kilos qu’elle portait sur elle et seulement deux jambes, c’était une vraie source de vie quotidienne, avec tous les soucis et les peines ». À lire absolument ! (et puis ensuite, Les racines du ciel)

Hongrie :

Magda Szabó, La porte. Un livre reçu en cadeau pour mon anniversaire l'an dernier, qui m'a accompagnée au fil des quelques minutes passées chaque semaine dans la salle d'attente du kiné. Une belle histoire de confiance difficilement gagnée et perdue soudainement par l'une des deux héroines, alors qu'elle pensait avoir agi au mieux. Cet été, j'ai également lu Abigaël (existe-t-il des anges gardiens ?).

Kafka, Le procès et La métamorphose. Je ne m'attendais pas à trouver le procès aussi drôle. J'ai moins aimé la métamorphose, la première histoire, absurde et déprimante, laisse place à des nouvelles de plus en plus courtes (un paragraphe !) et sans queue ni tête. J'aime avoir le temps de m'attacher aux personnages, et surtout, j'aime avoir le fin mot de l'histoire.

Islande :

Audur Ava Olafsdottir, Miss Islande. J'avais déjà lu Rosa candida. Helka, jeune fille au nom de volcan, prend son envol, dans l'Islande des années 60 où les stéréotypes sont encore très présents.

Japon :

Haruki Murakami, Le passage de la nuit. J'avais déjà lu Kafka sur la plage et Autoportrait de l'auteur en coureur de fond. On suit Eri, une jeune étudiante qui passe une nuit blanche, rencontre quelques personnes et se définit par rapport à sa sœur Mari, la belle endormie. Les personnages se croisent, se parlent parfois ou s'ignorent et certains vont voir leur vie changer. J'ai lu ce livre en deux jours (notamment grâce à 2h30 de train cumulées en une journée).

Maroc : 

Mohamed Leftah, L'enfant de marbre. Un homme perdu dans ses souvenirs, ses regrets, entre son enfance marocaine et sa vie d'adulte à Paris, jusqu'à cette visite au cimetière qui lui fait croire au surnaturel. Le style est assez complexe et la lecture gênée par les coquilles (ponctuation anarchique, mots manquants…), c'est dommage. Coincidence amusante : l'auteur débute en parlant d'un livre de Carlos Fuentes qu'il a lu et ce récit se déroule à la même période (début novembre), même lieu (Paris) et même météo (été de la Saint Martin) qu'Une certaine parenté, que je venais de terminer !

Mexique :

Laura Esquivel, Chocolat amer. L'histoire de Tita, jeune fille éperduement amoureuse de Pedro qu'elle ne peut épouser, et qui possède le don de cuisiner des plats aux effets extraordinaires (et de noyer la maison dans ses larmes, aussi). Chaque chapitre, en plus du récit, détaille une recette qui fait saliver.

Carlos Fuentes, Une certaine parenté. Passée la première partie de l'histoire, je me suis vite perdue dans les pensées confuses du comte de Branly et ses rapports avec les Heredia, mais je me suis accrochée, sans plus chercher à comprendre. Le dénouement reste obscur, je ne sais pas si je tenterai un autre livre de cet auteur… 

Royaume-uni :

Edward Morgan Forster, Avec vue sur l'Arno. Au début du XXe siècle, Lucy rencontre en Italie deux jeunes hommes que tout oppose. Les convenances lui dictent d'épouser le très convenable, très riche et très ennuyeux Cecil auquel elle s'est fiancée, mais elle est bien plus attirée par George, bohème et non-conformiste. Que faire ? Un roman très moderne pour l'époque.

Rwanda : 

Deux très beaux livres écrits par des survivants, où transparaît l'amour de leur pays perdu. Je pense aussi évidemment à Petit pays de Gaël Faye, lu, relu et plusieurs fois prêté.

Scholastique Mukasonga, L'iguifou, nouvelles rwandaises. L'Iguifou, c'est la faim, qui tenaille les déplacés tutsi de Nyamata, mais ces nouvelles parlent aussi de la peur, des bergers regrettant leurs vaches, du deuil…

Beata Umubyeyi Mairesse, Tous tes enfants dispersés. Blanche a grandi à Bordeaux après avoir fui le génocide de 1994. Un jour, elle revient au Rwanda, à Butare, pour retrouver sa mère, Immaculata. L'amour et le pardon les réuniront-elles ?   

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2 mars 2022

Beaux souvenirs de février

Il commençait bien, ce mois de février : un jour sur deux de soleil, pour changer de la pluie continue des semaines précédentes, une reprise, en douceur et sans courbatures, de la course, quelques sorties, des vacances à venir et l'espoir d'en finir avec l'épidémie, du moins jusqu'à l'automne prochain. Mais depuis janvier 2020, il est dit que les catastrophes se succèderont sans répit, telles les sept plaies  d'Égypte *

2 mars - 1

 Rien à voir avec ce qui précède mais… c'est grand un cerf ! 
Visite de l'exposition Galleria d'Eva Jospin au Musée de la Chasse et de la Nature,
l'occasion de réviser d'un coup les deux thèmes au programme du concours : 
l'animal dans l'art et la sculpture monumentale 

1/ Me voilà prise en OTAJ !
2/ J'ai eu du succès, avec mes crêpes, ils avaient tous oublié que c'étalt la Chandeleur.
3/ Après de multiples embûches, les billets d'avion sont pris, grâce au formidable AC de l'équipe d'Aurore.
4/ L'anthurium divisé au printemps dernier et mis au régime sec depuis un mois dans l'escalier se décide enfin à fleurir ! Si j'avais su, je l'aurais moins dorloté depuis cet été…
5/ Une journée où je peux prendre mon temps et du soleil en bonus.
6/ Conseil territorial, avec crêpes pour le goûter : vu le temps, c'est la journée idéale pour rester enfermés en bonne compagnie.
7/ Un nouveau livre pour démarrer la semaine (en américain, je ne sens que je n'ai pas fini de me plonger dans le Manuel Chicago of Style).
8/ Petit entraînement sportif avant le déjeuner (et avant la pluie).
9/ Un petit tour à la médiathèque pour commencer mon Tour du monde en 80 livres.
10/ Mon filleul a enfin récupéré son cadeau d'anniversaire (prisonnier de la technique moderne).
11/ Une matinée à Paris, l'après-midi à Versailles, la soirée à Massy, une journée bien remplie.
12/ L'animation de messe, c'est mieux quand de (bons) musiciens se joignent à nous (quand je prends le temps de me chauffer la voix aussi)
13/ Mes efforts commencent à payer : j'ai eu moins de mal à courir ce matin.
14/ Avant-dernière répétition, plus que quelques détails et nous serons fins prêts pour nos deux bals à venir.
15/ Ce qui me manquera du tout-télétravail : la possibilité de faire ma séance sportive pendant la pause du midi, au soleil !
16/ Encore des échanges très riches de notre petite équipe synodale (dernière réunion, déjà)
17/ J'ai repris mon Dear Jane, espérons que je m'y tiendrai !
18/ Journée au bureau, en tout petit comité (grèves RATP)
19/ Départ pour la Normandie, entre deux tempêtes, et vidage de bibliothèques.
20/ Ça souffle ! Nous allons quand même courir le matin (sans pluie) et marcher l'après-midi, mais il faut lutter pour avancer contre le vent.
21/ Une balade/resto/musée à Fécamp, où je n'étais pas retournée depuis mon enfance. C'était… ébouriffant !
22/ Aurore nous accueille avec un chili con carne et nous retrouvons le soleil.
23/ Une agréable soirée avec des amis, j'avais perdu l'habitude de dresser une grande tablée.
24/ Les premiers arbustes en fleurs sur le chemin où je vais courir.
25/ Deux vêtements coupés, deux autres en projet, mon manque d'inspiration couturesque n'aura pas trop duré.
26/ Une petite virée tissus avec Marie, un self que nous voulions essayer depuis longtemps, une expo avec Aurore (Galleria).
27/ Le ciel bleu, une journée tranquille, de bons repas, pour oublier un peu ce qui se passe en Ukraine.
28/ Rentrée au bureau (sans masque, youpi !) pour une journée en bonne compagnie.

 

* Rappelez-vous : 2020 avait débuté avec les incendies autraliens, une invasion de sauterelles en Afrique, un déluge en Indonésie, un tremblement de terre en Turquie et un étrange virus chinois qui aurait sûrement disparu avant d'arriver jusqu'à nous…

27 février 2022

52/2022 : un seul être vous manque…

… et tout est dépeuplé.

Ce n'est pas un seul être, mais une famille de quatre humains qui lui manque, pauvre chat abandonné pour une semaine (je vous rassure, sa gamelle est remplie tous les deux jours, il peut entrer et sortir à son aise).

Alors, il vient frapper aux carreaux, miaule à fendre l'âme, quête les caresses et essaye de se faufiler dans la maison dès que l'on entrouvre la fenêtre (un jour, je vais l'enfermer pour de bon !). Pendant plus d'une heure, vendredi, il a surveillé que je coupais bien mon tissu sans erreur…

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25 février 2022

Un week-end décoiffant !

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Profitant d'un bref séjour au Havre pour vider deux chambres avant l'arrivée des peintres, j'avais pris rendez-vous avec mon Papa, puisqu'il n'avait pu venir au repas de Noël pour cause de cas-contact (au final, sur les 10 convives du 25, lui seul aura été épargné par o-micron). J'ai rangé des centaines de livres dans des cartons, Guillaume a bricolé dans la cave, accroché quelques tableaux, déplacé des meubles, j'ai démonté les poignées de portes. Nous avons couru malgré le vent, nous sommes allés marcher, avons cherché en vain une boîte à livres en ville. Ça soufflait fort, il fallait lutter pour avancer. Dimanche soir, nous avons pu encore utiliser notre clic-clac côté cour… dans le canapé côté mer, nous n'aurions pas dormi !

Et lundi, nous avons pris la route de Fécamp. Malgré les prévisions météo, la tempête n'avait pas faibli et nous avons vite quitté le port pour les petites rues relativement abritées.

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La folie architecturale du Palais Bénédictine !

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Le beau temps nous a ramenés vers la mer, mais il était difficile de tenir debout.

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Vers Étretat c'est bouché

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Si mes photos sont penchées, c'est que j'avais peine à tenir mon appareil (la plupart sont floues car bougées)

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L'écume vole comme des flocons de neige

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Le restaurant nous a permis de reprendre des forces et de sécher

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Puis nous sous sommes réfugiés au Musée des pêcheries : le belvédère  (où l'on comprend bien le principe de "port")

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l'histoire des grandes pêches (morue, puis hareng)

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quelques vestiges archéologiques, des peintures, un étage sur la vie normande et…

le musée de l'enfance, en souvenir du Docteur Léon Dufour, fondateur de La Goutte de Lait, institution qui a ensuite essaimé dans le monde entier

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20 février 2022

52/2022 : Travaux

C'est Anne qui a choisi le thème, c'est vrai que dans sa grande maison, il y a toujours des travaux en cours.

Mais bon, là, je suis au Havre… et suite à un contretemps au moment du départ hier, je n'ai aucun moyen de récupérer les photos de mon appareil, alors je vais me contenter du téléphone.

Ici, les travaux, c'est pour demain : les peintres viennent arracher le vilain papier des années 80 et donner un coup de neuf aux chambres. Nous nous contentons de faire de la place, notamment vider les deux bibliothèques.

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10 cartons, et il reste toujours des livres, comment est-ce possible ?

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En revanche, il n'y a qu'à traverser la rue pour trouver des travaux d'une tout autre envergure. Plus d'un an, que ça dure…

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Il faut dire que "le grand quai" avait besoin d'un coup de jeune, lui aussi

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Et ensuite, ils doreront tous les rochers à la feuille !

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(vestige du parcours "un été au Havre" 2021)

 

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13 février 2022

52/2022 : pour aller mieux

Ça devient ardu, ce défi ! Le thème du jour, de nouveau, est une citation :

Recette pour aller mieux. Répéter souvent ces trois phrases : le bonheur n'existe pas. L'amour est impossible. Rien n'est grave. Frédéric Beigbeder 

Mais quelle idée ! Je les trouve plutôt déprimantes, ces phrases, du moins les deux premières.

Pour aller mieux (enfin, essayer de chasser la fatigue du moment), j'ai plutôt choisi de profiter d'une belle journée ensoleillée où, quelle chance, j'avais rendez-vous au nouveau centre de médecine du travail (tout en marbre et dorures…)

Au programme : passer rue de Madrid acheter des cordes de rechange

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Puis chez Fil 2000 (calme, à cette heure matinale) regarnir ma collection de fermetures à glissière. Remonter vers la rue Bergère en admirant la belle santé du mur végétalisé.

13 février - 2

 

 

Arriver en avance au rendez-vous et passer tout de suite

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Après la visite (rapide et… inutile), décider de gagner St Lazare à pied, au hasard des rues

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Passer sous la rue de Rome : la boucle est bouclée

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Puis arriver à Versailles avant la fin du marché, acheter des clémentines, récupérer ma montre réparée, déjeuner avec les deux collègues présents, retrouver mon bureau abandonné depuis un mois, rentrer tôt et terminer la journée en beauté à l'opéra avec des amis très chers, une musique sublime et une mise en scène incroyable d'inventivité.

 

 

 

7 février 2022

Tee-shirt tout simple

Il me restait un beau morceau de ce jersey aux ananas roses et dorés, mais je n'avais pas très envie de coudre quelque chose à mon ingrate de fille (malgré ce qu'elle affirme, je ne l'ai jamais vue porter son pyjama). Aussi, lorsque j'ai fouillé mes réserves pour me coudre quelques tee-shirts, j'ai décidé de l'utiliser pour moi.

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J'ai repris mon patron maison, tracé une encolure intermédiaire entre le V estival et le rond hivernal et élargi un peu les devants et dos car le jersey manque d'élasticité. J'aurais pu m'en dispenser, il est finalement un peu trop large. 

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J'ai un peu raté l'encolure, la couture centrale n'est pas verticale.

7 février - 3

Ma machine à coudre est revenue juste à temps de sa petite cure de jeunesse en Balgique pour piquer les ourlets à l'aiguille double

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Je n'ai toujours pas réussi à photographier le doré qui souligne les feuilles des ananas, mais ce jersey est bien assorti à mon pantalon bleu devenu rose.

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6 février 2022

52/2022 : Unique

C'est un véritable mystère ! Ce n'est pas comme si j'avais encore de jeunes enfants à la maison, qui éparpillent leur linge. Il m'arrive d'en retrouver une sous le lit, ou dans la penderie, ou prise dans une jambe de pantalon ; ou de reconstituer la paire après la lessive suivante. Mais tout de même, il reste beaucoup de chaussettes orphelines, au point que Marie leur a installé une cabane. 

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5 février 2022

Et de 24 !

Une équipe territoriale, ça vit, il y a des départs et des arrivées. Après une année compliquée où nous n'étions plus que quelques membres, de nombreux équipiers plein d'énergie nous ont rejoints et deux groupes ont (r)ouvert ! En septembre, il ne restait plus que quelques foulards. J'ai donc passé commande à la boutique, puis attendu de longues semaines (rush de la rentrée + pénurie de coton). J'ai acheté les 101 mètres de rubans nécessaires. Enfin, juste avant Noël, les foulards blancs bordés de bleu sont arrivés.

J'ai considérablement amélioré mon efficacité : 1. couture des rubans verts, au début je plaçais une épingle pour démarrer, mais très vite je m'en suis passée. Pour former l'angle, je replie deux fois le ruban à l'aide de la pointe d'une épingle, avec laquelle je le maintiens jusqu'à ce qu'il soit sous le pied. Puis je fixe le pli avec une petit couture, avant de repartir pour la seconde longueur.

5 février - 5

Une heure plus tard, les 12 foulards sont bordés de vert, je peux passer au jaune, puis enfin au rouge.

5 février - 1

 

Enfin, je découds exactement 9 points du biais bleu près des deux pointes, je rentre les rubans à l'aide d'une pince à épiler, je les épingle à 5 mm du biais, que je recouds en bleu.

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Ces 12 foulards ont été distribués, puis j'en ai cousu 12 autres en expérant qu'il suffiront pour les deux années à venir…

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1 février 2022

Les beaux souvenirs de janvier

On dit que le jour le plus déprimant de l'année est le troisième lundi de janvier. J'ai trouvé tout le mois fort triste, peut-être parce qu'il a commencé par une journée de travail étrange (nous n'étions que trois) durant laquelle j'ai préparé mon retour en télétravail avant de me faire doucher par une pluie glacée. Et puis un bon rhume qui m'a mise à plat pendant 15 jours et des journées toutes pareilles : réveil difficile après une nuit agitée, travail (décousu, le travail, ce mois-ci), repas, échange de mails, un peu de ménage, de couture, de lecture, un épisode de nos séries du moment (Maid et Dix pour cent), lecture et… nuit agitée. L'impression de ne rien avoir fait d'autre, de ne pas être sortie de la maison, de n'avoir pas vu la lumière du jour.*

Pourtant, janvier a été riche en sorties : une soirée pizzeria puis théâtre, un concert, un cinéma, un musée, la reprise de nos répétitions du lundi, mes cours de musique, un tout petit début de reprise de la course à pied. Mais le manque de lumière a bien pesé dans la balance… enfin, les jours rallongent, si le soleil daigne faire quelques apparitions (ou même la neige), ça ira mieux.

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1/ Un soleil resplendissant qui nous réchauffe tandis que nous faisons le tour de l'étang.
2/ Pas de perte de temps : je commence (et termine) mon premier projet couture de l'année.
3/ Reprise éclair : une journée au bureau et retour à la maison !
4/ Marie, encore en vacances, exploite son nouveau livre de cuisine : un régal.
5/ Une nouvelle journée ensoleillée, j'en profite pour quelques petites courses à droite et à gauche.
6/ L'avantage du télétravail, c'est de dormir jusqu'à 8 heures après une fort mauvaise nuit.
7/ Très enrhumée, je fais un test par précaution et sans surprise, il est négatif (comment aurions-nous isolé Aurore, sinon ?)
8/ Le rhume suit son cours habituel, j'accompagne tout de même Guillaume et Aurore pour récupérer les papiers de la demoiselle à Palaiseau et passer rapidement chez nos amis.
9/ Je resterais bien au lit toute la journée, mais nous retrouvons une partie de l'équipe territoriale pour mettre un petit mot sur 200 cartes de vœux, tout en devisant joyeusement (et manger une part de galette aussi, chut !)
10/ Rangement de la crèche, évacuation du sapin, le salon retrouve un peu d'espace.
11/ Une nuit sans mal de gorge, pas de toux, j'entrevois la fin du tunnel.
12/ Après ces quelques jours sans mettre le nez dehors, je fais un tour de vélo, mais ce n'est pas encore la grande forme !
13/ Petite soirée entre filles : plateau-télé avec Marie.
14/ Le beau soleil de midi me motive pour aller faire un plein de légumes à vélo.
15/ Ouf, j'ai cru avoir jeté le carton de ma machine à coudre, mais le voilà ! (il n'était pas au grenier, mais dans la penderie, avec ma vieille Brother à l'intérieur), elle va pouvoir voyager en sécurité.
16/ Un très beau concert de violoncelle, suivi d'une rencontre avec l'interprète.
17/ Le couvreur (qui nous a prévenus hier soir de sa venue !) a fait un boulot remarquable (zingage des fenêtres des chambres).
18/ Le retour de l'inventaire de janvier : je suis moulue, mais ça me change de ma solitude devant l'écran.
19/ Marie, première cas-contact de la famille… négative pour l'instant. 
20/ J'appelle un ami pour lui souhaiter un bon anniversaire (85 ans !), faute de pouvoir passer lui déposer un gâteau.
21/ Soirée théâtre, cette fois la salle est bondée. Je ne savais rien de la pièce (je pensais que Jacques Gamblin serait seul en scène et ils sont 10… plus le lapin), nous avons beaucoup ri.
22/ Après-midi cinéma (Belle) et un délicieux dîner de fête cuisiné par Marie.
23/ Tentative de course : OK. Et presque pas de boue. Et Marie est toujours négative.
24/ Reprise des répétitions, en petit comité : on prépare la St Patrick.
25/ Parfois, il vaut mieux un coup de fil qu'une dizaine de mails, pour régler les dernières corrections… même si la conversation dure beaucoup plus longtemps que prévu, à parler de tout, de rien et du passé.
26/ J'ai demandé si nous pouvions nous joindre à deux collègues pour une visite d'expo : oui, et nous sommes invités ! 
27/ Au fil de ma journée de travail, je découvre un superbe site de photos aériennes.
28/ Petit coup de fil à mon ancienne collègue, en espérant que notre déjeuner au resto (prévu en janvier) sera pour bientôt.
29/ Petite satisfaction du jour : trouver (au bar, en train de boire une bière) le conducteur de la camionnette garée à moitié sur la place handicapé et lui passer un savon, parce que notre ami, en fauteuil, attendait dehors, vu que l'autre s'était collé à 30 cm de sa portière ! (j'ai juste manqué de répartie, quand il m'a dit "mais il n'y avait plus de place sur le parking", j'aurais dû rétorquer que lui, au moins, avait des jambes pour marcher 200 mètres)
30/ Restaurant tranquille, balade au bord de la Seine, visite au Louvre, avec le commissaire d'expo comme guide, retour à pied à la gare et pour une fois, pas de sprint final pour attraper le train, quelle bonne journée !
31/ Le lundi au soleil, contrairement à la chanson, c'est plutôt agréable, je suis même sortie "courir" le midi, puisque j'allais donner mon sang juste après le travail.

 

* Le ciel a été si sombre que je m'aperçois, en relisant la liste, que j'ai noté 5 jours ensoleillés ! Effectivement, les autres jours, c'était pluie, brouillard et lumière allumée du matin au soir.

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